mercredi, 24 août 2011
Je m'exprimerai plus longuement...
Fut un temps, lorsqu'un milliardaire familier du cinq à sept (ce qu'on appelera désormais un précipité - ah ah ah!), consenti ou non, dans les hôtels avec des femmes de ménage, se faisait ainsi ridiculement pincer, il avait le bon goût de se faire oublier par la suite et se retirait de la scène publique, où il venait de jouer un si piètre numéro. Question d'éducation. D'amour-propre et de respect de l'opinion, aussi.
On est effaré de constater jusqu'à quel point, dans un monde en crise, ils ont de condescendance pour leur petit soi-même, et sont prets à repartir du même pied, eux et leur entourage, comme si de rien n'était.
Parlant de l'addiction à la télévision, l'amuseur Nicolas Bedos évoquait, en renonçant à toutes les propositions reçues et refusées pour la saison prochaine, "une drogue dure", et la nécessité de s'en protéger. Nicolas Bedos a l'air plus intelligent que DSK., si j'en crois sa déclaration à la télé tout à l'heure, ça a l'air, en effet. Je m'expliquerai plus longuement.... Est-il à ce point persuadé que sa personne intéresse les gens ? Cela relève de la maladie, ma parole...
L'histoire, ce 23 aout 2011, celle au moins qui est digne d'attention, se joue du côté de Tripoli
17:21 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : dsk, politique, nicolas bedos, société du spectacle, télévision |
Commentaires
Sans que la vérité soit faite, cette justice à grand spectacle a fait deux victimes : l'un s'en relèvera bien vite et n'a sans doute eu que ce qu'il mérite, l'autre s'en tire beaucoup moins bien, et toutes les compensations n'y changeront rien.
Écrit par : Tanguy | mardi, 23 août 2011
Écrit par : solko | mardi, 23 août 2011
Écrit par : patrick verroust | mercredi, 24 août 2011
J'adhère à chacun de vos mots.
Écrit par : Bertrand | mercredi, 24 août 2011
Écrit par : Michèle | mercredi, 24 août 2011
Il est très possible qu'en France les suites de cette "affaire" soulignent l'état de délitement moral de la classe politique. Mais avait-on besoin de ce nouvel exemple ?
Écrit par : tanguy | mercredi, 24 août 2011
Écrit par : solko | mercredi, 24 août 2011
Sinon, très heureux de vous relire...
Écrit par : nauher | mercredi, 24 août 2011
Écrit par : solko | mercredi, 24 août 2011
Le Ska est un compulsif à pulsions morbides.J'ai le sentiment qu'il a conduit les affaires publiques de la même façon qu'il conduit ses affaires privées. Il est l'homme des coups "border line". Il a participé à la création de la monnaie européenne, qui, de mon point de vue, était une bonne initiative, sans se préoccuper de la solidité de l'opération,des garde fous indispensables, sans véritable doctrine économique. Il est l'homme des coups hasardeux, c'est pourquoi il a bonne réputation chez les financiers qui sacrifient le long terme pour leurs profits à court terme.Il a distribué les fonds de secours aux banques, jouant les serviles pompiers pyromanes,sans impulser de réflexions de fonds (si on peut dire!). Il a joué à fonds perdus la carte du capitalisme sauvage.Là comme ailleurs, l'occasion a fait le larron.
Cet homme est un libertin mais aussi un pervers. Il assouvit ses instincts en jouant le chef de meute, le prédateur achète ses victimes en distribuant postes et prébendes dans un réseau clanique où les "indignés" éventuels auraient beaucoup à perdre. Il nage comme un poisson dans l'eau dans un environnement dont le couple moteur est
l' ultra libéralisme économique et la liberté des mœurs. Les dogmes de l'équilibre des marchés et de l'épanouissement individuel sont liés.Ils forment un carcan conceptuel difficile à briser. Le plus grand nombre trouve une satisfaction à courte vue dans cette idéologie Pourquoi récuser un "fais ce qu'il te plaît"?
La problématique sociétale actuelle dépasse le comportement de ce triste sbire, il s'en repaît, pousse les feux mais est inclus dedans comme un parasite. La lecture de la liste des 16 milliardaires "volontaires" pour être ,exceptionnellement, surtaxés est révélatrice des ponctions délinquantes sur les profits des entreprises même en difficultés. les gens aux affaires me semblent être pris dans un système qui leurs fait prendre des décisions à l'encontre, pour certains, de leurs convictions profondes. C'est pourquoi, il y a parmi eux un nombre important de "fadas" et d'escrocs intellectuels et moraux, personnages fascinants parce qu'ils osent au delà des scrupules du vulgus pecus. Le pétage de plomb, s'il n'est pas la meilleure réponse est un indicateur révélateur de la pathologie d'un système.
Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites et de compromis en compromis, la compromission s'installe, corrompt jusqu'aux tentatives de ressaisissement, instille les poisons du doute et de la désespérance.
Écrit par : patrick verroust | mercredi, 24 août 2011
Écrit par : solko | mercredi, 24 août 2011
Nous le savons pourtant que la seule loi est celle du fric et puisque dans votre billet vous évoquiez Tripoli, je me permets de dire que je doute fort que ce soit aux "rebelles" lybiens que l'OTAN ait voulu prêter main forte. On a besoin d'un pays mis au pas, qui serve sa rente aux compagnies pétrolières et aux puissances occidentales...
Écrit par : Michèle | mercredi, 24 août 2011
Écrit par : Michèle | mercredi, 24 août 2011
Écrit par : Sophie K. | vendredi, 26 août 2011
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