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dimanche, 04 novembre 2012

Bien dire

Quand le silence et la pénombre gagnent l’appartement, que le roulement du vent charrie au dehors de similaires instants d'enfance et qu’une pluie légère soulève des relents verlainiens, tu mesures davantage encore ta fatigue, et tout l’espace parcouru, peut-être en vain. 

Dehors également, le pas de quelques fugitifs

C’est étonnant comme l’agitation qui a gagné la planète, les images et les heurts s’estompent dès l’électricité ôtée. Les bruits de la maison prennent un sens qui s'éloigne. Le repos commence.

Avec lui, la signification immédiate que tu donnes instinctivement à chaque chose, chaque son, se découvre comme suspendue. Tout ce que tu ne connais pas : C'est l'instant de tout reconsidérer à moindre peine, de respirer. 

La malédiction une fois pour toutes désenclavée , il s'agit de bien dire.


21:37 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, littérature | | |

Commentaires

"Les bruits de la maison prennent un sens qui s'éloigne."
à relire on entend aussi la musique.
Le poème apparaît sous un fusain léger.
L'opus est de toute beauté. Troublant, doux, magnifique.
Merci, Solko, (merci, c'est peu, comment vous dire ? :)

Écrit par : frasby | lundi, 05 novembre 2012

Merci Frasby de dire du bien

Écrit par : solko | mardi, 06 novembre 2012

Les commentaires sont fermés.