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lundi, 17 août 2009

Gabriel Chevallier

Né à Lyon en mai 1895, mort à Cannes le 4 avril 1969, Gabriel Chevallier est surtout connu du grand public pour un roman au ton sarcastique, Clochemerle (1934) et ses suites, dont Clochemerle Babylone. Il l'est d'un public plus restreint pour son témoignage courageux sur la première guerre mondiale, La Peur (1930); des amateurs de littérature intimiste, enfin, pour son récit de souvenirs en deux tomes, Chemins de Solitude et Carrefour des hasards.

 

A Vaux en Beaujolais, Gabriel Chevallier, qui est devenu un véritable héros, possède son musée depuis 2006. Sur la place du village, on a installé une maquette grandeur nature de la fameuse pissotière qui à elle seul cristallise les passions dans le roman. Plusieurs fois réédité en livre de poches, Clochemerle,  « la truculente épopée beaujolaise » a assuré la gloire et sa fortune de son auteur, en étant par ailleurs plusieurs fois adapté pour le ciné et la télé (dernière adaptation en date, 2003, avec Bernard-Pierre Donnadieu et Macha Méryl). En 1947, Chevallier avait signé le scénario de la première, Clochemerle, par Pierre Chenal, qui sortit interdit aux moins de seize ans. Dix ans plus tard, il signe celui de la suite (Clochemerle Babylone), qui devient sur la toile Le Chômeur de Clochemerle. Fernandel y excelle, entre Maria Mauban et Ginette Leclerc. C'est dans ce film qu'aux côtés de sa mère Jacky Sardou, Michel fait ses débuts à l'écran dans le rôle d'un petit gamin.

 

La saga Clochermerle se déroule donc dans cette France où curés et libres penseurs se font face à la bonne franquette, c'est à dire au son des cloches et des trinquées de bouteilles. Le romanesque désuet de ce qu'on a longtemps appelé « les Deux-France » fonctionne à plein régime. Les démêlés comiques du clan des laïcards (représenté par Barthélémy Piéchut, le maire de la commune et Ernest Tafardel, l'instituteur) avec le clan des cathos (composé de Mme la baronne Alphonsine de Courtebiche, du curé Ponosse et du notaire Girodot), autour de la construction d'une pissotière au centre du village et sous le regard de la grenouille de bénitier bien nommée Justine Putet, forment un ensemble de cinq cent pages qui a fait date.

Dans son autobiographie, Chevallier raconte qu'il composa  Clochermerle à partir des souvenirs d’un « bourg mi-agricole et mi-industriel du Charollais où il avait passé quelques vacances de jeunesse, à vingt-cinq kilomètres de Paray le Monial » (Il s'agit probablement de La Clayette). Mais, précise-t-il, pour se distinguer de Joesph Jolinon qui plaçait dans son charollais de naissance ses paysanneries, il le situa dans le Beaujolais, et céda rétrospectivement aux pressantes sollicitations des habitants de Vaux, qui crurent reconnaitre leur village dans son roman-chronique devenu best-seller : « J’ai dit ce qu’il en était ; que le véritable Clochemerle est de pure invention. Mais devant tant de gentillesse, je ne peux guère disputer à Vaux  (cliquer pour suivre le lien) la gloire qu’il s’attribue.»

 

La Peur dépeint l'expérience de son auteur, simple soldat blessé à la bataille d'Artois et renvoyé, après un bref passage à l'hôpital, sur les Chemin des Dames, puis dans les Vosges. Gabriel Chevallier relate la peur, la déchéance, le cafard, l'atroce souffrance de ces hommes terrés parmi les cadavres dans la boue, ainsi que la stupidité criminelle des « stratèges » du haut commandement, planqués à l'arrière. Ce récit, contemporain de celui de Jean Giono (Le Grand Troupeau) s'inscrit donc dans la tradition de dénonciation de la guerre, et dans le sillon de Galtier Boissière et du SitePeur.jpgCrapouillot, de Béraud, de Lintier. On est loin des plaisanteries rabelaisiennes de Clochemerle, le ton est caustique, voire cynique.  La Peur n'est pas n'importe quel chef-d’œuvre en péril.

