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dimanche, 20 mai 2018

L'idole

« Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il veut.  Leurs idoles sont de l'argent et de l'or. Elles sont l'ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point. Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point,  Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.  Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles » (psaume 115)

Beaucoup d’entre nous croient ne pas être idolâtres. Pourtant, nous le sommes, et bien plus que les adorateurs de Baal ou autre idole antique. Nos portables sont de métal. Ils sont de l’ouvrage de l’homme. Ils ont une bouche, et ne parlent pas. Ils ont des yeux, et ne voient pas. Ils ont des oreilles, et n’entendent pas. Ils ont des « mains » et ne touchent pas. Ils ne produisent aucun son dans leur gosier.

Rajoutez à cela, car le Mal va croissant sur Terre, ils ont une intelligence, et ne pensent pas.

Et alors, la phrase finale devient explicitement funèbre : Ils ressemblent à ceux qui les fabriquent.

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Oui nous sommes idolâtres. Copieusement idolâtres, non ? Et cette idole technologique, parmi d’autres, nous entraine en des régions bien plus dévastées que celle de la superstition : l’orgueil, l’extériorisation de soi-même dans l’image, le dépérissement des sens et de l’esprit, la seconde mort…

21:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |

samedi, 19 mai 2018

Le Christ et le Jihad

Le Christ nous a tout dit. Dans son deuxième discours d’adieu, Il a annoncé le Jihad islamique (Jean, 16, 2-3) : « L'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi… »
Beaucoup de Chrétiens ont toujours été tués, en effet. Mais qui, en le faisant, croit « rendre un culte à Dieu » ? Juifs et Romains qui tuèrent des Chrétiens par milliers dans l’Antiquité ne s’imaginaient pas rendre un « culte à Dieu » ; ils se débarrassaient simplement de gêneurs politiques et d’ennemis religieux. D’ailleurs les 10 commandements de Moïse dictés par Dieu sont clairs : si on peut tuer en temps de guerre, il est interdit de tuer son prochain pour rendre un culte à Dieu, pas plus que de lui mentir, de convoiter sa femme ou de dérober ses biens.
C’est l’Islam qui a prôné de nouveau au VIIe siècle après Jésus Christ cette notion de sacrifice humain infidèle qui serait capable de plaire à Allah (celui qu’ils croient être Dieu). Le Christ non seulement prophétise la venue du Jihad bien après Lui, mais en donne la raison : ils font cela non pas pour se débarrasser d‘ennemis politiques ou religieux, mais parce qu’ils croient que Dieu n’est pas Père : La sourate du dogme pur le dit clairement (sourate 112) : « Dis : « C’est Lui, Dieu l’Unique,  Dieu le Suprême Refuge, qui n’a jamais engendré et qui n’a pas été engendré, et que nul n’est en mesure d’égaler !» Dieu est Unique et n’a jamais engendré » ; ce qui signifie clairement que n’ayant jamais engendré, il n’est pas Père, il ne peut non plus être Fils, il est donc unique, informel : les Musulmans, comme le Christ l’annonce, « n’ont connu ni le Père ni le Fils », et c’est pour ça que les plus fanatiques d’entre eux vous tueront.
La seule façon, pour un Chrétien, de combattre et de mettre fin au Jihad, c’est donc de permettre à ses combattants de faire la connaissance du Père et du Fils. De leur donner accès, autrement dit, à la lecture de l'Evangile.

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15:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, jihad, attentats, christ, christianisme | | |

mardi, 15 mai 2018

La sainte messe

Je ressens pour le rite extraordinaire de la messe un amour que je ne ressens plus du tout pour l'ordinaire. J'essaie d'en comprendre la raison :

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Certes, il y a la beauté de la liturgie : le grégorien, la richesse du latin, les habits des prêtres... Cependant, même tournée vers Dieu, la messe ne se peut borner à une dimension uniquement spectaculaire. Certes, il y a le recueillement des fidèles qui est beaucoup plus grand (silence, agenouillements...). Mais rien ne m'empêche de me recueillir dans l'autre rite, et si personne ne s'agenouille, de m'agenouiller, et si les gens chuchotent, de faire silence moi-même... Certes, il y a le respect plus grand qui entoure la distribution de l'hostie : à genoux, dans la bouche. Dans l'autre rite règne la décision de chacun, à genoux, debout, dans la main, dans la bouche... Cela finit par ne ressembler à plus grand chose lorsque chacun fait ce qu'il veut - ou ce qu'il croit vouloir.  Certes il y a la dimension historique de la chose : la messe traditionnelle a traversé le temps, c'est celle que donnaient le Curé d'Ars, Bossuet, Ignace de Loyola. La sainte messe, en vérité, dont parlent et Chateaubriand, et Jeanne d'Arc et saint  Louis, comme un beau vaisseau flottant à travers et sur les siècles pour porter le sacrifice du Christ jusqu'à nous. Cela a, de toute évidence, une autre allure que la messe soixante-huitarde lue dans toutes les langues un peu partout. 

