mardi, 15 juillet 2014
La peau du normal
Faut bien reconnaître que Sarkozy avait souvent un parler et des manières de marchand de tapis. Mais devant la beaufitude de son successeur, il va finir par ressembler à un prince de sang...
20:34 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hollande, quatorze juillet, allocution, élysée, présidence normale |
vendredi, 04 juillet 2014
Entre mamans
« Ce vendredi matin, une maman est arrivée avec un couteau et a poignardé devant les enfants une enseignante âgée de 34 ans, pour une raison que l’enquête déterminera », rapporte le procureur d’Albi, Claude Derens (site du Nouvel Obs)
« Malheureusement, on n’est pas surpris de la personne qui l’a fait, a déclaré sur Europe 1 une maman dont l’enfant fréquentait cette école », lit-on sur le site d’Europe 1. Sur le site de RTL, on trouve cette phrase : « Je l’ai vue par terre et je suis partie, je ne pouvais pas rester. Elle m’a pris par le bras, elle m’a dit : J’ai tué, j’ai tué, appelle la police ! Elle a pris sa fille et elle est partie. J’ai eu peur » raconte une maman d’élève qui a assisté à la scène »
On entend sur France info que l’institutrice poignardée était également maman de deux enfants en bas âge. Tandis qu’on évacuait élèves et enseignants, la préfète et la rectrice, rajoute le site du Figaro, se rendaient sur les lieux. On ne nous dit pas si ces dames, comme dirait le petit Nicolas, étaient aussi mamans. Me revient à l'esprit cette question de Michel Drucker, animateur quasi sénile officiant sur le service public depuis on ne sait plus combien d'années, à Renaud, chanteur alors quinquagénaire et dépressif, sur le ton de Jacques Martin présentant l'Ecole des fans : «Et ton papa, il écrivait des romans policiers, je crois ?» C'était il y a plusieurs années et, depuis,la situation s'est visiblement aggravée dans la cour de récréation nationale.
« La maîtresse a été méchante avec ma fille », se serait justifiée la criminelle.
Le ministre Benoit Hamon est profondément choqué par cet acte. Le président Hollande est consterné devant le drame abominable. Le premier ministre ressent « de l’effroi ». Le président de l’assemblée de la stupeur. Voilà qui en dit long sur le désintérêt hautain des politiques à l'égard du petit peuple qui les élit. Eh, les curetons, il serait temps de vous réveiller. On continue a formater les programmes, à baisser les niveaux, à remettre en cause les notes discriminantes, à concevoir les ABCD de l’égalité ? Notons pour finir la réaction de Georges Fotinos, un ancien inspecteur général, chercheur (mazette) associé à l’Observatoire international (rien que ça) de la violence à l’école, sur le site du Parisien : « 30 à 40% des parents se comportent en consommateurs revendicateurs. Mais les torts sont partagés et les peurs sont réciproques. Les enseignants se réfugient dans leurs bastions. » Brillant et courageux, le mec. Rien à rajouter. La messe est dite, les politiques ont sévi et continuent de sévir, et l'école primaire foutue depuis longtemps.
L'école Edouard Herriot à Albi
14:10 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : maman, albi, institutrice poignardée, benoit hamon, pédagogisme, consumérisme, élève au centre, école edouard herriot, france, société, échec, désastre |
mercredi, 02 juillet 2014
Les limites de l'anti-sarkozisme
Pas envie de commenter l’intervention de Sarkozy dont je n’ai entendu que des bribes. Juste ceci : en France, donc, tout le monde serait pourri : les commerçants seraient des voleurs, les politiciens des salauds, les hommes d’affaires des véreux, les instituteurs et les curés des pédophiles, les profs et les chômeurs des fainéants, les avocats des baveux, les sportifs des dopés, les CRS des SS, les journalistes des menteurs, les patrons des exploiteurs, les pharmaciens des charlatans, les médecins des assassins... Mais, par une sorte de miracle républicain inexpliqué, les juges (spécialement ceux de gauche, ou écolos) seraient probes. L'intégrité faite chair ! C'est, semble-t-il, ce qu'on veut nous faire croire chez François et Manuel, qui ne jurent plus que par leur indépendance.
