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mardi, 19 juillet 2016

Entrailles

Le diable n’a pas d’entrailles.  Il est esprit, pur esprit. C’est pourquoi il s’est installé dans celles de l’homme et de la femme, pour s’y cacher de la colère de Dieu. C’est aussi pourquoi le Fils a dû descendre jusque dans la chair de l’homme, sans s’y corrompre par le péché originel comme n’importe quel homme, en passant par les entrailles d’une Vierge. Et il l’en a délogé. Mais à quel prix !

Satan n’aime pas la chair, parce qu’il est tombé à cause d’elle. Satan est tombé pour avoir refusé de servir le salut de l’homme comme Dieu le lui demandait. Satan a bien compris, grâce à sa haute intelligence, que Dieu lui offrait ce moyen de servir plus petit que lui, comme il l’offre à n’importe quel ange, pour gagner en charité. Mais Satan l’a refusé. Ce que Satan n’a pas compris, c’est la nature exacte de Dieu, qui est certes Lumière, Infini, Gloire et Puissance, mais qui ne s’exprime qu’à travers le vecteur de la charité. En refusant la charité, Satan s’est coupé de Dieu à jamais et s’est damné dans ce lieu où Dieu n’est pas, qui possède une largeur, une longueur, une profondeur, mais curieusement aucune hauteur, et où il doit ramper et mordre incessamment la poussière. Le feu éternel de l’enfer, explique le Christ, n’est pas la destination naturelle des hommes, mais le lieu « préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu, 25,41)

Satan s’est damné d’une certaine façon à cause de nous. Et c’est à cause de nous qu’il a damné ses légions d’anges. D’où l’objet de sa haine. Nous sommes haïs de Satan presque autant que nous sommes aimés de Dieu. Autant l’amour de Dieu travaille à notre salut, autant la haine de Satan travaille à notre perte. Il ne nous pardonnera pas sa damnation, cette erreur de sa part qu’il nous attribue, car il ignore et la justice, et la charité. Il ignore Dieu. Aussi, dès que nous ne sentons plus la charité en nos entrailles, nous sommes potentiellement exposés à ses attaques. Satan est comme un camion fou qui fonce dans la nuit et disperse entre ses roues la chair des hommes, qu’il hait plus que tout.

De Satan et de toutes les formes qu’il prend dans le monde sensible et intelligible (le monde bas, le monde de la chair), l’homme n’a pas à avoir peur. Nous devons simplement comprendre comment Dieu nous protège de lui. Dieu nous protège de lui en nous faisant connaître la Charité. Tel est le sens de la phrase du Christ : « Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, pas plus qu’un mauvais arbre n’en peut porter de bons. Tour arbre qui ne donne pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous le reconnaîtrez » (Matthieu, 7, 18-20)

La preuve que le Christ est Fils de Dieu s’exprime tout entière dans la Croix : Ce que Satan lui-même n’a jamais compris, Le Christ est venu l’expliquer aux hommes. Il a vaincu Satan parce qu’il a montré à toutes les générations par sa chair crucifiée que la Lumière, l’Infini, la Gloire et la Puissance de Dieu ne s’expriment en réalité que par la Charité. Et c’est parce que Dieu est Charité que le Christ est son Fils. Le Christ est mort à 33 ans sur la Croix que Juifs et Romains ont plantée de concert sur le Golgotha, pour racheter tous les péchés des hommes qui souillaient leurs entrailles, après en avoir guéri en grand nombre ; Mahomet est mort à 63 ans d’une mauvaise grippe après avoir été chef de guerre et en avoir tué un grand nombre. Je ne nie pas qu’il y ait dans le bouddhisme une belle école de détachement et de confort spirituel, mais où s’y trouve la Charité ? Où s’y trouve Dieu ?

Le monde est infesté de gurus, d’imams, de bonzes, de prédicateurs et de francs-maçons plus ou moins complices les uns et les autres dans leur ignorance ou leur détestation du Christ : car aucun n’a accompli ce que le Fils de Dieu a accompli sur la croix, aucun. Qui que nous soyons, il nous faut bien l’admettre, à moins d’être fourbes, bêtes ou purement sataniques. Satan, si puissant soit-il, ne résiste pas à cette simple reconnaissance. Satan ne résiste pas à la Croix, et c’est pourquoi on peut sereinement affirmer non pas que le christianisme est la seule religion, il en existe des centaines. Mais que le christianisme est la vraie religion.