Certes... Mais je cherche encore. La messe en latin est invariable, alignée sur un missel qui est un réservoire d'intelligence et de culture catholiques, codifiée par des gestes - élévations, génuflexions  - aussi précis que les notes sur une partition de musique : le prêtre du XXIe siècle ne peut y donner libre cours à sa fantaisie, le laïc non plus : La sainte messe est autoritaire, au contraire de l'autre qui cède beaucoup la place à l'arbitraire du moment et du lieu. La sainte messe est universelle, ce qui la rend évidemment plus juste, plus catholique, oserai-je le dire, que la messe moderne. Tout en étant autoritaire comme le Père, la sainte messe est humble, comme le Fils. Certes...

Et j'en arrive enfin à ce que je cherche : La présence du dieu trinitaire y est plus respectée, et donc plus sensible : le Père a un autel, un maître autel, sur lequel le sacrifice du Fils est consenti. Le Saint Esprit qui procède des deux s'y déploie. La communion des saints, qui tous ne connurent qu'elle, s'y exprime pleinement. 

Il ne s'agit pas de dénigrer un rite contre un autre, ni même d'en opposer un à un autre. On ne vole pas aux mêmes altitudes, c'est tout : le dieu trine vivant doit Lui-même y être pour quelque chose. Et cela doit se dire, se savoir et se partager. Fidèles, demandez à vos évêques et à vos prêtres la sainte messe dans vos paroisses...

17:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : messe, catholicisme, religion, grégorien, latin | | |

dimanche, 18 mars 2018

Un mal bien français

J'entends une vieille dame nommée Christine Ockrent évoquer la ré-élection de Poutine en ces termes : Son élection n'est pas démocratique (elle commente les 76,3%°), elle n'est organisée que pour vérifier "l'état de contrôle de la population". 
Pour avoir rencontré durant un récent voyage à Moscou quelques éléments de cette population (que je salue au passage) et pour cotoyer régulièrement (hélas) une salle des profs bien macronnienne, je dois avouer que "l'état de contrôle de la population" d'un spectateur de BFM, lecteur de Libé ou du Figaro moyen est visiblement bien plus élevé que celui des quelques Russes que j'ai rencontrés (et que je resalue au passage)

L'arrogance de cette vieille dame serait-il dûe à une dégénérescence cellulaire de sa pauvre cervelle ? Non, hélas ! Elle est, cette arrogance, comme l'écrivait La Fontaine au XVIIe siècle déjà "un mal bien français"

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19:35 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ockrent, poutine, russie | | |

vendredi, 09 mars 2018

Hippolyte Taine et nous

Pour mesurer à quel point l'ignominie de la société actuelle a été pensée, programmée, organisée par une certaine frange d'une certaine élite républicaine, rien de tel que de remettre son nez dans ses écrits. Un exemple avec le bonhomme Taine, Hippolyte de son prénom, qui en 1866, commit ceci. Certains y verront un idéal, je n' y lis que du mépris : 

"Je sais les inconvéniens de notre système, — la suppression des grandes vies supérieures, la réduction de toute ambition et de tout esprit aux idées et aux entreprises viagères, l’abolition des fiers et hauts sentimens de l’homme élevé dans le commandement, protecteur et représentant naturel de ceux qui l’entourent, la multiplication universelle du bourgeois envieux, borné et plat, que décrit Henri Monnier, tous les tiraillements, les vilenies, les appauvrissements de cœur et d’intelligence, dont les pays aristocratiques sont exempts. Pourtant, telle qu’elle est, cette forme de civilisation est passable, préférable à beaucoup d’autres, assez naturelle aux peuples latins, et la France, qui est aujourd’hui la première des nations latines, l’importe avec la révolution et le code civil chez ses voisins.
Cette structure sociale consiste en ceci : un grand gouvernement central avec une forte armée, d’assez forts impôts, et un vaste cortège de fonctionnaires qui sont maintenus par l’honneur et ne volent pas ; — un morceau de terre à chaque paysan, en outre des écoles et autres facilités pour qu’il monte dans la classe supérieure, s’il en est capable ; — une hiérarchie de fonctions publiques offerte comme carrière à toute la classe moyenne, les injustices étant limitées par l’établissement des examens et des concours, les ambitions étant contenues et contentées par l’avancement, qui est lent, mais qui est sûr : — bref, le partage à peu près égal de toutes les bonnes choses, de telle façon que chacun ait son morceau, personne un très gros morceau et presque tous un petit ou médiocre, par-dessus tout cela la sécurité intérieure, une justice suffisante, la gloire et la gloriole nationales. Cela fait des bourgeois médiocrement instruits, fort bien protégés, assez bien administrés, fort inertes, dont toute la pensée est de passer de 2,000 francs à 6,000 francs de rente. En un mot, une quantité de demi-cultures et de demi-bien-êtres, vingt ou trente millions d’individus passablement heureux, soigneusement parqués, disciplinés, rétrécis, et qu’au besoin on peut lancer en corps. A prendre les choses en gros, c’est à peu près ce que les hommes ont encore trouvé de meilleur ; néanmoins il faudra voir dans un siècle l’Angleterre, l’Australie et l’Amérique."