 « C'est l'un des plus grands livres sur la guerre des tranchées, un livre d'une liberté, d'une honnêteté et d'une lucidité imparables. On avait lu Céline, Barbusse et Dorgelès, il faut lire maintenant Gabriel Chevallier qui savait bien en matière de peur de quoi il retourne. » écrit Eric Dussert dans Le Matricule des Anges, lors de la réédition en 2002 au Passeur.

« A cette date, (1929) confiera Chevallier, je croyais fermement qu’on pouvait déshonorer la guerre et ainsi éviter le retour d’un fléau dont j’avais vu de près l’inanité. Déshonorer la guerre, je m’y employais de tout mon cœur pendant quelques mois, en pensant aux camarades morts sous mes yeux, des garçons de vingt ans qui portaient en eux de grandes espérances, qui avaient représenté pour des mères un long passé de dévouement et d’affection. Je pensais réellement faire œuvre utile. Si l’on était venu me dire que je reverrais une guerre de mon vivant, certainement, je ne l’aurais pas cru. »

 Avec beaucoup de finesse et de goût, les Chemins de solitude s'inscrivent dans un genre : le récit d'enfance. Ils seront suivis de Carrefour des hasards :  Dix ans après Béraud, son ainé, Chevallier y raconte les premières années de sa vie, toutes lyonnaises, dans le cinquième arrondissement, "fils d'une bourgeoisie un peu déclinante, qui avait eu des revers depuis une trentaine d'années" et qui dut grandir « au plus épais des brouillards » . Pour ces deux livres il choisit ce titre général : Souvenirs apaisés : 

 « Cette époque de mon enfance avait assurément, outre ses inconvénients, des travers et des ridicules. Cependant, aux jeunes hommes trop imbus de mécanisation et d’accélération, qui la diraient déplorablement arriérée, je demanderais s’ils croient que les commodités modernes ont engendré un fier relèvement de l’intelligence et coïncidé avec des événements bien fameux pour l’humanité. L’époque désuète que j’évoque, si elle manquait d’éclairages nocturnes, de baignoires, d’ondes et d’un confort devenu courant, ne manquait pas d’une certaine tenue. A l’âge du pétrole, qui succédait à celui de la dentelle, on avait le loisir d’être aimable et de se plaire à son sort. Une certaine ultime lenteur, dont on ne soupçonnait ni le prix ni l’utilité, présidait encore à la vie, à la veille que les  hommes se ruassent à l’assaut des distances, croyant le bonheur caché aux antipodes. La tache accomplie tenait lieu de diplôme à des citoyens estimés, qui s’efforçaient de leur mieux, à tous les échelons de la confuse condition sociale. Faire plaisir était une obligation aussi élémentaire que celle de dire merci ou pardon. » (ICI la suite de ce texte)

Sur ce temps de l’immédiat après-guerre (années folles ?), sur le temps de sa jeunesse (Belle Epoque ?), époque qu'il mythifie, Chevallier jette un œil rétrospectif également assez lucide.

Les aspects négatifs : « Il s’agit d’une histoire provinciale, on le comprend. Nous cherchions notre voie dans une époque incertaine, entre un monde englouti par la guerre, et un monde qui naissait sous les auspices de l’inflation. Les changements ne nous concernaient qu’à demi. Alors que la prospérité s’entamait, nous étions fort ignorants et maladroits en matière d’argent, mal placés dans la société. Nous convoitions une richesse absurde, sous la forme d’une estime que nous nous décernions les uns aux autres, dans un petit clan parfaitement ignoré du monde et, à peu près ignoré de la ville. Ce clan était notre seul tremplin. »

Les aspects positifs : « Tout était facile en ce temps-là. Les villes n’étaient point surpeuplées, les appartements ne faisaient pas l’objet de folles surenchères. On voyait un peu partout des pancartes de locaux à louer, que des propriétaires, point dédaigneux du moindre revenu, louaient même à des mineurs. Le billet de cent francs valait cinq louis, qui tintaient clair et représentaient une immensité de plaisir. La pièce de cent sous, la thune, avait un pouvoir d’achat considérable. Avec une seule de ces pièces en poche, on pouvait emmener une mignonne plus loin que l’Ile-Barbe, et tout un jour, sur les bords de Saône, la régaler de campagne, de fleurs et d’horizons, de saucisson et de fritures, de promesses et de caresses, la gaver d’enchantements ».

