Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 06 mai 2019

Enseignements et Vérité

Mahomet t'enseignera la soumission à sa loi, et sans doute y trouveras-tu de quoi t'enorgueillir et l'exalter, conquérir et satisfaire les instincts de domination qui veillent en toi, car sa puissance sur la terre est grande, et son pouvoir d'illusion aussi, en apparence. Bouddha t'enseignera à te détacher de ton ego et à conquérir une sérénité intérieure inaltérable en toute occasion, et sans doute trouveras-tu de quoi t'enorgueillir et t'apaiser, satisfaire ce besoin de sagesse qui réclame en toi son dû également, car la puissance de Bouddha sur terre est grande , et son pouvoir d'illusion aussi, en apparence. Il existe bien d'autres maîtres issus de l'Orient millénaire, capables de t'enseigner la dévotion envers de nombreuses énergies exclusivement venues du sol, dont tu sens qu'elles te parcourent et t'appellent. Et sans doute trouveras-tu auprès d'eux de quoi éprouver et acquérir toutes sortes de pouvoirs sexuels ou spirituels et combler ton besoin d'idolatrerie, car leur puissance sur terre est grande, également, et leur pouvoir d'illusion aussi. Ta raison seule te suffira-t-elle à combler les attentes que la puissante société des hommes créé, entretient, nourrit et ne satisfait jamais en toi ? Essaie et vois : la raison permet de comprendre bien des choses, de déjouer les fanatismes et la supersition ainsi que les grossières erreurs de raisonnement qui illusionnent les esprits faibles, mais elle ne suffit pas à éveiller véritablement l'espérance et ignore surtout toute forme de réelle charité. Elle n'est pas un rempart contre l'orgueil, et pas non plus contre l'idolatrie...

mahomet,bouddha,christ,religion,

Tu le vois, il y a une multitude d'enseignements, pourtant ne peut subsister qu'une seule Vérité. Le Christ seul est capable de t'enseigner l'adoration réelle de Dieu, qui prend racine dans ton coeur véritablement vivant, ton âme véritablement éveillée, ta raison absolument instruite, parce qu'Il est à la fois Vrai Dieu et Vrai Homme. C'est le travail des faux-prophètes de sans cesse obscurcir, interferer, simuler et dans tous les cas chercher à détruire l'Eglise et l'Evangile du Christ, de répandre en toutes occasions leurs cultures de l'erreur, de la frustration, de  la mort. Christ, qui est Vrai Dieu et Vrai homme les laissent agir, car ils sont comme toi des créatures libres : mais parce que, précisément, tu es aussi une créature libre, il te laisse choisir entre leurs commandements et les Siens qui sont aussi ceux de Dieu, et si tu t'adresse à Lui en vérité, il te montre, il t'enseigne, il te guide dans l'Esprit saint, car Il a vraiment vaincu la mort, Il est vraiment réssuscité.

mahomet,bouddha,christ,religion,

mahomet,bouddha,christ,religion,

L'Église du Pater Noster fut établie, à Jérusalem-Est sur le mont de l'Ascension, à l'endroit même où Jésus enseigna la prière du Notre Père à ses disciples. Dans son cloître ombragé, 62 panneaux en mosaïque portent la prière catholique univezrselle en 62 langues différentes, de l’araméen au japonais en passant par le gaélique écossais.Ci dessus la prière en français et en polonais.

11:24 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mahomet, bouddha, christ, religion | | |

mardi, 15 mai 2018

La sainte messe

Je ressens pour le rite extraordinaire de la messe un amour que je ne ressens plus du tout pour l'ordinaire. J'essaie d'en comprendre la raison :

prieres_durant_la_sainte_messe_saint_francois_de_sales.jpg

Certes, il y a la beauté de la liturgie : le grégorien, la richesse du latin, les habits des prêtres... Cependant, même tournée vers Dieu, la messe ne se peut borner à une dimension uniquement spectaculaire. Certes, il y a le recueillement des fidèles qui est beaucoup plus grand (silence, agenouillements...). Mais rien ne m'empêche de me recueillir dans l'autre rite, et si personne ne s'agenouille, de m'agenouiller, et si les gens chuchotent, de faire silence moi-même... Certes, il y a le respect plus grand qui entoure la distribution de l'hostie : à genoux, dans la bouche. Dans l'autre rite règne la décision de chacun, à genoux, debout, dans la main, dans la bouche... Cela finit par ne ressembler à plus grand chose lorsque chacun fait ce qu'il veut - ou ce qu'il croit vouloir.  Certes il y a la dimension historique de la chose : la messe traditionnelle a traversé le temps, c'est celle que donnaient le Curé d'Ars, Bossuet, Ignace de Loyola. La sainte messe, en vérité, dont parlent et Chateaubriand, et Jeanne d'Arc et saint  Louis, comme un beau vaisseau flottant à travers et sur les siècles pour porter le sacrifice du Christ jusqu'à nous. Cela a, de toute évidence, une autre allure que la messe soixante-huitarde lue dans toutes les langues un peu partout. 

