Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 19 mai 2018

Le Christ et le Jihad

Le Christ nous a tout dit. Dans son deuxième discours d’adieu, Il a annoncé le Jihad islamique (Jean, 16, 2-3) : « L'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi… »
Beaucoup de Chrétiens ont toujours été tués, en effet. Mais qui, en le faisant, croit « rendre un culte à Dieu » ? Juifs et Romains qui tuèrent des Chrétiens par milliers dans l’Antiquité ne s’imaginaient pas rendre un « culte à Dieu » ; ils se débarrassaient simplement de gêneurs politiques et d’ennemis religieux. D’ailleurs les 10 commandements de Moïse dictés par Dieu sont clairs : si on peut tuer en temps de guerre, il est interdit de tuer son prochain pour rendre un culte à Dieu, pas plus que de lui mentir, de convoiter sa femme ou de dérober ses biens.
C’est l’Islam qui a prôné de nouveau au VIIe siècle après Jésus Christ cette notion de sacrifice humain infidèle qui serait capable de plaire à Allah (celui qu’ils croient être Dieu). Le Christ non seulement prophétise la venue du Jihad bien après Lui, mais en donne la raison : ils font cela non pas pour se débarrasser d‘ennemis politiques ou religieux, mais parce qu’ils croient que Dieu n’est pas Père : La sourate du dogme pur le dit clairement (sourate 112) : « Dis : « C’est Lui, Dieu l’Unique,  Dieu le Suprême Refuge, qui n’a jamais engendré et qui n’a pas été engendré, et que nul n’est en mesure d’égaler !» Dieu est Unique et n’a jamais engendré » ; ce qui signifie clairement que n’ayant jamais engendré, il n’est pas Père, il ne peut non plus être Fils, il est donc unique, informel : les Musulmans, comme le Christ l’annonce, « n’ont connu ni le Père ni le Fils », et c’est pour ça que les plus fanatiques d’entre eux vous tueront.
La seule façon, pour un Chrétien, de combattre et de mettre fin au Jihad, c’est donc de permettre à ses combattants de faire la connaissance du Père et du Fils. De leur donner accès, autrement dit, à la lecture de l'Evangile.

islam,jihad,attentats,christ,christianisme,

15:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, jihad, attentats, christ, christianisme | | |

mardi, 14 juin 2016

#je suis chrétien

Le Christ nous offre à tous sa paix. Mais pour la ressentir, la recevoir, la garder, il faut accepter quelque chose de terrible : son sacrifice. Son sacrifice, sa Passion, sa Croix, comme un acte qui dépasse en foi, en espérance, en charité, tout ce que ce que nous pouvons, nous, avec nos simples vertus naturelles, accomplir. Tout, à jamais. Un acte plus haut, plus large, plus profond que les nôtres, qui fait de Lui sans que nous n’ayons quasiment rien d’autre à faire que cette simple reconnaissance, notre Seigneur, notre unique Seigneur, pour toujours.

Sans cette reconnaissance, cet agenouillement, on ne peut recevoir la paix du Christ. C’est ce que signifie « Nul ne vient au Père que par Moi ». Sans cette reconnaissance de l’action du Père à travers l’amour du Fils, et par l’accueil intérieur de l’Esprit qui procède d’eux, on ne se donne pas les moyens de recevoir sa paix et de ce fait, on se retrouve tel un juif, un musulman ou un athée qui, tous trois pour des raisons différentes, nient, contestent ou ignorent ce sacrifice. Et souffrent.

Car celui qui refuse le sacrifice du Christ en rémission de ses péchés n’a d’autre solution que d’apprendre à vivre avec ce péché ultime, c’est-à-dire avec la violence de son propre orgueil, de sa propre fierté qui, le radicalisant, l’ont perdu. Quelle fierté trouver en effet à être soi, devant un tel sacrifice ?  Et en effet, celui qui ne reconnait pas le sacrifice du Christ, le Christ ne peut pas prendre son péché, c’est-à-dire neutraliser sa violence et l’emmener, comme Il le promit au bon larron repentant, dans son paradis. Dès lors il doit, sa violence, la gérer comme il le peut, par des rites insuffisants ou par des lois toujours plus arbitraires. C’est l’engrenage fatal des sociétés non chrétiennes, où règnent la charia ou bien le code civil.

Et si le degré de cette violence monte, il faut alors des boucs émissaires. C’est ce que René Girard a très bien expliqué dans La Violence et le sacré.

Un monde sans pitié, disait Eric Rochant, dans un film déjà ancien, pour parler de notre société savamment déchristianisée par ses dirigeants depuis deux siècles. Il avait tort : L’humanisme a créé un monde sans repentir. On a pu, en effet, laisser la pitié aux hommes, elle ne leur servait dorénavant de rien, dans un monde où Dieu n’est encore toléré qu’à condition de n’avoir jamais engendré, comme l’enseigne si faussement Le Coran, ou de n’être qu’un Grand Architecte Lointain, comme le proclament si sèchement les Lumières. Elle ne leur sert de rien, s’ils n’ont plus de repentir.

