jeudi, 19 mai 2011
La valeur de DSK
Un million de dollars ! Cinq millions : voilà, tout est dit. Combien de vrais marlous et de véritables grisettes capables de verser de telles cautions ?
Eclatant. Comme le pouvoir des réseaux. Un million de dollars de caution, cinq millions de dépôt de garantie, sortis rubis sur l’ongle par la bonne Anne aux yeux clairs de 7 sur 7, pour libérer le mentor à qui la gauche française songeait à confier son pitoyable destin, et qu’elle continue de protéger tant elle a cru au storry-telling strauss-kahnien. Sans se rendre compte que plus elle le protège, et plus il l’entrainera dans son naufrage ubuesque, au yeux d’un électorat cette fois-ci sur les dents.
Strauss-Kahn, ou la morgue de ceux qui savent qu’avec l’argent, les réseaux, on peut jouer avec la vie des autres impunément, jouer des rôles, endosser des personnages, et se remplir les poches à satiété, entraînera-t-il dans son naufrage ubuesque et ridicule le parti mitterrandien d’Epinay dont on se demande comment il avait survécu jusqu’à aujourd’hui ?
Non, décidément, cette gauche vendue qui ne fonctionne plus que sur l’empathie des images et la communication osera-t-elle nous faire accroire qu’elle tient là son martyre ? La prude Martine et le normal François ont du pain sur la planche…
L'été dernier, Bettencourt et Woerth, cette année Strauss-Kahn et le PS : quand la planche de la balançoire est pourrie, elle l'est sur sa droite comme sur sa gauche. Sur quoi l'elécteur peut-il encore poser son cul ?
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mercredi, 18 mai 2011
Lyon, la rose, la soie,
Ce soir, Pierrick Eberhard (journaliste, historien), Christophe Ferry (du jardin botanique de Lyon) et Pierre Bonetto (designer textile) donnent une conférence, Lyon, la rose, la soie, au cinéma Saint-Denis, 77 grande rue de la Croix-Rousse à Lyon. Cette conférence est présentée par l’Esprit Canut. Prix d’entrée 5 euros.
16:49 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lyon, esprit canut, cinéma saint-denis |
mardi, 17 mai 2011
Solko, le retour
Je n’aimerais pas être cette humble femme de ménage qui va se retrouver avec quatre avocats sur le dos, prêts à fouiller dans tous les aspects de sa vie pour aligner des raisons sordides de prouver à une cour de justice qu’elle est nymphomane ou menteuse. Tout ça pour sauver ce gros con de DSK, un bringueur complètement déconnecté du Réel. Cela étant dit, rideau : les déboires du patron du FMI ne m’intéressent pas plus que ça.
Je viens d’essuyer un revers de santé qui m’a inopinément fait redécouvrir l’univers de l’hôpital, un univers où des gens modestes et mal payés - et autrement plus riches que tous ces idiots – bossent encore avec une sorte de ferveur, pour tirer d'affaires des gens eux aussi la plupart du temps modestes et mal payés. Et ça, c'est un aspect de la réalité autrement plus tonique, vivifiant, heureux.
Content cependant d’en être sorti aujourd’hui et de retrouver, entre autres, les lecteurs et les commentateurs de Solko.
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vendredi, 06 mai 2011
Les quotas de la FFF
Laurent Blanc se repose dans un palace à Merano. Ça fait dix ans, paraît-il, qu’il est un habitué des lieux. Il s’est senti blessé, meurtri (dixit la ministre des sports Jouanno) parce qu’on a sous-entendu publiquement qu'il était peut-être raciste. Pauvre petit chou, trop sensible, l'entraîneur ! C’est comme ça, les enfants de la télé. C’est ben vrai qu’être raciste, c’est très vilain ! Bouh le méchant entraîneur de l’équipe de France. Pas un exemple dans les banlieues incultes.
Depuis qu’il porte des lunettes, la boule à zéro, et ne tape plus dans un ballon, le sot Thuram se prend pour un penseur, un justicier (qui songe peut-être à une recon version politique), et il condamne : « Je ne peux accepter la discrimination des enfants de 12 ans ! » Accepter ! Dame ! Je ne peux ! Dans quelques années il sera bon pour la béatification. C’est bien. Lui n’est pas raciste ; c’est un gentil. Comme Noah. Qu’on se le dise.
L'intransigeant Edwy Plennel, lui aussi un bienfaiteur des droits de l'homme, devrait l’embaucher pour écrire dans son torchon de Médiapart. Il n’aurait sans doute pas les moyens de le payer, remarquez bien. Car Thuram, c’est la même espèce que Blanc, sans jeux de mots : ça pionce dans les palaces.
