Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 02 avril 2013

Les yeux dans les yeux

C’est drôle. Tout le monde s’insurge contre Cahuzac ce soir. Parce qu’il a un compte de 600.000 euros au frais depuis 20 ans. 600 000 euros ! c’est pipi de sansonnet, pour un ministre du Budget, à côté des salaires annuels de Messi ou Zlatan Ibrahimovic, que les mêmes qui condamnent Cahuzac vont aller applaudir au stade de France ce soir. Cahuzac, petit bras !

C’est drôle. Hollande et Ayrault jouent les vierges effarouchées devant l’opinion, en récitant comme deux curés laïcs ou deux instituteurs en blouses le couplet de l’exemplarité et de la faute morale, comme naguère devant DSK. Et les députés de tous bords, drapés dans leur dignité s’insurgent : « il nous a dit yeux dans les yeux… ».(1) Et ceux du PS en tout premier, qui lui demande de ne jamais remettre les pieds dans la classe, parce que « les bras leur en tombent ». Ah ah ah ! Pauvres chous. Aurélie Fillippetti, la ministre de la Cuculture de la gogôche explique qu'elle se sent flouée, et que son président a été baffoué... A se tordre !

Tellement marre de tous ces pignoufs qui nous prennent pour des cons.

Le plus comique, c’est leur antienne : « tout ça va faire monter les extrêmes » Parce que brave électeur, si tu ne le sais pas encore, les « extrêmes »,  eux, ne sont pas vertueux…

Moi, voyez, je ne trouve pas ça scandaleux que Cahuzac ait un compte en suisse, je suis même surpris du faible montant de la somme. Pas non plus qu’il ait menti, il fait en cela partie de la famille, n’est-ce pas ? 

Ce qui devient insupportable, ce sont ces leçons de morale à quatre balles des hommes en gris-bleu qui nous gouvernent, et leur idée qu’il puisse exister « une République vertueuse », alors que les cadavres de Bérégovoy et de Grossouvre pourrissent encore dans les placards. Il était insupportable, Cahuzac, quand lui aussi, sourcil en coin et main sur le coeur, moralisait le contribuable à tout va. Il est insupportable, quand il demande pardon et se dit dévasté. Pauvre cabot, hein !

Non, la République n’est pas vertueuse, et l’humanité non plus. Et c’est un FAIT. Un fait devant lequel cette religiosité républicaine, d’inspiration maçonnique, pourrait passer pour une absurdité si elle n’était pas un élément de propagande : supposer l’Etat vertueux, cela s’oppose, à gauche notamment, avec l’idée que l’entreprise, elle, serait « impure ». Et l’individu hors parti un électron libre. Cela sert à dévaloriser et l’entreprise, et l’individu. C’est pour ça que c’est insupportable. Moi, je ne crois qu’à la morale individuelle, et j’attends avec impatience la débâcle du richissime et très influent PS dans ce pays.

Le mensonge est intrinsèquement lié au politique. On le sait depuis l’Antiquité. Etre honnête et transparent, ça ne veut rien dire en politique. Finalement, ce moment Cahuzac a quelque chose de jubilatoire.

Jusqu’à quand ces discours ridiculement moraux passeront-ils pour des vérités politiques ?

Jusqu’à quand ces hommes en gris continueront-ils de polluer le débat politique et culturel ?

 

(1) Ah, « les yeux dans les yeux » :  référence aux deux plus grands menteurs de la Vème République ; Chirac et Mitterrand qui, se regardant tous deux « les yeux dans les yeux », l'un étant président, l'autre premier ministre,  cachaient de concert l’affaire de George Besse et d’Eurodif, de l'Iran et des otages, en jouant à la présidentielle en 1988. Ci-dessous, une photo du film des deux guignols pleins aux as

cahuzac,politique,yeux dans les yeux,mediapart,exil fiscal,france,société

19:20 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : cahuzac, politique, yeux dans les yeux, mediapart, exil fiscal, france, société | | |

lundi, 25 mars 2013

Monsieur 31%

Monsieur 31%, prétendument « président pour tous », a réussi l’exploit de se foutre à dos en quelques mois :

- ses « alliés » du front de gauche, qui traitent aujourd’hui son ministre des finances de salopard.(1)

- les évêques de France et les dignitaires des principales religions qui, un dimanche des Rameaux, mobilisent contre sa réforme absurde des centaines de milliers de gens autour de l’Arc de Triomphe.

