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lundi, 31 août 2015

Zonards, terroristes & migrants...

Fallait voir la ruse – pas la générosité,  la ruse – de l’expert économique sur le plateau : « les migrants sont une véritable chance pour l’économie des pays accueillants ». Car, expliquait-il, mi docte, mi empathique, « c’est une migration des classes moyennes africaines auxquelles on assiste ». Et de citer l’exemple de ce professeur d’université asiatique arrivé jadis en boat people, ravi de pouvoir vendre des hamburgers dans un fast-food occidental. « Car vendre des hamburgers dans ce cas-là, c’est le prix à payer pour la liberté… ».

La liberté ?  Tiens, tiens… C’est précisément ce qu’au nom d’autres parias des temps modernes, les terroristes, les dirigeants décomplexés européens, de gauche comme de droite, mais surtout de gauche, se permettent de museler. Les terroristes incarnent l’autre face  [la face noire ] du discours moral du nouveau capitalisme  mondial. Ils sont le mal, quand accueillir les migrants, c’est le bien. Un manichéisme caricatural qui fait oublier que terroristes comme migrants sont les symptômes de la même politique désastreuse conduite par ce nouveau capitalisme depuis quarante ans.

Bernanos, en son temps, s’insurgeait contre cet Etat qui le forçait, comme s’il était un malfrat et pour le protéger des malfrats, à tremper l’index dans l’encre pour établir sur les fichiers de la sureté ses empreintes digitales. Au nom de la lutte contre le terrorisme, et au nom de l'égalité de traitement et de la non discrimination, vous accepterez d’être filmés, fouillés, fichés. La liberté n’est même plus un fantôme, un squelette, un zombie. La liberté en France, c’est du vent, dorénavant. La critique et la révolte pareillement. Si vous n’acceptez pas ce système et ses incohérences, par milliers, par millions, des migrants seront ravis de prendre votre place. Et des politiciens humanistes et droits de l'hommistes, vêtus de costumes tristes et sombres, et leurs femmes à cheveux courts vous donneront des leçons de générosité, avec la morale à deux balles de leur meilleur des mondes ultra-fascisant. Eux s'en fichent. Sont du bon côté de la rampe. Et si vous prétendez lutter contre cela, on vous dira que vous êtes un monstre, un fasciste, photos emplies d’émotion et marches silencieuses contre la haine à l’appui. Une gigantesque entreprise de culpabilisation des opinions occidentales est en cours depuis déjà des années. Et les dirigeants européens se frottent les mains. Car ça marche. En pure théologie, pourtant, celui qui culpabilise, c'est toujours Satan, jamais l'Esprit Saint. Mais la théologie, de nos tristes jours...

Ainsi, le système se nourrit des crises qu’il engendre.  Quand la liberté, la critique et la révolte sont à ce point  anéanties jusque dans leur raison d’être, le citoyen est définitivement maté, dans sa sensibilité, sa spiritualité, sa raison. La citoyenneté européenne est crépusculaire. Le citoyen européen une larve, qui, renonçant à sa culture et sa religion, n’est plus qu’un zonard déraciné quand il fut un homme libre. Un zonard. Ce que le système qui produit des terroristes et des migrants fabrique peut-être de pire, parce qu’au contraire des deux autres, le zonard est consentant. Là où les deux autres font mine encore de vouloir rester vivant, le zonard a capitulé. 

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07:31 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, migration, france, zone euro, démocratie, merkel, satan, esprit saint | | |

mardi, 26 février 2013

Italie, mal votée

« Italie ingouvernable », qu'on entend, qu'on voit ça, partout. Grosses capitales. Les Italiens auraient mal voté. Chiens d’Italiens. A quoi ça pense, un italien ? 

Déjà en 2005, les Français avaient mal voté. Cons de Français. Rien de plus bouché qu'un français. Deux, peut-être.

Sans compter les Espagnols et les  Grecs. Putains d’Espagnols. Pourris de Grecs. Y'a qu'au parlement belge que ça pense encore, faut dire.

Avec ça, elle est où, la conscience européenne, sur l'air du plus jamais ça  ? Mangent leurs cravates, les europhiles.

Il Cavaliere, le retour… Fait chier tout le monde, celui-là,  avec son pognon, ses liftings, son pré carré de putes et de sénateurs. Sans compter l’intrus, l’olibrius, un amuseur, un populiste, peut-il en être autrement, messieurs dames ? Un Coluche qui tiendrait à la fois du Le Pen et du Mélenchon, disent les chroniqueurs.

Au sens strict, ça donne un monstre, tout ça, non ?

Electeurs, électrices, de sacrés mal-pensants en démocratie postmoderne Enfin pas tous. Le crétin, c’est toujours qui glisse pas le bon bulletin.  Le bon bulletin, c'est l'bulletin citoyen…

Or la citoyenneté, comme la couille, ça pend à gauche, naturellement. De ce côté que pousse la bonne morale, normalement, comme de la vermine.

Feraient mieux de se demander pourquoi Grillo + Berluconi parviennent à faire une majorité chez les Latins, face à leur désastre.

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Grèce corrompue. Italie ingouvernable. Espagne au bord du gouffre. France rance. 

Les investisseurs grondent. Les Bourses dévissent. L'Allemagne hause le sourcil.

