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mardi, 11 mars 2014

La justice de gauche lave plus blanc

Ayrault explique que la justice va désormais travailler en toute indépendance sous son aile protectrice ; Me demande comment il peut penser que des citoyens honnêtes vont encore le croire, au vu du nombre de mensonges proférés à la semaine par ce pouvoir déliquescent, du début de la campagne de l’actuel président à ses plus récentes prises de position sur l’Ukraine et le traité transatlantique, l'inversion des courbes et sa vie privée. Il n’y a que la poignée de militants socialistes revanchards qui y trouveront leur compte. Et encore !  En attendant, avocats et juges s'opposent et le moins que l'on puisse dire, c'est que la justice française  déchirée sous l'ère Taubira offre une image  à la mesure du reste du pays. Quand cette bande de faux-culs va-t-elle dégager ? 

 

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Pas plus tard que ce soir, Le Canard  Enchaîné rapporte que Taubira était au courant. Qui, de toute façon, a pu croire aux sornettes qu'elle sortait hier à la télé ? C'est la politique du mensonge organisé. A vouloir jouer les transparents,nous sommes ridicules au yeux du monde entier. 

12:40 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : ayrault, taubira, justice, france | | |

vendredi, 27 décembre 2013

Les socialistes et la pensée magique

« Les Français ont besoin de mesures qui frappent l’imagination, où ils se disent : là, c’est du concret et ça va marcher». La formule (appréciez la syntaxe) est de Brice Teinturier, directeur très médiatisé de l’institut IPSOS. Elle résonne comme un aveu du double échec de la communication présidentielle : incapable de frapper l’imaginaire (il faut dire que la normalité… bref), elle l’est aussi à agir sur le concret (le fameux changement…). 

Énonçant le mal, elle suggère peut-être un remède ; pour agir sur le Réel, il faudrait que le politique soit capable de renouer avec la tradition des grands spectacles. Mais le spectaculaire, depuis qu’il a envahi le champ du social pour devenir sociétal, s’est lui aussi dégradé et connait globalement la même crise que le politique, auquel il est lié. 

Alors, pour frapper l’imaginaire on s’en prend aux signes et aux mots. On a déjà eu Taubira, qui se déclarait sans rire « exclue de l’humanité » en plein JT pour avoir été traitée de « singe » par une gamine de douze ans et raillée par le journal Minute en mal de coup de pub. On a dorénavant Valls qui s'en prend à la quenelle (un geste) et veut interdire les spectacles d'un humoriste sérieusement rebelle à l'ordre établi, Dieudonné. Garde des Sceaux et Ministre de l’intérieur, faut-il le rappeler ? Minute et le théâtre de la Main d’Or menaceraient selon eux la République :  de quoi se tordre! De quoi, aussi, donner envie à la France entière de s’y abonner sur l’heure. Car la censure n’a jamais été bonne conseillère, celle qui joue à Simone Weil et celui qui joue à Clémenceau devraient s’en souvenir. Tous deux au Grand Orient, mais qu’est-ce qu’on leur apprend donc dans les loges ! La censure n’est qu’une forme de la pensée magique qui consiste à croire qu’en supprimant le mot, on viendra à bout de la chose. Absurdité parfaite et terrorisme de studios télé.

L’autre forme de pensée magique est l’incantation. Le curé Ayrault en est devenu le grand spécialiste : l’incantation est une autre forme de déni du réel : je n’ôte pas le mot, je le répète à l’infini, comme s’il avait pouvoir de faire advenir la chose. « Est-ce que oui ou non la situation de l’emploi va s’améliorer ? Nous sommes convaincus que Oui » ; dit-il en battant des ailes. Et voilà. Le premier manitou a parlé. 

Taubira, Valls, Ayrault : frappent-ils l’imaginaire en entrant en guerre contre des mots ou contre des signes ? Pas vraiment, sinon pour révéler un peu plus leur vanité. Leur niaiserie, aussi. Mais ils font parler d’eux, ils occupent le terrain, à mille lieux, certes des préoccupations concrètes des gens. Car ces trois-là ne sont ni de pauvres discriminés, ni de malheureux exclus : ils ont tous les pouvoirs et disposent de tous les privilèges que la République peut conférer à des ministres, faut-il aussi le rappeler ?

La grandeur de leur ridicule impressionne. Et nous manquons d’un Molière pour le mettre en scène. Car frapper l’imaginaire des gens, c’était jadis le boulot des metteurs en scène, des romanciers, des peintres et des compositeurs : Molière et Lully, Balzac et Delacroix, Wagner et Verdi, qui en même temps que l'art, avaient aussi la manière. Les artistes du show-business d'à présent n'ont plus ni l'une ni l'autre. Quel communicant saura sauver le pingouin et sa piteuse tribu ?  Pour ma part, depuis son élection, je ne lui vois aucun avenir, et les faits ne font que confirmer cette impression troublante de totale désincarnation inhérente au personnage et à ses sbires.

dimanche, 17 février 2013

Un homme perché sur une grue

Il a suffi qu’un type grimpe sur une grue dans le port de Nantes, un autre à Strasbourg, un autre à Saintes, pour qu’après toutes les conneries entendues à propos des double parents gays, on s’intéresse à présent au sort des pères : après avoir légiféré sur le statut des uns, Ayrault le héros s’apprête donc à réfléchir au sort des autres. On se demande comment il va s’y prendre, vu que cela revient à faire tout et son contraire.

