mardi, 28 avril 2009
Comme cul et chemise
20:12 Publié dans Des inconnus illustres | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : faux culs, sarkozy, zapatero, politique, sommet de madrid |
jeudi, 29 janvier 2009
Jour de grève
08:39 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : sarkozy, politique, grève, actualité |
samedi, 17 janvier 2009
Empreintes pour empreintes
"J'ai vécu à une époque où la formalité du passeport semblait abolie à jamais. N'importe quel honnête homme, pour se rendre d'Europe en Amérique, n'avait que la peine d'aller payer son passage à la Compagnie transatlantique. Il pouvait faire le tour du monde avec une simple carte de visite dans son porte-feuille. Les philosophes du XVIIIème siècle protestaient avec indignation contre l'impôt sur le sel - la gabelle- qui leur paraissait immoral. Il y a vingt ans, le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh! Oui! Je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles, le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l'évanouissement progressif a presque passé inaperçu, parce que l'Etat Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l'ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulare libéral ses innombrables usurpations :
Au petit bourgeois français refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain qe ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts ! Erreur profonde ! Ce n'étaient pas ses doigts que le petit bourgeois français criagnait de salir, c'était sa dignité, son âme. Oh ! Peut-être ne s'en doutait-il pas, ou ne s'en doutait-il qu'à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l'instinct. N'importe ! On avait beau lui dire :"Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher..." Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M.Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel, et il en est de même encore maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre, si différent du sien, un monde où à chaque carrefour, la Police d'Etat guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. (...)
Depuis vingt ans, combien de millions d'hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l'impossibilité non pas seulement de nuire aux tyrans, mais de s'en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L'idée qu'un citoyen, qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrbles contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, la joue, la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée."
Georges Bernanos - La France contre les Robots - (chapitre II) - 1945- livre de poche biblio n° 3303
14:40 Publié dans Des Auteurs | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : littérature, actualité, sécurité, surveillance, sarkozy, société, bernanos |
vendredi, 02 janvier 2009
Faire des efforts
« Pour nous en sortir, chacun devra faire des efforts » : L’énoncé repose sur un beau parallélisme : deux propositions aussi filoutes l'une que l'autre, de chaque côté de la virgule déhanchée, dans le flot du discours présidentiel de mercredi soir.
Tout d’abord, s’en sortir : Verbe à l’infinitif, expression populaire. On n’arrive plus à boucler les deux bouts, on s’en sort plus : propos de rues, de trottoir. Plainte récurrente du petit peuple, entendue mille et mille fois dans les familles. Nous, première personne du pluriel, ce qu’on appelle en grammaire l’emploi pédagogique de la première personne. Mais qu’est ce que ce président à 18.690 euros bruts par mois vient faire parmi ce collectif de pauvres qui ont besoin de s’en sortir ? Sa fortune jointe à celle de sa Carla, il s’en sort très bien, non ? A-t-il besoin de le dire ? Pas plus qu’il n’a besoin de s’en sortir. Il ne vient faire ici qu’un discours. Un de plus. Cette expression, « s’en sortir », il l’a volée dans la bouche des pauvres gens. Voleur, devrions-nous dire. Voleur de mots. Sale boulot de causeur de réveillon. Il y a ce pour, aussi, qui ne fixe aucune ligne présidentielle, mais dérobe aussi celle des pauvres gens car, bien sûr, ils n’aspirent qu’à ça, s’en sortir, depuis la nuit des temps, ils veulent s’en sortir, ils ne pensent qu’à ça, les pauvres. Sarkozy, c’est le renard dans le poulailler qui vient piquer le grain de la poulaillerie. Oui. Leurs mots. Leurs buts. Tout. Il a le mot qui ment, tout comme le geste : « Pour nous en sortir », dit-il.…
