samedi, 04 mars 2017
Le culte des allégories est mauvais pour la démocratie
08:19 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : juppe, fillon, les républicains, france, socialisme, franc maçonnerie, justice, grand orient |
mercredi, 01 février 2017
L'affaire Fillon
Nous sommes au spectacle. Le citoyen-consommateur regarde. Le citoyen -consommateur est habitué à prétendre à l’irréprochable (lui, l’est rarement, mais passons…) Il contemple donc, pour s’en réjouir ou non, un meurtre politique commis en direct, conduit grâce à tous les outils de la propagande. Pour être élu président de la République dans ce pays, il y a des erreurs à ne pas faire. Travailler durant des années avec sa femme à un cheminement politique qui passe par Matignon, tout en la rétribuant quand la Loi de l’époque le permet, ça on peut : la preuve, 20 % des parlementaires besognent encore tranquillement ainsi, et on n’a jamais emmerdé Fillon durant des décennies de vie politique pour ça.
Mais affirmer :
- Qu’il existe des raisons géopolitiques qui justifient qu’on négocie avec Poutine ou Bachar el Assad
- Que la laïcité n’a pas à être durcie pour des religions comme le judaïsme, le christianisme, le bouddhisme, car seul l’Islam est un problème
- Qu’on n’abolira pas la loi Veil, mais qu’on est cependant personnellement contre l’avortement
- Qu’enfin on s’affirme haut et fort catholique en soutenant de surcroit Sens Commun, dans un moment où pourtant tout le monde s’accorde à trouver friendly le fait qu’un musulman devienne maire de Londres …
Affirmer tout cela, c’est s’exposer à ne jamais pouvoir devenir président de la République, tout simplement. Des secrets fiscaux conservés au chaud dans les placards de Bercy et tout prêts à fuiter si nécessaires, ils en ont bien d‘autres, de même que des journalistes courageux prêts au lynchage, humour et gros titres garantis, infos en boucle et commentateurs politiques unanimes. C’est le monde dans lequel nous vivons. Les pauvres sont tenus par leurs crédits, et les hommes politiques idéologiquement déviants par leurs arrangements financiers des temps anciens. Pendant ce temps, un blondinet irréprochable forcément, vu d‘où il vient, dont la campagne est financée par on ne sait trop qui, est bombardé homme providentiel. Jeunes gens, votez pour lui ; c’est lui le monde de demain.
La moralité la plus austère y règne… Et ça ne plaisante pas…. Car l'argent et les medias demeurent plus que jamais le nerf de la propagande.
13:38 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fillon, pénélope fillon, parlement, politique, primaires, présidentielles, canard enchainé |
dimanche, 09 novembre 2014
La blessure du monde
Depuis des années, les mêmes démarcheurs frappent régulièrement à nos portes. Un marchand d’encyclopédies pour bacheliers tout juste pubères remplace sur le paillasson un vendeur d’aspirateurs sans fil, et prend sa place à l’Elysée, pour un bail aux allures de peau de chagrin.
Les bonimenteurs s’amusent. Ils déjeunent dans des arrière-salles de restaurants parisiens. Ils se rancardent, se dénoncent, complotent, s’insultent. Entre poires et fromages, injures et petites blagues, partage de bonnes bouteilles et de coups tordus, de JT en meetings, ils promènent les tabloïds, qu’ils aient noms Jouyet, Fillon, Sarkozy, Hollande, ou consorts.
Le premier fut ministre du deuxième, qui fut Premier ministre du troisième,auquel succéda le quatrième, lequel réembaucha le premier. Et ça tourne, terrible jeu de poupées gigognes assises sur des chaises musicales. Les secrets des dossiers comme ceux des alcôves divertissent un instant le populo qui regarde au soir, dans son HLM et sur son écran plat, BFM ou TF1. De quoi faire un mauvais Zola. Il revotera quand même, le populo, qui pour l’un, qui pour l’autre, parce que le vote c’est sacré, lui a enseigné l’école des Emile et des Jules de cette foutue République gangrénée jusqu’à l’os, et que la République, c’est tout ce qui lui reste de son histoire, au populo, son histoire dont ils auront tous fait voler en éclats les vitraux colorés et les champs héroïques.
Ainsi, les scénarii se déroulent et s’oublient : qui se souvint, dans l’isoloir de mai 1981, de l’affaire de l’Observatoire ? Il se peut néanmoins que de la nullité crasse de l’actuel résident du Palais, des compromissions inouïes de ces hommes, de ces femmes et de ces partis politiques englués dans le politiquement correct, paralysés par leur accointance avec les journalistes et les élites aux intérêts mondialisés, surgisse un éboulement de terrain – ça ne sera jamais un séisme car nous ne vivons plus à la hauteur des séismes - mais un simple éboulement, lequel n’emportera que le muret du jardin. Et tous et toutes s’égosillent et s’égosilleront, se lamentent et se lamenteront ou se réjouissent ou se réjouiront sans voir que la blessure du monde est ancienne, bien plus ancienne que leurs débats. Et qu’elle est sans doute, n’en déplaisent aux régimes et à leurs formules, aux partis et à leurs règlements, aux constitutions et à leurs décrets, inguérissable
Car les salopards d’hier sont les Grands hommes d’aujourd’hui, et la ritournelle n’étonne que les oiseaux nés d’hier, eux qui pondront pourtant le monde de demain. Mais combien les turpitudes des uns, des autres, taillées à la dimension de leçons de morale incessamment bavées, auront lassé la brève durée de nos vies ! « Ce n’est pas toujours par valeur et par chasteté que les hommes sont vaillants et que les femmes sont chastes » : qu’est-ce donc, qui aurait changé depuis La Rochefoucauld, et qui justifie à ce point la croyance en la réforme, dans laquelle on fait vivre (survivre) intellectuellement le populo ?
Nous avons déjeuné dans un grand restaurant parisien...
20:36 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : la rochefoucauld, maximes, jouyet, fillon, élysée |
mardi, 04 décembre 2012
R.UMP prime minister ...
On savait déjà que le patronyme d’Ayrault (airo), était l’homonyme de pénis en arabe.
On apprend aujourd’hui que RUMP, le nom du sous-rassemblement de Fillon, signifie croupe en anglais.
A l’assemblée, entre l’ancien premier ministre et le nouveau, la nouvelle majorité et l’ancienne, cela promet.
17:26 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ump, rump, fillon, ayrault, politique, satire |