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mardi, 11 mars 2014

La justice de gauche lave plus blanc

Ayrault explique que la justice va désormais travailler en toute indépendance sous son aile protectrice ; Me demande comment il peut penser que des citoyens honnêtes vont encore le croire, au vu du nombre de mensonges proférés à la semaine par ce pouvoir déliquescent, du début de la campagne de l’actuel président à ses plus récentes prises de position sur l’Ukraine et le traité transatlantique, l'inversion des courbes et sa vie privée. Il n’y a que la poignée de militants socialistes revanchards qui y trouveront leur compte. Et encore !  En attendant, avocats et juges s'opposent et le moins que l'on puisse dire, c'est que la justice française  déchirée sous l'ère Taubira offre une image  à la mesure du reste du pays. Quand cette bande de faux-culs va-t-elle dégager ? 

 

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Pas plus tard que ce soir, Le Canard  Enchaîné rapporte que Taubira était au courant. Qui, de toute façon, a pu croire aux sornettes qu'elle sortait hier à la télé ? C'est la politique du mensonge organisé. A vouloir jouer les transparents,nous sommes ridicules au yeux du monde entier. 

12:40 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : ayrault, taubira, justice, france | | |

Commentaires

Il faut vraiment en finir avec le régime des partis. Je n'irai pas voter. J'y vais de moins en moins et je me désintéresse de plus en plus de la vie politique tant elle est devenue un jeu de rôle prévisible en les oppositions et les majorités successives. Les problèmes du peuple n'intéressent plus personne.

Ah oui, la g... n'a pas rouvert l'affaire Boulin comme le lui demandait la famille. Il y a un peu plus de deux semaines, Jean Charbonnel mourait sans avoir été reçu par elle, à qui il souhaitait révéler ce qu'il savait.

Écrit par : Jérémie | mardi, 11 mars 2014

"Les problèmes du peuple n'intéressent plus personne." Je crois que sur ce point au moins, tout le monde, d'un bord comme de l'autre, peut tomber d'accord. C'est à la fois risible et tragique.
Pendant ce temps là, l'Europe et les Etats Unis s'apprêtent à signer le traité transatlantique et s'apprêtent à transformer les nations en succursales des grandes multinationales.
Comme l'a dit Attali un jour en parlant des nations : "les nations sont comme des hôtels; il faut traiter correctement le personnel si on veut que les clients y soient bien accueillis..."
Je suis a la fois triste et en colère, impuissant et parfois totalement indifférent tant je ne supporte plus tous ces cons. N'empêche qu'ils nous tiennent, les salauds !

Écrit par : solko | mardi, 11 mars 2014

Les classes moyennes sont tellement préoccupées par le lendemain, qu'elles se fichent, comme de leur premier chemise, des palinodies des hommes politiques français. Vivement une nouvelle révolution...

Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 12 mars 2014

«Nous ne détruisons pas seulement nos ennemis, nous les changeons. (…) Il est intolérable qu'une pensée erronée puisse exister quelque part dans le monde. (…) Nous ne pouvons nous permettre aucun écart, même à celui qui est sur le point de mourir. (…) Vous serez creux. Nous allons vous presser jusqu'à ce que vous soyez vide puis nous vous emplirons de nous-mêmes. Puis nous vous fusillerons.»

« L'hérésie des hérésies était le sens commun. (…) Le Parti disait de rejeter le témoignage des yeux et des oreilles. » « tout pouvait être vrai. Ce qu'on appelait les lois de la nature n'était qu'absurdités. »

« Nous avons coupé les liens entre l'enfant et les parents, entre l'homme et la femme (…).» « fréquenter les prostituées était naturellement défendu. »

G. Orwell, 1984.

PS.: Un espoir ? «D'une façon ou d'une autre, vous échouerez. Tôt ou tard, ils verront qui vous êtes et vous déchireront. La vie vous vaincra. Il y a quelque chose dans l'univers, je ne sais quoi, un esprit, un principe que vous n'abattrez jamais.»

Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 12 mars 2014

"la guenon"... je croyais que les commentaires de ce blog étaient modérés...

Écrit par : Michel | mercredi, 12 mars 2014

Vous avez raison, même si ces histoires de censure de mots sont ineptes. On peut dire pingouin pas g... disons donc g... comme garde des sceaux. Et regrettons le temps de Grandville.

Écrit par : solko | mercredi, 12 mars 2014

Je dis guenon car on peut dire pingouin.

Écrit par : Jérémie | mercredi, 12 mars 2014

L'insulte misogyne et raciste ne suffit pas pour faire de son auteur un polémiste de qualité.

Écrit par : Michel | mercredi, 12 mars 2014

Pour moi, l'insulte dans le discours polémique est vieille comme le monde. Dès lors qu'on est dans le registre polémique, elle est à prendre au 2ème degré, et je maintiens que la Garde des Sceaux s'est couvert de ridicule en se proclamant "exclue de l'humanité" et en mobilisant ses associations.
Là où je vous rejoins, c'est qu'en effet la qualité d'un texte polémique ne dépend pas de l'insulte, qui n'est qu'une figure de style. Est-ce une raison pour l'exclure ? C'est donner aux mots bien des pouvoirs...

Écrit par : solko | mercredi, 12 mars 2014

Il y a une vingtaine d'années de cela, une dame antillaise est venue chez moi deux semaines en tant qu'employée "aide aux mères", nous avons sympathisé et elle a fini par me faire cette confidence qu'à sa venue à Paris, fraîchement débarquée des Antilles, on l'avait traitée de Guenon dans un bus. Parfois elle pouvait frôler l'odieux, juste à cause de ces choses qui lui revenaient. Attention avec les insultes, ça peut pourrir la vie d'une personne pas assez blindée pour encaisser et qui, plus ou moins, par effet boomerang, va pourrir à certains moments celle des autres. On n'a pas toujours le courage de l'humour.
J'aime bien cogiter à partir de votre blog...et vos dessins passent très bien aussi.
Une abonnée

Écrit par : sauge | jeudi, 13 mars 2014

Une injure publique adressée à une dame dans un bus est en effet d'autant plus inacceptable qu'elle est gratuite et raciste.
L'injure polémique, me semble autre chose. On en a fait tout un plat autour de celle-ci, ce qui fait oublier le fond des manipulations langagières et des coups de force politique qui est bien là.
Pour moi Taubira est une ministre détestable pour des raisons politiques

Écrit par : solko | jeudi, 13 mars 2014

Il n'y a pas d'injure polémique en soi, mais je crois vous comprendre, injure plus humaine, moins cruelle, parce qu'on s'adresse au pouvoir en place, il n'y a pas ici le côté lâche de l'injure du bus où c'était une femme contre tous les autres. C'est juste le côté odieux de Taubira qui est visé...

Ce n'est pas si grave, d'autant que je trouve les vraies guenons touchantes, belles à leur façon ; j'aime bien leur regard d'enfant quand on les filme dans leur contexte naturel, qu'elles sont heureuses.

Je suis entrée, par ailleurs, à fond dans votre feuilleton tragique mais jubilatoire pour tout lecteur que les facettes inquiétantes du pouvoir dépriment.

Écrit par : sauge | jeudi, 13 mars 2014

Tout à l'heure mon message n'a pas été pris, votre site était en maintenance.

Je disais que, si je vous ai bien compris, vous distinguez le cas de l'injure publique, où une personne contre tous est prise à parti, de l'insulte faite dans le cadre de la polémique, l'insulte serait alors une façon de se confronter au pouvoir en place... à fleuret non moucheté quand même...

Je suis votre feuilleton avec beaucoup d'attention. Merci encore de le partager.

Écrit par : Sauge | jeudi, 13 mars 2014

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