vendredi, 14 mars 2014
Pervers, dealer, voyou
Pervers, dealer, voyou : J’avoue que je ne vois pas quel intérêt des ministres en exercice ont à insulter constamment Sarkozy. Pics de pollution devant lesquels on ne fait rien, courbe de chômage exponentielle depuis leur arrivée au pouvoir, foyers de guerre entretenus et discours belliqueux, traité transatlantique préparé en catimini…. Cela ne fait en rien oublier leur naufrage aux affaires, et ne fait au contraire qu’en rajouter.
Songent-ils remonter ainsi dans les sondages en poursuivant ce qui n’est qu’un discours de campagne ? Ils apparaissent sur la défensive, alors qu’ils sont au pouvoir et que si la justice condamne l’ancien président, ils en seront d’autant plus dans une position de force. En revanche, si Sarkozy obtient un non-lieu, comme dans l’affaire Bettencourt, ils auront l’air fin, et donneront d’autant plus l’impression de s’être acharné contre lui ! Alors ? Amateurisme, comme Taubira brandissant elle-même sur tous les écrans du monde des feuillets qui la ridiculisent ?
Peut-être qu'il existe une pathologie de l'homme politique, que nous ignorons. Le spectacle finit, en tout cas, par être consternant. Apaiser le pays, avait promis Moi Président : même ça, qui relève du symbolique élémentaire, il n'est pas foutu d'y parvenir. Le printemps s'en chargea-t-il à sa place ? On se demande bien, dans ce cas, pourquoi on entretient si chèrement une aussi nombreuse et vaine classe politique, avec des impôts de plus en plus lourds pour chacun.
09:10 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pervers, dealer, voyou, sarkozy, socialisme, france |