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mardi, 22 avril 2014

Djihadistes français

Djihadiste français : tel est le nouvel élément de langage oxymorique parsemé par tous les médias, depuis la libération des quatre journalistes et la cérémonie médiatique du tarmac avec le président dans le rôle de l’évêque et son ministre des affaires étrangères dans celui du grand prêtre. Djihadiste français ? On se pince ! On croit rêver. Car s’il est possible sans doute d’être djihadiste avec une carte de nationalité française en poche  - c’est dire le peu que vaut ce genre de papier désormais -, eh bien non, on ne peut être djihadiste et français, rien n’est même plus étranger à la culture française que le Jihad. Pas besoin de grands dessins, je crois. Au lieu de susurrer l’oxymore sur les antennes de télé et de le placer subrepticement dans la tête des gens, il faudrait placarder cette vérité partout, en informer tous les gosses tentés par l’aventure à l’entrée des mairies : Français et djihadiste, on ne peut être l’un et l’autre et ceux qui en prennent le risque seront déchus de la nationalité pour le reste de leurs jours. Constitutionnellement. 

Mais on regarde le calamiteux président élu pour encore trois ans, celui-là même qui arma les djihadistes en Syrie et les paie à présent pour libérer les otages, le jour de Pâques. Et on se demande : Jusqu’à quand durera cette mascarade ? A force de jouer avec tous les extrémismes, cette politique veule finira par nous coûter très cher, bien plus que quelques 50 milliards. Le jour de Pâques, plein d’horreur, on prend ainsi connaissance du récit de sœur Raghida, qui a dirigé l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, et qui rappelle ICI ce qu’est le Jihad, enfin parvenu à ses fins : des musulmans extrémistes crucifiant en Syrie des chrétiens refusant la charia, y compris un enfant devant son père.  Oui, on crucifie encore, et le jour de Pâques de surcroît, en 2014... De cela, du calvaire des chrétiens syriens, les medias ne parlent pas. Le président non plus. Motus. A quoi joue-t-il, le torse bombé ?

Alors français et djihadistes ?  Il faudrait y réfléchir à deux fois avant de dire, de faire et d'accepter n’importe quoi, pour la paix de tous, ici comme ailleurs, aujourd'hui comme demain.

 

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 © Mohammed ABED / AFP

00:07 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jihad, djihadistes, soeur raghida, france, otages, politique, nationalité | | |

dimanche, 20 avril 2014

Devinette

De qui sont les lignes suivantes ? A noter que l'illustration, au même titre que certains éléments du texte, constitue un précieux indice : 

« L’affection spirituelle et pure qui unit longtemps Mme Jaubert à Musset, et dont ses lettres nous ont gardé la température si tendre, entretenait un halo de discrète gloire autour des boucles blanches de la vieille dame. Elle avait été jeune sous Louis-Philippe ; et ses derniers amis ayant commencé d’être célèbres sous l’Empire, elle n’assemblait plus autour d’elle que des survivants d’un autre âge. Les débris d’un temps continuent d’une époque à l’autre, comme les souvenirs des Tuileries survivaient à leurs ruines calcinées, qui n’étaient pas déblayées encore. Ainsi mon père, en ses vingt ans, touchait de la main un monde déjà historique et recueillait ses témoignages. C’est là qu’il connut Mme Howland, beauté mure mais de grand esprit, amie autrefois de Cousin, de Prévost-Paradol et de Fromentin, plus tard d’Halévy, de Reyer, du peintre Degas, que j’ai moi-même vue très vieille dame, et dont je n’ai pas oublié le regard, comme elle cherchait à retrouver en moi l’image adolescente de mon père, ni son soupir, à ce retour. Romanesque, spirituelle, autoritaire et quelque peu désabusée, j’ai des lettres d’elle à mon père, de la qualité le plus rare où, malgré le détachement feint et la tendresse d’une femme au bord du déclin se mêle aux plus affectueuses gronderies. C’est elle qui lui donna, je crois, ce beau surnom d’hurluberlu dont on l’accueillait en souriant chez la marraine (…)  Le marquis Du Lau survenait, vétéran de l’Empire et du Grand-Cercle, et aussi Charles Haas, de qui plus tard Marcel Proust a fait Swann ; et le comte Lepic, naguère chambellan de Napoléon III.  La conversation s’égaillait, et mon père faisait des croquis.»

littérature

23:00 Publié dans Des Auteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature | | |

jeudi, 17 avril 2014

Fossoyeurs du mensonge

Trois mots sur le pingouin arrogant et son petit roquet parvenu, qui ne se sent désormais plus pisser en parlant de la France, sur l’abruti, également, qui a vendu l’Hôtel-Dieu au groupe Eiffage et qui vient d’être réélu président du Grand Lyon.