 

chevallier.jpgOn le sait moins, mais Chevallier fut également un peintre, proche des Ziniars et de Marius Mermillon, client fidèle de la Brasserie du Nord, qui laisse derrière lui plusieurs tableaux importants, notamment des paysages et des natures mortes : Lyon, écrit-il, est une ville de peintres. Son ciel, ses perspectives, ses fleuves et ses environs prédisposent à l’expression plastique. Il rencontre le splendide Jacques Martin «  seigneur de la peinture opulente et de l’art sans contrainte », Adrien Bas, peu avant sa disparition prématurée, Charles Sénard, Philippe Pourchet.

Sur ce petit monde règne Henri Béraud, alors dans la toute puissance de sa prodigieuse carrière parisienne. Les souvenirs de Gabriel Chevallier, dont le premier tome est publié en 1946 et le second en 1956, sont intimement calqués sur ceux, antérieurs, de Béraud (La Gerbe d’Or, Qu’as-tu fait de ta jeunesse). Une façon de construire le récit, le choix des thèmes (les gones des rues, les noyés du Rhône, Lyon la ville ingrate, la bohême adolescente, la beauté des collines, l’avarice des marchands, la rupture de Quatorze …). Gabriel Chevallier sait pourtant se démarquer du maître qu’il imite, et raconter son originalité propre : un milieu social différent, une retenue plus grande, moins d’empathie et plus de distanciation, une verve et une création moindre, davantage « d’analyse » ou d’intériorité.

Contrairement à d’autres, on peut reconnaitre au passage à Gabriel Chevallier ce mérite : la gratitude. Alors que des gens comme Marcel Pagnol, Marcel Achard, et d’autres imitateurs dont Béraud avait lancé la carrière, non seulement ne bougèrent pas le petit doigt pour le tirer d’embarras lors de son procès, mais se bouchaient quasiment le nez dès qu’on prononçait son nom avec une belle veulerie de notables indignés, Gabriel Chevallier écrivait, lui, en 1946 :

« Je publiais mes premières pages dans une petite revue locale. Je faisais pour vivre, un métier obscur. J’étais hésitant et seul. Un homme vint, un soir, de Paris, qui était dans tout le fracas de sa propre gloire. Vous avez du talent mon petit !  L’homme qui me faisait cet éblouissant présent se nommait Henri Béraud. Puis-je l’oublier ? Quelques-uns, s’ils s’interrogent, peuvent-ils ne pas se souvenir que le condamné d’aujourd’hui leur fut parfois de bon conseil, aida au démarrage de leur carrière ? Que cela, du moins, ne lui soit pas retiré.»

 

En suivant ce lien, il est possible de voir quelques séquences (ou le fim  le film  en entier, du Chômeur de Clochemerle, avec Fernandel au mieux de sa forme

Dans cette suite de Clochemerle, ce qui divise la commune n'est donc plus la construction d'une pissotière, mais l'indémnisation chômage que le maire doit accorder à un braconnier insolent et joyeux drille, Baptiste (dit Tistin), interprété par Fernandel.

"Je ne fais rien, pour dix mille francs par mois" peut-il dès lors affirmer bravement à tout un chacun dans le village, éveillant suffisamment de jalousies et de ragots pour lever l'intrigue.

 


 

 

Commentaires

Je vous remercie pour cet article très riche sur un auteur que je méconnaissais.
19 ans en 14, tout un drame s'écrit dans ce constat. La peur m'a l'air d'être un ouvrage très intéressant, surtout si on l'introduit dans une étude comparative avec un Céline.

Je trouve le passage que vous nous avez sélectionné vraiment très amusant. Cordialement.

Écrit par : Léopold Révista | mardi, 29 juillet 2008

intéressant...on note au passage que les fonds d'indemnisation étaient communaux en ces temps là

Écrit par : romain blachier | mardi, 29 juillet 2008

Ca y est, encore une fois, je me sui laissé aller à votre érudition ! Et j'y gagne voyez vous ! J'y gagne entre autre de retrouver les références de publication de "La peur" dont je croyais, sot que je suis qu'il était encore interdit de citer en France. Aller, merci bien pour ce rab d'humanité.

