vendredi, 11 juin 2010
Le spleen de l'usine
Des portails fermés des usines
Où sont entrés matin les ouvriers habiles
Des cours fétides des entrepôts
Du parfum criard des cantines
Des vélos des automobiles en files
Des fenêtres fumées des bureaux
De l’aspect m’as tu vu des vitrines
Où se mêle au charme l’outrance servile
Des cent bruits brassés des bars et des bistrots
Du multiple bouquet de faces anonymes
Du geste inconscient et fier de la ville
Des néons graffitis affiches journaux
J’entends sourdre la plainte quotidienne
Des hommes vers la paix
Car je connais la mienne.
09:43 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, poèmes |
Commentaires
Je salue ce poème, relu et retrouvé en cherchant la peinture de Couty, que je croyais sur l'usine et c'était votre poème.
Écrit par : Michèle | dimanche, 19 décembre 2010
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