jeudi, 17 avril 2014
Fossoyeurs du mensonge
Trois mots sur le pingouin arrogant et son petit roquet parvenu, qui ne se sent désormais plus pisser en parlant de la France, sur l’abruti, également, qui a vendu l’Hôtel-Dieu au groupe Eiffage et qui vient d’être réélu président du Grand Lyon.
Il y a une sorte de péché socialiste depuis Mitterrand. Pour être réélu et mener à terme son coup d'Etat permanent, ce satané monarque républicain fit une politique de droite et nous précipita tous dans l'euro. Mais une politique de droite ne peut être conduite que sous un étendard de droite ; c'est le bon sens près de chez vous qui vous le dit : d'où la Bérézina de ce faux PS en 2002.
Dérober le pouvoir aux gens de droite pour faire leur politique, c'est s'avouer pire encore que ces derniers ne sont. De simples arrivistes, même pas dotés d'un charme balzacien. Ce que fait ce qu'on appelle pompeusement le couple exécutif. Le seul mérite que je leur reconnaisse, c'est qu'ils vont peut-être finir par débarrasser le pays du parti d'Epinay dont les restes flatulents empoisonnent encore un peu nos provinces. Il faudra alors leur élever une statue : ils auront été les fossoyeurs de leur propre mensonge. Car la messe est dite et leur socialisme est foutu.
06:46 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : valls, hollande, politique, socialisme, france, europe, collomb, eiffage |
Commentaires
Je pense surtout à tous ces maires de droite ou de centre-droit qui votent Collomb au Grand Lyon pour avoir leurs petites prébendes. Pitoyable système politique français, devenu pire que les féodalités de l'Ancien Régime. Idem pour les Président de région qui se permettent de résister aux projets de réforme de la carte administrative... On ne devrait même pas leur demander leur avis.
Écrit par : Jérémie S. | jeudi, 17 avril 2014
Il y a longtemps que leur socialisme n'en est plus un. Ce qui est terrible c'est que les gens qui sont attachés au socialisme continuent de les en faire porteurs. Ils continuent de voter pour un choix de société dont ils sont incapables de voir que ces hommes de pouvoir ne sont pas et n'ont sans doute jamais été porteurs.
Écrit par : Michèle | vendredi, 18 avril 2014
Je ne suis pas souvent d'accord (!) avec vos analyses politiques, mais là, je souscris entièrement. Viscéralement, familialement de gauche depuis toujours, je suis écoeurée au delà de tout de ces politiques qui font le contraire exact de ce qu'ils disent.
Écrit par : Julie | samedi, 19 avril 2014
On ne peut plus être "viscéralement" d'un bord ou de l'autre depuis que la souveraineté a été vendue et que nos voix ne comptent plus qu'en tant qu'ingrédient de l'opinion à un moment X . Le vote de conviction est mort.Celui de rejet aussi.
Il ne nous reste plus que l’abstention ou des votes stratégiques.
Écrit par : solko | samedi, 19 avril 2014
D'acc' avec Michèle, comme bien souvent. :)
Écrit par : Sophie K. | samedi, 19 avril 2014
Je ne crois pas que le vote de conviction soit mort. Personnellement je vais voter pour le candidat qui, dans la circonscription électorale du Sud-Ouest dans laquelle je vote (Régions Aquitaine / Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon), est en principe porteur de l'orientation politique que je souhaite pour l'Europe.
Je me dis que mon vote est une façon de faire entendre telle option politique. Une voix parmi des millions et chacune pesant. Si le candidat n'est pas à la hauteur, c'est un autre combat qu'il faut mener à l'intérieur des partis politiques.
Écrit par : Michèle | samedi, 19 avril 2014
Ce sont les partis politiques qui ne sont pas à la hauteur. L'ont-ils déjà été, d'ailleurs ?! Le régime des partis est le pire ennemi de la démocratie.
Écrit par : Jérémie S. | dimanche, 20 avril 2014
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