vendredi, 28 mars 2014
Des nouvelles de l'Ukraine
Quelques bonnes nouvelles de l'Ukraine, à lire ICI ...
Nausée, oui, devant la perpétuation d'une même histoire qui recommence
Un G8 sans la Russie
10:27 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, obama, politique |
mercredi, 26 mars 2014
Un Chinois chez Guignol
Monsieur Collomb reçoit Monsieur Fabius qui reçoit le président chinois, pensez donc ! Les défenseurs de la liberté, de l'égalité, des Droits de l’homme dans le monde entier, les pourfendeurs de Poutine, les indignés devant le FN sont soudain, intérêts économiques et business obligent, tous au garde à vous. A quelques jours d’un second tour, cela fera-t-il tache ? Même pas, je crains. Les socialistes ont déjà vendu le quartier Grolée, la rue de la République, l’Hôtel-Dieu… Qu’avons-nous à proposer à notre « interlocuteur », comme il est bon de le dire aujourd’hui ? Des gerbes d'Airbus, dit-on. On gèle les intérêts russes, mais on va vendre à la Chine, qui pourtant nous inonde de saloperies dont certains produits -à ce qu'il paraît- sont nuisibles à la santé, allez-y donc y comprendre quelque chose, comme ça se dit par ici, vous autres. ....
Tout le centre ville, -trottoirs, rues, bus, métros, vélos, -, se retrouve bouclé, pire que pour la fête des Lumières. Le centre Ville n'est donc plus que l'antichambre des salons de l'Hôtel de Ville où Gérard reçoit. C’est Xi Jinping et sa cantatrice d’épouse, devant lesquels on déroule le tapis rouge. Le Sofitel du quai Gailleton a été entièrement privatisé pour faire pioncer toute la délégation chinoise. Et demain, tout ce petit monde se rendra d’abord au fort saint Irénée, où se trouvait naguère l’institut franco-chinois, puis à Marcy dans les locaux BioMérieux, le fleuron, les bijoux de famille, ha ! ha !… En attendant, ça va bouchonner sec dans le cinquième arrondissement. Bref. Ceux qui travaillent dans le secteur expliqueront à leurs patrons que, ben ouais, c'était pas une panne de réveil de leur part, c'est la Chine qui s’est éveillée…
C’est, paraît-il une visite culturelle à la mémoire de la fameuse et défuntée route de la Soie. Diable ! Parait qu’on a redoré une plaque commémorative écrite en chinois au dessus du porche de l’entrée du fort. Il ne s’agit, avec Collomb, que d’une visite introductive, bien sûr. Ensuite, le président de l'Empire du Levant ira rencontrer le pingouin à Paname. Les affaires deviendront sérieuses auprès du petit homme du Couchant, qui lui prépare un accueil exceptionnel avec concert à Versailles et tout le tralala. Poutine méchant, XiJinping gentil. Si si. Bon chinois. En attendant, petit rappel historique ICI
Fort Saint-Irénée, Lyon 5ème
06:22 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : chine, xijinping, lyon, marcy, collomb, fabius, biomérieux, politique, business, droits de l'homme, langue de bois, municipales |
mardi, 25 mars 2014
La campagne pour les Européennes vient de commencer
Tout ce boucan émanant de la sphère politique autour du festival d’Avignon et de son éventuelle annulation, tous les cris d’orfraie à propos de la mairie d’Henin Beaumont masquent des réalités dont plus personne n’est dupe :
Une réalité politique : François Hollande et son gouvernement n’est plus soutenu que par à peine 2 français sur 10, si l’on tient compte des votes qui lui sont hostiles et de l’abstention massive. Un homme comme Charles de Gaulle aurait depuis longtemps remis sa démission devant un tel désaveu. Mais l’actuel président suit ses deux maîtres, Mitterrand et Chirac, carriéristes et manœuvriers sans états d’âme, qui se sont accrochés au pouvoir au prix de toutes les compromissions, et sont à l’origine des deux partis qui volent en éclat, sous nos yeux, le PS pour l’un, l’UMP, remixe du RPR pour l’autre.