Il y a une sorte de péché socialiste depuis Mitterrand. Pour être réélu et mener à terme son coup d'Etat permanent, ce satané monarque républicain fit une politique de droite et nous précipita tous dans l'euro. Mais une politique de droite ne peut être conduite que sous un étendard de droite ; c'est le bon sens près de chez vous qui vous le dit : d'où la Bérézina de ce faux PS en 2002. 

Dérober le pouvoir aux gens de droite pour faire leur politique, c'est s'avouer pire encore que ces derniers ne sont. De simples arrivistes, même pas dotés d'un charme balzacien. Ce que fait ce qu'on appelle pompeusement le couple exécutif. Le seul mérite que je leur reconnaisse, c'est qu'ils vont peut-être finir par débarrasser le pays du parti d'Epinay dont les restes flatulents empoisonnent encore un peu nos provinces. Il faudra alors leur élever une statue : ils auront été les fossoyeurs de leur propre mensonge. Car la messe est dite et leur socialisme est foutu. 

 

06:46 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : valls, hollande, politique, socialisme, france, europe, collomb, eiffage | | |

mardi, 15 avril 2014

La semaine sainte est un théâtre sacré

Semaine sainte. Nous y sommes : originalité, radicalité du Christ, terrible pour ces temps bizarres et salis, où Google voudrait éradiquer la mort, et les hommes partout la travestissent ou la nient… Passion : cette manière de l’accepter, l’assumer, plonger dedans ses mains, son regard, tout son corps comme dans l’eau des larmes, après la résurrection de Lazare, la sienne propre, Christ, semaine sainte. Terrible et comme antique prise en mains du mourant par celui qui lui survit dans le même corps, du cadavre, du décomposé, de la conscience et de l’âme, là même où ça respire.

Les sales temps modernes ne lui  pardonnent rien, ces temps qui ne comprennent que la paix et ne veulent que du plaisir, et crachent sur le rite, même plus par insoumission mais par ignorance et bêtise. Préfèrent Bouddha ou Mohammed, plus faciles à comprendre tout ça, la Loi tu la suis ou tu la suis pas, mais il n’y a rien de purulent à contempler en soi, de plaies vives à étreindre, rien de décomposé à adorer, et toutes ces craintes à épurer, ces duretés à attendrir, cet orgueil à amoindrir, ces ponts à franchir devant les obstacles des hommes qui savent, ah ! ah !…

Préféreraient même ce Christ sans croix, ce Christ accommodant, sans calvaire ni Golgotha, ce Christ irréel et presque technologique, sans devenir. Ou bien cette croix sans Christ, juste un symbole car c’est moins rude à comprendre un symbole, moins éprouvant à presser contre son cœur, ça signifie de loin, dans l’abstrait de la philosophie encore discutable.  Ou encore  rien, juste le vivre incertain, l’écran du vide comme la toile de l’écran quand rien ne s’y projetait encore et que le film n'avait pas commencé, ni sang ni souffrance ni ombre ni trahison, et qu’on peut encore croire à tout sans se soumettre à rien, le Grand Rien, le vide de toute chair - mais ô mon Dieu, la semaine sainte est un théâtre sacré qui planta un corps sur une croix, devant lequel comment cesser d'être celui qui ne fit que passer ou conspuer ?

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06:54 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : christ, semaine sainte, paques, littérature, religion, christianisme | | |

dimanche, 13 avril 2014

Pierre Autin-Grenier, inutile et tranquille, définitivement

« Au zinc de certains cafés commence à se murmurer assez sérieusement que la Terre ne serait pas ronde, pas du tout. Je reçois aujourd’hui la lettre d’un ami m’assurant que mon adresse est fausse et qu’en fait je n’habite nullement où je l’imagine. Autour du Soleil la Terre tourne cependant, et cette lettre fameuse m’est pourtant bien parvenue. Il semble donc qu’il y ait belle lurette que les boussoles n’indiquent plus vraiment le nord, mais divers endroits assez désemparés où chacun tente, dans les limites étroites de ses moyens, d’un peu s’ancrer pour échapper au tournis général et retrouver d’illusoires certitudes en vue des rafistoler l’idée précaire qu’il peut se faire de l’avenir »

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Inutile et tranquille, définitivement : dernières paroles de Toute une vie bien ratée,  un récit qui date de 1997, et d'où les lignes ci-dessous sont tirées, des lignes de Pierre Autin-Grenier (1947-2014), qu’on ne croisera plus sur le boulevard de la Croix-Rousse ni au grand café de la Soierie ni ailleurs, puisqu'il vient de quitter Lyon et la Terre plus trop ronde à ce qui se murmure de plus en plus autour de nous...