[Hasard ou pas, juste avant la première manif, la France rentrait en guerre au Mali. Juste avant celle-ci, Sarkozy est inculpé (ndrl).]

Monsieur 31% est pitoyable. 

Alors, il se pose la question du renouement du dialogue encore possible avec l'opinion. Un dialogue qui ne soit pas une opération de communication de plus, comme les stratèges du novlangue PS en ont le secret depuis la Génération Mitterrand et autres fadaises.

Ce monsieur 31%, comme son prédécesseur, gouverne contre la majorité des Français qui ont rejeté la constitution européenne en 2005.

Il gouverne par ailleurs contre tous les Français, majoritairement de droite - mais pas seulement-, qui s’inquiètent à juste titre de la redéfinition de la filiation qu’entraîne à long terme sa loi inique et corporatiste.

Monsieur 31%, qui est arrivé à se faire élire ric-rac sur la détestation incessamment médiatisée de Sarkozy  - manœuvre maintes fois dénoncée ici – a une légitimité aujourd’hui fort contestée, sur sa gauche comme sur sa droite. C’est un politicien fade, qui s’appuie sur un seul parti, pour quelques mois hégémonique encore dans les mairies et les régions, un parti influent et richissime, certes, mais d’ores et déjà promis à une belle faillite électorale : le parti socialiste d’Epinay bricolé pour Mitterrand il y a des années.

On attendrait d’un chef d’Etat rassembleur, d’envergure, qu’il fasse appel au référendum, sur une question sociétale remettant en cause les droits de la filiation comme sur la politique financière de son gouvernement, au sein d’une zone euro qui – il est vrai -n’a jamais eu de fonctionnement démocratique.

Monsieur 31% adresse au pays jeudi soir son énième discours communicationnel, si l’on compte tous les mensonges de campagne.

L’homme qui tient à rester dans l’histoire comme le président du « mariage gay » a-t-il choisi par hasard d’occuper le terrain médiatique un jeudi saint ?

Moi qui ai appris depuis longtemps à préférer la parole liturgique à la parole politicienne et au blabla socialiste, j’aurai évidemment ce soir-là mieux à faire que d’écouter ses balivernes.

De toute façon, la presse, à la botte du pouvoir en place (quel qu’il soit),  répercutera suffisamment son discours pour qu’on sache à quoi s’en tenir. Monsieur 31% s’honorerait d’être un peu moins sûr de son fait et un peu moins autiste. Mais, comme son prédécesseur qui l’obsède étrangement au point qu’il est bien sûr que « tu ne le reverras plus », Monsieur 31% est un politicien de parti, sectaire et indécis, peu libre de ses mouvements, sans doute empli de dettes envers les loges et les lobbys qui ont assuré son élection, et qui ne sait pratiquer que l’arrogance et le népotisme.

Rien à en attendre, par conséquent. Et le pire est à craindre pour la suite de ce quinquennat mal engagé. Car on ne peut gouverner un pays comme un parti, la France comme le PS sans provoquer des dégâts irréparables.

Sans-titre---1.gif

1. Drôle, très drôle de voir les socialistes faire le coup de l'antisémitisme à l'un des leurs - l'un de leur ex, du moins...


07:05 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : hollande, mariage gay, manif pour tous, socialisme, pingouin, france | | |

vendredi, 22 mars 2013

Et maintenant, la sexualité des handicapés...

« On s'occupe de l'accès aux transports, du droit au logement, mais cet accès à la sexualité est un impensé total ». Jérôme Guedj, élu socialiste, entend bien rouvrir le débat sur « la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap ». C'est une vieille lune qui ressort régulièrement : en 2010, une proposition de loi avait déjà eté faite par Jean François Chossy, député UMP.  Par ailleurs, il y a longtemps que, dans les foyers, les éducateurs volontaires soulagent, comme on dit pudiquement, la libido des handicapés ou bien aident les couples qui se créent à mener à bien leurs ébats lorsqu'ils n'y parviennent pas seuls.