Car ces pères revendiquent une paternité que la loi qui protège les mères depuis des décennies leur a, certes, dérobée.  Cependant les mères en question vivent rarement seules, mais avec un compagnon voire une compagne, c'est-à-dire selon le sociétal un parent 2. A l’heure du tout culturel, voilà nos fins raisonneurs condamnés au cas par cas. Le cas par cas, dans la société égalitaire, cela donne qui s’occupe le mieux ou qui est le plus riche ou encore qui est le plus entouré d’une famille. Quand sociétal et culturel se mêlent, le cas par cas entretient une armée d’avocats, de pédopsychiatres, de juges et d'assistantes sociales. Le cas par cas est un marché, qui place chacun en compétition contre chacun, et chacune contre chacune. C'est son unique projet égalitaire. 

On ne se posait pas, il y a encore peu, de si étranges questions. Et chacun d’entre nous n’avait, selon l’ordre naturel, que deux parents qu’il connaissait ou non, son père et sa mère.

D’autres peuvent aimer mieux, c’est évident, qu’un père ou qu’une mère. 

Evidemment. Et c’est heureux.

Mais nul ne peut aimer à la façon d’une mère ou d’un père, en engageant la mémoire naturelle d’une lignée, d’une race, la mémoire des ancêtres, des morts.

L’amour d’un père, l’amour d’une mère, c’est sexué sans être sexuel, et cela inscrit un enfant non seulement dans une société, mais dans l’humanité, ses vivants et ses morts. Tout ce que les temps actuels cherchent à détruire en chacun d’entre nous jusqu'à faire de nous des barbares.

Et ça résiste au temps, à la honte, à la révolte, à l’enlisement, à l’oubli.

Face à cette liberté légitime de l’Etre, des êtres, se dressent la Loi, ses lobbys, ses jurisprudences, les intérêts des uns, des autres.

Face à la liberté de l'Etre, il y a l’Etat.

L’Etat qui, dans sa volonté de tout renommer, refondre, refonder, définir et contrôler, ne peut qu’être de plus en plus totalitaire.

Je ne connais rien du passé, de Serge Charnay. L’histoire de Serge Charnay n’est qu’un cas, ne m’intéresse pas.  

Mais elle dit la nature, la démente et sereine nature. Voilà les réflexions que m’inspire ce soir un homme perché sur une grue. 

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21:18 | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : serge charnay, nantes, ayrault, paternité, france, société, mariage pour tous | | |

dimanche, 16 décembre 2012

Depardieu, président !

Je n’ai jamais été amateur de Depardieu acteur, et je me souviens de l’éclat de rire poussé par une classe entière dans un cinéma de banlieue parisienne lorsque, dans le navet de Berry Germinal subventionné par le ministère de la culture de l'époque, Gérard-Maheu proclamait : « J’ai faim… ». Je ne l'ai jamais vu, juré-craché, jouer Obélix.

Cela étant posé, la manière dont le comédien tient tête à l’Etat et au double discours de ses sournois représentants actuels m’intéresse au plus haut point.  On se demande de quel point de vue, de quelle autorité, le premier ministre Ayrault, le traite de minable, et cela indépendamment du fait que nombre d’exilés fiscaux de « gauche »  aient soutenu la candidature du candidat Hollande. Ni au nom de quel magistère le ministre du travail et de l’augmentation du chômage Sapin, est autorisé à parler à son sujet  de « déchéance personnelle ».

Je ne connais pas les raisons qui ont suscité la vente de l’Hôtel particulier rue du Cherche Midi (qu’un des discrets porteurs de Rollex du PS achètera peut-être un jour), et son troc pour l’austère et très cinématographique bâtiment de Néchin. Des raisons financières, sans doute, à quoi se rajoute évidemment un certain goût pour la provocation et le coup d’éclat, qui n’est pas totalement antipathique par les temps fades et normés qui courent. Depardieu président un jour ? La politique spectacle étant ce qu’elle est, tout est possible ! Et vu l'amateurisme des professionnels de tous crins qui tiennent le haut du pavé en ce domaine, au PS comme à l'UMP...

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Avec le règne calamiteux de l'hydre à deux discours du PS, nous sommes en attendant insensiblement passés de la social-démocratie à la moral-démocratie. Alors que tous ces technocrates sans vision ont investi les ministères, ça fait peur. Tous ces énarques hollandais sourcilleux qui croient avoir le monopole de l’éthique parce qu’ils voguent sur une communication de crise devraient comprendre une chose : ce n’est pas en se mettant à dos les syndicalistes de Floranges et les acteurs du show-business qu’ils gagneront le cœur des classes moyennes… Mais en soulageant leurs conditions de vie. Faute d’améliorations économique et sociale, on intériorise déjà leur exil hors des palais de la République, qui viendra forcément à son tour, selon le principe vicieux de l'alternance unique.

mardi, 04 décembre 2012

R.UMP prime minister ...