Deuxième proposition : On passe soudain au singulier. Chacun. Pronom indéfini, troisième personne du singulier. Le collectif est soudain défait. Chacun. Solitude des fins de mois. La Carla et le Nicolas les ont-ils connues, ces fins de mois-là ? On rigole. C’est pourtant pas drôle. Chacun, soudain, se retrouve tout seul : car soudain, le président, l'Etat, l'autorité se retirent. Réintègre la bibliothèque de l’Elysée. Celle de ses prédécesseurs. La taille et la majesté en moins. A petite époque, petit état. A petit état, petit président. Il n’est plus avec nous et le pluriel redevient un singulier, liberté individuelle, vous dira-t-il, oblige. Devra : indicatif futur, frôlant ici la valeur d’injonction. N’attendez rien de ce type que vous avez élu. Rien. Chacun devra (singulier) faire des efforts. Et notez bien le pluriel au mot effort : « des efforts ». La grammaire est comme ça. Infaillible. Non pas le miroir de l’âme, mais celle des intentions ; Sarkozy ne dit pas : chacun devra faire un effort. Il ne dit pas Nous devrons faire des efforts. Mais cette tournure, à l’image du rictus sarkozien, à mi-chemin entre la faute de grammaire, le parler démagogique, le programme idéologique,: « chacun devra faire des efforts.» Faire des efforts. Cela sent bien sûr son bulletin trimestriel. Sarkozy parle à des enfants. Un monde nouveau, dit-il, doit sortir de cela. Et dans ce monde, Sarkozy l'avocat fera des discours.
00:06 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : sarkozy, lieu commun, langue française |
vendredi, 31 octobre 2008
Vaudou best-seller
La justice française vient de débouter Nicolas Sarkozy, qui réclamait l'interdiction de la vente de la poupée vaudou à son effigie. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette poupée accompagnée de 12 aiguilles et d’un « livre de 56 pages, commercialisée depuis le 9 octobre dans les librairies et sur le net, trouve des acheteurs. Son pendant, celle de Ségolène Royal, aussi ! Cette dernière s’est empressée d’annoncer au monde entier, au nom du « sens de l’humour » (pas des affaires) qu’elle prétend avoir qu’elle n’avait pas porté plainte dans un souci de défendre le droit à la caricature, faisant sans doute implicitement référence aux débats déjà anciens sur celles de Mahomet. Là-dessus, elle se fait traitée par Dominique Paillé (UMP) de « caricature ambulante »
Tapis au fond du bois, les dirigeants de la société Tear Prod, qui a commercialisé ces deux poupées aussi laides et dérisoires l’une que l’autre, se frottent évidemment les mains. Les deux laideurs et les aiguilles qui les accompagnent se vendent comme des petits pains. Le manuel s’arrache également et se retrouve propulsé en tête des ventes de livres, par ces heureux jours de rentrée littéraire.
A part ça, la douzaine de bombes qui a explosé dans l’Assam a transformé en film d’épouvante plusieurs marchés populaires, même scénario la veille en Somalie. Le pessimisme gagne, nous dit-on, « l’économie réelle » qui serait (apprécions ici l’emploi du modalisateur) durablement touchée. La liste des pays que menacent, au Nord la récession, au Sud la famine, ne cesse de s’allonger.
Pendant ce temps, aux Etats-Unis, on est « fan » d’Obama ou « fan » de Mac Cain, et l’on s’excite dans les derniers préparatifs d’un show comme ce pays ultra dément a le don de s’en offrir, aux frais de la planète, tous les quatre ans. Au regard de cette boulimie de mégalo-débats hystériques, les déboires de nos deux poupées françaises s'en retrouvent singulièrement relativisés. L'intérêt qu'on peut accorder à leur existence n'est plus que le signe d’un amateurisme dans le mauvais goût carrément ridicule. Tout ceci ne m'inspire qu'une réflexion : qu'est-ce qui nous attend en 2012 ?
