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mardi, 09 juin 2020

Les idolatres

Ce sont les mêmes, les mêmes, toujours qui incitaient, après le Bataclan, leurs fidèles à porter gerbes et couronnes pour honorer la dérision d’une simple allégorie républicaine, transformant en un sanctuaire/dépotoir nauséeux une célèbre place de Paris ; les mêmes qui vous invitaient chaque soir, pendant qu’ils vous tenaient à leur merci devant leurs litanies des morts il y a peu, à « communier » dans le vide, en applaudissant à heure fixe à vos fenêtres et balcons ; les mêmes qui maintenant souhaitent que vous vous agenouilliez en repentance devant le vide, toujours, le vide de l’absence, le vide de l’homme, le vide de l’Idole, leur vide…

Ne tombons pas dans leur piège : nous vivons de la présence réelle. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non s ‘agenouiller, la question est de savoir devant qui nous devons nous agenouiller. Car s’agenouiller, c’est rester debout, non sur ses pieds, mais sur ses genoux, tout en se faisant plus petit devant ce qu’on reconnait plus grand que soi : le sacrifice du Christ sur la Croix, par exemple. Le Fils s’est agenouillé devant le Père et le Père devant le Fils…

C’est pourquoi ces agenouillements de repentance ne sont pas incongrus, scandaleux : ils sont blasphématoires. Ils sont comme ces « #prayfor » dont les réseaux sociaux furent inondés : ils ne disent pas quel dieu ils idolâtrent. Mais nous qui savons qu’ils ne sont que des caricatures,  nous ne nous agenouillerons que devant Dieu.

On aurait tort de les prendre pour des imbéciles, ils ne sont pas tombés de la dernière averse. Ce sont des spécialistes de l’ingénierie sociale, des experts de la propagande, des professionnels de la société du spectacle. Ils ont du pognon. Ils sont bien organisés. Ils tiennent les médias. Le nombre de morts immolés à leurs causes prétendument pacifiques depuis deux siècles dépasse ce que nous pouvons imaginer. Sans compter le cortège abominable des enfants avortés par leur volonté, des embryons congelés par leurs soins.

Avant de vous initier à leurs rites incantatoires, ils vous ont appris à déserter la véritable liturgie, à ne plus aimer vos églises, à ne plus vous agenouiller devant l’autel du Père ni la Croix du Fils, à ne plus pleurer en compagnie du Christ – seul vrai Dieu et vrai Homme, et à préférer leurs manifestes aux saintes Écritures.  Ils occupent vos journaux, vos écrans, vos esprits. Ils sont la contrefaçon en guerre contre l’original, le mensonge contre la vérité, l’absence contre la présence, la mort contre la vie

Toujours, il y a toujours eu Caïn et Abel, Ismaël et Isaac, Pharaon et Moïse, le Sanhédrin et Jésus-Christ, Ève et Marie, la terre et le Ciel… Rien de bien neuf, sinon que nous entrons dans une phase finale. Nous en connaissons la fin, grâce au divin Jean de Patmos, nous savons l’heureuse issue :Après la pantomime des gueux, le châtiment de Babylone. Après les rondes idolâtres, le règne du Sacré-Cœur : Alors je l’avoue, j’ai parfois presque envie de leur dire : «Ce que vous faites, faites le vite »…  

