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mardi, 05 mars 2013

Déni de l'histoire

Impression confuse que le pays s’enfonce dans le déni de l’Histoire. Le président normal, le président qui dort, tente une synthèse mièvrement théâtrale de Mitterrand/Chirac (mariage pour tous/ salon de l’agriculture) tout en faisant comme si Sarkozy n’avait jamais existé (« tu ne le reverras plus »). Piètre acteur, sordide tacticien, il voudrait revenir à 2007, effacer l’affront, la blessure, ignorer le chômage et la crise, les lachetés européennes, les compromissions de tout poil, rassembler le personnel politique et les goûts d’alors, momies ranimées, Ségolène comprise. S’étonne de tomber si vite et si bas dans les sondages. Péché d’aveuglement.

La CGT, après avoir appelé à voter pour lui, manifeste contre lui. Tout rentre dans l’ordre des défilés carnavalesques et dans le sommeil des contestations convenues. Chacun son rôle dans la farce, Thibault et Parisot compris. 

Pendant ce temps-là, il se passe des choses graves à Athènes, à Rome, à Lisbonne, à Madrid.

On attend les élections des députés européens de 2014 avec curiosité.

15:58 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : cgt, thibault, france, politique, europe | | |

mardi, 26 février 2013

Italie, mal votée

« Italie ingouvernable », qu'on entend, qu'on voit ça, partout. Grosses capitales. Les Italiens auraient mal voté. Chiens d’Italiens. A quoi ça pense, un italien ? 

Déjà en 2005, les Français avaient mal voté. Cons de Français. Rien de plus bouché qu'un français. Deux, peut-être.

Sans compter les Espagnols et les  Grecs. Putains d’Espagnols. Pourris de Grecs. Y'a qu'au parlement belge que ça pense encore, faut dire.

Avec ça, elle est où, la conscience européenne, sur l'air du plus jamais ça  ? Mangent leurs cravates, les europhiles.

Il Cavaliere, le retour… Fait chier tout le monde, celui-là,  avec son pognon, ses liftings, son pré carré de putes et de sénateurs. Sans compter l’intrus, l’olibrius, un amuseur, un populiste, peut-il en être autrement, messieurs dames ? Un Coluche qui tiendrait à la fois du Le Pen et du Mélenchon, disent les chroniqueurs.

Au sens strict, ça donne un monstre, tout ça, non ?

Electeurs, électrices, de sacrés mal-pensants en démocratie postmoderne Enfin pas tous. Le crétin, c’est toujours qui glisse pas le bon bulletin.  Le bon bulletin, c'est l'bulletin citoyen…

Or la citoyenneté, comme la couille, ça pend à gauche, naturellement. De ce côté que pousse la bonne morale, normalement, comme de la vermine.

Feraient mieux de se demander pourquoi Grillo + Berluconi parviennent à faire une majorité chez les Latins, face à leur désastre.

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Grèce corrompue. Italie ingouvernable. Espagne au bord du gouffre. France rance. 

Les investisseurs grondent. Les Bourses dévissent. L'Allemagne hause le sourcil.

C'est l'oeuvre de qui, un tel bordel ? Ce serait pas la zone, le truc ingouvernable ? 


11:44 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : italie, berlusconi, beppe grillo, zone euro, france, politique | | |

mercredi, 13 février 2013

Femen propagande

D’où sortent ces femmes ?

Quel lobby organise leurs commandos anti-catholiques ?

Qui paye les amendes (troubles de la voie publique, attentats à la pudeur…) que provoque chacune de leurs récurrentes sorties ?

Qui met sur pied leur communication, facilite leur médiatisation, provoque les points presse  ?

Qui les protège, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat ?

Quelle cause mortifère, derrière cette propagande ? 

Qui est derrière ces actrices porno recyclées en pseudo-militantes  ?

Qui conduira l'enquête ? 

