dimanche, 17 février 2013
Un homme perché sur une grue
Il a suffi qu’un type grimpe sur une grue dans le port de Nantes, un autre à Strasbourg, un autre à Saintes, pour qu’après toutes les conneries entendues à propos des double parents gays, on s’intéresse à présent au sort des pères : après avoir légiféré sur le statut des uns, Ayrault le héros s’apprête donc à réfléchir au sort des autres. On se demande comment il va s’y prendre, vu que cela revient à faire tout et son contraire.
Car ces pères revendiquent une paternité que la loi qui protège les mères depuis des décennies leur a, certes, dérobée. Cependant les mères en question vivent rarement seules, mais avec un compagnon voire une compagne, c'est-à-dire selon le sociétal un parent 2. A l’heure du tout culturel, voilà nos fins raisonneurs condamnés au cas par cas. Le cas par cas, dans la société égalitaire, cela donne qui s’occupe le mieux ou qui est le plus riche ou encore qui est le plus entouré d’une famille. Quand sociétal et culturel se mêlent, le cas par cas entretient une armée d’avocats, de pédopsychiatres, de juges et d'assistantes sociales. Le cas par cas est un marché, qui place chacun en compétition contre chacun, et chacune contre chacune. C'est son unique projet égalitaire.
On ne se posait pas, il y a encore peu, de si étranges questions. Et chacun d’entre nous n’avait, selon l’ordre naturel, que deux parents qu’il connaissait ou non, son père et sa mère.
D’autres peuvent aimer mieux, c’est évident, qu’un père ou qu’une mère.
Evidemment. Et c’est heureux.
Mais nul ne peut aimer à la façon d’une mère ou d’un père, en engageant la mémoire naturelle d’une lignée, d’une race, la mémoire des ancêtres, des morts.
L’amour d’un père, l’amour d’une mère, c’est sexué sans être sexuel, et cela inscrit un enfant non seulement dans une société, mais dans l’humanité, ses vivants et ses morts. Tout ce que les temps actuels cherchent à détruire en chacun d’entre nous jusqu'à faire de nous des barbares.
Et ça résiste au temps, à la honte, à la révolte, à l’enlisement, à l’oubli.
Face à cette liberté légitime de l’Etre, des êtres, se dressent la Loi, ses lobbys, ses jurisprudences, les intérêts des uns, des autres.
Face à la liberté de l'Etre, il y a l’Etat.
L’Etat qui, dans sa volonté de tout renommer, refondre, refonder, définir et contrôler, ne peut qu’être de plus en plus totalitaire.
Je ne connais rien du passé, de Serge Charnay. L’histoire de Serge Charnay n’est qu’un cas, ne m’intéresse pas.
Mais elle dit la nature, la démente et sereine nature. Voilà les réflexions que m’inspire ce soir un homme perché sur une grue.
21:18 | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : serge charnay, nantes, ayrault, paternité, france, société, mariage pour tous |
Commentaires
Où avez-vous vu que le compagnon d'une femme divorcée était le "parent 2" de ses enfants ?
Qu'est-ce qui interdit aux hommes divorcés d'avoir une compagne ?
Y a-t-il une indignité quelconque pour une femme divorcée à vivre seule ? En couple ?
Quid des pères divorcés ayant la garde alternée de leurs enfants ? Des pères divorcés ayant l'entière garde de leurs enfants ?
Dommage, car ce que vous dites de l'amour d'un père et d'une mère est pertinent et juste, il est vrai qu'alors vous ne parlez pas du droit en éludant le cas particulier (ce qui est la négation du droit qui s'applique par définition à des cas particuliers), ni du totalitarisme de l'Etat selon l'antienne poujadiste bien en vogue (l'Etat devrait abandonner le terrain du droit tandis que l'Eglise pourrait imposer ses positions à l'Etat laïc ?)
Un homme qui monte sur une grue est sans doute dans un état de désespoir qu'on doit entendre. Mais cela ne rend pas sa position a priori légitime ni sa démarche intelligente...