Certes... Mais je cherche encore. La messe en latin est invariable, alignée sur un missel qui est un réservoire d'intelligence et de culture catholiques, codifiée par des gestes - élévations, génuflexions  - aussi précis que les notes sur une partition de musique : le prêtre du XXIe siècle ne peut y donner libre cours à sa fantaisie, le laïc non plus : La sainte messe est autoritaire, au contraire de l'autre qui cède beaucoup la place à l'arbitraire du moment et du lieu. La sainte messe est universelle, ce qui la rend évidemment plus juste, plus catholique, oserai-je le dire, que la messe moderne. Tout en étant autoritaire comme le Père, la sainte messe est humble, comme le Fils. Certes...

Et j'en arrive enfin à ce que je cherche : La présence du dieu trinitaire y est plus respectée, et donc plus sensible : le Père a un autel, un maître autel, sur lequel le sacrifice du Fils est consenti. Le Saint Esprit qui procède des deux s'y déploie. La communion des saints, qui tous ne connurent qu'elle, s'y exprime pleinement. 

Il ne s'agit pas de dénigrer un rite contre un autre, ni même d'en opposer un à un autre. On ne vole pas aux mêmes altitudes, c'est tout : le dieu trine vivant doit Lui-même y être pour quelque chose. Et cela doit se dire, se savoir et se partager. Fidèles, demandez à vos évêques et à vos prêtres la sainte messe dans vos paroisses...

17:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : messe, catholicisme, religion, grégorien, latin | | |

lundi, 14 novembre 2016

Commémorations

Sottise de ces dirigeants qui croient en l’Islam de France. Et pourquoi pas l’Islam de Norvège ? L’Islam de Californie ?  Du Lichtenstein ? L’islam n’est pas seulement ponctuellement satanique lorsqu’il tue des gens, mais il l’est universellement, en son essence même, parce qu’il nie et la Trinité sans quoi le pardon absolu est impossible, et qu’il foule du pied la Divinité du Christ sans le sacrifice duquel il n’est pas de liberté possible ni de charité véritable. La petite force de l’Islam, c’est qu’il avance masqué derrière une théologie de contrefaçon. Sa grande force, c’est que les « humanistes européens » ces aveugles qui nous guident, professent de ne plus croire en Satan, alors qu’ils en sont volontairement ou non les plus zélés serviteurs, et qu’ils lui ouvrent ainsi tout grand les portes en se donnant l’illusion de prêcher la tolérance.

Inutile, donc, de se leurrer : le combat politique contre l’Islam n’étant que de façade, ça ne s’arrangera pas. Qui peut croire, comme ils feignent de le croire, que la laïcité, cette auberge espagnole ouverte à tous les vents, vaincra la folie rétrograde intrinsèque à l’Islam ? Qui peut croire que le credo libéral-libertaire, qui donne de fait à tous le même droit de cité, saura hiérarchiser les priorités et dissiper les illusions ?   L’espoir de vivre en paix est une ruse de Satan quand il n’est fondé que sur des vœux pieux, et ce sont des vœux pieux que de croire à la bonté de l’homme au nom de spéculations philosophico-politiciennes. Il ne sert donc à rien d‘allumer des bougies sur les trottoirs et de se taire quelques minutes, abusés par de faux rites de fraternité, et perdus dans les méandres des symboles et les vanités des incantations comme dans les rues et sur les places de la République. A rien.  Si nous ne sacrifions pas à la seule paix qui soit, celle du Père, cet espoir naïf nous conduira collectivement au désastre.

L’intelligence est le lieu du péché, Satan le sait mieux que quiconque.  Lui qu’aucune chair n’encombre, il a tout loisir, jour et nuit, d‘être en esprit plus rapide que le plus malin de nous tous. J’ai beau être très bête, néanmoins, fort stupide face à lui, d‘une idiotie que je n’imagine même pas du fond de ma soumission au péché [car ce dernier demeure, à l’image de l’Islam, une soumission], je sais par le Christ notre Seigneur, et je le vis par ma prière, qu’il est un lieu où Satan ne peut se rendre et où je le puis moi, à sa grande fureur. Un lieu où j’ai tout loisir d‘être plus intelligent que lui. Je tiens là mon salut, rien de moins, du fait que le Christ aime avec plus de force que Satan ne hait. Non, cela ne sert à rien de s’assembler en cortèges émus par les rues et les places de la République, où brillent tant de ses artifices et résonnent tant de ses appels. Mais c’est , au pied de la Croix, c’est à dire dans la conscience sacrée que j’ai de la douleur du Christ, qu’il faut prier pour ces morts du Bataclan, pour tous les morts et pour tous les pécheurs. Là, le silence est épais, la paix dense, la consolation certaine et l’intelligence féconde. Ce lieu au-delà de la nuée bleue, que le Christ a racheté, le Prince de la contrefaçon s’en est interdit stupidement l’accès. Sa toute-puissance sur notre espèce et sur notre infirmité individuelle a beau être grande, elle s’estompe et part en fumée dès que nous prions à partir de cet endroit. Ce n’est donc pas dans la conscience que nous avons de leur mort ou de notre mort à venir, et de toutes nos chères douleurs, que nous devons nous adresser à Dieu, mais dans la conscience que nous avons de Sa  Douleur à Lui.  Tout l’enseignement du Christ réside là, et c’est par là qu’il est Fils, quand  tous les autres ne sont que lointains adorateurs. 

