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dimanche, 01 novembre 2009

Monuments disparus

·          Le pont du Rhône

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·          Le pont de Saône

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·         Saint-Laurent de Choulans

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·         Les Fantômes de la Charité

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·         L’Antiquaille à vendre

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·         Archéologiquement vôtre

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 ·         Lui, l’Antique

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·         Abbaye, jardin, amphithéâtre

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·         Le Progrès, rue Bellecordière

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·         La Galoche de la Croix-Rousse

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·     La Vierge de Mimerel

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·         Documents sur les Halles des Cordeliers

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·         La place des Cordeliers

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·         L’hôtel Dieu dans les flammes du pognon

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07:15 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : archéologie lyonnaise | | |

lundi, 26 octobre 2009

Accords parfaits

Entre un texte, une photo et un paysage naissent parfois des accords magiques. Magiques parce que non concertés. Ni le maçon, ni l’écrivain, ni le photographe ne les ont recherchés et pourtant ils sont là : et c’est ainsi que certains grands artistes égalent parfois à leur insu la  nature dont ils s’inspirent en nous révélant non plus un accord entre elle et eux, mais un accord entre eux à propos de ce qu’ils montrent d’elle.  Il en va ainsi de Blanc & Demilly, Jean Reverzy, et de tous les obscurs qui fabriquèrent ce pont.

 

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« J’étais à Lyon sur les quais du Rhône et sous des platanes extrêmement parfumés. Le soleil se tenait entre d’extraordinaires images dont le relief et l’incandescence me stupéfiaient et à droite de la colline dont la seule image me rappelle l’odeur délicieuse des vieux bouquins de piété. Je me souviens que le Rhône découvrait de longs bancs de cailloux d’une blancheur absolue… Mais n’oubliez pas qu’à l’horizon fondait de l’or et de l’or… Dans la lumière inquiète et blanche du sunset, je vis s’éclairer des fenêtres ; ça et là tremblèrent de minuscules cristaux rouges. Un mystérieux esprit m’envahit, que j’appelle le Mal du Soir. »

09:20 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blanc demilly, reverzy, rhône, littérature | | |

mardi, 13 octobre 2009

Les deux fleuves

Sénèque, en l’an 55 de notre ère, dans un écrit satirique contre l’empereur Claude, né à Lyon, écrivait déjà:

 

« Je vis, dominant deux fleuves, un sommet

Que chaque jour Phébus regarde à son lever

Là où le Rhône immense précipite son flot

Et la Saône, hésitant sur le sens de son cours,

Sans bruit baigne ses rives d’une onde tranquille.

Est-ce cette contrée qui fut la nourrice de ta vie ? »

 

 L’eau, comme la lumière, sont très clairement désignées dans ce texte pour leurs vertus nourricières. Sénèque reprend la remarque attribuée à César, et qu’on trouve dans La guerre des Gaules : « Flumen est Arar, quod per fines Haeduorum et Sequanorum in Rhodanum influit, incredibili lenitate, ita ut oculis in utram partem fluat iudicari non possit. » (Il y a une rivière, la Saône, qui va se jeter dans le Rhône en traversant le territoire des Eduens et des Séquanes, avec une lenteur si incroyable qu’on ne peut juger à l’œil du sens de son courant.) Déjà, cependant, l’opposition entre la rapidité du fleuve qui « précipite son flot » et la langueur de la rivière à « l’onde tranquille » attribue à chacun un caractère sexué qui deviendra, dès la Renaissance, un motif récurrent, tant sculptural que littéraire. De fait, opposer la singularité de chaque fleuve avant le confluent permettait d’accentuer celle de leur mariage.  La symbolique des deux fleuves permit ainsi de fonder successivement et le thème pétrarquisant de Scève :

« Plus tôt seront Rhône et Saône disjoints 

Que d’avec toi mon cœur se désassemble »,

et celui de la ville-Antithèse, cher à Jules Michelet :

« Oui, malgré l’effort méritoire des beaux fleuves qui viennent y mêler leurs flots et leurs populations, malgré le génie pacifique de cette noble reine, la Saône, malgré la peine que se donne, après cent détours, le Rhône pour atteindre ce mariage qui fait sa grandeur et son nom, la nature, front à front, y pose les deux révélateurs de la guerre intérieure de Lyon, deux rocs, la Croix-Rousse et Fourvière. »