 

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A lire ICI le billet de Nauher sur le sujet

A lire ICI l'article de Roger-Petit

16:21 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : fement, france, notre-dame, propagande, provocation, mariage gay, politique | | |

lundi, 11 février 2013

Vulgarité inouïe de François Hollande

Alors que Benoit XVI présente non pas sa démission, comme on a pu le lire sur tant de sites, mais sa renonciation, que le président américain, évoque le rôle crucial que joue l'église catholique aux Etats-Unis et dans le monde en ajoutant : « De la part des Américains partout dans le monde, Michelle et moi-même souhaitons offrir nos remerciements et nos prières à Sa Sainteté le pape Benoît XVI », vulgarité inouïe du « président » français qui déclare comme entre deux portes « je n’ai pas de commentaire particulier sur cette décision qui est éminemment respectable et qui fera que euh un nouveau pape sera choisi mais euh La République salue le pape qui prend cette décision mais elle n’a pas à faire davantage de commentaires sur ce qui appartient d’abord à l’Eglise »

Antipathie devant ce fonctionnaire à bésicles aussi inélégant qu'étroit d'esprit, qui assume si mal le passé éminemment catholique du pays qu’il prétend diriger, rage devant cette culture de l’ENA sans panache, sans noblesse d’âme, sans compréhension du langage symbolique, répulsion profonde devant cette république maçonne, si bêtement autoritaire et stupidement fière de sa propre décomposition.

Ah quelle joie eût-ce été d’entendre, plutôt que la nouvelle de la renonciation de Benoit XVI, celle de la démission de ce clown, quelle tristesse de devoir endurer encore ça durant quatre ans.

19:20 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : renonciation benoitxvi, france, religion, protocole, obama, hollande | | |

mercredi, 16 janvier 2013

L'individualisme marchand du mariage pour tous

C'est la dernière trouvaille des partisans du mariage pour tous : les opposants seraient des fachos qui défilent pour interdire aux autres l'obtention du même droit qu'eux. La loi, en effet, ne leur ôte rien, elle donne à tous le même droit.  On ne vous prend rien, donc taisez-vous !

L'argument est très révélateur de l'individualisme marchand et de la sécheresse idéologique qui prévaut dans ces milieux éclairés du mariage pour tous : Dès lors qu'on ne touche pas à mes droits, qu'ai-je à intervenir dans un débat, en effet ? Je n'ai qu'à continuer à me marier dans mon coin, à consommer du mariage comme de l'électricité ou un contrat assurance, car au fond, c'est de cela qu'il s'agit semble-t-il pour eux.

Cette réforme touche au symbolique, au collectif, à la représentation du père, de la mère, de l'enfant, de la famille, du peuple et du futur. On peut aller jusque là. Dès lors, tous les citoyens ont le droit d'intervenir dans ce débat autrement que de manière purement formelle, et c'est la raison pour laquelle la question du référendum est fort justement posée. La société est un corps vivant. Un président n'est que de passage.

Je me demande bien quel sophisme ces consciences de gauche éclairées, qui prônent le mariage pour tous au nom de l'égalité des droits, et condamnent l'altruisme ainsi que le vivre ensemble au nom de leur désir individuel, iront inventer devant la location des ventres et la marchandisation des sexes qu'ils sont en train d'ériger en norme dans cette Europe qui n'est plus qu'une zone, le tout pour satisfaire leur petit égoisme...

 

07:40 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : mariage pour tous, france, société, politique | | |

dimanche, 13 janvier 2013

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés

Le terrain des véritables discriminations en social-démocratie, auxquelles devraient s'intéresser un gouvernement prétendument de gauche :

Film de Sophie Bruneau & Marc Antoine Roudil, première partie (les parties suivantes se retrouvent aisément sur le site de daily motions).

19:26 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : sophie bruneau, marc antoine roudil | | |

La loi de la zone

Ce qui est le plus irritant dans l’argumentaire des pro-mariages gays, c’est la fausse candeur avec laquelle il investit les notions de normalité et d’égalité, pour se prétendre porteurs d'une mesure non discriminante.