On savait déjà que le patronyme d’Ayrault (airo), était l’homonyme de pénis en arabe.

On apprend aujourd’hui que RUMP, le nom du sous-rassemblement de Fillon, signifie croupe en anglais.

A l’assemblée, entre l’ancien premier ministre et le nouveau,  la nouvelle majorité et l’ancienne, cela promet.

 

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17:26 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ump, rump, fillon, ayrault, politique, satire | | |

mardi, 06 novembre 2012

Le premier Sinistré de la République

Quelque chose d’assez pathétique dans cette communication gouvernementale du Premier Sinistré de la République : ton maussade et maintien raide : Comme Hollande se veut le clone mou de François Mitterrand, dans sa façon de parler comme dans celle de marcher, de regarder et de bouger la main, Ayrault apparaît comme une copie pâlotte d’un Mauroy, résignée et sans charisme. Il fallait entendre la conviction avec laquelle il a entièrement lu son discours, tout son discours, y compris des phrases censées être plus persuasives comme « Mon gouvernement est résolument de gauche », « ces mesures sont ambitieuses », « c’est un effort sans précédent », et autres lieux communs. Le plus comique étant cette annonce de l’augmentation de la TVA, mesure sarkoziste par excellence, accompagnée d’une critique morne de « l’inaction des gouvernements précédents » qui se révèle d’une crédibilité douteuse. Difficile, dès lors, de paraître plus vulgairement opportuniste. Ce discours insipide va de pair avec l’effondrement prévisible dans les sondages du taciturne Hollande qui est arrivé de surcroit à se mettre à dos tous les évêques de France avec son projet de loi ridicule sur « le mariage pour tous ». Pour tous. Avec tous ensemble, le slogan est vieux de trente ans, de toutes les formules le plus galvaudé, le plus vide de contenu, le plus foulé aux pieds et sans doute dorénavant le plus inefficace. Comment ces gens ne l’ont-ils pas compris et osent-ils encore utiliser ces formules aussi creuses ? On va donc se jouer le pire du second septennat Mitterrand après avoir pris la pose seulement de celui du premier pendant quelques mois. Tout ceci était si tristement prévisible. Et l’on retrouve cette même confusion entre liberté et permissivité, exaltation des lieux communs et langue de bois, destruction des repères et insignifiance des propositions originales, volontarisme et démagogie, volonté prétendue de rassembler et clivage constant, une espèce d’humour à la Libé pour tout neurone, comme en témoigne cette banderole qu'on doit au génie polémique des gens d’EELV…

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12:50 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : ayrault, politique, rapport gallois, compétitivité, socialisme | | |

lundi, 15 octobre 2012

Vaudeville à l'Elysée

Depuis le mois de mai dernier, une sorte de gag permanent est entré à l’Elysée. Le président, sa concubine qui se prend pour une première dame, son ex qui a failli en être une et ne s’en est jamais remise, un premier ministre fantoche qui est devenu la risée de tous, et des ministres qu’il leur faut recadrer après chaque passage devant une caméra, ce mauvais pantomime offrant de la gauche en général et de la France en particulier une image gaguesque au reste de la planète, je ne vois d’autre terme approprié.

Un peu comme dans une pièce de Jarry, c’est le règne d’Ubu : Le ministre de l’éducation nationale veut dépénaliser le cannabis, la ministre de la justice marier les homosexuels, le ministre de la phynance annonce qu'il va falloir se serrer la ceinture pendant des mois et le président dans ses discours explique au monde entier qu’il n’y a qu’a, qu’il faut que et qu’on doit. On a le sentiment non seulement d’un flottement, mais d’un véritable délitement. Cela commence à se ressentir dans les sondages plus vite que le pire des opposants à toute cette mascarade aurait pu l’espérer. Le pouvoir est là, certes. Mais pas l’autorité. C’est un peu comme si une troupe de second rôle avait investi les palais de la République. Et c’est, en période de crise, de mauvais augures pour ce pauvre pays. Car il va falloir tenir encore quatre ans et demi. Et beaucoup se demandent déjà comment un tel  pas de danse va être réalisable...

22:45 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : peillon, cannabis, ayrault, autorité, trierweiller, concubinage, france, sondages | | |

mercredi, 19 septembre 2012

Tous musulmans

Dans la polémique sur les caricatures de Mahomet, le premier ministre français vient de jouer les Ponce-Pilate en déclarant que ceux que Charlie Hebdo indisposeraient n'ont qu'a porter plainte contre le journal, et qu'il jugeait déplacée la publication des caricatures en ce moment. M'étonne pas du bonhomme. Du pur hollandais. C'est tout dire. Avec de tels dirigeants, les avocats peuvent se frotter les mains. .Mais les citoyens ont du souci a se faire.... D'autant plus que - on croit rêver, l'affaire devenant à ce point comique, à propos de ces publications hexagonales, même la Maison Blanche se pose des questions... Après avoir été tous Américains au lendemain du 11 septembre, allons-nous devenir tous Musulmans ?  

20:46 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : charlie hebdo, ayrault, mahomet | | |