A l'inverse, on devrait penser que bien des femmes n'ont pas le loisir de monter faire les marioles sur une grue, avec le regard complaisant des média. Je veux parler des femmes mortes sous les coups du compagnon (ou mari) qu'elles auraient dû quitter. Par exemple. De celles qui se terrent et laisse pleuvoir les coups, sur elles ou leurs enfants. Etc.
Autant de cas particuliers invisibles et silencieux dont votre billet se garde bien de parler...
Écrit par : tanguy | dimanche, 17 février 2013
Le jour où on en finira avec le sexisme et ce mythe malsain de "l'instinct materneeel", débilité réfutée tant par les biologistes que les anthropologues!
Au japon les divorces sont moins nombreux, mais les mères sont excessivement favorisés et pour les pères c'est un véritable chemin de croix pour obtenir ne serait-ce qu'un simple droit de visite!
Écrit par : Sarah.S | dimanche, 17 février 2013
Ah ah, revoilà le chevaleresque Tanguy !
Je vous promets qu'un jour je ferai un billet sur une femme battue.
En attendant, ce n'est pas plus le sujet que le cas particulier du type sur la grue. Le jour où vous admettrez que l'état laïc est aussi une sorte d' église avec ses lobbys, ses loges et ses partis alternants, plus retors encore que des chapelles, vous cesserez de le défendre avec autant de ferveur républicaine !
A ce propos, il parait que nos évêques en costards vont bientôt nous concocter des lois sur le suicide et l'euthanasie. On attend la façon de pisser.
Laissez Poujade dormir en paix:l'état qui fait du sociétal est une dictature. Et pendant ce temps là, il ne s'occupe pas de l'économique.
Moi je suis pour la séparation de l'Etat et de l'Etat....
Écrit par : solko | dimanche, 17 février 2013
Sur la paternité escamotée au profit d'un soi disant instinct paternel, je suis d'accord.
Que ce soit un marché pour des armées d'avocats, magistrats et autres psy patentés, fauteurs de guerre lucrative, qui n’appliquent, même pas leurs propres lois, disent beaucoup d’âneries d'accord ,encore.
Que ce soit la loi de la jungle, du plus riche, du plus influent, de celui qui affecte le mieux au modèle dominant d'accord encore .
Qu'il y ait un lissage des complexités relationnelles, je le pense,aussi.
Qu'il devient normal de ne plus l'être, me semble une évidence...
Qu'il y ait focalisation sur certaines souffrances au détriment des autres, surement.
Que l'individualisme exacerbé favorise les psychotiques, dénie les engagements et les prises de responsabilités sur le long terme, cela parait évident.
Que le "droit à l'enfant" prime sur "les droits" de l'enfant , cela apparaît évident.
Que ce soit au cas par cas, ou tous cas confondu, que la machinerie soit folle, promet du "bonheur" à défaut d'assurer du bien être , c'est sur....Mais attention aux récupérations !!!!
Écrit par : patrick verroust | lundi, 18 février 2013
" Le-Nom-du Père" a été bafoué par l'instauration de la fonction parentale. Le père marginalisé, la dyade mère-enfant valorisé.
Est-ce la faute à la libération sexuelle et à l'émancipation des femmes qui en avaient besoin. Le balance d'un côté à un autre, l'équilibre n'est jamais trouvé.
La fonction paternelle, c'est l'interdit de la Loi. Le père dit à la mère, ton enfant n'est pas ton phallus; et à l'enfant, tu n'es pas le phallus de ta mère. A l'heure actuelle, bien des mères abusent de ce pouvoir,et ne pensent pas aux dégâts.
Écrit par : Anne D. | lundi, 18 février 2013
C'est exactement ça.
PS.: Poujade est hors sujet ici, tout comme le laïus sur les femmes battues.
Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 20 février 2013
pour la petite histoire, quelques remarques en vrac:
- alors que les librairies regorgent de livres sur la maternité, elles ne disposent d'AUCUN livre sur la paternité (hormis les quelques trucs sur l'absence du père).
- personne n'est capable de dire ce qu'est la paternité en termes ontologiques.