Satan ne résiste pas davantage à la Mère de Dieu, parce qu’elle l’a délogé un jour des entrailles des hommes d’où il dirigeait le monde, d’un simple acquiescement au saint Esprit, la Troisième Personne de la Divinité. Satan ne résiste pas à un seul Ave Maria convaincu. Dites-lui : « Et Jésus le fruit de tes entrailles est béni », et il fuira. Non que vous soyez spécialement saints vous-mêmes, loin s’en faut. Non que vous prononciez une parole particulièrement magique, tout au contraire. Mais songer que Dieu ait pu engendré, et que de ces entrailles qu'il abhorre ait pu naître le Fils de Dieu, le terrasse. Et la haine que Satan garde de la chair est moindre que l’amour que Dieu a pour elle, parce que malgré des siècles de dégradation, Il l’a faite à son image, et qu'Il est Charité.

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13:32 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christ, christianisme, charité, bouddhisme, islam, attentats, france | | |

dimanche, 17 juillet 2016

La radicalisation spontanée

Ça a quelque chose de dément, cette posture du pouvoir en place, qui dit en même temps la vie doit reprendre et d’autres vies seront fauchées, on est en guerre et amusez-vous, ce sont des attentats islamistes mais l’Islam n’y est pour rien, il faut respecter les morts et les affaires doivent reprendre, etc, etc… Ce n’est même pas l’expérience déjà très déstabilisante de la double contrainte, mais une sorte de destruction du logos de l’intérieur, une plongée dans l’illogisme d’une absurdité totale. Le président, emmerdé sans doute du fiasco de sa politique en Syrie, affirme de son insupportable ton plan plan que ça peut arriver dans n’importe quel pays alors que la France ( et lui-même en ce jour de quatorze Juillet) est clairement visée et que cela n’arrive ni en Finlande, ni en Suisse, et qu’il le sait très bien. Les commanditaires de Daesh doivent jubiler de voir les images partout diffusées de ces gens « pris en charge par des cellules de crise » devant des montagnes de fleurs, quel aveu de faiblesse psychologique! Même si elle est compréhensible, pourquoi la diffuser si ostensiblement et en boucle. Que cherche-t-on à montrer ainsi ses faiblesses à l'ennemi ? à quand le prochain ? 

Je lisais un titre tout à l’heure : « les Français demandent de la fermeté à François Hollande… Mais demander de la fermeté à François Hollande, c’est comme demander de la fermeté à un potage de légumes. Il va vous dire qu’on doit, qu’il y a des règles, qu’il faut et qu’il condamne, puis il ressortira un pacte ou une boite à outils et passera encore trois mois à faire sa synthèse… Cet homme est un incapable. Comment a-t-il encore le culot de demander une unité nationale autour de tant de mou, de contradictions, d’illogisme et d’inaptitudes ?

Pendant ce temps, les radicalisations spontanées n'ont aucune raison de cesser, au contraire, devant tant de pagaille, nos sympathiques déséquilibrés auraient tort de se priver.

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23:23 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nice, france, attentats, hollande | | |

samedi, 16 juillet 2016

Mon pote Erdogan

François Hollande se réjouit au nom de la France de l’échec du coup d’état en Turquie. Cet individu, décidément, semble tout faire à l’envers. Est-il bête, vicieux, vicié ?  Voilà qu’un autocrate issu des Frères Musulmans, qui considère que l’Islam doit devenir – au besoin par la force – une religion mondiale, qui garde la nostalgie du sultanat ottoman réprime dans le sang un coup d’état pour le coup salvateur, et le pays des Droits de l’Homme applaudit !  Toute l’action d’Erdogan aura été de transformer peu à peu le sentiment nationaliste des Turcs en ressentiment islamiste avéré (car l’Islam, n’en déplaise aux musulmans dits modérés, ne peut être qu’un ressentiment).

Je cite ici Roland Hureaux haut fonctionnaire et essayiste : 

« Le projet ottoman de conquête de l’Europe a subi plusieurs coups d’arrêt : la bataille de Lépante contre les Espagnols (1571), les sièges de Vienne successifs (1521 et 1683). Au cours du XIXe siècle, les Turcs durent se retirer de la Grèce, puis des Balkans ; Erdogan pense venger son Prophète de deux manières : en entrant dans l’Union Européenne où son poids démographique de 80 millions d’habitants et la sidération de ses partenaires, que l’attitude de Angela Merkel anticipe, le mettraient vite en position hégémonique, en s’appuyant sur les communautés musulmanes immigrées présentes dans tous les pays d’Europe. On connaît sa fameuse déclaration de 1999 : « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats. » L’envoi délibéré de plusieurs centaines de migrants musulmans vers l’Europe à partir de l’été 2015, s’inscrit dans cette stratégie. L’appel récent visant à détourner les communautés turques d’Europe du planning familial le confirme.