Me demande combien coûte une pige de Thuram, si creuse soit-elle de tout atome pensant. Il paraît qu’Eugène Saccomano, qui est quand même une vieille gloire du foot, prenait, lui, 3000 euros les 30 lignes durant la dernière coupe du monde. Le Thuram, ça doit être quinze fois plus, non. Eh, c’est que c'est de la viande de champion, comme Laurent ou Christophe. Nous f'rait un bon p'tit ministre des sports sous DSK ça, non ?
Christophe Dugarry de son côté proteste évidemment. C’est comme aux échecs, dorénavant l'équipe de 98 : les Blancs contre les Noirs. N’en déplaise au président de SOS racisme qui va bientôt pouvoir intenter un nouveau procès médiatique. Les avocats s'en frottent les mains. Le Zidane, lui, après avoir empoché son chèque du Qatar et s’être refait on ne se sait combien de fois recycler de sang dans des cliniques suisses, il y a encore des cons dans ce pays, comme Emmanuel Petit qui « l’implore » pour attendre ce qu’il a à dire. Pauvre France ! Rien à dire, le Zizou. Tout à empocher. On le sait depuis longtemps.
La seule chose sensée que j’ai entendue sur cette affaire sans intérêt, c’est Hervé Gatteigno, le rédacteur en chef du Point qui l’a dite : « Mais quand Zidane a gâché la finale en 2006 avec son coup de tête, est-ce qu'il représentait les Français ? Quand Deschamps, en 1998, a dédié la victoire des Bleus à Bernard Tapie, est-ce qu'il l'a fait en notre nom à tous ? Non. À vrai dire, l'équipe de France n'est pas plus la vitrine de la France que le groupe Renault, empêtré dans sa minable affaire d'espionnage bidon, ou que le film Bienvenue chez les Ch'tis, une farce assez navrante. » L’interview complet ici. Ci-dessous, Moustache, dans le rôle du probe reporter.
14:14 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : laurent blanc, quotas, fff, mediapart, hervé gattegno, football, politique, équipe de france |
Le socialisme dada
Alors que Sarkozy est au plus bas dans les sondages, les candidats socialistes s’étripent et se montrent incapables de saisir leur chance en dégageant en leur rang un chef légitime capable d’incarner le pays. Chacun pense à sa pomme, révèle son intérêt propre, son incapacité à rassembler, et tous perdent une occasion précieuse devant l’opinion de montrer l'unité du parti derrière un candidat. Qu’en serait-il dans une circonstance moins favorable ? On se le demande ! Cela s’appelle laisser passer sa chance, quel fiasco ! Un tel spectacle n'a rien d'étonnant, cela dit, pour ceux qui se souviennent du deuxième septennat de Mitterand durant lequel ces gaillard(e)s firent leurs classes, et de la décomposition générale qui s'en suivit.
A moins qu’un candidat type Mélenchon ou Chevènement effectue une percée crédible, ce qui est peu probable au-delà d’un succès d’estime au premier tour, je crois pouvoir dire que mai 2012, c’est plié.
10:07 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : politique, socialisme |
lundi, 02 mai 2011
Qui dit mieux ?
Ben Laden n’est pas encore refroidi qu’on se demande déjà sur les chaînes d’info quelles seront les représailles d’Al-Qaida. Enfin, pas encore refroidi… Il parait que pour empêcher des islamistes fanatiques de faire de sa tombe un lieu de pèlerinage, les Américains ont balancé son corps en haute mer. Décidément, l’homme occidental vit toujours dans la peur, la méfiance ou la prospection.
Bien sûr, moi, confiant comme jamais dans les autorités qui nous gouvernent, en voyant Obama droit comme un cierge annoncer au monde entier la mort de l’Ennemi public n°1, je n’ai pu m’empêcher d’en douter. D’autant plus que ces cons ont laissé circuler sur Internet une photo truquée datant de 2010. Eh oui, y’a pas que les gosses du numérique qui jouent avec Photoshop :
Ces jours-ci, faut avouer, l’actualité à la Hergé nous gâte et le téléspectateur bédéssiné moyen qui suit le feuilleton devient, de bulle en bulle, de plus en plus exigeant : Un mariage princier, une béatification papale, et aujourd’hui le dézingage du terroriste qui tenait la dragée haute à l’Amérique depuis 10 ans. On en oublie déjà celui du fils Kadhafi d’hier. A peine commencé, le XXIème siècle serait-il fini ?
Quant à la centrale de Fukushima, tout le monde se fout désormais de savoir où est en l’état des travaux. Ne parlons pas des résultats de la Ligue 1 et des deux olympiques de plus en plus minables courant derrière les lillois. De quoi va-t-on parler demain ? L’animateur (trice) aux yeux pétillants sur le plateau, ainsi que ses futurs invités, exultent.