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20:55 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : lyon, rhône, saône, littérature, claude farrère, jean reverzy, henri béraud | | |

mercredi, 30 septembre 2009

L'hôtel Dieu dans les flammes du pognon

La vitesse à laquelle le monde change est proprement terrifiante. TCL, poste, CNP … Chacun se retrouve obligé de défendre face au  rouleau compresseur   en route des biens, des droits, des acquis…. Chacun, seul, ou plus ou moins. De quelles causes, de quels combats, de quelles valeurs faudrait-il qu’en permanence nous soyons solidaires, vigilants veilleurs ?  Les démissions là aussi se multiplient.

Dans un tel contexte, qui va réagir à cette information proprement surréaliste, concernant le dôme de l’Hôtel-Dieu à Lyon ?

Je résume brièvement les faits : Les services hospitaliers de l’Hôtel Dieu de Lyon déménageant, on apprend dans une espèce d’indifférence molle que les corps de bâtiments  -et surtout le dôme construit par Soufflot, propriété des Hospices Civils de la ville de Lyon (dont le maire de Lyon, le socialiste et très bling-bling Gérard Collomb, est le président)- vont être vendus. S’y installeront des commerces de luxe, dans le genre de l’immonde magasin Zilli, et des hôtels internationaux. Le dôme de l’Hôtel Dieu, un hôtel de luxe ? Une succursale de l'aéroport de Dubaï ? 

Cela semble ne faire réagir personne.

Je me demande parfois si ce n’est pas moi qui déraille. Pendant que nous y sommes, transformons le Louvre ou plus exactement le Panthéon (œuvre de Soufflot également) en casino. Les machines à sous remettront, n'est-ce pas Gérard, un peu d'ambiance dans ces vieux bâtiments déserts et dans ces salles, dont les mètres carrés inoccupés demeurent tragiquement non rentabilisés.

Car c’est un socialiste, ou so call, qui annonce cela à la population. Pour mémoire.

Et c'est sous la tutelle d’un ministre de la culture glamour comme mes deux, neveu (au passage) d'un président so call socialiste (lequel président, pas davantage que ses prédécesseurs ou successeurs, n'aura été un cadeau pour le pays…. ) qui laisse faire...   Devant tant de démagogie, de cynisme, de lâcheté, je ne trouve d'autres arguments, que l'injure. Et je le dis.

Politiques de merde.

Quant à monsieur Képédékian, premier adjoint à la culture de la ville de Lyon, on se demande s'il existe vraiment, et de quelle culture il est l'adjoint.

 

Pour mémoire, également, je republie cet article du 28 janvier 2009, titré "Soufflot on se l'arrache", qui retrace l'histoire d'un des joyaux architecturaux de la ville de Lyon (ville dont Gérard Collomb et son équipe a la responsabilité), qui est (on se demande ce que cela signifie ) classé au patrimoine mondial de l'humanité  (!!!!)

Pour mémoire, enfin, voici  cette photo privée de l’Hôtel Dieu en flammes en 1944. Et je me demande s'il n’aurait pas mieux fait de cramer complètement à cette époque, le pauvre dôme de Soufflot, plutôt que de finir en chaîne hôtelière privée pour putes et maquereaux de luxe.

 

hotel dieu en feu.jpg

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dimanche, 27 septembre 2009

L'usine, la cathédrale, le bordel

C’était il y a déjà un siècle. L’usine et les paysages qu’elle façonnait étonnaient encore le monde, et spécialement les artistes. Fasciné par « la cité maudite tuant toute végétation », Pierre Combet-Descombes mentionnait dans ses notes « les paysages malades de Saint-Fons, la statue rouge symbolisant l’usine de mort », « les fumées jaunes qui enveloppent les maisons et absorbent l’air »...

Le fer et le feu : Tel est le titre du triptyque qui naîtra de ces premières impressions déjà présentes dans les cahiers du peintre en 1909. Trois huiles sur toiles de 0,92 x 0,65.