22:31 Publié dans Des Auteurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lyon, croix-rousse, littérature, pierre autin-grenier | | |

samedi, 12 avril 2014

Sous le ciel d'avril

Le cimetière de Loyasse était désert, quand j’y suis passé hier. Sous le ciel d'avril, le printemps ne fait pas de différence entre le séjour des vivants et celui des morts. Ça pépiait dans les arbres, et la lumière baignait les chapelles avec la même abondance que les toits de la ville en contre bas, sur lesquels flottait une  nuée de pollution. J’ai arraché l’herbe en trop - la mauvaise dit-on, sur la tombe de ma mère.  J’ai déplacé les vasques pour nettoyer les traces de terre sur le  marbre noir. Il va falloir changer les fleurs en tissu, dont la couleur des pétales a passé sous le soleil. Je rachèterai des jaunes. Elle aimait particulièrement les tulipes jaunes.

A chaque fois que je me recueille devant sa tombe, je regarde avec étonnement ce chiffre, 1980.  Dans quelques mois, trente quatre ans, déjà ! Il n’y a rien de très linéaire dans le temps. Je ressens cela aussi quand je lis un auteur ancien, dont la vigueur de la pensée me saute aux yeux, fraîche, contemporaine. Les disparus nous habitent, quoi que nous en pensions avec, tantôt la force de l’instant, tantôt celle de la durée.

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intérieur Loyasse, photo Itinéraire bis

Je suis redescendu de Loyasse en passant par la chapelle de Fourvière, où j’ai placé un cierge pour son repos.  Sur les bancs, moins de fidèles qu’une main n’a de doigts, c’est dire. Je suis resté un instant à contempler la Vierge Noire qui trône au centre de l’autel baroque et doré, cette Vierge à qui le conseil municipal au grand complet, -monsieur Collomb en sa tête-, vient offrir un cierge et un écu chaque huit septembre. Je suis resté devant elle un moment, paisible et silencieux. Sur l’esplanade de la basilique, au-dehors, il y avait beaucoup plus de monde pour contempler la plaine urbaine, dans le bleu vilainement grisailleux de la pollution. 

12:15 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : lyon, loyasse, fourvière, littérature, avril | | |

mardi, 08 avril 2014

Redressement, abousement

Le seul pari que fait Manuel Valls est au fond celui que sa rhétorique du redressement trouve encore des oreilles où tomber. Depuis des décennies, nous entendons parler de redressement à chaque déclaration de politique générale d’un nouveau premier ministre. C’est déjà étonnant quand on change de majorité, mais ça l’est encore plus quand on passe de la majorité à la majorité comme c’est le cas dans la comédie qui se joue en ce moment. L’entrant (l’intrus ?) déclare donc trouver le pays dans un état déplorable, « Trop de souffrance, pas assez d’espérance », voilà donc d’après Valls l’héritage de Ayrault, ce qu’aurait pu lire Copé ou Fillon.

J’aurai donc passé ma vie dans un pays qui sera allé de redressement en redressement tout en ne cessant de s’abouser au fil des premiers ministres : en ce sens, Valls est déjà vieux, et l’énergie qu’on feint ça et là de lui trouver, dont certains même vont jusqu’à s’inquiéter comme ils s’inquiétaient de l’impétuosité de Sarkozy, n’est qu’un artifice. Après s’être  trainée sur le ventre durant de longs mois, la politique de Hollande va continuer à le faire durant de longs autres : on remarque que ce catalan plein de ferveur pour la France, qui se fit applaudir pour avoir, « le cœur battant » demandé un jour la nationalité française, n’a pas dit un mot sur la signature imminente du traité transatlantique donnant à des multinationales le droit de traduire en justice des Etats qui n’appliqueraient pas leur politique. En guise de redressement, nous aurons un total abousement !