Il y a ceux qui évoquent à nouveau une « initiative citoyenne »,  comme la vice présidente de l’association des paralysés de France, qui parle du droit à la jouissance comme le« dernier droit à conquérir pour les personnes en situation de handicap » Il y a ceux qui crient à « une forme de prostitution », comme la député de l’Essonne, Maud Oliver, qui explique que « répondre à l’isolement et aux souffrances des personnes handicapées par une service de nature sexuelle porte atteinte à leur dignité ». La porte parole de Osez le féminisme ne peut évidemment restée non plus muette (1) et explique « qu’une femme n’est pas un médicament pour un homme ». Le sénateur de l’Essonne parle carrément « d’une atteinte inacceptable aux droits et à la dignité despersonnes humaines.

Ce qui me turlupine pour ma part, ce n’est pas tant d’être pour ou contre, une fois de plus (2), car les deux positions peuvent en effet donner lieu à arguments valides. Ce qui me turlupine, c’est que l’Etat s’en mêle. Jérôme Guedj, après Jean François Chossy, ne veut-il pas faire parler de lui, plutôt que de la sexualité des handicapés ? Là réside plutôt la question. Dans ces hommes et ces femmes politiques qui s’emparent du sociétal (comme ils disent) pour occuper le champ médiatique de débats, épaulés par telle ou telle association, afin de laisser leur nom à une ordonnance ou à une loi, faire carrière, comme on dit.

Pour le trancher net, dirait l’Alceste de Molière, l'exploitation politique du sociétal fait tout simplement chier. L’Etat n’a pas à se mêler de tout, à statuer sur tout, à définir quel est le bien, le mal, le juste, l’injuste, le tolérable, l’intolérable. Encore une fois, tout le monde sait qu’il y a dans les foyers d’handicapés des éducateurs (trices), des masseurs (seuses) qui acceptent de soulager leurs besoins sexuels, d’autres qui s’y refusent. Qu'apporterait une loi en cette matière ?  C’est une affaire de choix individuels, de conscience personnelle, de situations particulières. Affaire qui, lorsqu'il y a des abus de pouvoir d'un valide sur un handicapé, concerne la justice et elle seule.

Pourquoi l’Etat, de plus en plus impuissant à régler les difficultés économiques du pays de présidence en présidence, vient se mêler de ça ? En quoi ça le regarde ? Le sociétal, avec en premier lieu le mariage gay et maintenant la sexualité des handicapés, le judiciaire, avec les affaires Cahuzac et Sarkozy qui occupent le terrain médiatique, serviront-ils longtemps de diversion à l’impuissance politique généralisée qui paralyse la zone euro et le président en exercice en France ?

(1) Ce qui laisse à penser que le métier « d’assistant sexuel », s’il devient légal, est d'ores et déjà pensé comme un métier réservé aux femmes. On sait que dans les centres, les éducateurs comme les éducatrices soulagent les hommes comme les femmes

(2) Toujours cette pensée binaire,  par laquelle se met en place, avec ce sujet comme avec un autre, toutes  les opérations de propagande.

12:26 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sexualité, handicapés, guedj, essonne, maud olivier, société, politique, france | | |

mardi, 19 mars 2013

PS rime avec tristesse

Hier soir, la préfecture de Paris a interdit l’accès aux Champs Elysées de la « manif pour tous », aux places de la Concorde, de l’Etoile et des Invalides, dimanche prochain 24 mars. Motif : « des raisons impérieuses de sécurité ». Ah ah ah !

L’Elysée et Matignon, qui savent que toutes les places en TGV, en cars sont réservées, et que le nombre de gens venant en covoiturage ne cesse de croître, craignent  une démonstration de force. Stratégie : Il s’agit de décourager le plus grand nombre, extrémiser les autres, provoquer le dérapage. Vieille méthode. Triste méthode. Tristes gouvernants. Triste gauche…

Voici donc l’Etat PS dans toute sa gloire, autorisant des manifestations en tous genres et redoutant une manifestation de défense de la famille, face aux lobbies de Bergé, Fourest et Taubira.

Voici la tolérance, le dialogue, le président pour tous, à l’œuvre…

Quelle tristesse, dans ce pays. Quel aveuglement. Quelle bétise. Quelle indécence, aussi ! Quelle décomposition, pour tout dire.


