mardi, 12 janvier 2016
Sondages
Après ça :
Les Français veulent-ils vraiment ça ... ?
14:29 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sondages, présidentielles, primaires, juppé |
vendredi, 04 décembre 2015
«RUN, HIDE, TELL»
Tout comme existent des consignes en cas d’incendie, en voici dorénavant en cas d’attentat : ce qui donne en français s’échapper, se cacher, alerter. Un tiercé qui nous vient d’Angleterre, avec cette affiche que le gouvernement envisage de placarder dans les mairies, préfectures, stades et autres lieux publics. Ça et le numéro vert, tout ce que leurs ministères peuvent pondre ! Léger, pour le moins, en matière de prévoyance ! Pendant ce temps, le ridicule président, à peine échappé des palais où on sauve la planète et de ses repas trois étoiles place des Vosges, va pavoiser sur le Charles de Gaulle, en compagnie de Jean-Yves le Drian, dont on rappelle accessoirement qu’il est candidat sur une liste des Régionales. C’est vrai que les militaires ont bien besoin de la présence de ces deux imbéciles à bord. Mais sa cote de confiance était tombée si bas, qu’il se dit que quelques points à grapiller encore, s’il y a des électeurs que ça impressionne, c’est toujours bon à prendre.
Pendant ce temps, une autre courbe, celle du chômage, bondit de nouveau (1,2 % en octobre). Jacques Sapir a trouvé un titre évocateur au phénomène : « le drame silencieux ». 40 000 chômeurs en + dans la catégorie A, c’est, remarque-t-il, la hausse la plus importante depuis janvier 1996 ! Hollande a compris que la bataille était perdue de ce côté-là, alors, pépère surjoue du côté du « chef de guerre » et applique au mot près le programme exigé par Marine Le Pen depuis des années, de la fermeture des mosquées salafistes à la déchéance des binationaux et au rapprochement avec Poutine… Même une girouette aurait l’air calme à côté.
Pendant ce temps également, Daech publie tranquillement un pamphlet assassin contre l’école française, contenant un appel à tuer tous les professeurs et assistantes sociales de France qui incarnent à ses yeux la mauvaise laïcité et sont donc des ennemis d’Allah : « Le but de cette éducation est de cultiver chez les masses l’ignorance de la vraie religion, et des valeurs morales telles que l’amour de la famille, la chasteté, la pudeur, le courage et la virilité chez les garçons.(…) Tout musulman doit savoir que le système éducatif français s’est construit contre la religion en général et que l’Islam en tant que seule religion de vérité ne peut cohabiter avec cette laïcité fanatique». Il faut donc « combattre et tuer tous les corrupteurs » que sont les fonctionnaires de l’Education Nationale, en premier lieu les profs qui enseignent la laïcité ou les agents des services sociaux qui retirent les enfants musulmans à leur famille pour les confier à des mécréants...
Dans l’hystérie anti-Front National des medias sous perfusion, l’information est sous médiatisée, au mépris de toute déontologie démocratique. Jusqu’à la ministre de l’Education Nationale, si prolixe en communication lorsqu’il s’agit de propager la théorie du genre, qui n’en touche mot ! Najet aux abonnés absents, confirme du bout des lèvres une autre information concernant la radicalisation de 857 élèves en 2014-2015, annoncée par le journal 20 minutes la veille. La sécurité de millions d’élèves est pourtant en jeu. Mais diffuser de telles informations serait assurément « faire le jeu du front National ». Leur obsession !
Faire le jeu... L'expression, qui vient des jeux de cartes est en elle-même un criant aveu de ce qu'est devenue la vie politique en France depuis que ces gens de partis tiennent le pays. Dimanche, ne nous privons pas. Ne nous privons surtout pas !
15:25 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : run, hide, tell, s'échapper, se cacher, alerter, charles de gaulle, hollande, le drian, daech, politique, élections régionales, sapir, économie, chômage, sondages, mosquées, marine le pen, salafisme, radicalisation |
mercredi, 03 juin 2015
Et ron et ron petit patapon...