 

bataclan,paris,attentats,islam,politique,christianisme,Christ,satan,croix,religion,france,

 Christ, Santa Prassede, ROME

07:38 Publié dans La table de Claude | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bataclan, paris, attentats, islam, politique, christianisme, christ, satan, croix, religion, france | | |

mardi, 29 mars 2016

Résurrection 2

Ressentant en mon cœur une soif d’absolu, de paix, de dépassement incessant de toutes limites, et pour tout dire une véritable soif d’éternité, j’ai longtemps cherché parmi les normes terrestres ainsi que parmi les entorses à ces normes des manières de la combler. En dresser ici la liste serait fastidieux, inutile et douloureux tant je me suis confronté et parfois heurté en vain à toutes sortes d’êtres, d’idées, de comportements et de règles, animé par un désespoir de l’âme qui me fit à l’époque porter aux nues aussi bien Hölderlin que Dostoievsky, Céline que Lautréamont : disons que de la simple sensation à l’autosuggestion idéologique affirmée, j’ai épuisé beaucoup de chimères avant d’en revenir à ce que me soufflait à l’oreille raison la plus simple, et la plus nue : une telle soif d’éternité ne se pourrait étancher au sein de ce qui est mortel : inutile d’en quêter l’apaisement dans les choses de la vie finie, ce n’est donc qu’en passant par la mort que cette soif trouverait son apaisement. Facile à penser, me direz-vous, mais terrible à ressentir : Je vous l’accorde.

La vie chrétienne a cela d’antimoderne qu’elle s’éprouve telle une attente, me disais-je samedi soir au terme de la vigile de Pâques, alors que les diacres dévoilaient toutes les statues des draps violets qui les avaient recouvertes durant tout le temps de la Passion. Car le Christ est déjà ressuscité, que je ne suis toujours pas mort. Il est bien de ce point de vue l’alpha et l’Omega de toute vie spirituelle, comme le soleil est le commencement et la fin de toute journée, « avant que le monde fût »[1], celui qu’on ne cessera d’attendre et d’espérer. Je peux certes, en attendant de mourir tout à fait, commencer à mourir à moi-même, comme l’enseigne la vie de tous les saints. J’entre alors assurément dans un conflit avec le monde, conflit dont je me retrouve le seul à connaître toute la profondeur et tous les enjeux. Pour aller au Christ, écrivait Claudel, il y a le chemin de ce qui est clair et le chemin de ce qui est obscur, de ce qui direct et de ce qui est indirect, de ce qui est simple et de ce qui est nombreux, entremêlé, le chemin de la grâce, autrement dit, et celui du péché[2]. La proposition demeure avant tout romanesque, spectaculaire. Mourir à soi-même est un chemin quotidien qui manifeste moins de panache et consiste à laisser agir chaque jour la rencontre avec le Ressuscité, dans l’espoir de lui plaire.

Or l’idée qu’il nous faille passer par la mort pour être absolument comblé de joie est bel et bien à rebours de tout ce que cette époque, qui par toute la planète s’ingénie à effacer toute trace de nuit, préconise. On mesure alors tout ce qu’elle contient de luciférien. A cet effort de mourir à soi-même elle oppose en effet toutes les activités du développement personnel qui, pour peu qu’on les observe de près, ne sont rien moins que la recherche effrénée d’une solution dans toutes sortes d’activité, à l’endroit même par conséquent où demeure le problème.

A l’humilité qui plait à Dieu, l’époque oppose le culte de la prouesse, de la réussite, de la performance. A la liberté que donne Dieu, elle substitue un assistanat sous condition, à la palette des choix fondamentaux, la soumission à la gamme superficielle de ses options. A la vérité, elle oppose son exact contraire.