10:48 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : taubira, bergé, manifpourtous, mariage gay, dimanche24mars, politique, france, champs-élysées | | |

mardi, 05 mars 2013

Déni de l'histoire

Impression confuse que le pays s’enfonce dans le déni de l’Histoire. Le président normal, le président qui dort, tente une synthèse mièvrement théâtrale de Mitterrand/Chirac (mariage pour tous/ salon de l’agriculture) tout en faisant comme si Sarkozy n’avait jamais existé (« tu ne le reverras plus »). Piètre acteur, sordide tacticien, il voudrait revenir à 2007, effacer l’affront, la blessure, ignorer le chômage et la crise, les lachetés européennes, les compromissions de tout poil, rassembler le personnel politique et les goûts d’alors, momies ranimées, Ségolène comprise. S’étonne de tomber si vite et si bas dans les sondages. Péché d’aveuglement.

La CGT, après avoir appelé à voter pour lui, manifeste contre lui. Tout rentre dans l’ordre des défilés carnavalesques et dans le sommeil des contestations convenues. Chacun son rôle dans la farce, Thibault et Parisot compris. 

Pendant ce temps-là, il se passe des choses graves à Athènes, à Rome, à Lisbonne, à Madrid.

On attend les élections des députés européens de 2014 avec curiosité.

15:58 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : cgt, thibault, france, politique, europe | | |

mardi, 26 février 2013

Italie, mal votée

« Italie ingouvernable », qu'on entend, qu'on voit ça, partout. Grosses capitales. Les Italiens auraient mal voté. Chiens d’Italiens. A quoi ça pense, un italien ? 

Déjà en 2005, les Français avaient mal voté. Cons de Français. Rien de plus bouché qu'un français. Deux, peut-être.

Sans compter les Espagnols et les  Grecs. Putains d’Espagnols. Pourris de Grecs. Y'a qu'au parlement belge que ça pense encore, faut dire.

Avec ça, elle est où, la conscience européenne, sur l'air du plus jamais ça  ? Mangent leurs cravates, les europhiles.

Il Cavaliere, le retour… Fait chier tout le monde, celui-là,  avec son pognon, ses liftings, son pré carré de putes et de sénateurs. Sans compter l’intrus, l’olibrius, un amuseur, un populiste, peut-il en être autrement, messieurs dames ? Un Coluche qui tiendrait à la fois du Le Pen et du Mélenchon, disent les chroniqueurs.

Au sens strict, ça donne un monstre, tout ça, non ?

Electeurs, électrices, de sacrés mal-pensants en démocratie postmoderne Enfin pas tous. Le crétin, c’est toujours qui glisse pas le bon bulletin.  Le bon bulletin, c'est l'bulletin citoyen…

Or la citoyenneté, comme la couille, ça pend à gauche, naturellement. De ce côté que pousse la bonne morale, normalement, comme de la vermine.

Feraient mieux de se demander pourquoi Grillo + Berluconi parviennent à faire une majorité chez les Latins, face à leur désastre.

italie,berlusconi,beppe grillo,zone euro,france,politique

Grèce corrompue. Italie ingouvernable. Espagne au bord du gouffre. France rance. 

Les investisseurs grondent. Les Bourses dévissent. L'Allemagne hause le sourcil.

C'est l'oeuvre de qui, un tel bordel ? Ce serait pas la zone, le truc ingouvernable ? 


11:44 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : italie, berlusconi, beppe grillo, zone euro, france, politique | | |

dimanche, 17 février 2013

Un homme perché sur une grue

Il a suffi qu’un type grimpe sur une grue dans le port de Nantes, un autre à Strasbourg, un autre à Saintes, pour qu’après toutes les conneries entendues à propos des double parents gays, on s’intéresse à présent au sort des pères : après avoir légiféré sur le statut des uns, Ayrault le héros s’apprête donc à réfléchir au sort des autres. On se demande comment il va s’y prendre, vu que cela revient à faire tout et son contraire.

Car ces pères revendiquent une paternité que la loi qui protège les mères depuis des décennies leur a, certes, dérobée.  Cependant les mères en question vivent rarement seules, mais avec un compagnon voire une compagne, c'est-à-dire selon le sociétal un parent 2. A l’heure du tout culturel, voilà nos fins raisonneurs condamnés au cas par cas. Le cas par cas, dans la société égalitaire, cela donne qui s’occupe le mieux ou qui est le plus riche ou encore qui est le plus entouré d’une famille. Quand sociétal et culturel se mêlent, le cas par cas entretient une armée d’avocats, de pédopsychiatres, de juges et d'assistantes sociales. Le cas par cas est un marché, qui place chacun en compétition contre chacun, et chacune contre chacune. C'est son unique projet égalitaire. 