Qu’un peuple se cherche un avenir de ce côté là :
Juppé, 1977, 31 ans, alors collaborateur de Chirac
dit mieux que quoi que ce soit l’état de déconfiture, de délabrement, dans lequel ses élites ont plongé notre pays. Un pays vieux au sein duquel la jeunesse est désormais minoritaire et condamnée à la boucler, crise oblige. Je me souviens avoir fait 3 semaines de grève, jadis, contre les projets libéraux de cet homme-là au sujet duquel l’Obs s’interroge désormais : Juppé sera-t-il l’idole des jeunes ? Le pays l’a viré alors sans perte et fracas, lui et ses grotesques jupettes au premier rang desquelles l’inénarrable Corine Lepage qui a toujours une cause à dénoncer, de son ton insupportable de grande bourgeoise taubiresque, qui sait tout et ne peut rien, plus ridicules toutes deux que la Philaminte et la Bélise de Molière .
Juppé ! Un homme que la gauche-bobo semble prête à introniser parmi ses sympathisants dès les primaires des Républicains, persuadée qu’elle en sera débarrassée au bout de cinq ans, au bout d’un mandat mou durant lequel elle aura repris un certain poil de la bête culturel, aujourd’hui bien abîme, pour faire passer de nouveau Hollande ou un de ses successeurs pour un type proche du peuple. Et ron, et ron, petit patapon… Un homme de droite ouvert, comme il le dit, un collabo europhile de la première heure qui travaillerait ensuite à l’élection d’un Valls ou d’un Macron mâle ou femelle pour assurer sa succession, comme le Mitterrand aura travaillé à l’Election de Chirac, et le Chirac à celle de Hollande. Mais si vous n’aimez pas Sazkozy, rappelez vous que Juppé l’antédiluvien vient encore d’avant lui, et que c’est lui et ses sbires à vocabulaire lisse et crânes d’œufs qui ont fabriqué Sarkozy. La trahison des élites, le vote confisqué, la France rayée de la carte par Maastricht, c’est lui. Quel peuple, qu’un peuple contraint à s’extasier de l’avancée démocratique que représente le droit à l’euthanasie ! dormez, braves gens, votez et mourez, braves gens, et ne dérangez plus l’Empire.
Dieu est le grand absent de leur gigantesque foire ; ne parlons pas de l’Eternité, demain, même, ils s’en contre-fichent car la courte vue est le moteur de leur cynisme. Et le Christ – ou du moins la pauvre idée qu’ils s’en font – demeure Celui qu’ils croient pouvoir continuer à ignorer in saecula saeculorum, en nous vendant en guise d’épices des valeurs républicaines dévoyées par des principes d’égalité entre les religions, principes parfaitement irrationnels, parce que jamais fondés sur des arguments théologiques solidement étayés. Le théologie, d’ailleurs, comme la littérature, l’art (autre que contemporain), l’Histoire, qui s’en soucie chez ces élites incultes et renégates ? Avez-vous remarqué comme ces gens qui parlent sans cesse de combattre la haine n’aiment pas, eux, n'ont jamais su aimer, méprisant même quiconque leur oppose la moindre résistance, quitte à avoir recours systématiquement, grâce aux lois iniques qu’ils ont fait voter, au pire des arguments, l’argument judiciaire ? Leurs dieux sont à l’Assemblée, au Temple ou au Panthéon, au stade ou sur les écrans. « De tels dieux nous sont apparus comme incapables de donner même des royaumes terrestres », écrivit Saint-Augustin à propos des ceux des Romains, auxquels notre vue basse n'a rien à envier. Quand je vois le nabot Hollande recevoir à l’Elysée ceux qu’on appelle, non sans ironie, les Grands de ce monde, il me semble que le spectre de Ballanche se penche sur mon épaule pour me murmurer à l’oreille que la France expie son crime de 93. Après Chirac, Sarkozy, Hollande, Juppé ! Une expiation en bonne et due forme, comme seule la Sainte Providence, à laquelle plus personne ne croit, sait arranger le cours…
20:45 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ballanche, saint-augustin, sarkozy, juppé, littérature, politique, presidentielle, france, sondages |
jeudi, 10 octobre 2013
Le Pen, forcément Le Pen...