- à noter que la paternité biologique est un non-sens évident, ce n'est pas la maternité et ce n'est en rien comparable. à noter également que, 10 ans après séparation, 80% des pères sont absents de la vie de leur enfant, un chiffre auquel personne ne prête attention et qui pourtant donne matière à réfléchir...
- dans le même chapitre, on peut également noter qu'aucune femme (ou presque) ne sait répondre à la question "pourquoi les mâles font des enfants?" (je passe les conclusions qu'on peut extrapoler de ceci^^)
- en ce qui concerne l'enfant après séparation, ce n'est pas pour lui que ce battent certains hommes, il devient du fait de la séparation à la fois un symbole et une bouée, c'est pour cela que certains s'accrochent, pas pour l'enfant.
en ce qui concerne les remarques de tanguy, il semblerait qu'elles proviennent d'un homme n'ayant pas d'enfant, donc totalement incompétent en cette matière.
idem pour les femmes battues, cher tanguy, je vous rappelle que coline serrault qualifie ces 100 et quelques décès annuels (dans un pays de 65 millions d'habitants)) comme étant un génocide (sic)....parce que "une femme meurt de violences conjugales tous les 3 jours donne un résultat de 100 décès annuels, l'arithmétique est ainsi faite, n'est-ce-pas?
on passera sans peine sur la comparaison avec les quelques milliers de suicides de pères de 35 à 45 ans: là encore, les féministes le disent avec "justesse", ce ne peut être EN AUCUN CAS de la faute des femmes....puisque ce sont des hommes qui se suicident (dixit).
qu'est-ce qu'on peut se marrer sans déc dans ce monde de sérieux emplis de valeurs on ne peut plus respectables....
Écrit par : gmc | mardi, 19 février 2013
Je ne vois pas le rapport entre le geste désespéré et idiot de cet homme perché sur une grue et le mariage gay, si ce n'est l'irrépressible besoin de Solko de taper à bras raccourci sur le gouvernement.
Écrit par : Julie des Hauts | jeudi, 21 février 2013
Je suis bien d'accord avec vous... Trop de raccourcis qui finissent par être peu pertinents cher Solko. Je sais votre goût pour la polémique, mais trop acharnement en enlève tout le sel. A ces billets polémiques, je préfère la Gazette de Solko, qui avait le piquant de la satire, tout en restant légère.
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
@ Julie : Vous ne voyez pas ? Ce qu'évoque cet homme est le statut de la paternité naturelle, si j'ose dire, quand se mettent en place des procédures pour fabriquer des parents artificiels (qu'on va numéroter 1 2 3...)
Et le silence assourdissant de tous les bobos de gauche qui critiquaient le népotisme de Sarkozy plaçant son fils dans les hauts de Seine lorsque son successeur place tous ses potes de la promotion Voltaire à tous les postes en vue, Le vieux Lang à l'IMA, son ex femme à la banque d'investissement et est à deux doigts à virer le patron de Paris Match parce que sa grue qui n'est toujours pas première dame de France déclare que c'est "un journal de merde", (ce qui n'est pas faux NDRL) ce silence, vous l'entendez ?
@ Sarah : C'est drôle parce que billet - s'il éveille apparemment une polémique - ne me semble pas être polémique...
Écrit par : solko | jeudi, 21 février 2013
Tout ce que je vois moi, c'est que là encore l'intérêt des adultes passe avant celui des enfants!
Françoise Héritier souligne le fait que le le "droit à l'enfant" est entrain de supplanter, dans notre société, les droits de l'enfant, et elle a raison. L'enfant redevient un objet, une marchandise même, et c'est terrifiant.
