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lundi, 21 octobre 2013

Les chiens de garde

Il faut les entendre achever leur carrière de chiens de garde du pouvoir socialiste, en tentant de meubler  la vacuité hollandaise d’arguments oiseux d’un plateau télé à un autre, histoire de retravailler en ce moment d’abousement général « la fabrique de consentement » de l’opinion. Peine perdue, à mon sens. Faut dire que le pauvre type qui squatte l’Elysée ne leur facilite pas la tâche, entouré de courtisans qui le méprisent, sifflé publiquement par des militants socialistes marseillais comme il le fut au défilé du Quatorze Juillet,, à la recherche d’une synthèse entre des motions et des courants dont le contribuable canardé de tous côtés se fiche pas mal. Ne parlons pas des licenciés de l’industrie ou des suicidés de la paysannerie. Ni des millions de provinciaux de la manif pour tous qui voient le pingouin qui les méprisa si ouvertement faire la courbette si piteusement devant une poignée de lycéens.

Dix-huit mois que dure ce carnaval, prévisible ô combien !

Pas drôle, en réalité. Ca fait vivre des députés, des conseillers généraux, des ministres, des secrétaires de ceci, de cela, des chiens de garde, encore eux. Ils aboient à l’entrée du portail et vérifient la tenue de chaque prétendant à la Cour. Il y a encore des gens pour lire leurs torchons, dont les rédacteurs squattent toutes les écoles de journalisme. Il faut les voir sortir les dents pour dire que « il faudrait faire ça, bien sûr, mais ça, ce n’est possible que dans le cadre européen », ah, le cadre européen ! voilà leur vrai maître. L’affaire de leur piteuse génération. Hollande n’est au fond qu’un de leur collègue, un scribouillardeux du même âge qu’eux, sans talent. Ce qu’ils craignent tous, c’est que les peuples envoient trop de députés anti-européens au Parlement de « là-haut », comme ils disent. Après un référendum volé, une multitude de magouilles effectuées dans leur dos, les naufrages grec, espagnol, italien, et bientôt français, et malgré la fin de l'histoire programmée par leurs logiciels espionnés par la NSA, les peuples étant les peuples, ça risque de ne pas être triste. Mais déjà ils ont dû, tous les chiens de garde, se prévoir d'autres niches au soleil.

roland cayrol,claude weill,france,europe,

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Claude Weill, Roland Cayrol, deux aboyeurs parmi d'autres

dimanche, 28 avril 2013

Union nationale

D’après de récents sondages, l’Union nationale revient à la mode. L’Italie, pionnière en la matière (du moins sur le papier) avec le gouvernement d’Enrico Letta, inspirerait l’homme de la rue, qui plébisciterait à 78% (de favorables et plutôt favorables) un gouvernement de ce type en France. Le plus comique étant qu’à la tête de ce gouvernement, la personnalité jugée la plus capable serait François Bayrou, le grand perdant de la dernière présidentielle. Je me demande combien de mois il faudrait à un tel gouvernement pour devenir aussi impopulaire que l’actuel jobard  qui occupe à nos frais l’Elysée avec sa Cunégonde : le raisonnement de l’homme de la rue a beau être empli de bon sens (si gauche et droite ont échoué tour à tour, peut-être pourraient-elles réussir tous ensemble, tous ensemble,  yeah !!!), il repose n"anmoins sur du vent.

Pour ma part, je ne crois plus du tout que le changement soit utile aux peuples depuis qu’il est devenu un slogan usé jusqu’à la corde par tous les imposteurs qui l’ont utilisé tour à tour pour abuser d'eux. La palme du mérite revenant, en ce domaine, aux sinistres socialistes. Quant à la République, dès lors qu’elle ne peut plus frapper monnaie, je vois bien qu’elle n’est plus vraiment maîtresse d’elle-même ; dès lors qu’elle en est réduite à marier les homosexuels pour justifier ses devises d’égalité quand les disparités économiques en son sein atteignent des sommets inégalés et que le chômage est considéré comme un problème structurel par ses dirigeants, je vois bien qu'elle n'est plus fidèle à elle-même ; enfin, quand je trouve qu’elle est dirigée par un bande d’hommes de partis et de loges, les mêmes qui noyautent depuis quarante ans toutes les instances de pouvoir, et qu'ils se proposent  de continuer à le faire en faisant mine d'etre ensemble après avoir fait mine de s'opposer, je dois dire que cette République n'est plus mienne.

Quand il n’y a plus de monnaie souveraine et que les inégalités économiques sont devenues chroniques, que signifie alors  l’union nationale sinon, face à la toute puissante Troïka non élue, la mise au pas administrative de toutes les nations devenues sous-préfectures ? Encore un enfumage, dans un tel contexte, que l' Union nationale en question..

Je reste français, d’esprit, de langue, de culture, de racines.

Mais républicain de cette République ?  Très franchement, il y a vraiment de quoi se poser des questions.