Une réalité culturelle : la gauche n’a plus le monopole de la culture depuis longtemps, et heureusement. Aussi, le psychodrame que Mr Py tente de lancer à Avignon fait hausser les épaules. Il y a longtemps que le in d’Avignon n’a plus rien de populaire et que cette enclave de boboïsme parisien à l’intérieur d’Avignon n’est fréquentée que par les mêmes courtisans du pouvoir en place. Faire croire que la Culture avec un grand Cul est menacée par le FN est une rigolade : on sait qui a fait régner la terreur dans le monde des lettres et de l’édition, qui a privatisé le service public télévisuel, qui a écarté des programmes scolaires et universitaires certains auteurs pour en institutionnaliser d’autres, etc, etc…
C’est tout ce petit monde vieillissant qui est à présent en émoi dans une société en crise, devant une jeunesse appauvrie et désabusée, au sein d’une zone dont le mode de gouvernance s’enseigne à l’Ena, qui méprise les pauvres en Grèce et soutient un parti fasciste en Ukraine, et qui s’apprête à signer avec Obama un traité transatlantique visant à transformer les nations européennes en sous-préfectures impuissantes devant les multinationales. Hollande, le président rastaquouère, aura à répondre un jour de tout cela. En attendant, un sentiment de dissidence d’avec cette caste régnante, méprisante et vide, s’est installé dans le pays, pour sauver ce qui reste de souveraineté à la nation, tant sur le plan politique, économique que financier.. Ce qui est attristant, ce n’est pas que les gens votent FN, c’est que seuls Marine Le Pen et ses affidés répondent à cette anxiété légitime d’un peuple que ses élites ont trahi.
La campagne pour les européennes vient de commencer.
12:35 Publié dans Les Anciens Francs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, europe, municipales, le pen, avignon, fn, py, élections |
lundi, 24 mars 2014
Le courage de monsieur Py
Pas de festival à Avignon en cas de victoire du FN ? Si le FN gagne à Avignon, le festival n'aurait « aucune autre solution » que de « partir »
«Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front National. Cela me semble tout à fait inimaginable» , a ajouté le directeur du festival, Olivier Py.
Monsieur Py ne se voit pas! Pauvre chou ! C'est en raison de ce genre d'affirmations, stupides, compassées, émasculées, et qui donnent de la culture une image clanique, désuète et presque totalitaire que, si j'étais en Avignon, je voterais dimanche pour le Front National. Car enfin, le festival d'Avignon est -il la propriété de monsieur Py ? N'est-il pas la propriété de tous les Avignonnais, celle de tous les contribuables ? C'est quoi, ce Py qui s'effarouche ? Un intellectuel ? Un artiste ? Ha ha ha ! Monsieur Py est très in. C'est un créateur courageux. Il veut garder les mains propres. Choupinou.
Je ne me vois pas, dit ce bellâtre narcissique. C'est ça, le théâtre public ? C'est ça, depuis longtemps, hélas, la relation des intellectuels de la DRAC avec le peuple. Il faut dire que ça fait longtemps que le peuple boycotte les travées du théâtre que font ces gens...
Quand je pense à Vilar et au théâtre populaire...
Olivier Py, artiste, directeur, fonctionnaire...
@ Corinne Bellaiche
15:47 Publié dans Des pièces de théâtre | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : olivier py, avignon, front national, théâtre |
vendredi, 21 mars 2014
Les gens de gauche
La France qui veut partir en guerre contre la Russie, sous le parapluie de Bruxelles et de l’Otan, le tout sous un gouvernement de gauche, ça a quelque chose de surréaliste et d’inquiétant. Il fut un temps où les gens de gauche appelaient aux manifestations populaires contre les interventions en Irak de Bush. Aujourd’hui, satisfaits sans doute d’être représentés par un pingouin à l’Elysée, ils ne disent rien lorsque ce dernier court derrière le héron de la Maison Blanche (oui, en ce moment, je vois des oiseaux partout). Tout au contraire, ils applaudiraient presque. Leur énergie, ils la passent à faire de la pub à l’ancien président qui n’en demandait pas tant et à jouer les vierges effarouchées parce qu’on les a traités de Stasi, eux qui voient des fascistes et des Pétain partout..