Entretien très intéressant ici: http://www.lexpress.fr/actualite/societe/francoise-heritier-le-droit-a-l-enfant-n-existe-pas_850975.html
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
chère sarah,
françoise héritier est une névropathe notoire, l'immense majorité de ses écrits ne font que refléter ses délires internes, vraiment pas gais du tout.si vous avez envie de pleurer de rire, je veux bien vous faire une explication de texte sur le "droit du sang" et sur la "spoliation de l'invention de l'outil au néolithique par le méchant mâle au détriment de la douce et gentille femme"; notez bien qu'elle n'écrit que pour un lectorat citadin à l'affût de ce genre de miasmes nauséabonds.
en tant que directrice du laboratoire d'anthropologie sociale du cnrs, françoise héritier par ses écrits stupides est l'une des responsables du merdier environnemental en matière de relations hommes-femmes, merci de ne pas l'oublier avant de la citer.
d'autre part, ce que vous appelez "intérêt de l'enfant" est très bien résumé par la question suivante (question dont toutes les femmes connaissent la réponse dès l'instant où la question est formulée^^): "quand une femme dit "mon enfant", quel est le mot le plus important à entendre?"
Écrit par : gmc | jeudi, 21 février 2013
Cher gmc vous êtes ridicule. Il n'y a pas d'autre mot. Que c'est facile pour un homme de faire de belles leçons! Pour qui vous prenez-vous au juste? les femmes doivent fermer leurs gueules et continuer d'être de pauvres petites cruches domestiques, atrophier leur cerveau pour ne point complexer leur seigneur et maître?
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
J'ajouterai que cette manie d'employer les termes de "psychopathe", "névropathe" ou "schizophrène" (ou "schizooo" comme le font les morveux de 15 ans ou les journalistes illettrés ), sans connaître leur véritable sens clinique est insupportable. Encore plus quand on les emploie afin d'insulter l'autre. C'est faire preuve de vraiment peu d'esprit.
Les théories de Françoise Héritier vous dérange et bousculent votre petit confort de "mââââle"? C'est trop dur de se remettre en question, plus encore, de réfléchir et de chercher des contre-arguments pertinents et intelligents? La solution est toute trouvée: l'insulte, sous la remise en cause de sa santé mentale. Bravo vraiment.
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
on répond aux insultes - comme celles proférées par cette pauvre françoise héritier à l'encontre des hommes - comme elles le méritent, rien de plus. il n'y a là rien de clinique ou de scientifique: il est amusant de constater, par exemple, que les féministes peuvent parler - depuis 30 ans au moins - des mâles mais que dès qu'un homme emploie le terme femelle, il est confamné d'office aux gémonies sous des noms divers et variés; j'aime beaucoup la "justice" et le "sens de l'égalité" féministes^^.
(connaissez-vous ceci: qu'est-ce que la partage au féminin? il s'exprime ainsi: "tout ce qui est à toi est à nous, tout ce qui est à moi reste à moi")
les contre-arguments pertinents ne manquent pas, il manque juste de quelqu'une(s) pour s'y confronter lucidement; à partir du moment où la seule logique du fémionisme c'est d'acquérir de nouveaux privilèges et d'augmenter la dose de profit, les soi-disantes interlocutrices ne s'occupent que d'une finalité: avoir raison et ce, au détriment de toute autre considération.
commencez donc par cette question "pourquoi les hommes (mâles) font des enfants?" et n'hésitez pas à creuser profond, ceci dit au cas où vous souhaiteriez être considérée comme autre chose qu'une colporteuse de ragots ne s'étant même pas donné la peine de vérifier ce qu'elle se contente de répéter bêtement.
(pour la petite histoire, les femmes connaissant bien les hommes sont celles qui en ont eu le plus de connaissance intime, faites donc le compte de vos différents amants pour vous auto évaluer en ce domaine; j'ai quelques amies expérimentées en la matière qui peuvent vous le confirmer si jamais vous en doutez; toutes celles qui ne répondent pas à ce profil ne font que du colportage, soyez-en bien certaine et, en jetant un oeil froid et raisonné sur la playmate qu'est françoise héritier, aucune raison de douter de la validité de leur raisonnement)
sinon, pour mon supposé "confort de mâle", je vous renverrai consulter mes poèmes, histoire de constater que vous trouverez difficlement un mâle ayant un profil aux constantes féminines aussi affirmées que les miennes^^; ceci dit, ça ne répond probablement pas aux idées surfaites que vous véhiculez sur la question; allez, pour le fun, un exemple:
http://lapoesiequejaime.net/gmc.htm (allez lire le texte qui s'appelle "prière" )
Écrit par : gmc | jeudi, 21 février 2013
J'aime pas vos propos et vous ne détenez pas la vérité, pas plus que moi.Vous n'êtes qu'un petit coq de basse-cour,j'espère que vos poules sont vraiment expérimentées et vous pouvez toujours leur faire des poussins ou non.