Écrit par : Lephauste | lundi, 16 février 2009

@ Lephauste. Ah merci bien d'avoir fait remonter Chevallier. Du coup, je ré-écoute à nouveau Fernandel, et j'y trouve encore le même plaisir !

Écrit par : solko | lundi, 16 février 2009

j'ai lu Clochemerle il y a une trentaine d'années et j'ai trouvé ce livre passionnant et rafraîchissant (les autres également!)... Je suis décidé à relire la série si toutefois elle est encore en vente, sinon je l'emprunterai à la bibliothèque de ma ville. Je suis un petit écrivain sans prétention, tellement petit devant le génie de g. Chevallier !

Écrit par : chisloup | jeudi, 30 juillet 2009

@ Chrisloup : J'aime beaucoup quand un commentateur fait remonter un billet de la cave. Cela fait un peu comme quand on va chercher une bouteille, n'est-ce pas ?
Et Chevallier, c'est un bon cru, on ne le dira jamais assez. "Clochemerle",plus personne n'écrit comme ça, parce que la société de cette époque là est passée à la trappe. "La Peur", c'est un des quatre ou cinq très grands livres sur 14/18. Quant aux "Chemins de solitude", qui n'ont jamais été ré-édités, et que par chance, j'ai découverts chez un bouquiniste, c'est un témoignage éclairant sur cette génération des poilus, leur enfance durant la Belle Epoque, et leur retour impossible dans la société des années vingt.
Chevallier, de quelques années, le cadet de Béraud.
Merci à vous.

Écrit par : solko | jeudi, 30 juillet 2009

Je n'avais pas lu ce billet. J'aime ce que vous dites de l'écriture de Chevallier par rapport à celle de Béraud : "une retenue plus grande, moins d'empathie et plus de distanciation, une verve et une création moindres, davantage "d'analyse" ou d'intériorité."
Je vais me procurer "La Peur" puisqu'il est réédité.
Terrible ce que dit Gabriel Chevallier, qu'il pensait par ce livre éloigner la guerre à jamais. Terrible ce que nous sommes obligés d'admettre sur nous-mêmes.
J'aime que Chevallier ait été juste avec Béraud, lorsque ce dernier a été condamné à la Libération. Le vrai courage d'un homme libre est là : ne pas hurler avec les loups.

Je rêve qu'un jour tous ces livres non réédités soient mis en ligne. Rêvons toujours.

Écrit par : Michèle | jeudi, 30 juillet 2009

@ Michèle :
Oui, la justesse de Chevallier à ce moment-là, ainsi que son courage.
Penser que Marcel Achard, un Lyonnais mineur, qui ne valait ni Chevallier ni Béraud, et dont ce dernier a lancé toute la carrière, a fini, lui, académicien!
Et Pagnol avec "la gloire de son père", itou.
Marcel Pagnol, que certains comparent à Giono...

Écrit par : solko | vendredi, 31 juillet 2009

J'ai pris bien du retard à vous lire, cher Solko, infatigable et prolixe créateur que vous êtes, ignorant la sacro-sainte trêve des plages, petits lacs, randonnées montagnardes et autres visites au tonton rustique...
J'ai pris bien du retard alors je commence par la fin et cette remise sur scène de Gabriel Chevallier.
je note juste, à propos de Clochemerle, ce paysage des "Deux Frances". Clarté amusante des rapports sociaux bien cadrés, pions bien en place sur le grand échiquier de l'histoire, manichéisme désuet mais toujours amusant de l'instit laïc et de l'aristocrate déclassé(e), grenouille de bénitier.
Les choses étaient claires jusqu'à faire sourire.Les idéologies de bon aloi bien inscrites sur le gibus.
Elles se sont depuis brouillées...jusqu'à la morosité.
Toutes les cartes biseautées, plus envie de jouer
Bien amicalement

Écrit par : Bertrand | lundi, 17 août 2009

Alors, on ressort ses fonds de tiroir ?

Écrit par : Porky | lundi, 17 août 2009

J'ai oublié : Il y a du "Zozo" dans ce Tistin, non ?
Ou l'inverse...

Écrit par : Bertrand | lundi, 17 août 2009

@ Bertrand : Je vous lis d'un cyber-café, à Sète, figurez-vous, au pays de Brassens, de Vilar et de Valéry, ou je reste jusqu'a fin aout. Il y a du Zozo dans Tristin, c'est vrai. A bientôt

Écrit par : solko | mardi, 18 août 2009

@ Porky :
Des fonds de tiroir réaménagés, tout de même. A bientôt également.