L'histoire aidant, l’usine sera bien vite associée dans son imaginaire à la guerre, son outillage et ses « moyens de morts » (gaz asphyxiants notamment). L'usine sera la Cité Maudite.

L’usine, note Combet-Descombes en 1919, est « un lieu à sensations extrêmes, toxiques. » Avec ses « fumées en mouvement, sa vapeur en champignon, ses nuées sans couleurs », c’est une « cathédrale luxuriante où se lisent la beauté et la malédiction du monde moderne ».

Toute sa vie il restera stupéfié par ces paysages industriels. En 1925, Combet Descombes note un projet de décoration pour une Bourse du Travail : « L’usine maudite, l’usine rouge, inspirée par le thème de la métallurgie, cause de guerre ». En 1928, à propos du film, « Gueules Noires », il insiste sur « l’intensité photogénique de la machine, de tout l’outillage colossal d’une ville d’acier, et sur la féérie des fumées et des flammes ». Trente ans plus tard, en 1959, une inscription portée sur des chemises contenant d’anciens croquis : « Usines à revoir » : Le peintre y pense toujours.

combet_chasse.jpg

 

 

 

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22:37 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : pierre combet-descombes, ziniars, hauts fourneaux de chasse, peinture | | |

samedi, 19 septembre 2009

Promenades de Monsieur Josse


Journées du patrimoine : Monsieur Josse, ami de Solko & promeneur infatigable par les ponts, les places, les boulevards et les rues en pente, aurait aimé vous livrer  quelques clichés d'une ville en réaménagement perpétuel. Mais il semble que les compétences techniques de monsieur Josse, comme celles d'ailleurs de Solko, ne soient pas à la hauteur du projet : aussi, si vous ne pouvez pas visionner la video ci-dessus, la maison vous prie de lui pardonner son incompétence technologique. Elle fera mieux l'an prochain.

Et pour faire bonne mesure, Nizier du Puitspelu, autre ami de Solko & monument du patrimoine local, vous offre ces quelques lignes de sa main, tirées des Vieilleries Lyonnaises  :

 

« On ne se laisse pas, souventefois, de rencontrer des gens ayant peine à comprendre que l’on puisse aimer le vieuximg1454.jpg Lyon, même le regretter. Hé quoi ! disent-ils, renouvelant des plaisanteries un peu fripées, vous préférez donc le pavé pointu au caillou plat, la cadette au trottoir, le cul-de-sac Saint-Charles à la rue Impériale ?

Les bonnes âmes ignorent-elles que plus d’une fois, il arrive d’aimer les choses et les gens indépendamment de ce qu’ils sont : parce qu’on les aura vus jeunes, parce que leur présence fait revivre un passé mort ; parce qu’ils vous tiennent enfin par le meilleur de vous-même.  Les choses, à part elles, ont peut-être leurs poids, mesures et conditions, mais au-dedans de nous, l’âme les taille comme elle l’entend. Parfois, leurs défauts même nous attirent : Veluti Balbinum polypus Agnae.

On a pour le vieux Lyon quelque chose de ce qu’on a pour sa mère. Peu vous chaut que celle-ci fût une bonne femme. On l’aime mieux ainsi que si elle eût été princesse. Et ceux qui s’en émerveillent, ce qu’ils ont à de mieux à faire, c’est de ne pas s’en vanter. »

Nizier du Puitspelu, « Pourquoi l’on aime le vieux Lyon », Les Vieilleries lyonnaises (1879)

 

 

 

 

 

Entre nous, elles sont d'ailleurs bien étranges, ces journées du patrimoine, par lesquelles se réalise une vieille prédiction des situationnistes : "La France est condamnée à plus ou moins long terme à devenir un parc culturel européen."

Cette prédiction en reprenait une, plus ancienne encore (1934), puisqu'au moment de la61114_Big.jpg faillite de la fabrique de la soie, Marcel Grancher écrivait, dans un roman nommé Au mal assis (roman assez sympathique d'ailleurs) : "D'ici cinquante ans, Lyon sera une ville dans le genre de Bruges"

Le cul du XXIème siècle, que d'aucuns avaient prédit devoir être celui d'explorateurs dignes de Jules Verne, se retrouve donc dans la réalité à ne péter guère plus haut que le cul de Bouvard et Pécuchet.