Écrit par : Anne D. | jeudi, 21 février 2013
J'aime pas vos propos et vous ne détenez pas la vérité, pas plus que moi.Vous n'êtes qu'un petit coq de basse-cour,j'espère que vos poules sont vraiment expérimentées et vous pouvez toujours leur faire des poussins ou non.
Écrit par : Anne D. | jeudi, 21 février 2013
c'est l'exact reflet du discours féministe que les hommes entendent depuis plus de 30 ans, chère amie, déduisez-en ce que bon vous semble, peu importe en fait.
Écrit par : gmc | jeudi, 21 février 2013
je n'ai pas vraiment le sens de la propriété, ceci incluant la teneur des propos que je véhicule.
pour répondre à votre question, je ne me prend pas, je suis juste un gars qui écrit des poèmes donc, comme tous les voleurs de feu, enchaîné à un gros rocher, un aigle lui dévorant le foie tous les matins, pas de quoi se plaindre en quelque sorte, ceci suffit amplement à mon bonheur.
Écrit par : gmc | jeudi, 21 février 2013
"Fémionisme" de la novlangue comme je la déteste!
Mâle ou femelle chacun a ses raison personnelles et égoïstes pour faire des enfants. Et la plupart devraient franchement s'abstenir d'ailleurs.
A force de parler comme vous de "connaître les femmes/les hommes" et de se cramponner à cela, il fini par vous manquer la connaissance la plus essentielle, celle de l'humanité. Ce n'est ni les parties de jambes en l'air, ni les livres, ni les polémistes qui nous apporteront cette connaissance.
Quant au reste, je fais fi de vos insultes digne des cours de récréation, cher gmc.
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
"Constantes féminines" voilà qui est d'une bêtise, d'une étroitesse d'esprit à pleurer. Enfermer les gens dans des cases, voilà la maladie de notre société.
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
Il y aurait donc des "constantes féminines" et des "constantes masculines", j'aimerais bien savoir de quoi il s'agit histoire de rigoler un bon coup!
Et donc malheur à celui ou celle qui ne correspond à ces "constantes"? On le fout en camp de rééducation?
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
Oui Sarah. Nous sommes sexués.
Écrit par : solko | jeudi, 21 février 2013
Quant à votre poème, pardonnez-moi si je ne goûte guère la poésie en prose. Et vouloir mettre le plaisir charnel et l'orgasme en mots, cela m'a toujours paru inapproprié et impossible. Les mots sont des cases, et l'extase échappe aux cases.
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
@ GMC et Sarah
Connais pas Françoise Héririer. Pas envie de connaitre non plus.
Depuis trente ans, l’État fait du sociétal, du sociétal, rien que du sociétal. Et des dettes...
On a créé les beurs, les blacks, les français de souche, les gays, les bobos, les fachos, les djeunes,les seniors, les libertaires, les féministes, normal qu'arrivent les "masculinistes" (connaissais pas non plus, quel mot hideux, comme les autres).
Gérer le sociétal c'est créer du communautarisme et du clientélisme. la gauche a été experte pour faire cette saloperie, la droite lui a bien emboité le pas.*
Mon billet parle de ce qu'est un père, une mère à mon sens. L'amour et la douleur. Il parle aussi des ingérences de l’État dans nos vies, de plus en plus insupportables. C'est vrai qu'il passe du coq à l’âne. Pour qui sait lire, ça ne l’empêche pas d'avoir du sens.
Et je maintiens : il n'est pas polémique.
Écrit par : solko | jeudi, 21 février 2013
Trop souvent, les mères sont privilégiées au simple prétexte que ce sont les mères qui portent les enfants dans leurs ventres. Idées stupides. Les pères partagent au moins autant d'ADN qu'avec les mères et nouent des liens tout aussi fort. En fait, le système français est archaïque. Presque tout ce qui est français est archaïque. C'est le propre du Français : grande gueule, petits bras.