Car en nous immergeant dans le constant déni de notre propre mort, cette société luciférienne, dans son ensemble, nous contraint sans cesse au mensonge sur notre propre nature. Niant notre mortalité, comment s’étonner que nous ne parvenions plus, dès lors, à nous confesser pécheurs ? Il nous faut trop souvent, hélas, la perte d’un être cher pour découvrir toute l’immensité de ce déni que le diable qui, niant le péché, nie aussi la mort, a gravé en nous. Ou que, sur notre propre corps, nous découvrions un matin la trace palpable d’un nouveau pas vers notre vieillissement, imperceptible d’ordinaire. Nous comprenons alors que pour être heureux du lent acheminement vers la mort qu’est notre existence physique, il nous faudrait accepter déjà en notre corps la présence du cadavre qu’il deviendra un jour :  telle est la leçon de Lazare (revenu à la vie, et non ressuscité), tel est aussi celui du memento mori de la Genèse. Ce cadavre qu’on maquille, aseptise, cache, brûle, occulte témoigne pour le plus profond de nous-même que « poussière, tu redeviendras poussière… ». Le premier travail de la société luciférienne est ainsi d’occulter de nous la conscience de notre condition réelle sans quoi nul bonheur n’est possible :  oui, le premier mensonge par lequel cette société nous lie au mensonge qu’est son mode de vie est bien le déni de la mort. C’est ce mensonge là que la Résurrection du Christ, fruit de sa Passion, vient profondément déranger.

Car de morale ou religieuse, la question est devenue entretemps existentielle : Niant notre mortalité, nous nions aussi toutes les traces du péché originel et donc toutes les possibilités de Rédemption. Nous devenons des infirmes, pour ne pas dire des damnés, nous nous excluons du cœur même de la Trinité. Nous tournons le dos au Christ qui, au moment d’accepter sa mort, pria ainsi son père pour lui-même, ses disciples, pour la communauté des croyants : « Père l’heure est venue, glorifie ton Fils afin que ton Fils te glorifie (…) La vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean – 17, 1-3)

Au christianisme, donc, cette société luciférienne oppose sa propre religion falsifiée, celle d’un humanisme sans Dieu. Les vertus y deviennent des valeurs. La charité envers le prochain se mue en respect pour la personne, et l’on appréciera le saisissant passage du concret à l’abstrait. La fraternité, qui va de soi pour tout chrétien, si l’on se souvient que le Christ lui-même a porté son Père aux Gentils, aux Païens, aux non-Juifs, se mue en un antiracisme lui aussi devenu un prétexte creux pour sacraliser l’homme – quelle que soit sa couleur ou sa différence, qui passe au second plan. La tolérance envers toutes les minorités – puisqu’ils sont hommes, ils sont forcément parfaits –  tient du même mimétisme, relève de la même soupe. Le credo magique de cette nouvelle religion d’état étant l’amour [il y avait une pensée unique, voilà que s’impose à nous le sentiment unique], ceux qui résistent, protestent ou s’opposent sont forcément des semeurs de haine. Quant à l’ordre, n’étant plus inspiré ni maintenu par le Père, il l’est par César et ses caricatures. Dès lors, de divin, il devient dictatorial. Un stade de France cerné de tireurs d’élite censés intervenir en cas d’attentats pour sécuriser des spectateurs venus voir des footballeurs et sollicitant eux-mêmes la fouille au corps pour entrer dans l’arène, c’est quelque chose comme le Colisée, vous l’avouerez, mais en pire. En bien pire, l'Empire…

Le Christ est-il encore parmi nous ?

(A suivre…)

stade de france,attentats,christ,religion,littérature,

[1] Jean – 17, 4

[2] Voir le monologue du jésuite dans la première scène de la première journée du Soulier de Satin,

19:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stade de france, attentats, christ, religion, littérature | | |

mercredi, 16 mars 2016

Pédophile, pédophile, vous avez dit pédophile ?

Quand on entend le premier ministre et désormais la ministre franco-marocaine de l’éducation nationale appeler, sans la moindre courtoisie, un cardinal à « prendre ses responsabilités», on se demande, une fois de plus, ce qui demeure de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, quelle haute opinion ces piètres gens se font de leur personne et de leur fonction, quelle conception même ils se font de la France et de sa riche histoire.
Quand on entend des journalistes répéter à l’envi qu’un prêtre est pédophile pour des attouchements sur un garçon de seize ans, alors que la pédophilie a été définie par l’UNESCO comme une relation sexuelle avec un enfant de moins de 13 ans et que l’état lui-même a fixé la « majorité sexuelle » à 15 ans et favorise la distribution de préservatifs dans les établissements scolaires, on est en droit de s’interroger sur le sens d’un tel lynchage politico-médiatique, surtout quand le nom du prêtre est cité en toutes lettres sans le moindre respect de la présomption d’innocence (NDRL : on prend parfois, pour évoquer des terroristes avérés le soin d’utiliser des pseudos) et que le nom de l’accusateur (travaillant au ministère de l’intérieur) demeure, lui, un pseudo. Quand se mêle à la diffamation des allusions au fait que ce prêtre est aussi royaliste, (quel rapport – est-ce un délit ?) on s’interroge sur l'éthique des fouille-merde de tous plateaux, de tous canards et de tous ministères…
Quand on entend, sur le modèle des associations de consommateurs ou antiracistes, le président de La Parole Libérée, grisé par son rôle soudain de leader d’opinion mettre en cause « une dizaine de prêtres dont certains sont décédés » puis, du haut de sa présidence, dicter au pape lui même ce qu’il doit faire («afficher de façon claire la tolérance zéro »), je me dis que le problème principal de ce pays n’est pas la pédophilie, qui, Dieu merci, reste minoritaire autant dans l’Eglise que dans l’Education Nationale, mais cette parole de tous libérée, justement, ce règne de l’opinion, ce déferlement de petits moi qui fait du consommateur versatile et inculte à la fois un idiot utile et un despote enténébré.

