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samedi, 27 août 2011

9 bonnes raisons de ne pas porter un socialiste à l'Elysée

1)      Le PS possède presque toutes les régions. Il doit ce succès au rééquilibrage des pouvoirs après son échec sur le plan national aux trois dernières élections présidentielles. Confier à un seul parti, quel qu’il soit, les rênes de la gouvernance de toutes les instances de pouvoir du pays serait suicidaire, même si on pourrait s’attendre à un rapide rééquilibrage aux prochaines régionales.

2)      Cette situation hégémonique du pouvoir dans le pays ne profitera à long terme qu’à une radicalisation de la droite et donc au FN. N’oublions pas que ce parti a émergé sous Mitterrand et que le seul candidat qui l’a contenu fut Sarkozy en 2007.  La stratégie de Marine est d’absorber la droite républicaine et pour cela, elle a besoin d’une présidence socialiste

3)      Le discours des socialistes sur l’endettement de la France est démagogique pour deux raisons :

- On pourrait appliquer à l’endettement des régions les mêmes constats qu’à celui de l’Etat durant la même période. Selon Fitch, le pompon de l’endettement revient à la région Pas de Calais, dirigé par Daniel Percheron, avec un ratio de 95%. Quant à la moyenne des régions, il est de 74%.

-L’endettement est structurel, il a été conduit depuis plus de trente ans par tous les gouvernements, et dépasse largement le clivage de la droite et de la gauche.

Le PS ne fera donc pas mieux sur le plan de la dette. Il n’y a qu’à voir les exploits de Zapatero en Espagne.

4)      Le PS  a fait de l’antisarkozisme son cheval de bataille . Battre Sazkozy est-il en soi un projet de société ? En personnalisant sans cesse le débat, le PS  révèle son véritable visage. Tout comme l’UMP, il n’est qu’une machine électorale au service d’ambitions personnelles, un ensemble de baronnies organisé en réseaux puissants...

5)      Il n’a pas les moyens de faire mieux que la droite sur le plan social. Ses propositions sont ainsi condamnées à rester lettres mortes et il ne pourra que générer des déceptions, car son alternance est purement et seulement rhétorique. .  

6)      L’affaire DSK aura eu un mérite, c’est de montrer à quel point le bénéfice moral engrangé  par cette gauche et sa mythologie était désormais caduque. Innocenté ou non, DSK a menti tout autant que sa victime, puisqu’il a d’abord nié tout rapport, avant de le reconnaître consenti. Mais qu’importe : tous les éléphants du parti donnent du bravo et bienvenue Dominique parmi nous.  

7)      Qu’en est-il par ailleurs de la prétendue supériorité culturelle de la gauche ? La culture de la résistance qui caractérisa une génération a cédé le pas à une culture de la collaboration avec le système.  L’égalitarisme et l’angélisme de façade initiés par les années Lang ont produit une culture du bling-bling et du consumérisme, dont la droite a su d’ailleurs tirer profit.  Ne parlons pas des ravages faits dans l’éducation nationale par les mesures initiés par ces mêmes principes.

8)      Les candidats  ont-ils vraiment plus de charisme que Sarkozy ? D’une part, leur popularité est conjoncturelle et repose sur un travail de communication et propagande médiatiques incessant . D’autre part, derrière une apparente unité, les divisions sont nombreuses.

9)      Le PS représenterait une véritable alternance si une génération de sexagénaires n’étouffait  consciencieusement ce parti. Quelle alternance attend-on d’Aubry, Royal, Hollande, Fabius, Moscovici, Collomb, Harlem Désir et autres ? Les voir à la Rochelle sous la houlette de papy Jospin (1) en dit long sur leur vision d’avenir.  Durant ses années d’opposition, non seulement le PS n’a pas su se renouveler, mais il est en plus devenu un parti de notables et de politiciens professionnels dont l’ambition pépère est simplement de finir leur carrière au gouvernement. Les présenter comme des figures du renouveau et du changement relève d’une sacrée forfaiture !

 Pour toutes ces raisons, porter un  socialiste à l’Elysée reviendrait à plonger le pays dans un profond sommeil qui risque de lui être fatal.  Quelque chose comme une Monarchie de Juillet revisitée par de cyniques Bisournous  désireux de croquer aussi leur part du gâteau.

(1) Est-ce possible de faire plus bling-bling que ça ?

 

 

07:44 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : ps, socialisme, la rochelle, politique, sarkozy, aubry, hollande, royal | | |

mercredi, 24 août 2011

Je m'exprimerai plus longuement...