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mercredi, 08 avril 2020

Le mensonge du corona pascal

Le jour se lève sur un mercredi saint comme nous n’en avons jamais vécu auparavant. Et légitimement, tout esprit sain se demande : Où est la vérité ? Qui me retient, un jour de plus, prisonnier entre les quatre murs de mon logis ? Qui ? Il y a la version officielle de tous les gouvernements, relayée par tous les médias : le coronavirus ! Un machin sournois que je peux incidemment respirer au détour d’une place, d’une rue, et adieu Berthe ! C’en sera fini de ma pomme ! Mais de grands laboratoires dirigés par des milliardaires philanthropes se soucient de mon effroi et déjà se cassent en quatre pour découvrir un vaccin qui sera un jour ma potion magique. Je n’ai qu’à attendre et faire confiance, comme dirait le serpent du film pour enfants…
Mais il y a aussi les rumeurs [ on appelle ça fake news ] dorénavant : Comme les gens ne peuvent plus se rencontrer au marché, dans les salles d’attente, les couloirs des métros, le comptoir, ils dissertent sur les réseaux sociaux et là, on trouve de tout : le virus a été fabriqué par des méchants Chinois, Américains, Russes, Banquiers Juifs, tout ça est lié à l’Etat profond, au nouveau gouvernement mondial, aux prochaines élections américaines, à l’arrivée de la cinquième dimension, de la 5 G, de la dictature mondiale, aux extra-terrestres, il y en a même qui disent que le virus n’existe carrément pas et s’en vont filmer pour preuve des hôpitaux entièrement vides…
Dans le monde de César, chacun, comme l’a dit un jour Pirandello, sa vérité. Chacun, c’est à dire :
– Le quidam discipliné ou effrayé qui n’osera douter de la version officielle de peur de voir trembler sous ses pieds ses croyances millénaires les plus rudimentaires en ce qu’il voit, qu’il entend, ce en quoi il a « normalement » foi (en gros, la trinité des scientifiques, des politiques, des journalistes qui borne l’univers mental auquel il se raccroche coûte que coûte et tant qu’il peut). ll a toujours fait ça : son espoir c’est qu’en progressant toujours, l’homme s’en sortira et que les peuples finiront par s’aimer ; son espérance, il la place donc dans « l’arc en ciel » que la bonne reine d’Angleterre (qui, bien que chef de l’église anglicane, n’a pas eu un mot pour Pâques l’autre jour, notez-le bien) a saupoudré derrière elle lors de son discours applaudi comme jamais par tous les bons républicains, mais nous ne sommes plus dans l’Empire à un paradoxe près… Les beaux jours reviendront après le sang et les larmes, l’éternelle promesse fédératrice des Puissants de ce monde qu’elle et ses copains présidents incarnent à la perfection sous leurs habits de Mamie Nova ou Papa Fouettard du Nouvel ordre mondial…
– En face se tient le quidam indiscipliné et sûr de lui qui énerve tant le premier. Refusant d’avaler la communication verticale du gouvernement, Il passe son confinement à surfer sur celle, horizontale, des réseaux sociaux. Après tout, les gens parlent, pensent, cherchent, ils ont le droit, c’est même foisonnant, rassurant, vivant, la libre parole des uns, des autres, c’est la preuve que l’humanité n’est pas encore ce troupeau bêlant devant des bergers cyniques et corrompus qui les emmènent, seringue en main, à l’abattoir. Le problème c’est qu’en dépit de sa théorie, ce quidam n’a pas non plus de preuve irréfutable de ce qu’il avance hormis quelque pauvre rapport, quelque pauvre photo dont on rit entre gens instruits, chez Yves Calvi, Éric Zemmour ou Ruth Elkrief… C’est donc l’empire du mensonge d’état contre l’empire de la fake news populaire, nous voilà bien avancé… Où est donc la vérité…