Bien sûr que le père devrait avoir le droit de voir ses enfants au moins la même durée que la mère. Il ne s'agit que de justice et d'équité. C'est pas compliqué à comprendre !
Écrit par : Space opera | jeudi, 21 février 2013
fémionisme = faute de frappe, n'avez-vous pas remarqué que le i et le o sont voisins sur un clavier?
comme par un heureux hasard, vous évitez sciemment de vous confronter aux questions évoquées pour insister sur une forme soi-disant insultante, mdr. no comment
"Mâle ou femelle chacun a ses raison personnelles et égoïstes pour faire des enfants": absolument faux en ce qui concerne les hommes, mais rien ne vous empêche de le croire...
"constante féminines": encore une façon fainéante d'éviter à cette belle "conscience" de se poser des questionnements autres que victimistes... quoique la ligne suivante répare un peu ce qui la précède^^
"poésie en prose": la poésie n'est affaire ni de prose ni de rimes, elle est affaire de langage, ce que les rustiques ont du mal à entendre.
d'autre part, le poème ne concerne le domaine charnel que vu par des yeux centrés sur l'organique; on peut dépolariser son regard quand on sait s'en servir..
pour l'extase, il semble que vous ayez quelques années de dur labeur devant vous avant de pouvoir éventuellement prétendre y accéder; néanmoins, il ne faut désespérer de rien, les bouddhistes ont un école dite "de l'éveil subit" et, dans cet esprit, un clin d'oeil suffit pour atteindre le nirvana, c'est tout le mal qu'on vous souhaite^^
solko,
personne ici ne vous a fait de reproche sur une tendance éventuellement polémiste de ce billet, il n'y a que moi qui m'amuse sur ce coup-là.
Écrit par : gmc | jeudi, 21 février 2013
Le satori "subit" suppose de se prendre quelques coups de bâton sur les épaules. Voilà qui ne vous ferait sans doute pas de mal à quelqu'un aussi bouffi d'orgueil que vous très cher gmc. Je vous le répète: pour qui vous prenez-vous?
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 21 février 2013
Je ne nie pas le fait que nous sommes sexués cher Solko, ce qui m'énerve c'est cette doctrine qui veut nous faire croire que le fait d'avoir un pénis ou un vagin détermine TOUS les aspects de notre personnalité! Nous ne sommes pas des machines.
Écrit par : Sarah.S | jeudi, 21 février 2013
Entièrement d'accord avec vous, Sarah.
La "paternité naturelle", c'est bien joli, mais combien de pères "naturels" ne se soucient pas plus de leurs enfants que de leur première chemise une fois qu'ils ont changé leur femme contre une plus jeune !
Cela dit, je ne suis pas favorable à cet hideux "droit à l'enfant", cette expression me révulse. Je ne suis pas entièrement favorable à l'hyper médicalisation utilisée pour avoir un enfant à tout prix. L'enfant obtenu par ces moyens artificiels en paiera le prix, un jour ou l'autre.
Écrit par : Julie des Hauts | jeudi, 21 février 2013
Julie, je suis entièrement d'accord avec vous.
J'ajouterai que le vrai problème, soulevé par personne ici, c'est l'échec du mariage traditionnel et des obligations qui en découlent (fidélité part exemple). C'est une institution à repenser!
Écrit par : Jérémie S. | vendredi, 22 février 2013
la fidélité n'est en rien en question si on considère où commence réellement l'adultère: il commence en fait en pensée et, à ce niveau, aucune femme et aucun homme ne peut se prétendre fidèle...^^
on peut alors se demander d'où surgit cette exigence d'une chose qui n'existe pas vraiment; c'est en fait très simple, l'exigence nait de la peur, rien de plus, peur qui n'est fondée sur absolument rien d'autre que des fantasmes par ailleurs, voyez l'exemple qui suit:
de nombreuses femmes sont persuadés que les hommesles trompent avec de plus jeunes qu'elles; pourtant, lors de sondages anonymes, seuls 20% des hommes reconnaissent avoir trompé leur femme; notons au passage que les hommes ignorent pour la plupart que ce sont les femmes qui les choisissent lors de la formation de leur couple (il convient qu'ils restent dans l'ignorance de ce fait, ou alors ils seraient amenés à se demander pour quelles raisons ils ont été choisis et là.....^^); donc, de ce fait, on peut déjà réduire ce chiffre à pas plus de 10%.