Erdogan rêve aussi de reprendre pied dans le monde arabe, à commencer par la Syrie voisine, où il aurait aimé installer un gouvernement islamiste proche de lui et pour cela renverser le régime « hérétique » (alaouite) de la famille Assad. Si le régime turc a encore l’apparence démocratique, il ne cesse de se durcir : une partie de l’état-major de l’armée, restée kémaliste, a été emprisonné.»

Cette image, tirée d’un papier du Huffington Post montre les bons démocrates turcs du pote Erdogan de François Hollande à l’œuvre contre les insurgés de cette nuit, restés des nationalistes kémalistes.

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Hollande raisonne contre la France. Hier, à la cathédrale Sainte Reparate de Nice, Sarkozy assistait à une messe célébrée en hommage aux victimes des islamistes. Les mêmes que ceux que la France soutient en Turquie. Hollande n’y était pas ; faut-il y voir une raison de cause à effet ?  Au soir de sa marche pour Charlie, qui se prétendait laïque, on l’avait vu pourtant avec une kippa sur la tête, accompagné de son petit chien, à la synagogue de Paris.

L’Amérique de Clinton et d’Obama, elle aussi, applaudit des deux mains au maintien d’Erdogan. De quoi me rendre sympathique Donald Trump, qui choisirait lui, en cas de conflit, une alliance avec l’orthodoxe Poutine.

J’appartiens à cette génération qui, rien qu’en levant le pouce, pouvait aller jusqu’en Inde. Un jour, le problème de l’Islam est apparu avec un certain Khomeiny, à laquelle la ridicule patrie des droits de l’homme avait ouvert sa porte. La route des Indes (et la liberté qui allait avec) a depuis été coupée. Le problème du monde libre, c’est l’Islam. Ceux qui ne l’ont pas encore compris, lisez le Coran pendant qu'il en est encore temps...

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21:09 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : erdogan, islamisme, nice, turquie, hollande, politique, france, christianisme | | |

vendredi, 15 juillet 2016

La religion qui ne dit pas son nom

En réaction aux attentats islamistes de plus en plus fréquents, de plus en plus meurtriers, l’espace public s’emplit d'un rite qu’on pourrait appeler civique, rite auquel la prière des rues si décriée des Musulmans n’a rien à envier en termes d’occupation des lieux : la création de mémoriaux improvisés, à la mémoire des victimes. L’allégorie de la République, sur la place parisienne du même nom, a ainsi été transformée pendant plusieurs mois en un véritable sanctuaire, avec des autels, des bougies, des fleurs et des lettres d’anonymes déposés devant elle comme devant une divinité. On a vu la même chose à Bruxelles, et dans tous les lieux où se sont manifestées « la terreur » et « la haine », termes employés pour ne pas nommer les soldats du Jihad, enfants du Coran fanatisés. Nul doute que la promenade des Anglais niçoise, transformée pour l’instant en scène de crime, va bientôt connaître le même traitement. L'élévation de ces chapelles improvisés qui écartent toute forme traditionnelle de transcendance et de sacré a commencé à New York, sur son tristement fameux Ground Zero, après l’effondrement des deux tours du World Trade Center. Quoi de condamnable, se dit-on a priori, à manifester en commun une émotion légitime devant ces meurtres de masse aussi insoutenables que délirants ?

Rien en effet, sauf que la propagation du phénomène et son instauration dans l’esprit des gens finit par interroger. D’attentat en attentat, et bien qu’il existât des lieux religieux consacrés au recueillement, au deuil et au culte des morts, l’habitude est prise, comme celle des #prayfor, #jesuis, drapeaux en berne, bâtiments tricolores et autres concours de caricature sur twitter. Non seulement prise, mais exaltée par les médias qui y voient un « mode de résistance au terrorisme », pour reprendre leurs éléments de langage douteux. C’est très étrange, oui, ces autels partout improvisés, ces manifestations spectaculaires quand les églises historiques de France demeurent en partie désertées, et qu’on ne cesse de nous entretenir de la nécessité citoyenne de bâtir des mosquées, des centres de la culture musulmane (1), d’accepter » le vivre ensemble ». Très.