C'est l'oeuvre de qui, un tel bordel ? Ce serait pas la zone, le truc ingouvernable ? 


11:44 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : italie, berlusconi, beppe grillo, zone euro, france, politique | | |

mardi, 11 décembre 2012

Franchouillie sauce Hollande : le bilan de décembre

Dès janvier, le prix du gaz augmente encore de plus de 2% malgré les « promesses » du premier sinistré de la République. Pendant ce temps, le pingouin endimanché de l’Elysée va ramasser main dans la main avec Angela (qu’il a tant décriée lorsqu’il s’agissait de draguer le chaland pour l’élection) le Nobel de la zone euro à Oslo. De l’autre côté de l’Atlantique, Nafissatou Diallo remercie tout le monde (le Seigneur en premier lieu, l'ex président socialiste du FMI en second), après être devenue la pute la mieux payée de l’Histoire de l’humanité.

Le monde n’est-il pas une pathétique pantomime dont il faut s’empresser de rire pour ne pas avoir à en pleurer ?

L’euro, parlons-en : la propagande des dirigeants européens laisse entendre qu’il suffirait qu’un vieux politicien septuagénaire aboie un peu trop fort en Italie, pour que le cours de leur monnaie s’effondre sous l’action des marchés. Quel aveu d’impuissance !  Si tel est le cas, larguons au plus vite cette monnaie indexée sur de simples coups de gueule ou de propagande.

S’emparer du pouvoir en faisant la morale aux gens pour mieux leur faire les poches, c’est ça, le socialisme à la française. On espère ici que tout ça finira par heurter la décence commune. Une ministre du logement, impuissante et incapable de gérer le parc immobilier d’Etat, lançant ses anathèmes contre l’Eglise en est un des exemples les plus ridicules et les plus bas.

Il se peut que la pression fiscale - qui n’aura de cesse de peser sur les classes moyennes au fur et à mesure que les riches qui en auront les moyens, se tirant du pays, serviront d'argument (ah entendre Hamon parler de patriotisme à propos de Depardieu, c’est à se tordre de rire…), - finisse par devenir insupportable. Les discours lénifiants sur la citoyenneté ne durent en effet qu’un temps.

La citoyenneté, parlons-en également, car elle a pour le coup, sous présidence normale, deux vitesses : la première courtisane de France est-elle ennuyée par de vilains journalistes, un courrier de son fidèle pingouin vole à son secours, aussitôt suivie d’un courrier à l’en tête du Ministère de l’Intérieur. Pendant ce temps, le ministre du Budget, accusé d’avoir eu un compte en suisse par un media qu’il soutenait encore  il n’y a pas six mois, est à deux doigts de crier au complot.Tout ça n'est qu'un amuse-gueule, je ne me mouille pas trop en le prédisant ici publiquement.

Il faudra bien que le pingouin qui a enfumé tout son monde finisse par rendre quelque compte.

Mais il s’en fout.

D’ici là, il aura rejoint le petit Nicolas au Conseil Constitutionnel. C’est tout ce qu’il voulait. 

vendredi, 19 février 2010

Les anonymes de la Banque de France

C’est essentiellement en temps de guerre que la Banque de France, à l’image de la mère Patrie, eut recours dans son imagerie à des figures populaires anonymes. Encore que quelques inconnus, comme le Forgeron de Luc Olivier Merson & le Jeune Paysan de Robert Poughéon, purent à leur tour devenir les éléments d'une propagande d'Etat dont s'emplirent les poches des gens durant de longues décennies en temps de paix. Mais c’est plus  rare : à ces périodes moins turbulentes, la patrie reconnaissante préférait associer la figure des grands hommes.

La monnaie actuelle, du moins celle qui a cours dans la « zone (quelle appellation !) euro », ne présente même plus d’anonymes sur ses vignettes. Elle ignore les hommes et les femmes, qui ne comptent plus pour elle, et qui, de fait, le plus souvent, l'ignorent également : monnaie comme jetons. Les hommes sont désormais bien trop nombreux pour prétendre au moindre souvenir : hommes, comme jetons.  

C’est la monnaie de l’après-humanisme, celle des grands ensembles où l’on se méfie, des aéroports où l’on passe, des écrans pullulant partout pour enfoncer dans l’esprit de peuples acculturés, qui ne connaissent quasiment plus du passé de leurs pays respectifs que quelques événements et grands principes tronqués, les noms de stars et de starlettes aussi interchangeables qu’insipides, dont demain se hâtera de foutre le souvenir à la poubelle.

L’euro est une monnaie de consommation, laide, graphique et sécurisée. De mon point de vue, il faut être fou pour la collectionner. Cette monnaie n’aura jamais d’histoire véritable, comme en eurent les monnaies historiques : franc, lire, mark et pesetas.

Cela dit, il ya bien des gens pour collectionner des autographes de footballeurs et des capsules de sodas…

 

 

- Sur les quais

- Les jupons de Minerve

- Le faucheur sans peur et sans reproche

- Le forgeron et la fortune

- L'Oeil du Berger

- Gueule Noire

- Un billet pour les bretons

- Jeune Paysan

12:31 Publié dans Les Anciens Francs | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : billets français, zone euro, littérature, anciens francs | | |