néanmoins, même en version catastrophique, cela laisse au moins 80% d'hommes fidèles et, pour reprendre les paroles de linda lemay dans 'j'aime pas les femmes":"... mais quand j'pense aux femmes qu'ils trompent, j'me dis que c'est bien fait pour elles..."
Écrit par : gmc | vendredi, 22 février 2013
@gmc vous faites partie de cette race de gens qui croient avoir tout compris sur tout, tout savoir de tout. Obsédé par l'idée d'avoir le dernier mot, et croyant écraser l'autre par vos aphorismes et provocations à deux sous. De quel droit me jugez-vous, vous qui ne savez rien de moi, rien de ma vie, rien de mes expériences? Pour qui vous prenez vous avec votre docte langage? Quant à l'Eveil, mes expériences m'y on mené très près, mais ça vous ne pouvez pas le savoir.
Je ne vous répondrez plus, vous m’écœurez.
Écrit par : Sarah. S. | vendredi, 22 février 2013
"frôler, c'est toujours rater" a dit je ne sais plus qui; personne ne vous jugé ici, sarah, si ce n'est vous peut-être, vous seule détenez la réponse à cette question.
Écrit par : gmc | vendredi, 22 février 2013
Alors ce sont les femmes qui choisissent les hommes.Qui eux mêmes ne savent pas ce qu'est la paternité...
Tant d'inepties...
Et en plus, il pense tout savoir, tout connaître...les choses, les gens...
Mais je pense que cet homme est une baudruche, j'aimerai avoir un pique pour y faire un trou et pschitt!
Écrit par : Anne D. | vendredi, 22 février 2013
Ça ne sert à rien de perdre son temps à critiquer vmc. L'affluence de ses commentateurs est suffisant.
Écrit par : Jérémie S. | vendredi, 22 février 2013
jusqu'à preuve du contraire, le mâle ne peut que proposer, la décision finale du choix revient toujours à la lady, même françois 1er l'avait remarqué, c'est dire^^
Écrit par : gmc | vendredi, 22 février 2013
La femme choisit toujours en dernier ressort ? Allez dire ça aux femmes mariées de force dans de nombreux pays, à celles qui sont victimes de viols conjuguaux, aux filles forcées par des voyous dans ces "tournantes" dont on parle régulièrement.
Écrit par : Julie des Hauts | samedi, 23 février 2013
c'est une des stratégies de communication féministe: éviter de regarder la réalité proche pour focaliser sur ce qui est censé être le lot commun des femmes du monde entier (ceci incluant bien sûr, au niveau dialectique, les occidentales qui ne cessent d'exploiter ce filon, on est limite de l'obscénité à ce niveau, ceci dit pour rester pudique)
juste pour le fun, essayez sans réfléchir, chère julie, de nous citer le nom de quelques femmes lapidées, violées ou autres victimes de sévices divers dans vos connaissances, juste quelques noms sans aller fouiller dans la presse trash spécialisée.
de plus, ce qui est "remarquable" dans ce genre de choses, c'est que personne ne se pose de questions sur les conditions de vie de l'autre moitié de la population, on évite bien soigneusement de citer tous les éléments du problème afin de pouvoir brandir des symboles ne servant qu'à nourrir les délires de quelques-unes. un coup d'oeil sur la répartition des richesses en ce monde vaut tous les discours du monde (et un autre coup d'oeil pour savoir ce que les privilégiées sont prêtes à donner pour que ces problèmes cessent, et on a fini de faire le tour de la question, le confort règne ici et personne ne sacrifiera rien à son petit confort, c'est très clair; pour éviter toute polémique à ce sujet, un jour un gars a dit "montrez-moi ce qui vous reste, pas ce que vous donnez")
Écrit par : gmc | samedi, 23 février 2013
J'ai connu, de part le métier que j'ai exercé, plusieurs cas de violences sexuelles exercées sur des petites filles. Des cas de mariage forcé aussi, une jeune maghrébine que je connais bien et qui a été mariée de force par ses parents. Elle a réussi à s'en sortir, à travailler et à divorcer, se mettant ainsi au ban de toute sa famille. Vous ne pouvez pas ignorer que tous les jours des femmes sont battues et trop souvent à mort par leur compagnon. Sans doute l'ont-elles bien cherché ?