La Grande Bretagne, le Vatican, les USA ont fait leur show : A ce rythme-là il va falloir que François Hollande et ses copains (pines), qui battent la campagne à répétition pour faire parler d'eux, inventent vite autre chose que de simples primaires pour intéresser le chaland à leur non-politique…
17:49 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : ben laden, actualité, politique, obama |
dimanche, 24 avril 2011
Salauds de pauvres
Marine Le Pen, ça se confirme, fait un tabac chez les ouvriers : 36%, affirme un sondage du Journal du Dimanche. C’est finalement un signe de santé de la part de cet électorat qui majoritairement, qu’il vînt de la droite ou de la gauche extrêmes, avait rejeté la Constitution giscardienne et que les barons de l’UMP comme ceux du PS giflent et toisent de haut depuis des décennies. Décomplexés, les pauvres ! Salauds de pauvres !
Et c’est drôle de voir les états majors de tous bords affuter leurs arguments : Marine Le Pen n’a pas de programme, ne tiendra pas ses promesses, Marine Le Pen décevra… Comme si eux, non plus n’étaient pas, n’’avaient jamais été des professionnels de la déception. Comme si eux non plus ne s’apprêtaient pas à décevoir.
D’ailleurs, les riches ont tort et le savent : Ils savent que Marine le Pen ne décevra pas, elle, et les pauvres le savent aussi, puisqu’elle ne sera jamais élue. Elle ne sera jamais élue contre leur monde, celui des medias, de l’économie, de la finance et des affaires. Elle ne décevra donc pas. La boucle est bouclée et le roi est nu, le roi est plus que nu, sur sa fesse droite comme sur sa fesse gauche.
C’est pourquoi toutes leurs sirènes d’alarmes, leurs gyrophares policiers et leurs mines de circonstance devant ces sondages en réalité calamiteux pour eux sont si vains, sonnent si faux, mettent une fois de plus à nue leur seule ambition au service d’eux-mêmes, dans ces primaires aussi ridicules là où elles sont déclarées (à gauche) que là où elles ne le sont pas (au centre et à droite).
Tout le monde sait que si elle passe le 1er tour, Marine Le Pen ne servira, comme son père avant elle, qu’à faire élire avec un score sans doute moins pharaonique que le désastreux Chirac (82,21 % au premier tour !), mais cependant toujours aussi peu représentatif, un de ces candidats du sérail.
Alors, le vote utile ?
Même cette rhétorique éculée ne prend plus. Comme si finalement, les pauvres disaient aux riches qu’ils se foutent bien que ce soit l’un ou l’autre d’entre eux qui les gouverne, puisque comme le fit au forceps la constitution européenne, ce sera de toute façon l'un ou l'autre d'entre eux qui passera.
La politique n’est plus même un spectacle qu'on se contente de regarder de l'autre côté d'un écran. Le parterre veut s’amuser. Et demande à rire un peu.
19:41 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marine le pen, politique, france, 2012, élections |
jeudi, 21 avril 2011
Laïcité : où conduit l'égalitarisme ?
Où conduit l’égalitarisme ? En matière d’enseignement, à ne à plus considérer la valeur personnelle de chaque individu, mais la nécessité politique de décerner à chaque membre du troupeau dès sa majorité un vague diplôme.
L’égalitarisme confond l’égalité des droits et celle des devoirs avec celle des valeurs, en dressant une analogie de principe entre elles. Bien sûr qu’un élève a les mêmes droits et les mêmes devoirs qu’un autre. Mais comment nier le fait que son effort, son travail, son niveau diffèrent de ceux d’un autre : c’est d’ailleurs ce que le système et son besoin de notes demande aux professeurs d’évaluer, tout en leur expliquant depuis bientôt trente ans qu’il ne faut pas faire de discriminations entre bons et mauvais au nom de l’éthique républicaine et de je ne sais quelle morale éducative.
Lorsque Claude Allègre, alors ministre de l’Education Nationale, déclara que le français était une langue comme les autres, il avait bien sûr raison en tant que linguiste. Pourtant, chargée d’affects comme elle l’est pour les Français, leur langue maternelle n’est pas une langue comme les autres et la pensée abstraite qui veut faire d’elle l’équivalent d’une autre se trompe, de la même manière que lorsqu’elle postule une égalité de valeur entre l’effort et le travail de divers élèves. Toutes les littératures, tous les mouvements culturels se valent-ils ? Oui dans l’absolu. Non dans les faits. De la même façon que l’italien, l’arabe, le russe ou l’hindi ne sont pas des langues comme les autres pour des Italiens, des Arabes, des Russes ou des Hindis, le français non plus n’en est évidemment pas une. De la même manière, notre mère n’est pas, quoi qu’on en dise, une femme comme les autres. Personne ne pense sans affects. Le croire est un leurre.