C'est déjà pas si mal, dirait ce cher Gustave, ironique et bien élevé, s'il avait eu l'heur de le contempler et de le juger, à l'aune de ces journées-là ...

 

 

 

 

17:19 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : nizier du puitspelu, monsieur josse, auguste bleton | | |

mardi, 15 septembre 2009

L'hiver qui vient

Dans cette montée, une dame qui va.

Blanc et Demilly ont su capter là un paysage très lyonnais : le palier – entre deux enfilades raides de marches usées, un espace toujours espéré des grimpeurs de collines ; les parois usées dont le crépi, à cause de l’humidité, se craquèlent ; les volets et leurs trois rangées de stries pour abriter les trois carreaux derrière lesquels un chat roupille, une main accrochée à des rideaux guette; la lanterne du lampadaire, bel ouvrage du temps des lupanars ; les odeurs de moisi, que charrie ce genre de lieux...

b.demilly 1.jpg

Cette montée : difficile pour moi-même de savoir s’il s’agit d’escaliers de la colline qui travaille (Croix-Rousse) ou de celle qui prie (Fourvière).  Même si je pense que cette photo ancienne a été prise à un endroit particulier de la montée des Epies, qui se trouve sur cette dernière.

Pluie, bruine, humidité : La dame porte un manteau, un chapeau, une filoche, un carton (de gâteaux ?). Rend-elle visite à une amie, sa commère ? On ne sait. Elle fait partie de ces vieilles assez maigres, à la fois autoritaires et effacées, qui ont appris depuis lurette à traverser les saisons et à faire d'un ton égal le catéchisme aux enfants et la leçon aux hommes trop noceurs à leur goût.

Pour moi, cette vieille dame porte surtout en elle un truc de l’automne, et par-delà l’automne, une évidente annonce de  l’hiver, de l’hiver qui vient.

 

J'avais placé cette photo en fond d'écran de mon ordinateur durant tout l'été.  Je crois que je vais en changer. J'ai trouvé très réussie la façon dont les artistes parvenaient à montrer tant de lumière (une véritable inondation de lumière) au sein de tant d'obscurité.

samedi, 05 septembre 2009

Jean-Jacques de BOISSIEU

18-jeanjacquesdeboissieu-hopitallyon_tm.jpgJean-Jacques de BOISSIEU est né à Lyon en 1736. Son père est un médecin originaire du Forez. L’un de ses ancêtres, Jean de Boissieu, fut secrétaire des Commandements de la reine Marguerite de Valois. Ses parents le destinent à la magistrature, mais lui s’intéresse très tôt à l’Art. Ils se décident alors à le placer sous la direction du peintre Frontier. Le jeune Jean-Jacques fait des progrès rapides et acquiert une grande habileté dans l’imitation des paysagistes hollandais Ruysdaël, Wynants, van de Velde, Karel Dujardin… Sur cette première gravure ci-dessus l'ancien pont de la Guillotière, identifiable avec sa tour de garde,et ses arches ; derrière les remous du Rhône, on voit la façade de l'Hôtel Dieu que Soufflot vient d'achever. En arrière-plan, le mont Fourvière sur lequel se devine le modeste clocher de l'ancienne chapelle.

On le retrouve ensuite à Paris, de 1761 à 1764. Il s'y lie avec divers artistes, dont Vernet, Soufflet, Greuze. Hélas une allergie maladive à l'huile altère sa santé et il doit renoncer à cette technique. C'est la raison pour laquelle il se spécialise dès cette époque dans l'eau-forte. En 1758, il publie à Paris six feuilles de croquis à l'eau-forte sous le titre de Livre de Griffonnements inventés et gravés par de Boissieu. Pour parfaire sa technique, il voyage en Bourgogne puis part en Italie avec le duc de La Rochefoucauld et rencontre des graveurs, dont J.G.Wille. Il en revient avec de multiples eaux-fortes, dessins aux crayons (mine de plomb, sanguine, pierre noire), lavis, représentants des monuments, des paysages campagnards, des intérieurs de fermes et quelques portraits. Dans la collection de l’institut Stade à Francfort sur le Main, on dénombre environ 140 pièces. Ci dessous, le Pont de pierre, gravure de 1799.