Écrit par : Julie des Hauts | samedi, 23 février 2013
je n'ai jamais dit ou écrit cela; j'ai simplement dit que ces femmes servent de prétexte à d'autres qui, en réalité, ne font que se servir d'elles pour atteindre leurs propres objectifs qui n'ont rien à voir avec la plus élémentaire des justices mais tout à voir avec la recherche de profit sous toutes ses formes.
d'autre part, concernant le mariage forcé, au vu de ces brillants résultats (50% de séparations, 1 enfant sur deux vivant dans une famille dite pudiquement monoparentale), le mariage soi-disant libre et ses adeptes n'ont pas vraiment grand-chose à en dire car non-qualifiés en la matière; mais ceci est difficile à faire entendre dans une société obsédée uniquement par un pseudo bien-être personnel, bien-être régi par la merchandisation à outrance des biens et des personnes, et non concernée par un éventuel équilibre sociétal et un bien-être global des différentes parties qui la composent.
de toute manière, l'humanité sous sa forme actuelle d'homo dit sapiens existe depuis 30 000 ans et, depuis 30 000 ans, les femmes ne cessent de se plaindre, y compris dans ce monde de privilégiés qu'est l'occident actuel; vous pouvez toujours revenir dans 30 000 ans, ce sera toujours le même mur de lamentations, donc vraiment aucun souci à se faire, n'est-ce-pas? peut-être serait-il plus judicieux de comprendre le pourquoi du comment de ces plaintes et vociférations?^^
Écrit par : gmc | samedi, 23 février 2013
C'est lamentable...
Écrit par : Anne D. | samedi, 23 février 2013
c'est bien vrai, mais pas forcément comme vous l'entendez...
Écrit par : gmc | samedi, 23 février 2013
Même plus la peine de discuter. Que vous ont fait les femmes pour provoquer chez vous tant de haine et de mépris ?
Écrit par : Julie des Hauts | lundi, 25 février 2013
Ne vous acharnez pas Julie, il a décidé qu'il aurait le dernier mot coûte que coûte. C'est se battre contre des moulins à vent...
Écrit par : Sarah. S. | mardi, 26 février 2013
avoir le dernier mot est une stratégie féminine connue depuis la nuit des temps; ceci dit au cas éventuel où quelqu'un n'aurait pas compris que le pouvoir repose d'abord et avant tout sur le langage.
Écrit par : gmc | mardi, 26 février 2013
pure interprétation, aucune trace de haine ou de mépris dans tout cela, juste de l'observation, ça se démontre par l'exemple sans aucun problème.
Écrit par : gmc | lundi, 25 février 2013
Les femmes se plaignent depuis des millénaires, c'est peut-être tout simplement qu'elles ont des raisons pour ça.
Écrit par : Julie des Hauts | mardi, 26 février 2013
si j'en crois une observation de ce siècle de privilégiées égoïstes, c'est loin d'être le cas; néanmoins, votre commentaire ne précise pas s'il s'agit de "bonnes" ou de "mauvaises" raisons: alors oui, elles ont des raisons.....que ces raisons soient justifiables hormis sous l'angle du profit pur et simple, c'est très très loin d'être évident. (perso, je n'aime pas vraiment les idéologies fachos qui se déguisent en soi-disant bonnes causes; et puis, tout le monde se souvient de la paille et la poutre, j'ose imaginer en tout cas^^)
Écrit par : gmc | mardi, 26 février 2013
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