mardi, 18 janvier 2011
Man with beer
Que faire de la réalité d’un désespoir ?
De la présence de Mélancolie ?
Tenter de la travestir au risque du surfait ?
Il ne le faut, non.
L’accepter plutôt comme la trace d’une conscience
Telle, sais-tu, celle du renard sur la neige :
Une conscience – ta conscience, malheureux,
Oui, l’accepter, ce désespoir,
En conscience, en effet.
Alors redevient plausible l’évidence de la joie
Car le récipient dans l'épreuve
Est demeuré intact
Photo : Man with Beer, 1899
00:00 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, solitude, villes, poésie |
Commentaires
;0)
(Étonnante ressemblance entre ces deux photos, en sus...)
Écrit par : Sophie K. | mardi, 18 janvier 2011
De la misère
Accepter les morts, sures
Les lâches abandons,
Les prismes
Des égoïsmes.
Dans la désespérance
Trouver un autre état,
Oublier les espérances
Avortées,
Délaisser
La vile société
Se protéger
Pourquoi pas
Du plaisir d'une bière,
Puis mourir, ma foi
Se retrouver en bière
Ou en crématoire.
Fin d'histoire
Banale, bancale
Les oubliés du monde
Dansent une ronde fatale
Qui hante, hante
D'une honte enfouie
Les enfants du malheurs
et peut être aussi,
Les voleurs de bonheur.
Écrit par : patrick verroust | mardi, 18 janvier 2011
Cette douleur est le signe d'un premier regard vivant mais n'en est certainement pas le fruit. L'accepter oui, et même l'accueillir dans son épreuve même et pas seul.
Écrit par : Marie-Hélène | mardi, 18 janvier 2011
Les commentaires sont fermés.