Pas là, en tout cas… Pas du côté de César qui ment depuis toujours aux hommes, de ses horoscopes de foire à ses superstitions des chaumières jusque dans les diagnostics et les expertises de ses académies : Ce coronavirus n’est au fond qu’un miroir diabolique dans lequel chacun s’éprouve et se mire dans un monde déjà mort, sous le regard même du Dieu vivant… Veux-tu sortir de ce jeu de massacres? Alors la Vérité, la seule, tiens la ferme : Le Verbe/Vérité est vivant depuis le Commencement, il s’est fait Chair pour venir à toi et c’est ce qu’Il fait en ce moment encore sous un jour qui est certes inattendu par les journalistes, bien que de nombreux saints l’aient prophétisé. Car Dieu est libre et Il fait ce qu’Il veut. Il respire, subjugue, aime, domine, sert, sourit et pleure devant nous tous qu’Il contemple.
Une certitude donc : ce coronavirus est le contraire vivant et multiforme de la Vivante Vérité, il est la bête sorti de la mauvaise mère, la pieuvre aux mille tentacules, l’illusion aux mille facettes qui gouverne le monde, y compris ceux qui s’en croient les maîtres… Il vient révéler à chacun où chacun a placé sa foi, quelles sont ses limites, les contours mentaux de son univers carcéral. Il est fils de ce démon qui est pourtant dès l’origine créature de Dieu, lui-aussi. Alors n’ayons peur ni de lui ni de ses mensonges. Dans les mains de Celui qui sortit de la Bonne Mère, Notre Christ qui vit à travers nous sa Passion et règne pour les siècles des siècles, il n’est rien, qu’une balle de tennis qui sera bientôt smashée par l’Esprit Saint. Pour conjurer ses artifices, il suffit de lui opposer la bonne chose, c’est-à-dire la Sainte Messe et la communion spirituelle en Christ qu’il ne peut nous dérober quelque artifice qu’il entreprenne : « Jugez-moi, mon Dieu, et séparez ma cause de celle d’une nation infidèle. De l’homme injuste, trompeur, délivrez-moi !» prie le prêtre en notre nom à tous au commencement de chaque véritable messe. « Car vous êtes ma force, Ô Dieu : pourquoi m’avez-vous rejeté et pourquoi m’en vais-je triste, lorsque l’ennemi m’afflige ? » répond le fidèle.
Voilà. Pour vaincre le Coronavirus, il suffit d’aller à la messe, c’est-à-dire de s’immerger depuis notre âme à la compréhension radicale de ce que le Seigneur y proclame : la sainte Vierge nous l’avait déjà affirmé à la Salette en 1846, puis en de multiples lieux : rien de bien nouveau… Mais son peuple l’a-t-il réellement crue ? Rappelons-nous en ce beau mercredi saint que le temple que le Christ veut reconstruire en trois jours est exclusivement intérieur. L’antidote n’est donc pas dans l’église de pierre que le feu peut détruire, mais dans le texte de la sainte messe lui-même et la manière dont sa prière résonne dans notre chair, notre corps, notre foi, pour sa résurrection à venir. Le machin couronné qui a fait fermer toutes les églises ne peut rien contre celle-ci, qui invite chacun d’entre nous dès l’introït de ce mercredi saint à être sur les pas de notre Christ « obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la Croix » Quelle plus belle nouvelle imaginer à la veille de ce surnaturel Triduum 2020 ?