Fut un temps, lorsqu'un milliardaire familier du cinq à sept (ce qu'on appelera désormais un précipité - ah ah ah!), consenti ou non, dans les hôtels avec des femmes de ménage, se faisait ainsi ridiculement pincer, il avait le bon goût de se faire oublier par la suite et se retirait de la scène publique, où il venait de jouer un si piètre numéro. Question d'éducation. D'amour-propre et de respect de l'opinion, aussi.

On est effaré de constater jusqu'à quel point, dans un monde en crise, ils ont de condescendance pour leur petit soi-même, et sont prets à repartir du même pied, eux et leur entourage, comme si de rien n'était. 

Parlant de l'addiction à la télévision, l'amuseur Nicolas Bedos évoquait, en renonçant à toutes les propositions reçues et refusées pour la saison prochaine, "une drogue dure", et la nécessité de s'en protéger. Nicolas Bedos a l'air plus intelligent que DSK., si j'en crois sa déclaration à la télé tout à l'heure, ça a l'air, en effet. Je m'expliquerai plus longuement.... Est-il à ce point persuadé que sa personne intéresse les gens ? Cela relève de la maladie, ma parole...

L'histoire, ce 23 aout 2011, celle au moins qui est digne d'attention, se joue du côté de Tripoli

17:21 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : dsk, politique, nicolas bedos, société du spectacle, télévision | | |

vendredi, 19 août 2011

Gare à la rentrée

« La rentrée va être chaude ! » : c’est en passant devant une terrasse, l’autre après midi, que j’ai chopé au vol cette pensée, profonde et originale. A quoi songeait-il, l’individu qui la proféra d’un ton si hardi? A la récession, dont une tonitruante sœur Anne aura passé l’été à nous déclarer, aux infos comme ailleurs,  qu’elle pointerait fatalement le bout de son nez sale sur nos cotes d’Azur et d’Armor, un jour ou  l’autre ? Aux «mesures d’austérité », périphrase moderne pour dire la gabelle et autre dime  que la gouvernance postmoderne a réinventées afin de donner au péquin moyen le sentiment dorénavant suranné qu’il demeure le citoyen d’une quelconque et prospère cité européenne ?  A la médiocrité du personnel politique qui part en campagne léger et court vêtu ? Tout spécialement celui de cette stupide gauche, condamné pour être électoralement crédible dans l’opinion à faire mieux sur les marchés que celui de droite !  Et à convaincre à coups de y’a ka un peuple saturé de démagogie qu’il roule pour lui en plaidant haut et fort pour l’augmentation de l’impôt ? Ecoutez bonnes gens leurs riches, qui déjà donnent l’exemple…  A moins qu’il ne fût simplement question de ce qu’on appelait jadis une saison nouvelle : saison théâtrale, saison des arts, saison culturelle et intellectuelle ? Au vu de la faune d’indigents avinés qui composait la tablée d’où l’aboiement fut jeté, c’est bien peu probable.

Alors ? Cette rentrée-ci  sera-t-elle plus chaude qu’une autre ?  Le bougre faisait-il référence aux émeutes des « révoltés »  et autres « indignés », qui assurent par milliers, et pour pas même une rondelle de soda, la promotion de la dignité démocratique sur les écrans de Big Brother  ? Indignés, pélerins, (je reprends les termes si comiques des infos…), les arrière petits enfants de Hessel et du dalaï lama contre ceux de Benoit XVI, comme quoi, l’histoire, quand ce n’est plus que du mauvais spectacle fabriqué et raconté aux gens par des VRP octogénaires, ça patine lourdement.

Dans sa kermesse médiatique, le signe est devenu si arbitraire et le monde si peu surprenant que la formule lapidaire pouvait au fond s’appliquer à n’importe quel événement filant, en boucles et en rondelles, par nos cervelles essorées. « C’est chaud !» : à moins qu’il ne fût plus prosaïquement question d’une affaire professionnelle ou sentimentale, individuelle autrement dit.  On a beau être bientôt sept milliards de fourmis multiculturalisées, sa petite existence à soi, ça compte aussi dans la vaste fumisterie universelle, et c’est parfois bien chaud aussi : y’a qu’à voir la chronique malsaine des faits divers, disparitions, viols de laetitia, jessica, nafissatou et autres lolita, crimes en séries de dsk en patron, qui assurent en arrière-fond le confort moral des psychopathes refoulés qui se gavent à vingt heures des récits de Marie Drucker.  