 

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 Célestin Nanteuil - La descente de la Courtille à Belleville, jour de carnaval

Il me prend souvent le cœur de rêver à ce que serait l’alliance des deux fronts, celui dit de gauche et celui dit national, contre ce projet, qui signera pour un temps indéterminé (s’il aboutit) la fin de la souveraineté politique. Et je dis bien de rêver, comme du temps où le légitimiste Chateaubriand et le républicain Carrel se rendaient tour à tour mutuellement visite, dans les geôles de Louis Philippe. Mais n’est-ce pas  pourtant cette union insolite qui fut à l’origine des 54,68% de Français qui rejetèrent (en vain) le traité constitutionnel de 2005 et dont une sorte de remake risque- on l’espère- de se produire dans le silence des urnes, lors des élections européennes à venir ? Des députés anti-européens, pour ne pas dire frontistes d’un extrême ou de l’autre, pour signifier en grand nombre à la Commission Européenne et à la BCE ce qu’elle mérite d’entendre : que Valls - comme l’italien Renzi - qu’on nous présente comme l’avenir est déjà terriblement vieux, presque autant que ceux qui s'apprêtent à museler le monde et sa jeunesse et son avenir, au nom de la solidarité, au nom de la responsabilité et, pendant qu'ils y sont, au nom de la liberté.

20:26 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française, Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : valls, politique, france, nanteuil | | |

dimanche, 06 avril 2014

Tournez manège

L’oiseau peintre a pris son envol, et moi qui avais l’habitude confortable de faire un billet rapide d’un coup de couper/coller dans un fichier word, je ne sais trop quoi dire ce soir. J’ai eu le temps durant cet hiver d’achever l’écriture d’un autre roman, un roman qui n’est pas de science fiction ni une légende, un roman de la tradition historique bien française, entamé il y a plus d’un an, et dont il va falloir que je m’occupe de lui trouver quelque éditeur ou autre. Je garde ça sous le coude, tandis que revient la saison des examens, des examens tournez manège et que j’ai l’esprit vide et l’être vacant.

Ce n’est pas la propagande politique qui va nous tomber dessus jusqu’aux Européennes qui va le remplir : les europhiles vont mettre le paquet, là aussi tournez manège. L’époque est terne. Il va falloir rebondir, comme ce petit personnage, qui aurait aussi fait un bon premier ministre, au point où nous en sommes, non ? 

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20:48 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : zébulon, pollux | | |

mardi, 01 avril 2014

Dans le vide mais jusqu'où?

C’est incroyable comme ce type qui vient subitement parler à 20 heures, assigner « trois objectifs » et, à un pacte « de responsabilité » en adjoindre un autre « de solidarité », n’est plus crédible, et semble appartenir à un autre temps, un ordre déjà décomposé, un temps fini. Comme s’il sonnait le glas de sa propre présidence, d’un ton morne et haché, récité sans joie, comme s’il était déjà politiquement mort, et le combat qu’il veut mener avec lui, combat somnambulique d’apothicaire. Je ne rêve pas, il ânonne  « Je Je », comme jadis il jetait son  « Moi Moi » à la gueule du téléspectateur. Mais comment peut-il imaginer qu’on croit encore en son Je ? « Il aime être le seul qui ne prend aucune décision », dit de lui un proche. Terrible. Comment a-t-on pu élire un con pareil à un tel poste ?   « L’électorat de droite te hait, une partie de la gauche te déteste », lui aurait dit un autre proche. Terrible.  Il est certain que ce type est carbonisé.

Les Verts se sont barrés du gouvernement pour sauver leurs scores aux Européennes, et c’est vrai qu’ils peuvent espérer passer en 3ème position, même devant le PS, s’ils ne grimpent pas sur la barque de « l’équipe resserrée, cohérente, soudée »,  déjà en plein naufrage. Les gens de gauche, les Besancenot, les Mélenchon sont effarés : « A un désastre électoral, Hollande répond par un suicide politique », dit ce dernier. David Assouline, en bon petit apparatchik, parle « de la gravité et de la sincérité » de Hollande. Je l’ai connu, ce type, lorsqu’il était à Jussieu, militant dans les coordinations lycéennes en 1986, déjà beau parleur dans des haut-parleurs, déjà programmé pour une carrière de sénateur. Et Fillon, rusé, matois, expérimenté aussi sans doute, souhaite bonne chance à Valls, entrevoyant déjà l’échec dans quelques mois. « Manuel de survie, Vals mène la danse, Ayrault valse », la presse française n’a rien à en dire, parce qu’il n’y a rien à en dire, sinon quelques pirouettes verbales elles aussi convenues, usées, avant les échanges de fauteuils et les chaises tournantes. C’est l’état de ce pays, où il n’y a plus que la bonne bourgeoisie de Paris, Lille ou Lyon pour souhaiter poursuivre le malentendu avec ce PS quand le reste du pays vote FN, UMP, ou s’abstient. Une sorte de société inversée, finalement, et qui tourne toute seule, dans le vide, mais jusqu’où ? Et derrière ce vide, ce blabla sidérant,, quelle dissolution sans fin pour le pays ?

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Trente ans en 93

00:02 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : valls, remaniement, politique, élections, france, rigolade, échec | | |