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lundi, 17 janvier 2011

Quoi qu'il en soit

Quoi qu’il en soit, on en revient toujours à sa misère,

Celle dont les reflets dans la ville vous alpaguent,

Et dont l’époque est emplie comme une outre,

Et dont il faudra un jour ou l’autre

Mourir.

homme triste.jpg

 

00:28 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : politique, actualité, solitude | | |

Commentaires

La mort était exclue.
L'espérance de vie
Augmente.
Les ressources diminuent,
Retraites, économies
La misère ressurgit.
L'euthanasie,
Finit
Par être
L'horizon
Probable de la vie,
Le suicide, aussi
La misère exclut
Tue
La mort ressurgit.
Les riches seront
Fauchés,
Pleurés,
Nécrologie
Les pauvres , emportés
Par paquets,
Débarrassés
Merci, l'épidémie!

Écrit par : patrick verroust | lundi, 17 janvier 2011

Les Trente Glorieuses = une parenthèse que nous avons pris pour une réalité, avec le silence bienveillant des générations précédentes.

Écrit par : solko | lundi, 17 janvier 2011

Bon, entre vous et Nauher, c'est... Je proposerais bien une tournée générale de bon vin et de sourires.
Ah làlà.

Écrit par : Sophie K. | lundi, 17 janvier 2011

Pardon pour la crudité du texte que je relis ce soir. L'expression du visage de cet homme m'a saisi et le texte est sorti tel quel. Comme si je la portais aussi en moi (l'expression)
Sinon, j'aime bien le vin blanc. Et rire, aussi, rassurez-vous.

Écrit par : solko | lundi, 17 janvier 2011

@Sophie K. : pour moi, ce sera un lacryma di moro d'alba... (et je vous garantis que je peux être drôle...)

@Solko : on croirait que cela va s'arrêter au deuxième vers, mais vous relancez la machine, et l'on croit encore que cela va s'achever là, mais pas du tout. Et quand tombe le dernier mot, je me dis que bien sûr c'était prévisible. Or justement, cette prévisibilité-là, ce que vous écrivez avant nous donne envie de ne pas s'y résoudre.
C'est étrange, parce que j'ai commencé un texte à partir d'une phrase de Cossery qui finit par ce même verbe et qui a produit sur ma lecture un effet assez semblable à votre poème. On n'a pas envie d'enchaîner sur quoi que ce soit...

Écrit par : nauher | lundi, 17 janvier 2011

Vous êtes gentil d'appeler cela un poème. En fait, c'est pour le coup une réaction, une sensation (un commentaire non prémédité) à cette photo, à cette image.

A cet homme qui, comme aurait dit Montaigne "porte en lui la forme entière de l'humaine condition". (la forme entière s emanifestant dans un aspect dont plus personne ne veut)

Écrit par : solko | lundi, 17 janvier 2011

Solko, Nauher, pas d'inquiétude, je sais (je l'ai lu) que vous savez rire (et boire du bon vin), comme tous les grands mélancoliques, au fond... :0)

Écrit par : Sophie K. | mardi, 18 janvier 2011

«Frères humains qui après nous vivez, n'ayez les coeurs contre nous endurcis...» Tournée générale de bon vin, mais au soleil, à l'air frais, dans des temps plus doux, le printemps! Ah la la!

Écrit par : Natacha S. | lundi, 17 janvier 2011

Vous avez raison de parlez du printemps.
Un printemps qui ne revient que par l'acceptation de l'hiver.
Très beau texte sur l'acceptation, en effet, chez Nauher.

Écrit par : solko | lundi, 17 janvier 2011

Ah là là, cette trogne, c'est en effet toute la misère du monde

Écrit par : Zoë Lucider | lundi, 17 janvier 2011

N'est-ce pas...

Écrit par : solko | lundi, 17 janvier 2011

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