cardinal barbarin,église,état,religion,pédophilie,prêtres,parole libérée,unesco,


Je ressens un dégoût sans illusion devant l’attitude de ces politiques à l’égard de l’Eglise comme d’ailleurs à l’égard du peuple, un mépris sans borne devant ces medias serviles, une aversion profonde pour cette société.
Dégoût et mépris devant ce spécimen d’homme sans Dieu, sans foi ni espérance ni charité, qui ne pense plus qu’à travers des valeurs et des règlements, qui fait de l’instant sa demeure d’illusion, de la doxa son Evangile, de la consommation sa seule religion. Oui c’est le règne de la Bête, et il n’est pas anodin que le chiffre de celle-ci soit le 666, chiffre qui ignore le septième jour, celui auquel Dieu a donné l’ordre à l'homme de se reposer, et qu’une loi sociétale, encore une, souhaite atomiser.

jeudi, 21 janvier 2016

Manifestation (8)

VIII

 

Une première génération de socialistes avait, dans les deux dernières décennies du vingtième siècle, réalisé le rêve de la droite « progressiste » : accoucher de l’Europe libérale sans frontières, sur le modèle américain. La seconde génération était en train de finaliser le projet en en rendant la moindre contestation matériellement et idéologiquement impossible auprès des « opinions » abusées. Tout espoir de changement politique apparaissait donc clos. Renvoyé aux vieilles lunes du passé. Au point que Jérôme connaissait des « gens de gauche » prêts à voter Juppé, après avoir voté Hollande, le tout pour « faire barrage à la haine », comme ils le clamaient fort sérieusement à dates fixes. Hélas, d’Athènes à Paris, la « mort des pauvres » continuerait longtemps de n’être au fond, comme l’avait prophétisé Guilloux,  que « la fin d’une corvée »…

D’autant plus que la seule religion qui eût considéré avec charité leur cause, les lois de la République ne cessaient d’aller contre ses commandements les plus élémentaires, dans le sens de la déchristianisation entamée depuis plus de deux siècles contre l’un des plus vieux pays chrétiens d’Europe. Cette duplicité terrible des Lumières, Musset l’avait déjà analysé en son temps : 

« Les antagonistes du Christ ont dit au pauvre : Tu prends patience jusqu’au jour de justice, il n’y a point de justice ; tu attends la vie éternelle pour y réclamer ta vengeance, il n’y a point de vie éternelle ; tu amasses dans un flacon tes larmes et celles de ta famille, les cris de tes enfants et les sanglots de ta femme, pour les porter au pied de Dieu à l’heure de ta mort ; il n’y a point de Dieu. Alors il est certain que le pauvre a séché ses larmes, qu’il a dit à sa femme de se taire, à ses enfants de venir avec lui, et qu’il s’est redressé sur la glèbe avec la force d’un taureau. Il a dit au riche : Toi qui m’opprimes, tu n’es qu’un homme ; et au prêtre : Tu en as menti, toi qui m’as consolé ! C’était justement là ce que voulaient les antagonistes du Christ. Peut-être croyaient-ils faire ainsi le bonheur des hommes, en envoyant le pauvre à la conquête de la liberté.

Mais si le pauvre, ayant bien compris une fois que les prêtres le trompent, que les riches le dérobent, que tous les hommes ont les mêmes droits, que tous les biens sont de ce monde, et que sa misère est impie ; si le pauvre, croyant à lui et à ses deux bras pour toute croyance, s’est dit un beau jour : Guerre au riche ! à moi aussi la jouissance ici-bas, puisqu’il n’y en a pas d’autre ! à moi la terre, puisque le ciel est vide ! à moi et à tous, puisque tous sont égaux ! ô raisonneurs sublimes qui l’avez mené là, que lui direz-vous s’il est vaincu ? »

Une ironie satanique voulait que la frange prétendument la mieux éclairée de ces raisonneurs sublimes lui expliquait à présent que, historiquement défait, il devait accepter à présent le mode de vie préconisé par l’Islam, et ce au nom même des Droits de l’Homme ; comme si les considérations de saint Bernard sur la conception et l’animation de Marie, celles de saint Augustin sur la gratuité ou non du salut, ou celles surtout de saint Thomas d’Aquin sur l’accomplissement de l’âme dans la contemplation de la Trinité se révélaient décidément trop complexes pour le vulgum pecus occidental qu’il était, dépouillé par eux jusque de son histoire religieuse la plus intime.

