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lundi, 11 avril 2011

Dans la mare aux tétards

Il parait que 45% des Français (on se rassure quand même, c’est un sondage) souhaitent voir le président du FMI entrer à l’Elysée dans un an sur un programme concocté par la fille Delors qui prévoit le prélèvement à la source des impôts et de la CSG. A la source : vous entendez bien. 

Une mesure sur laquelle, comme bon nombre d’autres conneries faites ou agréées par des socialistes (je songe à l’euro, évidemment), il ne sera pas possible de revenir. Les Français détestent-ils à ce point la liberté ? Sont-ils à ce point infantilisés ? Ma vie gérée par d'autres, de A jusqu'à Z.  Confort, confiance et liberté. So-li-da-ri-té !

Là, soit ils sont, comme dirait Obélix, devenus fous, soit l’intox en cours depuis presque un an les a lessivés, soit ils trouvent qu’être plumés, après tout, c’est sympa

C’est grave, docteur ?

Oui.

Ils vont finir par me rendre Sarkozy, sympathique, pour le coup ! 

(PS  Un extrait édifiant du livre de Laure Adler (1995), L'Année des Adieux : 

«Delors parle, parle, mais ne se découvre toujours pas. Mittérrand se tait, mais n'en pense pas moins. Delors lui a dit qu'il n'irait pas. Mitterrand est le seul à le croire. Il comprend alors que la candidature Delors est un leurre, un chiffon rouge agité par certains socialistes aveuglés par l'espoir et assoiffés de pouvoir. Ils font temporairement semblant d'oublier leurs haines, seul ciment entre eux.»   - p 272)

 

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06:03 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : politique, dsk, socialiste, delors, ps, ump | | |

dimanche, 13 mars 2011

La communication roublarde et ringarde de Strauss-Kahn

 

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A l’opposé du petit sec nerveux et agité qui a fondé toute sa communication de conquête de l’Elysée en 2007 sur la volonté personnelle, l’ambition individuelle et l’image de l’homme providentiel façonné par l’intérieur et l’histoire du pays, Strauss-Kahn, le professeur d’économie patient et réfléchi, joue sur le registre plus maternant de ses rondeurs corporelles et de ses circonvolutions langagières : la France aurait été bousculée par la dureté machiste de Sarkozy, elle aurait donc besoin qu’on la rassure avec d'autres arguments, qu'il croit détenir.

Le gros chat du FMI pointe donc le bout de son nez et de ses griffes malgré tout bien acérées. Car malgré les 30  000 euros net mensuels de la fonction, il semble intéressé par les 19 331 de celle de locataire de l’Elysée. Un premier téléfilm de propagande diffusé aujourd’hui en clair sur Canal + en guise de carte de visite et premier tract de campagne :

 

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