On ne les entend pas davantage s’inquiéter du traité transatlantique négocié en coulisses, avec, toujours, la bénédiction de leur pingouin. Ils ont eu leur mariage gay, ils sont contents, les gens de gauche. Ils n’en voulaient pas plus, et ils seront les premiers, les gens de gauche, tout en se prenant, comme leur canard Ayrault pour « la République », à vous expliquer-la responsabilité chevillée au double-menton- que 50 milliards à trouver, ça justifie qu’on revoit tous les fameux acquis, ou qu’on continue à travailler un peu plus pour l’impôt.
Voilà pourquoi il ne nous reste que trois solutions dimanche, pour rééquilibrer le Sénat dès cet automne et ainsi mettre un léger contrepoint à toute cette gabegie socialiste : le vote FN, le vote UMP ou l’abstention.
20:08 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, sarkozy, hollande, municipales, vote, crimée, russie |
mercredi, 19 mars 2014
Consolation
Le mensonge absolu de cette gauche, qui prétend être une droite morale. La propagande simpliste en lieu et place de la pensée. C’est tellement triste, de voir la France tombée entre les mains de ce président grotesque et de ses courtisans minuscules, aussi bien dans les affaires intérieures que sur la scène internationale, qu’on ne peut que chercher ailleurs quelque élévation. Par ici, peut-être ?
05:33 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poutine, crimée, russie, chœurs de l'armée rouge |
dimanche, 16 mars 2014
Quand on parle du Loup
Une mise en scène de Nino d’Introna, c’est avant tout une succession d’images, qui se construisent et se déconstruisent devant le spectateur, pour laisser place à une autre, et ainsi de suite : le tout devenant le fil conducteur d’une histoire racontée. C’est la raison principale pour laquelle nous aimons ses spectacles. Il pratique un théâtre magnifiquement visuel, de création en création plus épuré.
Certes, il vous dira que le détour par le visuel est la façon la plus simple et la plus signifiante de s’adresser à son premier public, les enfants. Mais il sait bien aussi que la ruse de la théâtralité est toute là : l'émotion doit naître du visuel. C'est l'artifice le plus juste et le plus universel dont dispose un homme de théâtre pour raconter une histoire aux gens de tous âges, de toutes générations. N’était-ce pas le conseil d’Ariane Mnouchkine à Philippe Caubère : « parle leur comme s‘ils avaient sept ans. » ?
Cette année, Nino d’Introna a choisi de parler du loup, de raconter le Petit Chaperon Rouge. Le propos est de décliner les deux versions du conte (celle de Perrault et celle de Grimm) selon les différentes interprétations d’une même chanson, le fameux My Way, qui devient une sorte d’unité de lieu, de temps, d’action.
My way, -entendez mon chemin, mon destin-, du point de vue du Petit Chaperon Rouge, c’est en effet le devoir écouter sa mère, dont les conseils sont souvent indigestes, d’assister sa grand-mère dans sa dépendance (thème très à la mode), d’affronter enfin le loup qui tente et séduit, de danser avec lui. Du point de vue du loup, c'est d'être à la hauteur de la peur qu’il inspire, et de porter la solitude qui découle d'elle. Du point de vue de la mère et de la grand mère, c'est d'assumer cette fonction parentale de plus en plus malmenée, la transmission. En constituant une thématique commune aux personnages, My Way, - mon chemin, celui à quoi je dois me tenir sans m’égarer– est bien le centre de gravité de l’action.
My Way, c’est aussi le décor retenu, un chemin en Z qui est tout autant scénique (lieu de l’action) que métaphorique (chemin de la vie). My Way, c’est enfin la solitude finale à laquelle chaque personnage, chaperon, loup, grand-mère, est subtilement rendu à la fin : « Cette histoire raconte la répétition intergénérationnelle. Je me dis que peut-être la mère a déjà vécu la même peur, la grand-mère aussi, que c’est une transmission de prudence que chacune fera à son tour à sa propre fille, pour mettre en vigilance l’enfance contre les dangers de la vie. Il est inimaginable que l’homme puisse vivre sans la peur », explique Nino d’Introna.