Le pauvre, qu’il redevienne donc un bon unitarien ! Il sera toujours ainsi plus facile à diriger ! Que son Dieu lui soit à jamais non engendré, qu’il demeure en un mot soumis à César, à qui le voici enfin livré nu …

Jérôme comprenait avec effroi que si l’Islam avait ainsi le vent en poupe, c’est que sa théocratie ne servait pas que des intérêts musulmans.

Et qu’elle était paradoxalement bien plus en accord avec les partisans de cet empire démocratique mondialisant qu’une lecture rapide de ses dogmes avait pu le lui laisser supposer. Ses valeurs étaient, certes, incompatibles avec la République. Mais elles apparaissaient comme beaucoup plus solubles dans la démocratie que le christianisme romain et l’histoire de sa royauté spirituelle.

Un choc des civilisations, disaient habilement certains ?

L’instauration pour des décennies d’une dictature mondiale, plutôt, qui aurait besoin pour s’imposer lentement à tous d’un dieu aussi simple et commun que l’était dorénavant sa monnaie, aussi juridique et universel que prétendait l’être sa loi.

(A suivre

littérature,musset,guilloux,christianisme,religion,mondialisation,démocratie,république,europe

Alfred de Musset, d'après Gonzague Saint-Bris

mercredi, 13 janvier 2016

Manifestation (6)

VI

« Ne vous modelez pas sur le temps présent » : l’exhortation de saint Paul aux Romains ne pouvait mieux résumer ce besoin de mise à l’écart qu'il ressentait par rapport aux fous furieux qui dirigeaient le pays.  La légèreté avec laquelle la « laïcité à la française » traitait le fait religieux depuis quelques mois le laissait en effet pantois. Un tel aveuglement pouvait-il être involontaire ?

Un président qui, le même jour  (le 11 janvier 2015), dresse le panégyrique de la République pour finir la soirée dans une synagogue et qui, un an plus tard, après avoir dénoncé les méfaits d’un état islamique radical, va boire le thé dans une mosquée tout en se prétendant « père de la nation » (le 11 janvier 2016), courant les religions comme autant de marchés électoraux, c'était non seulement inconséquent, stupide, mais surtout dangereux au plus haut point. Car ce président irresponsable engageait non seulement sa parole, mais celle aussi du pays ; sa sécurité, mais aussi celle du peuple qu’il représentait si mal depuis quatre ans sur la scène internationale. Il serait temps de le démissionner Seigneur, songea Jérôme, en poussant la poste de son modeste appartement.

Il préférait, et de loin, la posture lucide de son prédécesseur qui, dans son discours du Latran avait déclaré en décembre 2007 que « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur ». Sarkozy, lui, avait au moins compris en quoi le républicanisme ne peut être une religion. On peut reprocher beaucoup de choses à la droite française, mais pas au moins cette posture clownesque de curé laïc, adoptée par les Cazeneuve, Taubira, Valls, Belkacem, et autre Tartuffe inconditionnels du vivre ensemble. Il ne leur manquait à tous, décidément, qu'un nez de clown pour ressembler à Bozo, pensa-t-il en se servant un verre de muscadet. Méritaient-ils sa fureur ? Non pas... Mais ils étaient dangereux. Fous dangereux. Là était tout le problème. Et lui, que pouvait-il, sinon subir, subir et subir ?  « La mort des pauvres est la fin d’une corvée », écrivait Louis Guilloux dans Les Batailles Perdues.

C’était certes un vœu pieu de désirer que toutes les religions cohabitent, mais il aurait fallu pour cela une théologie plus sérieuse que la ribambelle de lieux communs, érigés en loges, que leur servaient matin, midi et soir les médias à la botte du régime. Il aurait fallu plus de culture véritable que n’en avaient ces pitres formatés par les grandes écoles, plus de réelle ouverture à l’autre que ces discours de façade rédigés par des communicants, plus de courage, enfin, que n’en avaient ces girouettes qui passent d’un discours à un autre comme on change de préservatifs. Car non, marmonnait Jérôme en vidant son muscadet, la vie des pauvres ne peut être une corvée.

Saint Paul, évidemment parlait d’or lorsqu’il invitait les Romains à ne pas se modeler au temps présent, mais à se laisser transformer par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner la volonté de Dieu : « ce qui, disait-il, est bon, agréable et parfait ». Au fond, c'est tout le Régime qui était corrompu, qui prétendait assurer la protection et la sécurité en faisant régner l'arbitraire et la terreur, rien de neuf sous le soleil, de Pilate à Hollande...

« Les Lumières, professait jadis Kant, c’est la sortie de l’homme de sa propre minorité, dont il est lui-même responsable ». Version décalquée et dégradée de ce que Christ le Doux avait inauguré en inventant l’homme libre : « «Le salut, c’est la sortie de l’homme de son propre péché, dont il est lui-même responsable. » De toute évidence, l'athéisme post-moderne niait l’une et l’autre proposition : l’homme devait demeurer dans sa propre minorité et dans son péché à la fois. Plus d'issue par la verticalité, et plus non plus par l'horizontalité : La preuve ? Tout ce que le locataire autiste de l'Élysée trouvait à proposer face au « malaise de la jeunesse » était … Un livret de citoyenneté ! Le collège à vie, autrement dit, et le droit d'élire tous les cinq ans son délégué... Mais il est vrai que ce président-là n'avait pour seul charisme que celui d'un principal de collège.