Écrit par : solko | mardi, 18 août 2009

Laval, le 15 février,

Cher Monsieur,

J'ai parcouru hier mon exemplaire (le n°272) de Béraud de Lyon, écris ce matin deux articles concernant Le Chômeur de Clochemerle (pour un magazine en ligne Suite 101.fr)et viens de lire votre excellent article sur Gabriel Chevallier, un auteur que je chéris depuis trente ans.

J'avais commencé par les Clochemerle puis suis passé ensuite à "Durand, voyageur de commerce", "Sainte-Colline", "L'envers de Clochemerle"...

Je n'ai beau avoir que 47 ans (aujourd'hui même, pour la petite histoire), j'ai l'impression d'avoir toujours connu la France de Chevallier. Il est vrai que j'étais très proche de mon grand-père qui, bien que mayennais, avait l'esprit Clochemerle.

Je me permets de vous adresser mes plus vives félicitations pour la qualité de votre blog qui est agréable à lire "jusque dans ses verrues" (aurait dit Montaigne), c'est-à-dire jusqu'à ses commentaires, le plus souvent intéressants.

Petite question : existe-t-il une biographie de notre ami Chevallier ?
Merci de m'indiquer sa référence...

S'il n'en existe pas, qu'attendez-vous pour prendre votre bonne plume.

Autre question : existe-t-il un club des amis de Gabriel Chevallier ?
Je suis prêt à y entrer dès ce soir !


Vive Béraud !
Vive Chevallier !
Vivent les grands Lyonnais

Amicalement,

Un Lavallois
J.-C. Gruau

Écrit par : gruau | lundi, 15 février 2010

Monsieur,

Je viens de relire mon commentaire et tiens à corriger le "écris ce matin" par un "écrit" qui me permet de me remettre au travail la conscience tranquille.

Encore bravo !

Le Lavallois

Écrit par : gruau | lundi, 15 février 2010

@ Gruau : Une biographie de Chevallier ? Il se peut qu'elle reste à écrire ... Une association des amis de Chevallier ? Je crois bien qu'elle reste à fonder...
Le plus intéressant de Chevallier reste, à mon sens, ses deux livres autobiographiques ("Chemins de solitude" et "carrefour des hasards"), qu'on trouve facilement chez des sites de bouquinistes ou sur ebay. Et bien sûr, "La Peur", récemment ré-édité
Merci de votre commentaire fort sympathique. Un magazine en ligne ? J'irai vous lire à mon tour au plus vite. Cordialement

Écrit par : solko | mardi, 16 février 2010

Je découvre très tardivement cet excellent article sur G.Chevallier.
Il mériterait d'ètre affiché au musée qui lui est consacré à Vaux en beaujolais.
J'ai participé à la création de ce musée en tant que président de l'association " Les amis de Clochemerle et de Gabriel Chevallier ".
Cette association existe toujours mais n'a plus vocation à défendre le roman et son auteur, uniquement à organiser des animations au village et accessoirement à promouvoir le tourisme autour du nom de Clochemerle.
J'ai tenté de faire connaitre G.Chevallier en créant un blog, très imparfait, autour du nom de Clochemerle:
http://clochemerle.blogspirit.com/
Merci de parler de Henri Béraud injustement oublié lui auusi.
A ma connaissance seuls deux romans de G.Chevallier sont réédités:
Clochemerle (Le livre de poche )
La peur ( Le dilettante )
Tous les autres titres se trouvent encore assez aisément chez les bouquinistes
Cordialement

Écrit par : Jean-Luc Lesueur | mercredi, 27 octobre 2010

@ Jean Luc Sueur : Merci à vous pour ces informations. J'ai visité une fois, il y a plusieurs années le musée de Vaux,visite dont je garde un excellent souvenir (arrosé).
Bien à vous

Écrit par : solko | mercredi, 27 octobre 2010

En effet, ils ont passé une émission sur la 3, sur ce sujet hier soir. C'était vraiment bien. Quelqu'un sait s'il va y avoir un doc sur le sujet bientôt?

Écrit par : week-end | mercredi, 27 juin 2012

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