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mardi, 11 décembre 2012

Franchouillie sauce Hollande : le bilan de décembre

Dès janvier, le prix du gaz augmente encore de plus de 2% malgré les « promesses » du premier sinistré de la République. Pendant ce temps, le pingouin endimanché de l’Elysée va ramasser main dans la main avec Angela (qu’il a tant décriée lorsqu’il s’agissait de draguer le chaland pour l’élection) le Nobel de la zone euro à Oslo. De l’autre côté de l’Atlantique, Nafissatou Diallo remercie tout le monde (le Seigneur en premier lieu, l'ex président socialiste du FMI en second), après être devenue la pute la mieux payée de l’Histoire de l’humanité.

Le monde n’est-il pas une pathétique pantomime dont il faut s’empresser de rire pour ne pas avoir à en pleurer ?

L’euro, parlons-en : la propagande des dirigeants européens laisse entendre qu’il suffirait qu’un vieux politicien septuagénaire aboie un peu trop fort en Italie, pour que le cours de leur monnaie s’effondre sous l’action des marchés. Quel aveu d’impuissance !  Si tel est le cas, larguons au plus vite cette monnaie indexée sur de simples coups de gueule ou de propagande.

S’emparer du pouvoir en faisant la morale aux gens pour mieux leur faire les poches, c’est ça, le socialisme à la française. On espère ici que tout ça finira par heurter la décence commune. Une ministre du logement, impuissante et incapable de gérer le parc immobilier d’Etat, lançant ses anathèmes contre l’Eglise en est un des exemples les plus ridicules et les plus bas.

Il se peut que la pression fiscale - qui n’aura de cesse de peser sur les classes moyennes au fur et à mesure que les riches qui en auront les moyens, se tirant du pays, serviront d'argument (ah entendre Hamon parler de patriotisme à propos de Depardieu, c’est à se tordre de rire…), - finisse par devenir insupportable. Les discours lénifiants sur la citoyenneté ne durent en effet qu’un temps.

La citoyenneté, parlons-en également, car elle a pour le coup, sous présidence normale, deux vitesses : la première courtisane de France est-elle ennuyée par de vilains journalistes, un courrier de son fidèle pingouin vole à son secours, aussitôt suivie d’un courrier à l’en tête du Ministère de l’Intérieur. Pendant ce temps, le ministre du Budget, accusé d’avoir eu un compte en suisse par un media qu’il soutenait encore  il n’y a pas six mois, est à deux doigts de crier au complot.Tout ça n'est qu'un amuse-gueule, je ne me mouille pas trop en le prédisant ici publiquement.

Il faudra bien que le pingouin qui a enfumé tout son monde finisse par rendre quelque compte.

Mais il s’en fout.

D’ici là, il aura rejoint le petit Nicolas au Conseil Constitutionnel. C’est tout ce qu’il voulait. 

lundi, 10 décembre 2012

Un Nobel pour Noël

Les politiciens européens vont aujourd’hui s’auto-congratuler à Oslo dans ce qui restera comme le plus ridicule coup de communication de cette période de fin d'année. Tandis qu’on ne parle que de crise, de chômage et de pauvreté, ils vont sans doute se livrer devant les caméras à ces ballets impudiques dont, anciennement ou nouvellement élus, ils sont gourmands jusqu’à l’obscénité. Avant d’aller gueuletonner, ils débiteront devant la poignée de journalistes accrédités leurs leçons d’histoire et de morale resucée, alignant des lieux communs de plus en plus inopérants jusqu’à la nausée et distribuant une fois de plus de l’argent qu’ils n’auront nullement gagné.

On ne peut même pas compter sur le pingouin de l'Elysée pour boycotter la cérémonie, hélas. Trop content de s'endimancher une fois de plus pour l'occasion, le président du Conseil général de Corrèze figurera parmi les autres parvenus sur la photo, pour le prix Nobel de la paix le plus antiphrastique de l'histoire, avec celui d'Obama.