-(A SUIVRE)

france,christianisme,louis guilloux,islam,religion,république,laïcité,saint paul,épitre aux romains,bible,littérature

CONVERSION DE PAUL

 

samedi, 09 janvier 2016

Le trop œcuménique François

Mais de quelle religion François est-il le pape ?


 

17:27 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pape françois, œcuménisme, religion, bouddhisme, islam, catholicisme, bible, thora, vatican, vatican ii | | |

mardi, 01 décembre 2015

Pureté du dogme et pureté des dogmes

Dis : « Il est Allah  Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.  Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui. »

Cette sourate (112), dite de la pureté du dogme, est peut-être celle qui, de toute ma lecture du Coran a le plus glacé mon sang de chrétien jusqu’à, si je la lis en récitant le Notre Père, me faire monter des larmes aux yeux, tant tout ce qu’elle énonce de radical, de fanatique et d’irrémédiable nie violemment tout l’enseignement du Christ et tout ce que son Église tente de représenter depuis 20 siècles à travers ses sacrements, ses rites, et les multiples formes d’art qui firent notre civilisation. Rédigée 7 siècles après la crucifixion, cette affirmation tire un trait violent et méprisant sur le sacrifice de l’Agneau, en affirmant tout d’abord :

- que Dieu est unique, et non pas Trois (« Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit »)

- qu’on doit l’implorer pour ce que nous désirons, et non pas ce qu’Il désire (« Que ta volonté soit faite »)

- qu’il ne possède ni les qualités du Père (Il n’a jamais engendré) ni celle du Fils (il n’a pas été engendré).

Comment, dès lors, ce Dieu Unique peut-il aimer, chérir, pardonner, racheter ? Comment un monde heureux peut-il naître de sa loi ?

La rémission des péchés, élément parmi d’autres du credo de mon baptême, n’est possible que parce qu’un Père, au nom du sang versé par un Fils, et par l’opération d’un Saint-Esprit (de l’acceptation, en soi, et malgré tout ce que notre nature possède de mauvais, d’incomplet, d’un esprit  sanctifiant) pardonne au pécheur. On dit qu’Allah est miséricordieux : mais alors comment pardonne-t-il au musulman pécheur, en l’absence – la négation même - de ce lien de tendresse authentique et incarnée par Celui que des pécheurs juifs et  païens plantèrent de concert  un jour sur une Croix ?

Le Christ, face à la pureté du dogme offrit au monde la pureté de l’Incarnation et, en donnant le Notre Père, nous a initiés à bien plus qu’une simple sourate, puisque « nul ne connaît ce qu’est le Fils, sauf le Père, ni ce qu’est le Père, sauf le Fils » (Luc, 10 22). Chesterton, ce joyeux théologien britannique résume magnifiquement cela dans  son remarquable et pétillant Orthodoxie (1)

« Car pour nous, trinitaires (si je peux le dire avec respect), pour nous Dieu lui-même est une société. C'est en vérité un mystère insondable de la théologie, et même si j'étais assez bon théologien pour en parler directement, il ne serait pas opportun de le faire ici. Qu'il suffise de dire ici que cette triple énigme est aussi réconfortante que le vin, et aussi accueillante qu'un foyer anglais; cette chose qui bouleverse l'intelligence apaise complètement le cœur. Mais du désert, des régions arides et des soleils terrifiants viennent les enfants cruels du Dieu solitaire. Les véritables unitariens, cimeterre en main, ont laissé derrière eux le monde désert. Car il n'est pas bon pour Dieu d'être seul. »

Ce Dieu Unique, Lointain, à qui rien, sinon l’acceptation stricto sensu d’un texte et sa récitation à heures fixes, ne me relierait m’en rappelle un autre qui me laisse autant de marbre qu’Allah : le Grand Architecte de l’Univers des maçons.

Et tout mon sang se fige à nouveau lorsque je pressens les convergences possibles entre les partisans de ces deux conceptions de Dieu, qui ne cachent ni leur goût pour le politique et la gouvernance des foules,  ni leur orgueil de se borner à n'être ainsi que d’austères orphelins.

Depuis peu, l’espace public s’emplit d’un rite non chrétien qui n’est pas la prière des rues, mais la création de  sanctuaires improvisés de mémoriaux innocents établis à la hâte et « dans l’émotion », à la mémoire des victimes. Ce rite arrive des pays anglo-saxons, et plus spécialement de New York, depuis l’effondrement des deux tours du World Trade Center.