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08:13 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coronavirus, paques, christ, sainte messe, la salette | | |

samedi, 14 mars 2020

Présence réelle

Présence réelle

On saura dans les mois à venir si le coronavirus est ou non aussi dangereux et menaçant que l’état maçonnique le laisse entendre. En revanche, on n’en finira pas de mesurer les effets des mesures prises pour endiguer la prétendue l’épidémie, et qui toutes ont pour point commun, à des degrés divers, de s’attaquer à la Présence Réelle.
On pense de prime abord à ces recommandations venues du gouvernement d’éviter les poignées de mains chaleureuses et les joviales embrassades au nom d’un hygiénisme qui se veut bienveillant. Norvégisons les pays trop latins, mes amis, et mettons au placard nos comportements trop affectueux, car la méfiance doit être de mise entre nous autres, catholiques.
Là n’est pas le pire, car au fond, chacun reste maître ou non d’entrer dans ce jeu.
Plus inquiétante est la fermeture des écoles : les professeurs ont déjà reçu des avis des recteurs les invitant à recevoir à distance « des formations » afin de « former » eux-mêmes, à distance bien sûr, leurs élèves potentiellement contagieux. Grâce au coronavirus, l’Education Nationale va pouvoir, durant le temps qu’elle le juge nécessaire, expérimenter grandeur nature le tout numérique qu’elle rêve d’imposer aux enseignants depuis déjà deux décennies et installer partout des e-classes dont on peut être certain qu’elle survivront à la prétendue pandémie. Le moment venu, on pourra même présenter la dématérialisation de l’école comme la solution efficace contre toute contamination virale et intellectuellement incorrecte : quelle aubaine ! Des profs asservis et des élèves conditionnés par les mêmes logiciels, le programme, tout le programme, rien que le programme…
Plus grave, la confusion jetée dans l’Eglise du Christ elle-même. Car au-delà des contraintes que l’Etat maçonnique fait peser sur les diocèses en interdisant les rassemblements de plus de 100 personnes (faut-il interdire ou au contraire démultiplier les messes ?) c’est là encore la foi en la Mémoire de Dieu et en sa Présence Réelle dans l’hostie qui est attaquée par des arguments hygiénistes dévoyés : En 1901 déjà, sainte Gemma Galgani écrivait à un jeune garçon sur le point de communier pour la première fois : « J’en frémis rien que d’y penser : Il y a des Chrétiens, tu entends Mariano, des chrétiens qui ne croient plus en l’Eucharistie. Horrible crime envers la bonté de Dieu ! Prie pour eux et promets également de ne jamais te laisser Vaincre par le respect humain et, par ta prière et ton bon exemple, de faire en sorte de porter tout le monde à croire et avoir la foi… ». (Gemma Galgani, Lettres, Téqui, p 773)
Lorsque des fidèles déjà vacillants auront bien associé dans leur pratique la réception du Corps du Christ à ce putride hygiénisme républicain, que restera-t-il de leur foi ? C’est là encore à la présence réelle qu’on s’attaque, non plus dans le champ social ou naturel, mais dans celui du Surnaturel dans lequel, Dieu merci, la Vérité et la Fidélité sont préservées par le Verbe de Dieu dès lors qu’on se confie à Lui. Il n’empêche. Le mal sévit dans les esprits.
Alors qui s’attaque ainsi à la Présence Réelle ? Qui le président hologrammique qui prit la parole l’autre soir protège-t-il réellement ? Suffit de jeter un œil sur les lois que son gouvernement fait passer en douce pour le deviner : car l’un des effets du coronavirus est bien de faire oublier les recherches sur les embryons qui se déroulent pendant ce temps dans les laboratoires bunkérisés, à l’abri des crises économiques et des déflagrations atomiques, où s’inventent les naissances de l’Homme à l’image de l’homme qu’ils ont programmées. Le clonage humain est le stade ultime de leur attaque contre Dieu Ici, plus de présence réelle ni de père, ni de mère, ni de Dieu : ici règne l’absence réelle. Ici nous atteignons le comble de la désolation, le comble de l’abomination.
Comment lutter ? Je ne vois que la prière, l’oraison, et la défense de ce qui reste de l’Eglise du Christ dans sa terrible éclipse qu’annonça la Vierge de La Salette. Nous arrivons au temps de l’épreuve, celle durant laquelle, comme le dit Jean, « il faut de la sagesse » (Ap.13-18). Demandons-là, tendons vers le Père notre coupe pour la recueillir. Une chose est sûre : l’Esprit qui en est détenteur ne se trouve ni dans les décisions politiques ni dans les choix de vie dictés par l’idéologie.
C’est pourquoi Jean dit aussi : « Si quelqu’un est destiné à la captivité, il va en captivité. Si quelqu’un tue par l’épée, il doit être tué par l’épée. C’est en cela que réside la patience et la foi de saints ; » (Ap 13,10)
Nous devons être fidèles et patients et laisser agir Dieu. Ceux qui luttent contre la présence réelle se condamnent d’eux-mêmes à la seconde mort. Ceux qui demeurent en elle voient leurs noms inscrits dans le Livre de la Vie. C’est aussi simple que cela : ce combat doit avoir lieu, il est inéluctable, afin que chacun soit jugé selon ses œuvres. De quelque laboratoire, de quelque gouvernement, de quelque chauve-souris qu’il provienne, ce coronavirus est une bénédiction agréée par « celui qui juge avec justice » (Ap. 19, 11). Face à lui, comme les élus de l’Apocalypse nous n’avons qu’à chanter : « Saint, saint saint le Seigneur Dieu qui était, qui est, qui vient ».Car il n’appartient à aucun d’entre nous de juger qui doit être condamné, qui doit être épargné. Une seule chose est sure : nous devons nous tenir présents à l’autel devant notre Dieu, si nous avons réellement soif de notre salut et si nous concerne celui de nos frères…

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12:31 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coronavirus, franc-maçonnerie, apocalypse | | |