samedi, 14 mars 2020
Présence réelle
Présence réelle
On saura dans les mois à venir si le coronavirus est ou non aussi dangereux et menaçant que l’état maçonnique le laisse entendre. En revanche, on n’en finira pas de mesurer les effets des mesures prises pour endiguer la prétendue l’épidémie, et qui toutes ont pour point commun, à des degrés divers, de s’attaquer à la Présence Réelle.
On pense de prime abord à ces recommandations venues du gouvernement d’éviter les poignées de mains chaleureuses et les joviales embrassades au nom d’un hygiénisme qui se veut bienveillant. Norvégisons les pays trop latins, mes amis, et mettons au placard nos comportements trop affectueux, car la méfiance doit être de mise entre nous autres, catholiques.
Là n’est pas le pire, car au fond, chacun reste maître ou non d’entrer dans ce jeu.
Plus inquiétante est la fermeture des écoles : les professeurs ont déjà reçu des avis des recteurs les invitant à recevoir à distance « des formations » afin de « former » eux-mêmes, à distance bien sûr, leurs élèves potentiellement contagieux. Grâce au coronavirus, l’Education Nationale va pouvoir, durant le temps qu’elle le juge nécessaire, expérimenter grandeur nature le tout numérique qu’elle rêve d’imposer aux enseignants depuis déjà deux décennies et installer partout des e-classes dont on peut être certain qu’elle survivront à la prétendue pandémie. Le moment venu, on pourra même présenter la dématérialisation de l’école comme la solution efficace contre toute contamination virale et intellectuellement incorrecte : quelle aubaine ! Des profs asservis et des élèves conditionnés par les mêmes logiciels, le programme, tout le programme, rien que le programme…
Plus grave, la confusion jetée dans l’Eglise du Christ elle-même. Car au-delà des contraintes que l’Etat maçonnique fait peser sur les diocèses en interdisant les rassemblements de plus de 100 personnes (faut-il interdire ou au contraire démultiplier les messes ?) c’est là encore la foi en la Mémoire de Dieu et en sa Présence Réelle dans l’hostie qui est attaquée par des arguments hygiénistes dévoyés : En 1901 déjà, sainte Gemma Galgani écrivait à un jeune garçon sur le point de communier pour la première fois : « J’en frémis rien que d’y penser : Il y a des Chrétiens, tu entends Mariano, des chrétiens qui ne croient plus en l’Eucharistie. Horrible crime envers la bonté de Dieu ! Prie pour eux et promets également de ne jamais te laisser Vaincre par le respect humain et, par ta prière et ton bon exemple, de faire en sorte de porter tout le monde à croire et avoir la foi… ». (Gemma Galgani, Lettres, Téqui, p 773)
Lorsque des fidèles déjà vacillants auront bien associé dans leur pratique la réception du Corps du Christ à ce putride hygiénisme républicain, que restera-t-il de leur foi ? C’est là encore à la présence réelle qu’on s’attaque, non plus dans le champ social ou naturel, mais dans celui du Surnaturel dans lequel, Dieu merci, la Vérité et la Fidélité sont préservées par le Verbe de Dieu dès lors qu’on se confie à Lui. Il n’empêche. Le mal sévit dans les esprits.
Alors qui s’attaque ainsi à la Présence Réelle ? Qui le président hologrammique qui prit la parole l’autre soir protège-t-il réellement ? Suffit de jeter un œil sur les lois que son gouvernement fait passer en douce pour le deviner : car l’un des effets du coronavirus est bien de faire oublier les recherches sur les embryons qui se déroulent pendant ce temps dans les laboratoires bunkérisés, à l’abri des crises économiques et des déflagrations atomiques, où s’inventent les naissances de l’Homme à l’image de l’homme qu’ils ont programmées. Le clonage humain est le stade ultime de leur attaque contre Dieu Ici, plus de présence réelle ni de père, ni de mère, ni de Dieu : ici règne l’absence réelle. Ici nous atteignons le comble de la désolation, le comble de l’abomination.
Comment lutter ? Je ne vois que la prière, l’oraison, et la défense de ce qui reste de l’Eglise du Christ dans sa terrible éclipse qu’annonça la Vierge de La Salette. Nous arrivons au temps de l’épreuve, celle durant laquelle, comme le dit Jean, « il faut de la sagesse » (Ap.13-18). Demandons-là, tendons vers le Père notre coupe pour la recueillir. Une chose est sûre : l’Esprit qui en est détenteur ne se trouve ni dans les décisions politiques ni dans les choix de vie dictés par l’idéologie.
C’est pourquoi Jean dit aussi : « Si quelqu’un est destiné à la captivité, il va en captivité. Si quelqu’un tue par l’épée, il doit être tué par l’épée. C’est en cela que réside la patience et la foi de saints ; » (Ap 13,10)
Nous devons être fidèles et patients et laisser agir Dieu. Ceux qui luttent contre la présence réelle se condamnent d’eux-mêmes à la seconde mort. Ceux qui demeurent en elle voient leurs noms inscrits dans le Livre de la Vie. C’est aussi simple que cela : ce combat doit avoir lieu, il est inéluctable, afin que chacun soit jugé selon ses œuvres. De quelque laboratoire, de quelque gouvernement, de quelque chauve-souris qu’il provienne, ce coronavirus est une bénédiction agréée par « celui qui juge avec justice » (Ap. 19, 11). Face à lui, comme les élus de l’Apocalypse nous n’avons qu’à chanter : « Saint, saint saint le Seigneur Dieu qui était, qui est, qui vient ».Car il n’appartient à aucun d’entre nous de juger qui doit être condamné, qui doit être épargné. Une seule chose est sure : nous devons nous tenir présents à l’autel devant notre Dieu, si nous avons réellement soif de notre salut et si nous concerne celui de nos frères…
12:31 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coronavirus, franc-maçonnerie, apocalypse |