Bien qu’il existe des lieux consacrés pour cela, cela paraît louable au début, ces fleurs, ces bougies : quoi de mal martèlent les médias qui ne cessent d’en propager les images jusque dans les coins les plus reculés, quoi de condamnable à manifester une émotion légitime ?  Mais lorsqu’on voit tous les dirigeants politiques, du ridicule Hollande au roué Obama, en passant par la pusillanime Merkel et l’inexistante Hidalgo se prêter au jeu en déposant sa rose ou sa bougie, on finit par se demander si ces gouvernants de villes et d’Etats diversement corrompus n’encouragent pas cette « théologie civile », (2) ne l’appellent de leurs vœux, seraient même prêts à en devenir au nom de l' Universelle Démocratie et des Droits de l’homme les intransigeants évêques et les sourcilleux cardinaux.

En tout cas, cette forme de culte inédite sur les trottoirs, les places, les devantures de magasins, pour peu qu’elle ait jamais ait été spontanée, semble leur plaire, puisqu’ils en protègent et en favorisent la pratique jusqu’à crier à la profanation lorsqu’une manifestation publique de militants protestant contre leur convention pour la Planète en renverse quelques bougies. On ne les entend pas bramer ainsi lorsque des Femen envahissent une cathédrale ou que le président des maires de France songe à interdire les crèches dans les lieux publics ; le moins que l’on puisse donc en dire est que leur religiosité est à géométrie variable.

C’est très étrange, oui, ces autels partout improvisés, quand les églises de France sont en partie désertées, et que tous les hommes politiques ne cessent de nous parler de l’Islam, de la nécessité de bâtir des mosquées, d’accepter » le vivre ensemble ». Très… Comme me paraît étrange cet appel très politique de Gérard Collomb, qui a annulé cette année la Fête des Lumières.  Prétendant revenir à la tradition, il demande aux Lyonnais de placer des lumignons sur leurs fenêtres en « hommage aux victimes », quand la tradition véritablement chrétienne voudrait qu’ils les placent en hommage à la Mère de Dieu (lequel n’aurait jamais engendré, mais c’est une autre histoire…). Nos politiques, comme des musulmans, ne veulent plus d’Intercesseur. Tant pis pour eux. C’est en l'hommage de Marie seule que je placerai mes lumignons : et qu’aux malheureuses victimes du fanatisme ambiant revienne Sa compassion maternelle, pour eux et pour nous  tous.

L’empire romain possédait ainsi ses dieux politiques, dont saint Augustin démontra magnifiquement l’incompétence, la vacuité et l’imposture au IVe siècle. On lit dans le livre VII, chapitre 33, de La Cité de Dieu que ces dieux choisis ne sont que des démons très impurs qui « mettent à profit des âmes défuntes ou, sous l’apparence de créatures de ce monde, désirent se faire prendre pour des dieux et, dans leur orgueilleuse impudeur, se délectent d’honneurs prétendus divins, mais en fait criminels et ignominieux (…) L’homme, continue le saint, se libère de leur souveraineté barbare et sacrilège lorsqu’il place sa foi en Celui qui, pour le relever, lui a fourni l’exemple d’une humilité aussi grande que l’orgueil des démons, cause de leur chute.»

Je sais que nous devons nous préparer au pire et que ce pire est inéluctable, tant nos dirigeants sont mauvais et tant il serait urgent d'en changer. On raconte que le pape Pie X, qui ne « bénissait que la paix » mourut de chagrin de n’avoir pu éviter la guerre de Quatorze, parce qu’il avait compris qu’elle était en sa plus grande part une entreprise pour déchristianiser l’Europe, ce que la page Wikipedia qui lui est consacrée appelle un tourment devant « les hostilités qu’il semble avoir pressenties et qui enflammèrent l’Europe ». A présent qu’elle est en partie déchristianisée [je dis en partie seulement car il n’appartient qu’à nous autres, Européens, de peupler à nouveau nos églises], l'alliance entre tous les partisans du Dieu Lointain, qu’il soit Grand Architecte ou Dieu Unique, nous menace sérieusement. La vassalisation de l'Europe en cours risque alors de s'opérer de façon de plus en plus totalitaire. D’une façon qui, du PSG qatari au grand culte républicain de Valls et consorts en passant par le régime de la terreur ne conservera plus rien de chrétien, et, assurément, plus rien de français non plus,  ni plus rien de bon.

sourate 112,pureté du dogme,notre père,christianisme,allah,grand architecte de l'univers,franc-maçonnerie,jésus christ,rémission des péchés,chesterton,orthodoxie,sainte trinité,république,world trade center,obama,hidalgo,merket,cop21,fête des lumières,marie,gérard collomb,grand orient,françois barouin,crèches,saint augustin,pie X,cité de Dieu,littérature,religion,

dans le regard de Pie X

 (1) Orthodoxie, chapitre 8, « Le roman de l’orthodoxie », 1908

(2) L’expression est de saint Augustin qui s’emploie à dénoncer la vacuité des dieux romains, exaltés par les puissants d’alors, au mépris de la religion du Christ.