On ne se posait pas, il y a encore peu, de si étranges questions. Et chacun d’entre nous n’avait, selon l’ordre naturel, que deux parents qu’il connaissait ou non, son père et sa mère.

D’autres peuvent aimer mieux, c’est évident, qu’un père ou qu’une mère. 

Evidemment. Et c’est heureux.

Mais nul ne peut aimer à la façon d’une mère ou d’un père, en engageant la mémoire naturelle d’une lignée, d’une race, la mémoire des ancêtres, des morts.

L’amour d’un père, l’amour d’une mère, c’est sexué sans être sexuel, et cela inscrit un enfant non seulement dans une société, mais dans l’humanité, ses vivants et ses morts. Tout ce que les temps actuels cherchent à détruire en chacun d’entre nous jusqu'à faire de nous des barbares.

Et ça résiste au temps, à la honte, à la révolte, à l’enlisement, à l’oubli.

Face à cette liberté légitime de l’Etre, des êtres, se dressent la Loi, ses lobbys, ses jurisprudences, les intérêts des uns, des autres.

Face à la liberté de l'Etre, il y a l’Etat.

L’Etat qui, dans sa volonté de tout renommer, refondre, refonder, définir et contrôler, ne peut qu’être de plus en plus totalitaire.

Je ne connais rien du passé, de Serge Charnay. L’histoire de Serge Charnay n’est qu’un cas, ne m’intéresse pas.  

Mais elle dit la nature, la démente et sereine nature. Voilà les réflexions que m’inspire ce soir un homme perché sur une grue. 

serge charnay,natnes,ayrault,paternité,france,société,mariage pour tous,


21:18 | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : serge charnay, nantes, ayrault, paternité, france, société, mariage pour tous | | |

mercredi, 13 février 2013

Femen propagande

D’où sortent ces femmes ?

Quel lobby organise leurs commandos anti-catholiques ?

Qui paye les amendes (troubles de la voie publique, attentats à la pudeur…) que provoque chacune de leurs récurrentes sorties ?

Qui met sur pied leur communication, facilite leur médiatisation, provoque les points presse  ?

Qui les protège, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat ?

Quelle cause mortifère, derrière cette propagande ? 

Qui est derrière ces actrices porno recyclées en pseudo-militantes  ?

Qui conduira l'enquête ? 

 

530844_les-feministes-du-mouvement-femen-le-12-fevrier-2013-dans-la-nef-de-notre-dame-a-paris.jpg

 

A lire ICI le billet de Nauher sur le sujet

A lire ICI l'article de Roger-Petit

16:21 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : fement, france, notre-dame, propagande, provocation, mariage gay, politique | | |

lundi, 11 février 2013

Vulgarité inouïe de François Hollande

Alors que Benoit XVI présente non pas sa démission, comme on a pu le lire sur tant de sites, mais sa renonciation, que le président américain, évoque le rôle crucial que joue l'église catholique aux Etats-Unis et dans le monde en ajoutant : « De la part des Américains partout dans le monde, Michelle et moi-même souhaitons offrir nos remerciements et nos prières à Sa Sainteté le pape Benoît XVI », vulgarité inouïe du « président » français qui déclare comme entre deux portes « je n’ai pas de commentaire particulier sur cette décision qui est éminemment respectable et qui fera que euh un nouveau pape sera choisi mais euh La République salue le pape qui prend cette décision mais elle n’a pas à faire davantage de commentaires sur ce qui appartient d’abord à l’Eglise »

Antipathie devant ce fonctionnaire à bésicles aussi inélégant qu'étroit d'esprit, qui assume si mal le passé éminemment catholique du pays qu’il prétend diriger, rage devant cette culture de l’ENA sans panache, sans noblesse d’âme, sans compréhension du langage symbolique, répulsion profonde devant cette république maçonne, si bêtement autoritaire et stupidement fière de sa propre décomposition.

Ah quelle joie eût-ce été d’entendre, plutôt que la nouvelle de la renonciation de Benoit XVI, celle de la démission de ce clown, quelle tristesse de devoir endurer encore ça durant quatre ans.

19:20 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : renonciation benoitxvi, france, religion, protocole, obama, hollande | | |