Et donc, dans un monde qui n’a que l’humain pour finalité, le seul péché, le seul blasphème, le seul outrage, c’est de ne pas aimer l’humain quel qu’il soit. D’être, en quelque sorte, phobe. Xénophobe, homophobe, islamophobe, europhobe… Mais pour aimer à ce point, pour aimer ainsi, pour aimer tout le monde, pour aimer l’espèce, j’ai besoin de Dieu, évidemment ! Sinon je n’aime que moi-même et mon petit clan au sein de l’espèce, inutile de me conter des histoires. D’ailleurs ces petites communautés qui toutes revendiquent le droit d’être aimées, avec leur fierté, leur orgueil d’être ce qu’elles sont, de s’imposer à tous, sont-elles si aimables, si tolérantes elles-mêmes ?

L’homme en soi n’est pas suffisant pour être bon. De la même manière qu’un Dieu qui n’aurait pas engendré ne me sert de rien, un homme qui ne l’aurait jamais été ne vaut rien. Tout tient dans cette Trinité seule, rompez-là, rien ne vaut. Qu’en est-il de ces hashtags à bout de courses et de causes, #jesuisCharlie, #jesuisParis, #jesuisBruxelles,# jesuisgay, et désormais,  #jesuislapolice ?

Je ne suis rien de tout cela : pour ma part, #je suis chrétien et cela me suffit. Qu’un de ces idiots me tire dessus un jour, parce que je me serai trouvé au mauvais endroit, qu’il y réfléchisse bien : Il devra répondre de ma vie devant le Christ. Et puis, martyr pour martyr, il ne gagnera jamais dans son enfer que quelque mille vierges, quand il m’offrira à moi, et pour toujours, la vision béatifique qui est mon seul paradis…

Car c’est le Christ et le Christ seul qui a aboli par son sacrifice et pour chacun de nous cette distance que les sacrifices de toute nature, et les Jihad de toute sorte, et les commémorations en tous genres prétendent parcourir : est-ce vraiment si difficile à comprendre ?

christ sixtine.PNG

Sixtine, le crucifix, devant un détail de l'Enfer de la fresque du jugement dernier

mercredi, 18 février 2015

Les malheurs & les crimes

B91tgbWIQAAVRJw.jpg

famille de Yasidis en exil

B9-Mx1lIQAAk4F9.jpg

Un des 21 Coptes décapités par les islamistes

10:30 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yazidis, coptes, islamistes, jihad, regards | | |

mardi, 22 avril 2014

Djihadistes français

Djihadiste français : tel est le nouvel élément de langage oxymorique parsemé par tous les médias, depuis la libération des quatre journalistes et la cérémonie médiatique du tarmac avec le président dans le rôle de l’évêque et son ministre des affaires étrangères dans celui du grand prêtre. Djihadiste français ? On se pince ! On croit rêver. Car s’il est possible sans doute d’être djihadiste avec une carte de nationalité française en poche  - c’est dire le peu que vaut ce genre de papier désormais -, eh bien non, on ne peut être djihadiste et français, rien n’est même plus étranger à la culture française que le Jihad. Pas besoin de grands dessins, je crois. Au lieu de susurrer l’oxymore sur les antennes de télé et de le placer subrepticement dans la tête des gens, il faudrait placarder cette vérité partout, en informer tous les gosses tentés par l’aventure à l’entrée des mairies : Français et djihadiste, on ne peut être l’un et l’autre et ceux qui en prennent le risque seront déchus de la nationalité pour le reste de leurs jours. Constitutionnellement. 

Mais on regarde le calamiteux président élu pour encore trois ans, celui-là même qui arma les djihadistes en Syrie et les paie à présent pour libérer les otages, le jour de Pâques. Et on se demande : Jusqu’à quand durera cette mascarade ? A force de jouer avec tous les extrémismes, cette politique veule finira par nous coûter très cher, bien plus que quelques 50 milliards. Le jour de Pâques, plein d’horreur, on prend ainsi connaissance du récit de sœur Raghida, qui a dirigé l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, et qui rappelle ICI ce qu’est le Jihad, enfin parvenu à ses fins : des musulmans extrémistes crucifiant en Syrie des chrétiens refusant la charia, y compris un enfant devant son père.  Oui, on crucifie encore, et le jour de Pâques de surcroît, en 2014... De cela, du calvaire des chrétiens syriens, les medias ne parlent pas. Le président non plus. Motus. A quoi joue-t-il, le torse bombé ?

Alors français et djihadistes ?  Il faudrait y réfléchir à deux fois avant de dire, de faire et d'accepter n’importe quoi, pour la paix de tous, ici comme ailleurs, aujourd'hui comme demain.

 

jihad,djihadistes,france,otages,politique,nationalité

 © Mohammed ABED / AFP

00:07 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jihad, djihadistes, soeur raghida, france, otages, politique, nationalité | | |