C’est tout de même assez drôle, que dans un pays ayant en 2005 rejeté en vain un traité constitutionnel, et après que deux présidents, Sarkozy puis Hollande, ont manifesté l’attitude la plus antidémocratique qui soit en s’asseyant sur le vote des Français l’un après l’autre, il y ait des gens pour s’étonner que le FN arrive en tête des futures européennes. Quoi de plus normal, dès lors qu’il demeure le seul parti à militer ouvertement pour le NON à cette Europe ? Des partisans de Seguin de jadis aux militants du PC, de Fabius à Mélenchon, tout le monde s’est rallié à l’empire. Tout le monde, qui derrière Sarkozy, qui derrière Hollande, comme un seul troupeau bélant.
Il faut bien reconnaître les faits : la génération Hollande est vieille. Son gouvernement est un gouvernement de revenants. Pas de feu, pas de flamme, pas d’utopie, pas d’idéal, rien, le vide, le couac, le néant. En fait le socialisme véritable est mort en France depuis longtemps, avec Bérégovoy, un sinistre premier mai. Ce qui demeure est une machinerie électorale et médiatique bien huilée et des notables municipaux qui la font vivre tout en se faisant vivre eux-mêmes avec une raison désenchantée et grise, un cynisme à toute épreuve et une langue de bois capable de tourner à la vitesse de la lumière (ou des ténèbres, c'est selon).
Tous s’apprêtent à recevoir avec raison la dérouillée de leur vie. Dérouillée qu’ils n’imaginent même pas. Un ami me disait dans le bus tout à l’heure combien l’analyse de Valls, parti à la reconquête « des petites gens » à Forbach (campagne conduite au passage avec les crédits de l’Etat comme le fit Sarkozy pour tenter sa réélection ce qui déboucha sur les 11 millions à rembourser, mais ça, on ne l’entend guère) est fausse. Car me disait-il, ces petites gens qui ne peuvent payer à leurs enfants des voyages linguistiques aux States et se barrer en vacances aux Baléares,ça fait longtemps qu’ils sont passés au FN. Ceux qui glissent en ce moment, c’est la petite classe moyenne, voire la classe moyenne tout court, des gens normaux exaspérés devant la politique de ce président anormal et son autisme sidérant.
Bulletin de Michel Beregovoy, frère de Pierre, mort trente ans plus tard, en 2011
La capacité de se remettre en cause que les donneurs de leçon de la gogoche et de la droidroite imbéciles demandent avec toujours la même arrogance (au nom des valeurs, de l’intelligence, des droits de l’homme et tutti quanti) aux électeurs de Le Pen, cette capacité, tous ces donneurs de leçons devraient l’appliquer à eux-mêmes. Mais ils se croient en 2002, quand il suffisait d’une bonne campagne de presse anti Le Pen pour calmer les esprits de la Génération Mitterrand, cette trouvaille de Séguéla. Ils ne voient pas que l’Europe des lobbies, des loges, des banques, de la crise et des blablas a vécu aux yeux de la plupart des peuples. Elle a vécu et n'a rien produit d'historique et de fiable. Et ce, pas seulement en France. Alors, que reste-t-il, quand tous les idéaux ont été trahi, toutes les crapuleries osées, tous les mensonges révélés au grand jour,? Il faut vraiment avoir vécu sur la lune pour l'ignorer : On peut s'en indigner, s'en féliciter, s'en foutre, il reste Le Pen, forcément Le Pen....