Cette lecture personnelle du metteur en scène se construit harmonieusement à partir des dénouements divergents de Perrault et des Grimm (chez l’un la petite fille est mangée, chez les autres elle est sauvée par le chasseur qui ouvre le ventre du loup) : les deux sont en effet interprétés, ce qui apporte au spectacle à la fois la distanciation indispensable du récit (ah le subjonctif imparfait et le futur de choir de Perrault !), et l’immersion dans le premier degré de la dramaturgie (le rideau de scène devenu loup, par exemple). Le classicisme du conte, aussi immuable qu'universel, s’exprime ainsi dans une forme à la fois jubilatoire, légère et émouvante qui fait mouche. Hier soir, le spectacle a été ovationné.
© Cyrille Sabatier
Quand on parle du Loup, TNG - du 15 au 22 mars
Une création de Nino d'Introna,
avec Maxime Cella, Angélique Heller, Hélène Pierre
09:47 Publié dans Des pièces de théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ninon d'introna, petit chaperon rouge, quand on parle du loup, théâtre, tng, maxime cella, angélique heller, hélène pierre, grimm, perrault, conte, mythe, légende, my way |
vendredi, 14 mars 2014
Pervers, dealer, voyou
Pervers, dealer, voyou : J’avoue que je ne vois pas quel intérêt des ministres en exercice ont à insulter constamment Sarkozy. Pics de pollution devant lesquels on ne fait rien, courbe de chômage exponentielle depuis leur arrivée au pouvoir, foyers de guerre entretenus et discours belliqueux, traité transatlantique préparé en catimini…. Cela ne fait en rien oublier leur naufrage aux affaires, et ne fait au contraire qu’en rajouter.
Songent-ils remonter ainsi dans les sondages en poursuivant ce qui n’est qu’un discours de campagne ? Ils apparaissent sur la défensive, alors qu’ils sont au pouvoir et que si la justice condamne l’ancien président, ils en seront d’autant plus dans une position de force. En revanche, si Sarkozy obtient un non-lieu, comme dans l’affaire Bettencourt, ils auront l’air fin, et donneront d’autant plus l’impression de s’être acharné contre lui ! Alors ? Amateurisme, comme Taubira brandissant elle-même sur tous les écrans du monde des feuillets qui la ridiculisent ?
Peut-être qu'il existe une pathologie de l'homme politique, que nous ignorons. Le spectacle finit, en tout cas, par être consternant. Apaiser le pays, avait promis Moi Président : même ça, qui relève du symbolique élémentaire, il n'est pas foutu d'y parvenir. Le printemps s'en chargea-t-il à sa place ? On se demande bien, dans ce cas, pourquoi on entretient si chèrement une aussi nombreuse et vaine classe politique, avec des impôts de plus en plus lourds pour chacun.
09:10 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pervers, dealer, voyou, sarkozy, socialisme, france |
mardi, 11 mars 2014
La justice de gauche lave plus blanc
Ayrault explique que la justice va désormais travailler en toute indépendance sous son aile protectrice ; Me demande comment il peut penser que des citoyens honnêtes vont encore le croire, au vu du nombre de mensonges proférés à la semaine par ce pouvoir déliquescent, du début de la campagne de l’actuel président à ses plus récentes prises de position sur l’Ukraine et le traité transatlantique, l'inversion des courbes et sa vie privée. Il n’y a que la poignée de militants socialistes revanchards qui y trouveront leur compte. Et encore ! En attendant, avocats et juges s'opposent et le moins que l'on puisse dire, c'est que la justice française déchirée sous l'ère Taubira offre une image à la mesure du reste du pays. Quand cette bande de faux-culs va-t-elle dégager ?
Pas plus tard que ce soir, Le Canard Enchaîné rapporte que Taubira était au courant. Qui, de toute façon, a pu croire aux sornettes qu'elle sortait hier à la télé ? C'est la politique du mensonge organisé. A vouloir jouer les transparents,nous sommes ridicules au yeux du monde entier.
12:40 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : ayrault, taubira, justice, france |