L’information relayée par ces médias se borne à la mise en scène en boucle de l’émotionnel, mise en scène initiée le plus souvent par les réseaux sociaux  (jamais de débats théologiques posant la question du statut de la violence dans le Coran, géopolitiques s’interrogeant sur l’action de la France et des USA au Moyen Orient depuis une dizaine d’années, stratégiques sur le statut de l’Europe actuelle en pleine crise économique et politique, du rôle de la finance internationale dans la vente des armes). Quant aux dirigeants occidentaux, ils paraissent si bien s’accommoder de cette forme de culte inédite sur les trottoirs, les places, les devantures de magasins, qu’on finit par se demander à qui profite cette mise à l’écart du rationnel et cette mise à disposition de l’espace public à l’exaltation du sentiment, lesquels ne rencontrent leur pareil (en versus positif) que durant les grands tournois sportifs ; et lorsqu’on voit tous les dirigeants politiques de la planète se prêter à cette religiosité et en encourager tous les rites (2), on finit par se demander si ces gouvernants de villes et d’états n’appellent pas de leurs vœux la fabrication de cette « théologie civile » à l'usage de citoyens déchristianisés, pour en devenir au nom de la Démocratie, des Droits de l’homme et de leur globalisation les intransigeants évêques et les sourcilleux cardinaux, bref, des dirigeants [monarques ?] absolus.

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L’empire romain possédait ainsi ses divinités politiques, dont saint Augustin démontra magnifiquement l’incompétence, la vacuité et l’imposture au IVe siècle. On lit dans le livre VII, chapitre 33, de La Cité de Dieu que ces dieux choisis ne sont que des démons très impurs qui « mettent à profit des âmes défuntes ou, sous l’apparence de créatures de ce monde, désirent se faire prendre pour des dieux et, dans leur orgueilleuse impudeur, se délectent d’honneurs prétendus divins, mais en fait criminels et ignominieux (…) L’homme, continue le saint, se libère de leur souveraineté barbare et sacrilège lorsqu’il place sa foi en Celui qui, pour le relever, lui a fourni l’exemple d’une humilité aussi grande que l’orgueil des démons, cause de leur chute.»

L’inconscience et le déboussolement des Occidentaux devant la radicalisation inévitable de l’Islam [on entend peu de penseurs s’en prendre à la matrice idéologique même du Coran, et qui n’est rien moins que l’anéantissement de tout ce qui n’est pas lui], l’abandon par ces mêmes Occidentaux de leurs autels, livrés par centaines dans les campagnes aux vols [le nombre de pillages d’églises va grandissant dans l’indifférence générale des baptisés], l’usure même du divertissement libéral [la mayonnaise de l’euro et son patriotisme de pacotille qui l’accompagna], l'indigence intellectuelle du concept même de laïcité [ne parlons pas de ses représentants !] ainsi que l’inévitable achèvement du calendrier consumériste qui se profile à l’horizon, tout cela ne plaide pas pour un futur très heureux : Grâce à l'incompétence et au cynisme de nos politiques, nous nous trouvons, à n’en pas douter, à la veille d’événements extrêmement graves et meurtriers. Pourtant, l’espérance doit nous demeurer vive et chevillée au cœur : « Bien des grands paradigmes de référence qui sont à la base de la civilisation européenne, ont leurs racines les plus profondes dans la foi trinitaire, rappelait au début de ce siècle le pape Jean Paul II. Cette dernière porte en elle une extraordinaire puissance spirituelle, culturelle et éthique, capable, entre autres, d'éclairer aussi certaines grandes questions qui se posent aujourd'hui en Europe, telles que la désagrégation sociale et la perte d'une référence qui donne un sens à la vie et à l'histoire.» Et plus loin, il rajoutait : « Il faut être conscient, entre autres, de la divergence notable entre la culture européenne, qui a de profondes racines chrétiennes, et la pensée musulmane. » (3)