Je n’ai jamais eu affaire qu’indirectement à la profession, mais cela m’a suffi pour me faire ma petite idée. Car s’il est un lieu où les réseaux sont puissants, c’est bien au Palais– et pour cause: Les réseaux ne vont pas perdre du temps à infiltrer les milieux bouseux. Or l’apparente probité janséniste, érigée en mode de gouvernement, derrière laquelle Hollande cache son cuisant échec à l'Elysée, prétend le contraire. La justice propre,donc. Rions donc avec monsieur Petites Blagues, et faisons confiance !
L’antisarkozisme a été la seule arme de Hollande pour s’emparer du pouvoir. L’avantage, c’est que cela a suppléé un temps à son dramatique manque de charisme – et d’efficacité –. L’inconvénient, c’est que cela le positionne éternellement par rapport à ce prédécesseur dont il a besoin, à moins de n' exister vraiment qu’en creux. Hollande est resté un second couteau, même dans la victoire.
Aujourd’hui l’antisarkozisme ne suffira donc pas à mobiliser des troupes de gauche dispersées et de plus en plus rebelles; quant au sarkozisme, il aura du mal à séduire une majorité de droite que le mot affaires répugne autant que le mot divorce. Du coup, les sondages nous ressortent Juppé, un justiciable lui aussi, mais de l'autre siècle... Derrière ces fantoches prêts à tout pour sauver leur carcasse en 2017, la mise en spectacle du vide politique et du déclin du pays est vertigineuse. Donner raison aux abstentionnistes et essayer un quinquennat sans personne de 2017 à 2022, juste pour voir, et calmer les ardeurs des prétendants médiocres de tous les camps... L'Elysée désert, comme l'Orient d'Antiochus, cinq ans durant, oui ce serait finalement peut-être la solution...
23:35 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : hollande, sarkozy, brésil, coupe du monde, affaires, france |
mardi, 01 juillet 2014
Ouf !
Ils peuvent dormir tranquilles ! La stupide Aurélie Filipetti, ministre de la culture, qui déclarait ce matin au micro de Bourdin « qu’on a tous un peu d’Algérie en nous ». Ha ha : On a envie de lui répondre, sans jeu de mots, par intermittence alors, madame ! Le filou Noël Le Graët, qui s’est déclaré –en tant que président de la FFF- ravi à l’idée que la France et l’Algérie puissent disputer un quart de finale. Il croit (c’est son business) que le football peut arranger les choses «Ce serait deux pays frères qui se rencontrent. Il y a beaucoup de supporters algériens en France… Depuis que je suis à la Fédération, j'ai une volonté : rencontrer l'Algérie. J'en ai parlé avec le Président de la fédération algérienne, un ami. Ce match, je veux le faire avant la fin de mon mandat», a-t-il ajouté. Soit. Le je veux le faire, au passage, est étonnant.
Et puis tous les autres.
Tous les préfets de la République, eux aussi, soulagés : Il n’y aura pas de France Algérie. Le ministre de l’intérieur, paraît-il, n’en dormait plus. A Lyon, les instructions données aux policiers pour cette nuit ont été sans équivoque : silence radio, et pas d’informations à la presse sur ce qui peut advenir après Allemagne-Algérie. Pont de la Guillotière fermé, le quartier entièrement bouclé, des cars blancs partout. Hélicoptères survolant la ville jusqu’à deux heures du matin. Ouf, donc, doit se dire Jean François Carenco, préfet de Lyon. Après ce qu'ils appellent une troisième mi-temps, - et cette dernière aura été maîtrisée , il n’y aura donc pas de France-Algérie.