A moins encore qu’il ne fut question, moins métaphoriquement, du temps qu’il fait ?Souci éternel des hommes et des femmes, au fond bien plus fondamental que leur rouerie politique à tous deux !  De ce putain d’air africain, qui va encore se répandre par nos sentiers et nos rues, cet air cuit et recuit sur du sable pendant des jours et des nuits, jusqu’à en devenir vide de toute vie, et dont s’enchante les vendeurs de crèmes solaires et de sorbets chimiques ; cet air chasseur d'humidité, venu poignarder dans le dos jusqu’à la belle matineuse, et qu’il va falloir encore supporter jusqu’à l’orage... Oui, c'est chaud ! Et ce n'est, semble-t-il, qu'un prélude au show qui nous attend, sorte de bouquet final pour la surprise de tous.  Au bar des amis, on en frémit d'avance...

 

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mardi, 05 juillet 2011

Dsk président

Pour moi, un type capable de se faire filouter dans une suite du Sofitel par une prostituée qu'il se paye avec le pognon de sa femme n'est guère plus capable d'assurer le destin du pays qu'un obsédé sexuel qui saute sur tout ce qui passe. Aussi, qu'il y ait des gens pour s'interroger encore sur l'avenir politique de Strauss-Kahn à la tête du PS en dit long sur la décomposition avancée de ce parti. 

Très pénible, très malsaine, mais sans doute très juste impression que cette affaire lamentable révéle et qui me pourchasse à les voir tous, les acteurs, les sportifs, les journalistes, les hommes politiques : que dans cette société ceux qui réussissent, de quelque bord qu’ils soient, pensent tous la même chose, et c’est au fric. Et qu'ils sont prêts à fermer les yeux sur tout au nom de cette complicité-là.  Alors, à la tête de ce convoi carnavalesque dans cette société de contrefaçons, DSK président, in fine, pourquoi pas ?

 

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18:37 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : politique, société, socialisme | | |

vendredi, 01 juillet 2011

De Wauquiez à DSK

La politique ? Un feuilleton permanent ! Un show tous azimuts ! A en croire le New York Times, un otage de plus serait libéré : Va donc falloir à présent refaire le même parcours en sens inverse, en remettant les mêmes balles dans d’autres trous, et cette fois-ci, sans s'emmêler les pinceaux dans ce qui sera le feuilleton de l'été...

Ce qui donne :

Laurent Wauquiez aux Affaires étrangères

François Baroin au Budget

Valérie Pécresse à l’Enseignement supérieur

Christine Lagarde à Bercy

Martine Aubry première secrétaire du PS

Harlem Désir en number two

DSK au FMI

 

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Et Douillet  dans tout ce bazar ?... Euh....  A affaire à suivre...

 

09:45 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : politique, socialisme, remaniement | | |

jeudi, 30 juin 2011

The birds and the arab spring

Drôle de façon de mêler actualité, graphisme, politique, cinéma... France 24 est désormais sur tweeter, certes, et les trois griffes de Sarkozy, Merkel, Obama s'affichent sous leurs visages pour fêter les printemps arabes : Gadhafi, Benali et Mubarak chassés par les tweets hitchckockiens, sur écran géant,  pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Suspense, drame, actions, et happy end sont au rendez-vous : l'info plus que jamais, un spectacle, les dirigeants de ce monde, des stars, plus que jamais...

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Advertising Agency: Marcel Paris, France
Executive Creative Directors: Anne de Maupeou, Veronique Sels, Sebastien Vacherot
Art Directors: Souen Le Van
Copywriters: Martin Rocaboy
Advertiser’s Supervisors: Nathalie Lenfant
Account Manager: Cécile Henderyckx
Account Supervisor: Michel Kowalski
Art Buyer: Jean-Luc Chirio/Aurélie Lubot
Illustrator/Gadhafi: Marie Morency
Illustrator/Mubarak: Souen Le Van
Illustrator/Ben Ali: KIM Florence Lucas

22:09 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france 24 | | |

lundi, 27 juin 2011

2011 MD

Tous les cinq ans, tout le monde dit vouloir s’atteler à refaire, redresser ou refonder ce pays, dans lequel rien ne va jamais. Puis, tout continue comme avant. Cela dure depuis des décennies, quoique depuis peu, le rythme se soit accéléré. Avant, la mascarade, c’était tous les sept ans.