« Prends en gré ma supplication, comme une immense clameur, pour que mes paroles soient de plus en plus dignes d'être exaucées de Toi, donne intensité et persévérance à ma prière. (…) Puisque Ta miséricorde est immense et que mon péché est grand, aie pitié de moi grandement, aussi grandement que l'est Ta miséricorde, alors je pourrai chanter tes louanges en contemplant ton nom, qui est Seigneur. Je Te bénirai d'une bénédiction qui durera aussi longtemps que les siècles, je Te louerai par la louange en ce monde et en l'autre » Ainsi priait Bruno de Cologne, dit aussi le Chartreux, en ce onzième siècle fondateur qui nous parait si éloigné, et avec lequel pourtant nos cœurs peuvent entrer en si belle résonance : « Je crois particulièrement, concluait-il en son Credo, que ce qui est consacré sur l'autel est le vrai Corps, la vraie Chair et le vrai Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, que nous recevons pour la rémission de nos péchés, dans l´espérance du salut éternel. » (4)

 

[1] Comme celui de Lyon dans lequel Laurent Wauquiez a légitimement refusé d'investir l'argent de la région, mais que Gérard Collomb défend mordicus. 

[2] On se souvient du recueillement nocturne du président Obama, en compagnie de la maire de Paris et du ridicule président français, le 30 novembre 2015

[3] Jean Paul II, Ecclesia in Europa, 2003

[4] Profession de Foi solennelle de Saint Bruno le Chartreux (1030-1101), fondateur de l'ordre des Chartreux, à l'heure de sa mort le 6 octobre 1101 prononcée devant tous ses Frères réunis de l´ermitage Santa Maria de la Torre de Calabre en Italie.

 

mercredi, 06 juillet 2016

Yves Bonnefoy est mort. Il portait bien son nom.

De retour d'Ars sur Formant, j'apprends la disparition d'Yves Bonnefoy en lisant ce billet d'Off Shore. Toute disparition, toute mort est évidemment à déplorer, et ce dont il est question ici, pas de contresens, c'est du traitement de l'information concernant des hommes publics et ce qu'ils valent dans une sphère sociétale conditionnée par les médias dans un pays dont la vie intellectuelle parait avoir été anéantie par une quarantaine d'années de culture pour tous au ras des pissenlits. J'avais été mis au courant de celle d'Elie Wiesel, bien sûr, le pape des philosémites et l'un des boutiquiers des élites mondialisées,  et de celle de Rocard, "l'autre gauche" comme disaient certains, ha ha !  L'incroyable manque d'humilité du premier, qui se prenait ni plus ni moins pour la conscience du monde et contemplait chacun de ce trône aussi imaginaire qu'inquiétant, la roublardise politicienne de l'autre font, je l'avoue, de leurs disparitions quelque chose qui ne me touche pas plus que ça,non. Pas davantage que l'une de ces anonymes dont les faire-parts emplissent les journaux. J'ai beau y repenser, les années Rocard, qui furent celles du second septennat de Mitterrand, furent le signe d'une décomposition si avancée du politique que, non, ça ne me fait rien. Rien. Nous en payons avec Hollande et ses sbires suffisamment le prix. Et puis, pourquoi serions-nous tenus d'honorer un mort connu qui nous est indifférent davantage que n'importe quel quidam qui a passé l'arme à gauche au fond d'un hôpital et que ne regretteront qu'une poignée de gens ? Pourquoi ? C'est quoi, ce culte des morts médiatiques ?  Rien de plus que de la propagande ordinaire. Mieux vaut, finalement, s'en allé inaperçu.

Car Yves Bonnefoy, c'est tout autre chose. Je me souviens avec émotion de ce professeur du Collège de France délivrant à des salles combles ses réflexions sur le personnage d'Hamlet dans la littérature du XIXe siècle, et comment on est passé de l'admiration pour une figure intellectuelle à la raillerie et la dérision en fin de siècle, de Hugo à Laforgue en passant par Baudelaire et tant d'autres. Hamlet, le clown qui pense encore, quand tout le monde y a renoncé... Funeste trajectoire amorcée sous Napoléon pour nous conduire au vide abyssal où nous nous trouvons aujourd'hui : le déclin vient de loin et est sans aucun doute en lien, en effet, avec les conceptions moderne puis post-moderne du fait démocratique, le dévoiement des concepts de nation et de république au profit de la zone, comme d'élégants économistes le disent, économistes dont le jargon à pleurer n'est plus capable que de trouvaille dans le genre Grexit ou Brexit, un humour qui leur ressemble.