Taine, Voyages en Italie

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18:17 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (0) | | |

jeudi, 01 mars 2018

Duomo di Lucca

La visite de la cathédrale saint Martin à Lucques vaut surtout pour le fascinant crucifix byzantin Volto Santo, placé juste à l'entrée après les guichets (curieux amalgame).  Il est abrité dans le tempietto, kiosque octogonal en marbre réalisé par Matteo Civitali. Il passe pour celui que réalisa Nicodème, le membre du Sanhédrin disciple du Christ qui l'ensevelit en compagnie de Joseph d'Arimathie. L'intérieur contiendrait plusieurs  reliques émanant du Christ : un clou de la Croix, une partie de la couronne d'épines, une fiole du Saint Sang.  Il se dit que pour échapper à la destruction, il a été confié à un navire sans équipage, qui navigua à tous les vents de la mer Tyrrhénienne avant d'échouer finalement en face du port de Luni. Les spécialistes (nous errons, aveugles, dans un monde de spécialistes) affirment qu'il s'agit d'une copie. J'ignore quelle est la réalité historique de ces faits, mais la présence surnaturelle de ce Christ crucifié en habit sacerdotal, dont le regard fixe et surplombant traduit le don de souffrance, est vraiment impressionnante quand on veut bien s'y arrêter pour s'ouvrir un instant. 

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Ancienne photo avec la relique du Volto Santo à Lucques

Pour le reste, une fois qu'on a payé son billet, on peut admirer les oeuvres d'art dont la cathédrale s'enorgueillit à juste titre: le monument d'Ilaria del Carretto, La dernière Cène (vraiment trop luxuriante à mon goût), du Tintoret, L'Annonciation de Stefano Tofanelli, le Triptyque de la Vierge à l'Enfant de Francesco Anguilla, les orgues ou encore les bas reliefs et les détails de la façade toute  de marbre blanc, gris et vert foncé, racontant la vie de saint Martin. Malgré tant de beauté photomitraillée par les touristes, c'est pourtant vers ce crucifix que, tel un mendiant en quête d'une réelle nourriture, inexorablement je revenais prier...

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détail de la façade

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détail du sarcophage d'Ilaria del Carretto

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Crucifix de la sacristie

 

 

11:15 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : volto santo, lucques, lucca, saint martin | | |

lundi, 12 février 2018

Psaumes de Carême

Les sept psaumes de la pénitence

Dans le premier (psaume 6), le psalmiste place Dieu devant un fait accompli : « Nul dans la mort ne se souvient de vous : qui publiera vos louanges dans le sépulcre? » : si Dieu désire être loué, il doit par conséquent sauver le psalmiste de son péché et effacer son iniquité de son vivant, car ensuite il sera trop tard.

Dans le deuxième (psaume 31) il se félicite d‘avoir confessé au Seigneur son péché et loue Dieu pour la force que procure l’intelligence de son pardon, dans un tressaillement d‘allégresse.

Il déduit ensuite (psaume 37) la mortalité de son corps de la contemplation des traces que le péché y a laissées : « Mes reins sont remplis d'illusions : et il n'y a plus rien de sain dans ma chair ». C’est un quasi cadavre qui chante, que tout le monde a fui et à qui ne demeure aucun secours.

« Mon péché est toujours devant moi », déclare-t’il ensuite (psaume 50), avant s'affiner sa confession : c’est contre Dieu seul que nous péchons finalement. Il implore la miséricorde afin de pouvoir à son tour soulager le prochain et convertir les impies. Le temps des holocaustes étant passé, il offre un cœur contrit et humilié à leur place.

 Devenu « semblable au pélican des déserts, et au hibou des lieux solitaires », conscient de la faible durée de son existence, le psalmiste est saisi de vertige devant le flot tumultueux des générations (psaume 101). Il déplore la captivité du peuple de Dieu dans Babylone et il s’offre à l'Éternel.