Du coup, pour tous les commentateurs politico-sportifs, la défaite de l’Algérie est très belle. Les Tartuffe ont la langue de bois sacrément acérée : La défaite algérienne est même honorable ! Elle est même héroïque ! Carrément ! Qu’aurait-on dit si l’équipe algérienne avait gagné ?.« Ils sont allés au bout de leur huitième de finales » Certes! Et puis : « c’est ça le plus important » Oui, qu'ils se soient arrêtés au bout... On entend tous les implicites de la bien-pensance
Ouf, donc. Tout le politiquement correct le craignait, ce France Algérie. Alors youpie, hein, ce sera un France Allemagne. Moi je souhaite la victoire de l’Allemagne. Du 4/2, sans contestation. Pas patriote pour un sou sur ce coup-là, quand je vois l’élégante photo de ce type, bouche ouverte et bras au ciel, sous ses ors et devant sa télé, bref…. La classe ! Alors vive l'Allemagne, les gars, et vivement que tout ce carnaval politico-sportif s’achève.
02:21 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : france algérie, france allemagne, brésil, football, récupération, spectacle, magouille, hypocrisie, coupe du monde |
jeudi, 26 juin 2014
Dernières nouvelles de la gerbe
Parce que l'Algérie rencontre la Russie dans un stade brésilien à 22 heures, le ministre de l’intérieur (qui sera présent ce soir à Lyon) et le préfet du Rhône conseillent aux Lyonnais « d’éviter le quartier ce soir.» Virés de la ville, en quelque sorte. On déploie dès maintenant trois compagnies de CRS à proximité de la place Gabriel Péri, et des engins lanceurs d’eau.
Un ancien ministre des Affaires étrangères, dans le cadre de la révolution sémantique préconisée par la Garde des Sceaux, suggère lui de ne plus employer le mot euthanasie sous prétexte de l’homophonie avec nazi. Ce serait plus gentil, affirme-t-il
Un ministre de l’Education Nationale envisage le plus sérieusement du monde de dépenser des deniers publics à rassembler des spécialistes universitaires de la docimolologie, psychopédagogues et sociologues de gauche, pour animer 6 mois de travaux afin de trouver un moyen d’éviter les mauvaises notes, « qui découragent les élèves » Je crois que c'est la première fois qu'une pétition regroupe 53 000 signatures de lycéens, profs et parents, qui ont trouvé un sujet de bac trop difficile...
Ces quelques faits n’ont, en soi, semble-t-il, rien à voir : qui, néanmoins, parmi les progressistes utopistes et autres faiseurs de fable sur la nature humaine des années 70 aurait pu croire que 14 ans après le fameux an 2000, nous en soyons là ?
Et pendant ce temps, inexorablement, la courbe du chômage progresse, comme aspirée vers le haut par la connerie de tous ces gens qui torpillent le monde en prétendant le gouverner : 24 800 nouveaux demandeurs d’emploi en mai, le cap des 5 millions (parmi les chômeurs déclarés) est allègrement dépassé. Le ministre du travail Rebsamen n’entend pas commenter ces chiffres calamiteux. Il estime avoir besoin pour ça d’une période plus longue… Humour noir ? Allez savoir, avec des salauds pareils ! Il vous avoue dans un interview qu’il publiera en septembre un livre sur la politique et le football ! De la bonne littérature, les gars. Allez-y. Franc-maçon influent et politicien véreux, il n’a pas de mal à trouver un éditeur, lui au moins.
Mais le pire, c’est le pronostic de l’enc... de l’Elysée pour 2017. Tout ça était, il est vrai, cousu de fil blanc.Je vous laisse découvrir ICI; On est au delà, bien au-delà de la tête à claques, non ?
