mardi, 26 février 2013
Italie, mal votée
« Italie ingouvernable », qu'on entend, qu'on voit ça, partout. Grosses capitales. Les Italiens auraient mal voté. Chiens d’Italiens. A quoi ça pense, un italien ?
Déjà en 2005, les Français avaient mal voté. Cons de Français. Rien de plus bouché qu'un français. Deux, peut-être.
Sans compter les Espagnols et les Grecs. Putains d’Espagnols. Pourris de Grecs. Y'a qu'au parlement belge que ça pense encore, faut dire.
Avec ça, elle est où, la conscience européenne, sur l'air du plus jamais ça ? Mangent leurs cravates, les europhiles.
Il Cavaliere, le retour… Fait chier tout le monde, celui-là, avec son pognon, ses liftings, son pré carré de putes et de sénateurs. Sans compter l’intrus, l’olibrius, un amuseur, un populiste, peut-il en être autrement, messieurs dames ? Un Coluche qui tiendrait à la fois du Le Pen et du Mélenchon, disent les chroniqueurs.
Au sens strict, ça donne un monstre, tout ça, non ?
Electeurs, électrices, de sacrés mal-pensants en démocratie postmoderne Enfin pas tous. Le crétin, c’est toujours qui glisse pas le bon bulletin. Le bon bulletin, c'est l'bulletin citoyen…
Or la citoyenneté, comme la couille, ça pend à gauche, naturellement. De ce côté que pousse la bonne morale, normalement, comme de la vermine.
Feraient mieux de se demander pourquoi Grillo + Berluconi parviennent à faire une majorité chez les Latins, face à leur désastre.
Grèce corrompue. Italie ingouvernable. Espagne au bord du gouffre. France rance.
Les investisseurs grondent. Les Bourses dévissent. L'Allemagne hause le sourcil.
C'est l'oeuvre de qui, un tel bordel ? Ce serait pas la zone, le truc ingouvernable ?
11:44 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : italie, berlusconi, beppe grillo, zone euro, france, politique |
Commentaires
C'est l’œuvre de l'ultra-libéralisme, que tout le monde critique mais que personne ne se décide à abattre. L'Italie à "mal voté", parce que cela fait des décennies que le monde entier "vote mal". Mais voilà on est bien incapable de s'en dépêtrer maintenant. Et cela fait le jeu de partis soit-disant de gauche, qui ne sont rien d'autre que des partis de droite mollassonne déguisés en humanistes... L'humanisme, qui à été égorgé sur l'autel du capitalisme financier tout puissant...
Écrit par : Sarah. S. | mardi, 26 février 2013
Cet "ultra-libéralisme", que j’appellerai "socialo-ultralibéralisme" puisqu'il n'y a pas de libération des marchés sans libération des moeurs, a pris en otage la construction européenne inspirée par les idéaux d'après-guerre qu'il a complètement pervertis.
Il n'y a plus de Grecs, d'Espagnols, de Français, d'Allemands,d'Italiens, à présent en Europe, il n'y a que des consommateurs pauvres ou en passe de l'être, et des riches, spéculateurs qui ont infiltré les milieux décisionnaires par le jeu démocratique.
Qu'un "populiste", comme ils disent, enraye un peu ce système désespérant, ça ne changera pas grand chose, mais ça met à nu l'aberration du système entier de cette zone ingouvernable, parce qu'en perpétuelle élection dans un pays ou un autre.
Écrit par : solko | mardi, 26 février 2013
Le "populisme" n'est qu'une pose de toute façon. Ces gens-là, que dis-je, cette classe-là, n'a que faire de l'Humain. Il n'y a pas de peuple, pas d’environnement, pas de culture, pas de vie: juste des "intérêts".
Écrit par : Sarah. S. | mardi, 26 février 2013
Moi, ce soir, que les que les gens votent dans une grande confusion, sans se rendre compte de ce que leurs votes peuvent entraîner comme conséquence. Par ce que de nos jours, le vote est trop protestataire et caricatural. Et la démocratie a bien ses limites et elle ne fait pas forcément le bonheur des gens.
Et puis l'Europe est devenue une pagaille, un chaos et on songerait presque à revenir en arrière au temps ou cette Europe a 27 n'existait pas.
Et puis l'argent a tout détruit...
Et moi, ça fait très, très longtemps que je n'ai pas voté et je n'en ai toujours pas envie.
Écrit par : Anne D. | mardi, 26 février 2013
Moi, ce soi, je pense...
Excusez moi, j'ai oublié , mes doigts sont allés trop vite!
Écrit par : Anne D. | mardi, 26 février 2013
L'Europe à 27 était bien la pire des conneries à faire... Comme la grenouille de La Fontaine, qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, et "S'enfla si bien qu'elle creva"...
L'Europe en est là aujourd'hui et c'est bien triste.
Écrit par : Sarah. S. | mardi, 26 février 2013
Je crois que l'étron le plus réussi est ce Grillo, raciste et homophobe. Un faux Coluche, qui aurait vomi sur cet imbécile adoubé par des idiots. Quand la démocratie atteint un tel ridicule, il vaut mieux confier l'Etat à un dictateur...
Les Romains antiques savaient y faire, au moins !
Quant à nous, j'espère que le régime des Partis n'en a plus pour très longtemps, seul un régime autoritaire peut nous sauver de tout ce merdier syndicalo-politico-financier !
Écrit par : Jérémie S. | mardi, 05 mars 2013
Un régime autoritaire, dans le merdier où nous sommes, ne peut surgir que par la force ou la persuasion. Dans ce cas, il n'est plus autoritaire et ne tient pas longtemps non plus. Un régime autoritaire ne peut survivre que s'il s'appuie sur la tradition. Or la modernité les a sapées toutes, et est en train de bazarder même avec la PMA la plus vieille tradition du monde !
C'est pourquoi le Vatican me fascine : c'est le seul régime autoritaire qui a traversé les siècles.
La part la plus cynique de moi-même regarde ce monde couler, condamnée au spectacle.
Écrit par : solko | mardi, 05 mars 2013
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