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Revenu à Lyon, l'aquafortiste poursuit son œuvre artistique avec grand succès : Goethe collectionne ses œuvres, le frère du roi de Prusse vient visiter son atelier, il est reçu à l'Académie de Lyon (1780). Il réalise également quelques planches pour l’Encyclopédie de Diderot.

jj_de_boissieu-7679e.jpgTout en habitant Lyon, il acquiert la charge de conseiller du Roi en 1771, trésorier de France au bureau des Finances, et en 1773 épouse Anne Roch de Valous, d'une famille consulaire lyonnaise.

Pendant la Révolution, il est protégé par le peintre Louis David et ses cuivres sont placés « sous la sauvegarde de la loi ». En 1802, il est nommé membre de la commission administrative du Conservatoire des Arts. Il séjourna alors dans son château de Cruzol.

Jean-Jacques de Boissieu est maire de la commune de Lentilly dans le Rhône de 1806 jusqu’à sa mort, le 1er mars 1810.

Ci-dessus, l'autoportrait de l'artiste, ci-dessous, une scène représentant des paysans du Charollais

 

Boissieu.jpg

 

mardi, 01 septembre 2009

Fin de l'Odéon ; Mort des CNP ?

Trois cinémas lyonnais sont menacés de fermeture définitive: Pour le premier, l’Odéon de la rue Grolée, c’est déjà fait. Les deux autres, le CNP Bellecour et le CNP Terreaux sont dans l’attente de connaître leur sort.

Pour mémoire, ces salles appartiennent à Galeshka Moravioff depuis 1998 et ont été crées par Roger Planchon sur le modèle du TNP.

Au mois d’août, sur l’ordre de son PDG, et alors que ses employés étaient en congés, l’Odéon de la rue Grolée a été vidé de tous ses sièges et son matériel de projection a été expédié dans une salle marseillaise.

A la suite de cet événement, les employés des CNP ainsi que l’association "les Inattendus"  organisent  le SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2009 une journée de protestation PLACE DES TERREAUX à  partir de 9H30.

Voici un extrait de leur appel :

 

get.jpgAfin que cette journée soit à la mesure de l'indignation suscitée par  la fermeture de l'Odéon et de l'inquiétude ressentie pour le sort des  deux autres sites des CNP ainsi que des personnes qui y travaillent, et qu'elle constitue une manifestation marquante et efficace de cette  indignation et de cette inquiétude, il faut évidemment qu'elle  regroupe un nombre aussi important que possible de participants !

D'autant que, plus généralement, c'est la question de l'existence de  cinémas indépendants dans la Presqu'île lyonnaise, mais aussi la  pérennité à Lyon de la diffusion de tout un pan du cinéma (qui ne se  cantonne pas à l'Art et essai dit « porteur ») que pose cette triste affaire.

Nous en appelons à votre confiance : de concert avec les employés, nous allons tout faire pour que cette journée soit à la fois dynamique, mémorable ET cinéphile ! A la stupéfaction qu'a provoquée  la fermeture abrupte de l'Odéon, nous tenterons de répondre par de  très heureuses surprises, qui soient à la hauteur de l'amour et de l'admiration qu'on peut porter au travail de transmission  cinématographique des CNP.

 Nous insistons sur le fait que cet événement se déroulera sur la  journée entière, aussi nous vous invitons à la réserver pour celui-ci. Un repas collectif aura lieu à midi : merci de bien vouloir y  contribuer en boissons et/ou nourritures terrestres ! Par ailleurs,  chacun pourra librement participer aux frais de la journée.

 En attendant, vous pouvez émarger au comité de soutien créé par les  employés des CNP en vous rendant sur l’un des deux sites encore en  activité : le CNP Terreaux (40 rue Président-Edouard-Herriot Lyon  1er, Métro Hôtel de ville) ou le CNP Bellecour (12 rue de la Barre  Lyon 2ème, Métro Bellecour).

Si vous ne pouvez pas vous y rendre avant le 5 septembre, voici l’adresse du comité, à laquelle vous  pourrez laisser vos nom, prénom, adresse postale et électronique,  message de soutien :  collectifsoutiencnp@gmail.com 

Photo : Le Progrès