J’ai ainsi souvent entendu répéter sur les plateaux télé l’idée que les hétérosexuels ne pourraient prétendre être un modèle parental unique en raison des viols, des incestes, des maltraitances dont des parents biologiques se sont rendus coupables. Face à une telle situation, le parent normal serait celui qui ne se rend coupable d’aucun abus de pouvoir à l’égard de l’enfant, Et les clercs de ce mariage pour tous de sous entendre que des homosexuels ne pourraient tomber dans un tel travers, comme si ces nouveaux parents qu’on dit « sociaux » n’étaient pas eux non plus susceptibles de viols, d’incestes, de maltraitances : à proportion égale, les pervers existent chez les uns comme chez les autres, me semble-t-il, l’orientation sexuelle n’étant un gage de salubrité mentale ni dans un sens ni dans un autre. Voilà donc un premier argument, celui de la normalité,  réfuté. Car cette normalité revendiquée  n’est au fond qu’une normalité de comportement, qu’on tente de nous vendre, dans un tour de passe-passe rhétorique assez fumeux, pour une normalité de filiation.

Un autre argument avancé par ces clercs du « pour tous » relève de l’égalitarisme républicain. Le mariage pour tous mettrait fin à une discrimination en accordant à deux hommes ou deux femmes la capacité juridique d’être parents « comme les autres ». D’une part, s’il suffisait de légiférer pour abolir la discrimination, ça se saurait depuis longtemps. On peut d’ores et déjà parier que la reconnaissance d’un enfant par deux « parents » d’un même sexe se fera au détriment d’une autre discrimination commise à l’égard du parent naturel écarté. Et que dire, d’autre part, de la discrimination subie par l’enfant affublé de deux parents d’un même sexe au nom d’une volonté qui ne sera jamais la sienne.

Comme toujours, le sociétal sert ainsi d’alibi au social chez les gouvernants pseudo vertueux de cette gauche du renoncement. La réelle discrimination continuera évidemment d’exister entre les homosexuels riches et les homosexuels pauvres, comme entre les hétérosexuels riches et les hétérosexuels pauvres. Car la seule discrimination est économique, tout le monde semble l’avoir oublié. Endormis par de beaux discours, dans une société de plus en plus procédurière au fur et à mesure qu’elle se prétendra plus permissive  (les gens qui ont inventé l’Europe actuelle l’ont appelée  zone, et je trouve l’expression adéquate), on feindra de croire au progrès et on se revendiquera de la culture humaniste. Ah ah ah ! Avocats, notaires et psychiatres s’en frottent déjà les mains. 

Car l’affaire est pliée, c’est sûr, le pouvoir socialiste qui tient le pays ayant besoin de cette loi pour s’auto proclamer de gauche : Les Etats imposent leurs diktats, et les peuples sevrés de leur histoire se croient libres quand ils ne sont qu'ivres de propagande. Combien de temps encore serons-nous condamnés à subir tous les amalgames et les renoncements idéologiques induits par cette zone ? Nul ne le sait. Une chose est sure : la loi de la zone est aussi indigente à penser que terne à regarder...

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Fellini, Satyricon


10:56 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : manif pour tous, mariage pour tous, mairage gay, france, politique, ps, fellini | | |

samedi, 12 janvier 2013

Comme neige au soleil

C’est toujours le même étonnement de constater à quel point, quels que soient la majorité, le contexte, la conjoncture, la médiatisation des guerres offre au pouvoir en place la capacité de se mettre en scène et en selle, d’occuper le terrain au moment-même où son image dans l’opinion se dégrade et qu’il a besoin d’occulter quelque autre événement de politique intérieure qui le désoblige.

Il en va du conseiller général de Corrèze comme de ses prédécesseurs : le voilà déjà avec du sang sur les mains, se risquant à chausser des talonnettes de chef de guerre, le sourcil en gravité, lançant l’armée par ci et le plan Vigipirate par là, comme une boule de pétanque dans la nuit.