12:22 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : politique, société, vaudou, sarkozy, obama, mac cain, élections américaines |
samedi, 13 septembre 2008
Edvige, Gustav, Cristina, Eloi, Ike, Ignace et moi
Une manie récente (cela daterait du début du XXème siècle et se serait généralisé durant les années soixante-dix) consiste à baptiser les ouragans: D'après Dunn et Miller (1960), le premier usage d'un nom pour un cyclone a été le fait d'un prévisionniste australien qui a donné à un cyclone le nom d'un personnage politique qu'il n'aimait pas. Cette coutume a été, parait-il, instaurée afin de pouvoir communiquer plus facilement avec la population. Lorsqu'un cyclone se révèle particulièrement meurtrier, on le retire des listes en signe de deuil. Sinon, tant qu'il n'a pas "tué", son nom est réutilisé par la suite. Ainsi, avant le Gustav qui a récemment sévi, d'autres Gustav (en 1996, en 2002) étaient passés plus inaperçus. Voici la liste des prénoms attribués aux futurs cyclones tropicaux de l'hémisphère nord.
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Arthur | Ana | Alex | Arlene | Alberto | Andrea |
En France, il fut un temps où passer la nuit chez Gaspard, c'était passer la nuit au violon; nos anciens n'allaient pas jusqu'à prénommer le Mont-de-Piété où ils laissaient leurs économies, mais ils disaient "Chez ma tante..." L'habitude d'humaniser des événements ou des circonstances désagréables est donc avérée . Et comme, quelque violents que soient certains de nos orages, nous n'avons pas (pas encore) de véritables ouragans à baptiser, alors nous baptisons nos fichiers. Edvige, Cristina, Eloi... Sur ce lien, les premiers à avoir protesté.
Quand même, sauf à rendre aimable ce qui ne l'est pas, tolérable ce qui ne l'est pas, humain ce qui ne l'est pas, je ne vois pas à quoi cela sert de baptiser d'un doux nom d'être des choses aussi détestables qu'un fichier de renseignements, ou encore un ouragan, ou encore son propre patron. Car vous avez remarqué que les patrons aussi se sont mis également, depuis une vingtaine d'années, à se faire appeler par leur petit nom, voire même, dans certaines entreprises, à se faire tutoyer par ceux qu'ils gouvernent... C'est devenu un lieu commun.
Alors, pourquoi ne pas appeler Albert ou Angelina sa déclaration d'impôts, afin de se la rendre -pourquoi pas ?- plus sympathique au moment de la signer. Je propose que tous les radars parsemés sur les belles routes de France portent désormais le nom d'un saint-patron de la Légende Dorée de Jacques de Voragine. Quitte à être flashé, autant se donner l'impression qu'on l'est par un saint ou un martyr, c'est tout de même plus classe de laisser entre des mains de Bien-Nommés quelques points de permis, non ? Restent enfin toutes les caméras de surveillance qui passent leur temps à nous identifier à chaque coin de rue, identifiées, pourquoi ne le seraient-elles pas, elles aussi ? ". Eh oui ! J'ai intérêt à pisser droit car un peu partout, Joaquim, Hermione, Wendy et Olga, m'ont désormais à l'oeil... Fut un temps (1937), le joyeux Fernandel chantait la chanson que voici : Pourquoi n'en ferions-nous pas l'hymne, joyeux autant que dérisoire, de notre nationale et désolante infortune ?
22:32 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : politique, sarkozy, actualité, edvige, fernandel, cyclones tropicaux |
jeudi, 24 juillet 2008
Frais de poudre aux yeux
Voici le détail de la note de frais de la réception officielle de Napoléon III à Lyon, en 1860 (publiée par Le Petit Lyonnais en 1877) :
Décoration, tapisseries, pavoisage | 66.000 fr |
Illuminations, éclairage | 40.000 |
Feu d’artifice | 15.000 |
Frais de banquet | 15.000 |
Logement des équipages | 35.000 |
Sablage des rues | 50.000 |
Eau de Cologne, parfumerie | 21.000 |
Distribution au bureau de bienfaisance | 30.000 |
Commentaire de Louis Maynard, qui rapporte le document dans son Dictionnaire de Lyonnaiseries ( tome 3, article Napoléon III) : 50.000 francs de sable, pour l’époque, ça n’était dejà pas mal ! Mais que dire de 21.000 francs d’eau de Cologne J’en demeure rêveur… Malgré les discours de façade, à la suite des débordements de Rachida Dati en la matière, que dirait-il devant le détail de la réception de plusieurs dizaines de chefs d’Etat, à Paris, le 14 juillet 2008 ? Et quel Petit Lyonnais bien informé saura nous dire, au final, à combien s'élèveront, sous ce quinquennat, les frais de poudre aux yeux ?
