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dimanche, 28 avril 2013

Union nationale

D’après de récents sondages, l’Union nationale revient à la mode. L’Italie, pionnière en la matière (du moins sur le papier) avec le gouvernement d’Enrico Letta, inspirerait l’homme de la rue, qui plébisciterait à 78% (de favorables et plutôt favorables) un gouvernement de ce type en France. Le plus comique étant qu’à la tête de ce gouvernement, la personnalité jugée la plus capable serait François Bayrou, le grand perdant de la dernière présidentielle. Je me demande combien de mois il faudrait à un tel gouvernement pour devenir aussi impopulaire que l’actuel jobard  qui occupe à nos frais l’Elysée avec sa Cunégonde : le raisonnement de l’homme de la rue a beau être empli de bon sens (si gauche et droite ont échoué tour à tour, peut-être pourraient-elles réussir tous ensemble, tous ensemble,  yeah !!!), il repose n"anmoins sur du vent.

Pour ma part, je ne crois plus du tout que le changement soit utile aux peuples depuis qu’il est devenu un slogan usé jusqu’à la corde par tous les imposteurs qui l’ont utilisé tour à tour pour abuser d'eux. La palme du mérite revenant, en ce domaine, aux sinistres socialistes. Quant à la République, dès lors qu’elle ne peut plus frapper monnaie, je vois bien qu’elle n’est plus vraiment maîtresse d’elle-même ; dès lors qu’elle en est réduite à marier les homosexuels pour justifier ses devises d’égalité quand les disparités économiques en son sein atteignent des sommets inégalés et que le chômage est considéré comme un problème structurel par ses dirigeants, je vois bien qu'elle n'est plus fidèle à elle-même ; enfin, quand je trouve qu’elle est dirigée par un bande d’hommes de partis et de loges, les mêmes qui noyautent depuis quarante ans toutes les instances de pouvoir, et qu'ils se proposent  de continuer à le faire en faisant mine d'etre ensemble après avoir fait mine de s'opposer, je dois dire que cette République n'est plus mienne.

Quand il n’y a plus de monnaie souveraine et que les inégalités économiques sont devenues chroniques, que signifie alors  l’union nationale sinon, face à la toute puissante Troïka non élue, la mise au pas administrative de toutes les nations devenues sous-préfectures ? Encore un enfumage, dans un tel contexte, que l' Union nationale en question..

Je reste français, d’esprit, de langue, de culture, de racines.

Mais républicain de cette République ?  Très franchement, il y a vraiment de quoi se poser des questions.

Commentaires

Une 6ème république, alors ?!!!!???

Écrit par : Sophie | dimanche, 28 avril 2013

Une 6ème république qui ne pourrait frapper monnaie n'aurait pas plus de pouvoir et de souveraineté, et donc pas plus de sens, que cette pauvre cinquième, engluée dans le naufrage de la zone euro.
Le problème n'est donc pas constitutionnel, il est désormais monétaire, c'est à dire économique et financier. Les socialistes sont pour la plupart fédéralistes, comme Bayrou d'ailleurs. Or être fédéraliste face à des peuples qui ne le sont pas, ça tient de l'utopie de bobos mal instruits à l'ENA ou ailleurs, mais ça conduit au désastre dans le réel.
Quoi qu'il lui en coûte, il faudra bien que la France retrouve sa souveraineté monétaire. Ceux qui disent que ce sera dur auraient dû y songer avant de nous embarquer collectivement dans toutes ces incohérences. Il est vrai qu'ils ont dans les paradis fiscaux de quoi voir venir, contrairement aux gens qu'ils accusent de populisme...

Écrit par : solko | dimanche, 28 avril 2013

L'Union Nationale est effectivement un leurre parce que la droite comme la gauche sont en panne de solutions, sans parler du courage nécessaire pour les trouver, les annoncer, les mettre en œuvre.... Une somme d'impéritie n'est pas réputée pour donner un résultat différent de l'impéritie qui est,si çà tombe , dans l'esprit de certains , programmée comme l'obsolescence.
Ce n'est pas parce que la République a quelques chancres qu'il faut l'euthanasier....La monarchie n'ait regretté que par ceux qui en avaient les privilèges. Les périodes historiques heureuses furent celles où la prospérité régnait sans trop de laissés pour compte. Elles furent rares, peut être, un moment dans l’Égypte Antique

Écrit par : patrick verroust | lundi, 29 avril 2013

@ Patrick L'union nationale aurait au moins un intérêt : faire voler en éclat le monopole maçonnique et la morgue feutrée des 25% qui nous dirigent en ce moment et se croient le pays tout entier du haut de leur grand orient. Quatre ans encore, ils ne tiendront pas à ce rythme-là, du moins je l'espère.
Pour le reste, les Français auront coupé la tête de leur roi pour que leur culture se décompose in fine dans un sous produit de la culture anglaise, et pour vivre avec une monnaie teutonne. Drôle d'ironie de l'histoire, avouez le.
Ce qui menace la république, 6 ou 5, peu importe, ce n'est pas la monarchie, si tant est qu'elle fut une menace par le passé, mais cet empire d'un nouveau genre dans lequel ses dirigeants l'ont jetée en otage après l'avoir, eux, euthanasiée depuis 40 ans, Mitterrand au premier chef qui prit la responsabilité de faire voter Maastricht et qui fila son cancer à tout le monde dans son parti.

Écrit par : solko | lundi, 29 avril 2013

Et avec l' UE, vous l' aurez dans l' union, c' est bien connu !

Écrit par : fabien arlotto | mardi, 30 avril 2013

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