J’ignore la totalité des enjeux qui sous-tendent ce conflit. Et même si j’en sais les diverses lectures idéologiques, je ne parviens plus à adhérer à la moindre explication univoque, tant ma confiance en la clique de manœuvriers prétentieux qui nous dirige a fondu, comme neige au soleil. (1)

 

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un homme sort de l'ombre

 

(1) Extrait d'un billet à lire sur le blog Marche Romane :

« Bon, il faudra maintenant m’expliquer pourquoi ces djihadistes-là sont de méchants envahisseurs (qu’une armée internationale, dont la France fera sans doute partie, pourrait combattre afin de rétablir le gouvernement légal dans ses droits, ce qui serait une belle action désintéressée, convenez-en) tandis que leurs homologues qui envahissent la Syrie et la mettent à feu et à sang ont tout notre soutien »

20:19 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mali, bamako, politique, france, propagande, françois hollande, islamisme, otages retenus | | |

mardi, 08 janvier 2013

Cahuzac et la solitude

L’émission Mots Croisés d’hier soir s’est achevée par cette réplique que l’ancien chef de clinique Cahuzac -aujourd’hui ministre du budget- adressa non sans morgue à Mélenchon  Ainsi lâchée, la réplique « vous êtes un homme seul » fleurait bon (ou mauvais, comme on voudra), l’estocade de dernière seconde censée être retenue par l’audience et porter ses fruits dans les sondages. Mélenchon répliqua aussitôt, mais déjà filait le générique, qu’avec ses 4 millions d’électeurs, il n’était pas si isolé que ça.

Ce qui ici m’intéresse, c’est que Cahuzac ait choisi la solitude comme dernier angle d’attaque. Si pour ce marquis de Bercy être seul est un défaut, cela ne peut s’interpréter vraiment comme un défaut de fond : combien de fois n’avons-nous pas entendu les socialistes vanter la solitude mitterrandienne tant sur le plan intellectuel que moral, et ce aussi bien durant ce qui put être assimilé à sa traversée du désert que durant ses années de pouvoir ? (1) L’homme seul, paré d'une telle connotation, c’est l’homme sage. Le chef avisé. Le mot devient alors plus qu’un compliment, une forme de reconnaissance, et l’on voit mal Cahuzac adouber publiquement ainsi Mélenchon.

Si donc Cahuzac ne mettait pas en exergue la solitude intellectuelle, mendésienne, celle considérée à tort ou à raison comme une qualité, voire une vertu, de quel trop-plein de solitude accusait-il Mélenchon ? Dire en effet que Mélenchon serait seul au sein de la gauche est faux, aussi bien dans le jeu politicien au Sénat et à l’Assemblée que dans l’oreille de l’opinion publique.  

La réponse est simple : d’une solitude réelle dans les cercles rapprochés du pouvoir. C'était déjà l'argument des sectateurs contre Rousseau, ce à quoi ce dernier répliqua : il n'y a que l'homme seul qui soit bon. (2)

Choisir ainsi l’argument de la solitude en dit plutôt long sur ce que sont ces êtres de curée qui tiennent le pays et sur ce qui les anime : à gauche, vous n’avez au fond pas choisi le bon camp, disait en substance Cahuzac, celui du parti de gouvernement, pour ne pas dire du clan, révélant ainsi ce qui est sans doute la vertu cardinale d’un politicien à ses yeux, et dont transpire tout son être : l’opportunisme. C'est oublier une chose, et le discret porteur de Rolex et ancien détenteur de compte en Suisse devrait davantage s'en souvenir : en politique, on finit toujours seul, qu'importent les cercles, les partis et les loges. Les péripéties de DSK après celles de nombreux autres de droite comme de gauche en témoignent, car l'amitié y porte le nom de flatterie, le courage celui de veulerie, la fidélité à l'Idéal de simple et mondaine appartenance.

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(1)Toute cette génération de socialistes qui font aujourd‘hui profession de critiquer ce qu’ils appellent le culte du chef à droite, et qui constituent les spécimens les plus significatifs de la génération Mitterrand, feraient bien de se souvenir quelle démesure atteignit le culte du chef à gauche, et dans quel état cela laissa précisément le pays.

(2) Sauf que Mélenchon n'est pas Rousseau, qui, lui, n'était affilié à aucune loge, quand le sénateur rouge est toujours au Grand Orient. A suivre ICI ce lien sur les francs-maçons qui nous gouvernent

11:03 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cahuzac, socialisme, franc-maçonnerie, mélenchon, politique, mots croisés, france, société, calvi | | |