20:16 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bac, rebsamem, chômage, coupe du monde, algérie russie, docimologie, hamon |
jeudi, 05 juin 2014
Brazil protests
Depuis que la France, pays des Lumières, des Droits de l’homme, et blablabla, s’est retrouvée en 1998 zidanisée en quelques directs de TF1 bien troussés, on n’entendit guère de voix autorisées vraiment protester sur son sol contre le foot spectacle institutionnalisé et toutes les dérives qui vont de pair ; au contraire : de Zidane en Zlatan, le mal est allé croissant, comme en témoigne cette trentaine d’élus de la République – de ce qui en reste –qui viennent de fonder une équipe de foot parlementaire. Issus des rangs de la droite comme de la gauche, entraînés par l’inusable Guy Roux, ils ont nom François Baroin, Bruno Le Roux, Marie-Arlette Carlotti, Christophe Cavard, Luc Chatel, Barbara Pompili, Razzy Hammadi, Eric Woerth et autres guignols… Claude Bartolone, qui m’a toujours fait penser à l’idiot utile qu’on invite pour occuper le siège du bout de table quand on a mal compté le nombre d’invités à la première communion du petit, a émis pour l’occasion une pensée profonde : « Il faut populariser ce besoin de jouer ensemble dans cette assemblée et respecter l'adversaire. »
A Sao Paulo, pendant ce temps, 9700 employés du métro ont décidé d’entamer une grève illimitée. La ville doit accueillir le match d’ouverture du Mondial (Brésil-Croatie) dans une semaine. « S’il y a de l’argent pour le stade, pourquoi n’y en a-t-il pas pour les transports publics? », a lancé le président du syndicat des employés du métro. Des grèves sectorielles sont prévues durant les matchs. Même les profs ont parait-il donné de la voix contre la FIFA. C'est dire ! Bref, les protestations que les classes moyennes françaises prétendument éclairées de 1998 n’ont pas même su esquisser, celles, brésiliennes de 2014, parviendront-elles à les faire entendre ? En tout cas, elles ne pourront visiblement guère compter sur l'élite politique de l'hexagone pour soutenir leurs revendications, c'est bien le moins qu'on puisse dire...
© PAULO ITO/FLICKR Peinture murale de l'artiste de rue brésilien Paulo Ito, réalisée en mai 2014 à Sao Paulo
09:31 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : zidane, zlatan, guy roux, brazil protests, baroin, bartolone, brésil, mondial, 2014, football, fifa, sao paulo |
lundi, 26 mai 2014
Le bruit et la durée
On a du mal à comprendre -et on comprend aussi fort bien-, à quelle nécessité politicienne obéit – en attendant la Coupe au Brésil – le bruit médiatique qui entoure les résultats des élections européennes en France. Un président archi-minoritaire et désavoué (au point qu’à Stains, par exemple, son électorat a chuté de 44,67% à 8,92% en deux ans ) n’a plus grand-chose à dire ni à faire à la tête de l’Etat, sinon y faire du bruit, en espérant durer ainsi jusqu’en 2017. C’est à cela que sert le petit communicant Valls : faire du bruit. Il faudrait cependant lui apprendre à moins froncer les sourcils ni hausser le menton, s’il veut être un tant soit peu entendu.
Le bruit consiste donc à transformer le score du FN en événement dramatique, en prenant des postures d’indignés, de désolés, de dégoûtés, ou de fatalistes : On a dans la République toute la gamme Pantone. Alors que chacun sait que cela ne représente en rien un danger : le centre droit est au pouvoir à la Commission européenne, les fédéralistes sont toujours majoritaires et pourront même durcir le ton pour mener leurs guerres ou signer leurs traités scélérats dans le dos des électeurs.
Chacun feint de ne pas comprendre le séisme en perpétuant des analyses bidonnées, à partir d’une grille d’analyse et de lecture vieillie parce que datant de la Seconde Guerre Mondiale et de la Shoah. C’est évidemment oublier Maastricht, la réunification de l’Allemagne sous la botte libérale américaine, et le déni par Sarkozy et Hollande du référendum sur le traité européen. Car c’est Maastricht, Merkel et le déni du référendum par des prétendus démocrates qui ont placé le FN où il se trouve. Et l’on sait depuis longtemps que l’électorat du FN se constitue à partir d’un mariage de raison, inévitable face aux fédéralistes français, entre identitaires et souverainistes. C’est pourquoi, à 88 ans, le fondateur du FN obtient à Vénissieux 27,06 % des voix quand, dans le très sélect 6ème arrondissement à Lyon, il n’arrive qu’en quatrième position avec 11,91% et en cinquième position dans Lyon/Croix-Rousse, paradis du bobo écolo, avec seulement 9, 87%. Regardez les scores de sa fille dans le Nord, le constat est le même.