Vient alors le De profondis (psaume 129) tel un chant d'espérance : plus sûrement qu’un veilleur attend l’aube, il attend, lui, le Seigneur

Le célèbre psaume 142 clôt la séquence : le psalmiste affirme qu’il ne peut rien, seul contre l’ennemi. Cette fois ci, ce n’est pas le pardon de ses fautes qu’il implore, mais le secours dans le combat, la connaissance de ce que Dieu désire : « Enseignez-moi à faire votre volonté, parce vous êtes mon Dieu. »

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Jérusalem, statue du roi David, devant le Cénacle

00:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david, psaumes, pénitence, carême | | |

dimanche, 28 janvier 2018

Notre Père

Le Christ s’est placé au cœur, au centre de toute création, en assumant par la Croix tous les péchés dont les creatures sont capables, de sorte qu’il n’en existe pas une qu’Il ne puisse, si tel est Son souhait, racheter. Devenu ainsi pêcheur d’hommes grâce à sa double nature, il est pleinement le chemin que chaque part de nous-mêmes peut emprunter pour éloigner et maintenir la totalité de notre être sauve des blessures du péché.

Il pêche d’abord les hommes par leur raison, le logos. Saint Jean le théologien, le disciple dont le Christ dit vouloir qu’« il demeure jusqu'à Son retour », incarne pleinement cette raison par Lui élevée au plus haut.

Il pêche également les hommes par leur pathos : il leur a donné pour les attendrir au sens plein, et purifier leurs affects, Sa Passion. Thomas, qui pour croire dut plonger son doigt dans la plaie vivante du Christ, de même que tous les passionnistes et les stigmatisés, représente cet autre accès à la personne du Fils.

Un troisième est la porte de l’action, que conduisent Pierre et tous les missionnaires, et à ceux-là le Christ à confié les Béatitudes, pour leur offrir les clés dont leur action a besoin pour demeurer inspirée loin de tout reniement.

Un dernier accès enfin est la Vision : par elle, Il convertit, et Paul demeure l’emblème des repentis, qui devra jusqu'à son dernier souffle conserver au pied sa fameuse épine.

Il est bien sûr absurde d’opposer ces différentes lignes par lesquelles Christ pêche les hommes, mais plutôt de comprendre en quoi chacune, s’adressant à un aspect de la nature humaine, définit cette dernière, et en quoi toutes se complètent pour la former.

De plus, quel que soit le biais par lequel le Christ nous a pêchés, nous ne devrions pas nous en tenir là : car le meilleur raisonneur peut ne pas appliquer ce qu’il a pourtant compris, et le visionnaire le plus fécond tomber dupe d’une imagination corrompue ; et l’action n’est jamais à l’abri d’un dévoiement politique, tout comme le pathos ne l’est d’un dérèglement psychologique. Car nous habitons toujours la terre, qui est la demeure de l'orgueil, et nous nous démenons sous le regard vif de Satan. Nos efforts doivent donc tendre à harmoniser les quatre voies (celles de la raison, de la vision, du pathos et de l’action) afin d’appartenir, du mieux qu’il est possible au regard de toutes nos limites, au Christ Lui-même, d'être baptisés en Esprit et conscients de notre filiation véritable, qui n’a plus rien de terrestre.

 Car le dieu trine est un dieu vivant. Le Père, en effet, ne mène pas au Père, ni le Fils au Fils, ni l’Esprit à l’Esprit d’une manière systématique et figée ; mais c’est le Fils, comme Lui-même l’enseigna, qui conduit au Père et ce par l'opération de l’Esprit, à chaque instant de notre vie si nous acquiesçons devant cette connaissance et ce cheminement. Et c’est pourquoi tout chretien, quels que soient sa « famille » et le rite qu’il pratique par ailleurs, ne peut se passer de la prière, de cette prière donnée par le Fils, portée par l’Esprit, et qui conduit au Père, ce Notre-Père par lequel il se démarque d’un adorateur d’Allah ou d’un quelconque Grand architecte de l’univers, comme il se distingue du plus profond raisonneur, du plus brillant imaginatif, de l’humaniste le plus empathique ou du politique le plus averti ...

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Lac de Tibériade

20:23 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christ, notre père | | |

samedi, 27 janvier 2018

Des nouvelles de Solko

En berne depuis Noël, son animateur étant saisi d’un vertigineux besoin de silence, Solko revient sous la plume de JJ Nuel et sous les traits d’un personnage de polar. Il se révèle un affreux réac et un bon vivant féru de Lyon, dans une enquête plaisamment mené par Brive Noval, un détective-sumo. Ce récit plein d'humour et sans prétention s’inscrit dans une double tradition : le polar français, qui aime toujours s’attarder dans les décors et plonger le lecteur dans les ambiances urbaines ; la Lyonnaiserie, puisque l’urbs dont il est question est l'inépuisable cité de Scève et de Rabelais, de Soulary et de Béraud, auquel Nuel n’oublie pas de rendre - merci à lui - un hommage appuyé en passant. Plus d’infos ici

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22:22 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solko, nuel, hôtel-dieu | | |