05:52 | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : sondages, européennes, le pen, hollande, france, politique |
dimanche, 28 avril 2013
Union nationale
D’après de récents sondages, l’Union nationale revient à la mode. L’Italie, pionnière en la matière (du moins sur le papier) avec le gouvernement d’Enrico Letta, inspirerait l’homme de la rue, qui plébisciterait à 78% (de favorables et plutôt favorables) un gouvernement de ce type en France. Le plus comique étant qu’à la tête de ce gouvernement, la personnalité jugée la plus capable serait François Bayrou, le grand perdant de la dernière présidentielle. Je me demande combien de mois il faudrait à un tel gouvernement pour devenir aussi impopulaire que l’actuel jobard qui occupe à nos frais l’Elysée avec sa Cunégonde : le raisonnement de l’homme de la rue a beau être empli de bon sens (si gauche et droite ont échoué tour à tour, peut-être pourraient-elles réussir tous ensemble, tous ensemble, yeah !!!), il repose n"anmoins sur du vent.
Pour ma part, je ne crois plus du tout que le changement soit utile aux peuples depuis qu’il est devenu un slogan usé jusqu’à la corde par tous les imposteurs qui l’ont utilisé tour à tour pour abuser d'eux. La palme du mérite revenant, en ce domaine, aux sinistres socialistes. Quant à la République, dès lors qu’elle ne peut plus frapper monnaie, je vois bien qu’elle n’est plus vraiment maîtresse d’elle-même ; dès lors qu’elle en est réduite à marier les homosexuels pour justifier ses devises d’égalité quand les disparités économiques en son sein atteignent des sommets inégalés et que le chômage est considéré comme un problème structurel par ses dirigeants, je vois bien qu'elle n'est plus fidèle à elle-même ; enfin, quand je trouve qu’elle est dirigée par un bande d’hommes de partis et de loges, les mêmes qui noyautent depuis quarante ans toutes les instances de pouvoir, et qu'ils se proposent de continuer à le faire en faisant mine d'etre ensemble après avoir fait mine de s'opposer, je dois dire que cette République n'est plus mienne.
Quand il n’y a plus de monnaie souveraine et que les inégalités économiques sont devenues chroniques, que signifie alors l’union nationale sinon, face à la toute puissante Troïka non élue, la mise au pas administrative de toutes les nations devenues sous-préfectures ? Encore un enfumage, dans un tel contexte, que l' Union nationale en question..
Je reste français, d’esprit, de langue, de culture, de racines.
Mais républicain de cette République ? Très franchement, il y a vraiment de quoi se poser des questions.
12:28 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : union nationale, politique, sondages, opinion, communication, maçonnerie, europe, enrico letta, françois bayrou, démagogie, gouvernement |
lundi, 15 octobre 2012
Vaudeville à l'Elysée
Depuis le mois de mai dernier, une sorte de gag permanent est entré à l’Elysée. Le président, sa concubine qui se prend pour une première dame, son ex qui a failli en être une et ne s’en est jamais remise, un premier ministre fantoche qui est devenu la risée de tous, et des ministres qu’il leur faut recadrer après chaque passage devant une caméra, ce mauvais pantomime offrant de la gauche en général et de la France en particulier une image gaguesque au reste de la planète, je ne vois d’autre terme approprié.
Un peu comme dans une pièce de Jarry, c’est le règne d’Ubu : Le ministre de l’éducation nationale veut dépénaliser le cannabis, la ministre de la justice marier les homosexuels, le ministre de la phynance annonce qu'il va falloir se serrer la ceinture pendant des mois et le président dans ses discours explique au monde entier qu’il n’y a qu’a, qu’il faut que et qu’on doit. On a le sentiment non seulement d’un flottement, mais d’un véritable délitement. Cela commence à se ressentir dans les sondages plus vite que le pire des opposants à toute cette mascarade aurait pu l’espérer. Le pouvoir est là, certes. Mais pas l’autorité. C’est un peu comme si une troupe de second rôle avait investi les palais de la République. Et c’est, en période de crise, de mauvais augures pour ce pauvre pays. Car il va falloir tenir encore quatre ans et demi. Et beaucoup se demandent déjà comment un tel pas de danse va être réalisable...
22:45 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : peillon, cannabis, ayrault, autorité, trierweiller, concubinage, france, sondages |
mercredi, 07 mars 2012
Gazette de Solko n° 21
00:44 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, sondages |