Avec ce système, rien ne va jamais : ni pour la moitié dont le poulain est au pouvoir, ni pour l’autre moitié qui trépigne en attendant que le sien y parvienne. Les premiers sont vite déçus par leur candidat et de pro deviennent anti. Dans les alcôves, tout comme dans une pièce de Shakespeare dont on ne cesserait de répéter l’acte IV, les courtisans d’hier peaufinent donc des stratégies pour lui piquer le siège. Jean Louis, Hervé, Dominique, Rama, Christine et Fadela…

De l’autre côté, ceux qui trépignent devant la porte des palais s’arrachent le cœur, le foie, la rate et les poumons pour faire mine de s'accorder sur le bon prétendant. Là aussi, la finalité n'échappe pas à l'observateur : Faute d’idées et de débats, il ne s'agit que de faire parler de soi à longueur d’antenne. Stratégie d’occupation, on dit de communication dorénavant : Martine, Ségolène, François, Manuel, Arnaud, Jean-Luc…

Nous vivons ainsi dans un étrange climat carnavalesque, pendant que tournent autour de nous des astéroïdes en tous genres. Aujourd’hui, 2011 MD (c’est son petit nom) passera à 12 300 km de nos affaires et de nos divers émois en milieu d'après midi. Pas de risque qu’il fasse de gros dégâts : on se dit que c’est presque dommage, tant après les tsunamis naturels, financiers, sociaux et politique de toutes sortes, notre sens du catastrophisme aurait bien besoin de nourriture céleste. Il n’est même pas certain que ce gaillard là ait de quoi rivaliser avec celui qui inspira au bon Hergé l’Etoile Mystérieuse. Il faisait pourtant aussi chaud qu’aujourd’hui, au tout début de l’album, vous souvenez-vous ?

 

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13:04 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : 2011md, hergé, astéroïde, primaires socialistes, politique | | |

samedi, 25 juin 2011

Faites du cinéma

Le jour où les adresses IP deviendront plus chères que les pas de portes, peut-être que le monde virtuel redeviendra à part entière une part domptée, une page écrite, un tableau achevé du monde réel. Ceux qui, croyant converser avec le monde entier grâce à leur portable s’apercevront, dépités, qu’ils n’ont jamais tenu le crachoir qu’à quelques dizaines, voire centaines de personnes éparpillées un peu partout, reviendront sur terre.

A cette époque, le Japon sera-t-il toujours habité ? La Grèce sera-t-elle ou non devenue une colonie chinoise ? Le Qatar aura-t-il envoyé le premier specimen humain sur mars ? Et la France ? Martine Aubry  sera-t-elle enfin présidente ? Pourra-t-on enfin y fumer tranquillement son chichon sur le perron d'une église en sortant du baptême du fils de ses voisins gays ? De quel archipel financier indéfini sera-t-elle la colonie ? Non contents d'avoir voulu être tous égaux, serons-nous enfin tous pareils

Il parait que débute la fête du cinéma. Voilà qui me donne envie de faire de la musique, où d’offrir une cravate à pois, comme celle à Gilbert sur la photo, à mon  vieux papa...

 

fête du cinéma,




12:18 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête du cinéma, société, politique, france | | |

mardi, 21 juin 2011

Fête de la musique

Dans sa naïveté, il espérait qu’ils en auraient tous marre un jour. Qu’ils comprendraient que cette fête qu’ils honoraient depuis trente ans n’était qu’une fête nationale aussi conne qu’une autre, que celles qu’ils critiquaient par ailleurs, une fête qui n’avait plus rien ni de festif ni de subversif, destinée à soutenir l’ordre en place. Comme les autres. Comme toujours. 

Dans sa naïveté, il se disait qu’ils finiraient par ne plus vouloir ressembler à leurs mères et leurs pères qui déambuleraient cette nuit-là encore comme chaque année en troupeaux dans les rues, au milieu du vacarme des villes. Qu’ils se diraient enfin que, la musique, oui, mais pourquoi tous ensemble, pourquoi cette nuit-là, pourquoi en troupeaux, entre des barrières de CRS ?

Quel nom déjà, ce ministre qui avait si bien su brouiller tous les repères culturels des gens, et continuaitn déplumé, à faire le bellâtre à la télé ? Faites de la musique ! Tout ça pour un bon mot à la con... Ils en étaient là...

Dans sa naïveté, il se répétait qu’une fête ne pouvait ainsi se perpétuer sur commande, qu’il y aurait bien forcément un jour ou l’autre un mouvement d’Indignés contre çà aussi, tout ce bordel municipalement organisé à dates fixes par toutes les mairies de l’Hexagone, dans les provinces de l’Empire...

Qu’il suffisait peut-être de laisser passer encore un peu de temps…

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09:58 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : fête de la musique, politique, france, empire | | |