Alors les dirigeants nationaux n’ont plus le choix s’ils veulent éviter l’inexorable progression de cette dernière : pour réduire le vote identitaire, réduire le chômage et réguler l'immigration; pour réduire le vote souverainiste, renégocier les traités. Mais au lieu de cela, Hollande, pingouin, de plus en plus isolé sur sa banquise, premier notable arrogant d'un parti en déroute, ne peut que choisir de faire du bruit pour durer. Et du bruit bien médiocre,est-il capable d'en produire un autre ? Plus encore que Mitterrand son mentor, il sera comptable devant l’histoire de tous les troubles, de tous les drames qu’une telle posture ne manquera pas d’engendrer. Cela s'appelle la responsabilité.Les dénoncer d’un air contrit la main sur la couture ne suffira pas à s’en dédouaner.
Décidément, il est bien le pire des présidents que la Cinquième République aura produite. Un nain au volant d’un Airbus, qu’il est en train de projeter dans le décor, tout le pays et sa souveraineté dans sa suite. Une politique maladroite,conduite par un amateur,diront certains. La politique de ses maîtres, plus vraisemblablement, visant au fédéralisme européen le plus totalitaire, à l'image - en pire même - de celui, américain.
13:07 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : fn, euro2014, hollande, europe, france, maastricht, merkel, politique, bruit médiatique |
lundi, 19 mai 2014
Les escrocs devant leur miroir
Escrocs : Quel est le comportement commun à tous les escrocs, le point commun entre toutes leurs forfaitures, qu'ils finissent seuls et corrompus sous les toits dorés des palais ou sous ceux, en contreplaqué, des prisons ? Comme les cons, ils osent tout, et c'est à cela qu'on les reconnait. Ils osent tout et ça marche, jusqu'à un certain point, toujours. Ils recherchent le même enivrement, la même gloire passagère, hantés qu'ils sont probablement du même vide, de la même nullité. On ne saurait dire a priori quel escroc, de Kerviel ou de Hollande, sera jugé par l'Histoire comme le plus représentatif du pus le plus pur, de l'excrément le plus sordide de son temps - qui est aussi, hélas, le nôtre - Il faudrait pouvoir établir devant une Justice Loyale qui n'existera jamais lequel aura dupé le plus de gens. Ils auront cédé dans leur médiocrité respective aux mêmes sirènes passagères et sombreront de toute façon un jour dans un même oubli... Ils sont les doubles inversés d'un même reflet de la laideur du monde dans la glace. En attente de leurs biopics, ils occupent, comme on dit en temps de guerre, le même terrain, et au prix du mètre carré, c'est aussi abject dans un cas que dans l'autre.
Les escrocs devant le miroir
00:00 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : kerviel, hollande, france, politique, faits-divers, escrocs |
mercredi, 14 mai 2014
Le football, l'insulte et l'esperluette.
Un footballeur sélectionné pour la Coupe du Monde vient de déclarer : c'est difficile de dire ce qui se passe dans la tête & en moi. Dissociation intéressante entre le moi et la tête,signifiante, drôle et dramatique à la fois, qui dit tout de l'époque à sa façon, de ses nouveaux héros du populo et serviteurs soumis à la pire des politiques. Plus encore que le tweet de la compagne de Nasri qui a fait le tour du web, dans laquelle elle fuck france et fuck descamps (sans majuscules).Ce n'est pas tant l'insulte qui est pénible, que le fait que cette conne et son compagnon soient arrosés de pognon et d'honneur, jetés par le système comme modèles à des millions de gens qu'on prétend, par ailleurs, vouloir éduquer. Et je ne vois qu'une explication à cette insulte : la dissociation, sans doute inhérente à ce milieu, entre la pensée et le corps, que marque ici l'esperluette.
08:36 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : anara, nasri, football, politique, deschamps, france, fuck france, fuck deschamps |