22:05 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : histoire, politique, napoléon3, lyon, sarkozy, ump, gouvernement |
mercredi, 09 juillet 2008
La blogonews
Sur son blog Theatrum Mundi, Pascal Adam livre une critique édifiante (comme vous n'en lirez pas dans la presse) de l'Inferno de Castelucci, spectacle d'anti-théâtre qui a l'honneur de la Cour des Papes cette année au in (complètement in - semble-til) d'Avignon. A lire avant d'embarquer par TGV ou de réserver l'hôtel. Pascal, si vous passez par là, laissez-nous donc en commentaire les prix des places qui doivent aussi valoir leur pesant. Une nouvelle intéressante sur le blog de Gérard Collomb (si! si!) : "La libération d'Ingrid Betancourt est un bonheur pour tous !" Pour tous, vous avez bien lu, et pas seulement pour les Lyonnais. D'habitude, Gérard a des réjouissances plus municipales. Après la joie du doublé historique de l'OL, le partenariat signé avec l'impayable BillGates, Gérard patauge dans un bonheur infini et le fait savoir. Grand Bien lui fasse ! Si vous avez cinq minutes à perdre, allez visionner sur son blog également la vidéo sur la pétank partie, Lyonnais, ça vaut le détour ! Pour conclure avec Betancourt, un lien intéressant, cette fois-ci, afin de décrypter une partie des enjeux de cette affaire, qui n'a pas fini de faire parler d'elle, sur ce site anti-médiacratique Et puis, à propos de vidéos qui valent le détour, l'oreille en feu propose un clip de Démago, groupe parisien : Ah les ravages de la vie dans les grandes métropoles, nom de Dieu c'est quelque chose... Ravages aussi d'une présidence désormais installée : il parait (dixit Sarkozy) que désormais, quand les gens font grève "personne ne s'en aperçoit" : la réponse en photo d'une lyonnaise d'adoption. Sur ce, je vous quitte et je vais bouquiner le dernier tome de la trilogie de Jolinon, une gloire littéraire, locale et fanée des années trente, que je me suis mis en tête de relancer. Et à propos de livres, pour finir, L'Annexe de Jean Jacques Nuel rend hommage à Robert Bouvier, qui a fermé sa librairie des Nouveautés il y a un an, déjà. Comme le temps passe!
21:01 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : avignon, ingrid betancourt, castelucci, actualité, sarkozy |
jeudi, 03 juillet 2008
Libérez Billancourt
Est-il permis de dire à l'heure actuelle, dans ce pays, qu'on ne ressent aucune liesse spéciale, aucune joie indicible, aucune émotion particulière à savoir qu' Ingrid est libérée. Une nausée, plutôt, devant le lexique religieux partout répandu, une certaine inquiétude, aussi, pour la santé politique et intellectuelle de ce pays. « C'est Jeanne d'Arc », déclare un commentateur sur TF1... La société du spectacle aurait-elle trouvé en Ingrid Bétancourt et ses enfants la sainte famille qui lui manquait pour abrutir définitivement ses ouailles ?
Ce que je trouve consternant, pour ma part, au-delà du fait politique lui-même dont on ne maîtrise pas tous les tenants ni les aboutissants, vu la qualité de l'info réelle - c'est la façon dont l'affaire Betancourt est personnalisée. Star-martyr aux côtés d'autres stars (footballeur, acteur, politique, people en tout genre) J'ai l'impression qu'il y a deux mondes, désormais : celui des gens dont on parle jusqu'à extinction des voix, celui de ceux dont on ne parlera plus jamais. Fracture médiatique après la fracture sociale.
Comme Toréador le dit en commentaire : il ne faut pas désespérer Billancourt...
13:29 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : politique, sarkozy, bétancourt, actualité, ingrid bétancourt |