Appliqué à la laïcité, voilà ce que donne ce dogme de l’égalitarisme: en France, le christianisme devrait être une religion comme les autres ! Quelle tartufferie ! Raisonnement de sociologue rompu à la bien-pensance de l’égalitarisme démagogique, raisonnement se croyant objectif alors qu’il n’est qu’analogique. Pur sophisme. Car à moins de gommer quinze siècles de culture et d’histoire, force est de constater qu’en France, le christianisme ne peut être « une religion comme les autres », le christianisme n’ayant pas produit sur cette terre les mêmes effets ni les mêmes mœurs, les mêmes langages ni les mêmes significations que d’autres religions. La réciproque est vraie en d’autres terres. Le nier est une folie.
La laïcité postule fort justement que tous les hommes ont une liberté de conscience, celle de croire ou de ne pas croire, et qu’en terme de droit ils sont égaux, et que le fait politique et le fait religieux sont indépendants l’un de l’autre. Il ne vient à l’esprit de personne de contester cela. Mais là encore, égalité de droits ne présuppose pas égalité de valeurs, ni égalité d’histoire. Or, à moins d’un révisionnisme gigantesque – en cours, certes, mais pas encore achevé -, on ne parviendra pas à faire avaler aux gens que l’influence chrétienne est anodine dans ce pays, que l’histoire et la culture ne l’ont pas chargé d’une valeur identitaire spécifique, et qu’elle doit céder le pas à d’autres.
Que cherchent au fond les tenants de l’égalitarisme en laïcité ? Et de quoi ont-ils peur ?
Je crois pouvoir dire que ce qu’ils redoutent est rien moins que la guerre civile. « « C’est pour protéger la paix civile », combien de fois ne l’ai-je pas entendu, que l’égalitarisme a peu à peu supplanté ce qu’on appelle désormais l’élitisme à l’école, et qui n’était ni plus ni moins que la reconnaissance des différentes valeurs. Or à quoi a-t-on abouti ? A niveler par le bas, et à installer cet à-peu-près et cette violence larvée qui règnent dans les classes, surtout comme on le dit d’un pudique euphémisme, dans les « classes difficiles ». A générer surtout de l’inculture. Une effroyable amnésie collective dont les adultes sont les premiers responsables et qu’ils font payer le plus souvent, parents compris, à leurs mômes.
Cela se comprend très bien : lorsqu’on ôte aux gens la valeur, c’est-à-dire la signification des choses, on les rend, c’est bien normal, violents. Introduire l’égalitarisme en laïcité, c’est nier les valeurs diverses qu’ont – ou n’ont pas – les religions diverses aux yeux des croyants comme des non-croyants. Parler du passé chrétien de la France, comme du passé musulman d’une autre nation, n’est en rien scandaleux. Au contraire ! C’est ramener de la diachronie, rappeler certaines évidences lorsqu’au tamis de la pensée analogique et du consumérisme, on souhaite abolir les différences, niveler les croyances et mettre les comportements singuliers au pas du même dogme : celui de l’amnésie.
09:03 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : politique, religion, laïcité, égalitarisme |
lundi, 11 avril 2011
Dans la mare aux tétards
Il parait que 45% des Français (on se rassure quand même, c’est un sondage) souhaitent voir le président du FMI entrer à l’Elysée dans un an sur un programme concocté par la fille Delors qui prévoit le prélèvement à la source des impôts et de la CSG. A la source : vous entendez bien.
Une mesure sur laquelle, comme bon nombre d’autres conneries faites ou agréées par des socialistes (je songe à l’euro, évidemment), il ne sera pas possible de revenir. Les Français détestent-ils à ce point la liberté ? Sont-ils à ce point infantilisés ? Ma vie gérée par d'autres, de A jusqu'à Z. Confort, confiance et liberté. So-li-da-ri-té !
Là, soit ils sont, comme dirait Obélix, devenus fous, soit l’intox en cours depuis presque un an les a lessivés, soit ils trouvent qu’être plumés, après tout, c’est sympa…
C’est grave, docteur ?
Oui.
Ils vont finir par me rendre Sarkozy, sympathique, pour le coup !
(PS Un extrait édifiant du livre de Laure Adler (1995), L'Année des Adieux :
«Delors parle, parle, mais ne se découvre toujours pas. Mittérrand se tait, mais n'en pense pas moins. Delors lui a dit qu'il n'irait pas. Mitterrand est le seul à le croire. Il comprend alors que la candidature Delors est un leurre, un chiffon rouge agité par certains socialistes aveuglés par l'espoir et assoiffés de pouvoir. Ils font temporairement semblant d'oublier leurs haines, seul ciment entre eux.» - p 272)
06:03 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : politique, dsk, socialiste, delors, ps, ump |