Bonnefoy donc. La dernière fois que nos chemins s'étaient croisés, ce fut au salon du livre à Bron. Le vieux monsieur était sourd comme un pot et j'avais dû lui répéter trois fois mon nom pour qu'il parvînt à me dédicacer une édition originale de Du mouvement et de l'immobilité de Douve. Nous étions en 2011. Entre, il y avait eu cette année où Les planches courbes avaient été au programme de Lettres des terminales L, et j'avais eu le plaisir de l'écouter parler du recueil aux Chartreux, un lycée privé de Lyon qui l'avait reçu. Oui, incontestablement, cette perte est une perte plus grande et plus affligeante que celle de Rocard et Wiesel et, comme le dit Nauher, "l'hermétisme n'est bon désormais que pour les cénacles économiques qui nous chassent de la maison commune" et " Le poète est relégué au rayon des fantaisies". C'est peut-être mieux ainsi, car à quoi conduit la célébrité dans un pareil monde ? A quoi bon se bagarrer contre l'ignorance des masses, quand la culture n'a jamais concerné en propre que des individus. Yves Bonnefoy est mort. Il portait bien son nom. Son œuvre demeurera dans la littérature française du XXe siècle toujours vivante pour les exigeants,les amateurs de bons crus. Les autres auront Prévert et Trénet, et c'est ainsi. On ne peut que le constater, le déplorer ou non : ce qui était censé permettre à la culture de gagner les consciences, l'école républicaine, le livre de poche, le prix unique du livre, et j'en passe, tous ces efforts lui auront peu à peu ôté toute autorité, toute crédibilité, tout intérêt aux yeux du béotien. Qu'il reste béotien. Freud avait raison : ce qui a de la valeur doit coûter un prix et si la littérature ne vaut plus rien, c'est qu'on a voulu la donner à tous, alors que la plupart n'en veulent pas. Bonnefoy est mort : nous ne serons que quelques uns à le pleurer, comme nous n'aurons été en réalité que quelques uns à le lire...

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lundi, 20 juin 2016

Monsieur Hollande : premier bilan

On entend dire un peu partout, et c’est sans doute vrai, que le quinquennat de monsieur Hollande s’achève avec cette loi El Khomri que le gouvernement va faire passer au forceps sitôt l’été un peu engagé, l’année qui vient étant une année de campagne électorale. Il est donc temps de commencer à dresser un bilan en s’essayant à l’objectivité, pour peu que cette notion ait du sens en politique.

Sur le plan législatif, l’action de ce président sera associée à trois lois, celle du « mariage gay », abusivement nommée « mariage pour tous », celle du pacte de responsabilité, celle sur le travail. Ce président qui se voulait à la fois « homme de la synthèse » et « président normal » sera parvenu avec la première et la dernière à se mettre à dos deux des plus vieilles institutions du pays : l’Eglise et la CGT, les catholiques [et bons nombres de musulmans] ainsi que les communistes.  Avec la deuxième, il s’est décrédibilisé auprès de son cœur de cible, le PS historique.  La feuille de route que lui ont tracé ses propres maîtres apparaît ainsi clairement en creux : réformer en profondeur et les mœurs et les marchés, déstabiliser le pays à la fois sur un plan social et moral afin de faire triompher en France ce que les codirigeants de l’ordre mondial font triompher dans les autres pays européens. Est-ce manquer d’objectivité que de dire que monsieur Hollande n’est qu’un valet de pied du système, et non un chef d’Etat ?  Son quinquennat, c’est le moins qu’on puisse dire, ne fut pas drôle : outre l’assassinat des dessinateurs de Charlie, coupables d’avoir caricaturé outrageusement le Prophète, une décision sans précédent du Conseil d’Etat interdit les spectacles du comique Dieudonné, coupable de railler l’ordre sioniste perché sur son inlassable devoir de mémoire dû aux morts de la Shoah ; je retiendrai au passage que ce président qui s’illustra en acceptant « par tradition » son titre de chanoine de Latran sans daigner se  rendre même au Vatican pour le recevoir, fut davantage un visiteur de mosquée et de synagogue que d’église ou de cathédrale, en tout cas sous l'œil (comme on dit) des caméras. Nul doute que son souci, ce faisant, était de s’inscrire dans ce que lui et son staff appellent « la modernité ».

Sur un plan extérieur, sa politique vis-à-vis de Poutine – à qui il refusa de vendre des porte-avions alors qu’il décora un prince saoudien – comme vis-à-vis de Bachar-al-Assad, dont il soutint les adversaires avant de faire volte-face sous la pression des attentats ne fait pas de lui un haut stratège ni un grand visionnaire. Sous son quinquennat, la France aura vendu plus d’armes qu’elle n’aura diffusé d’idées nobles et de projets culturels. C’est même sur ce plan là que, reniant ses fondamentaux pour soutenir des minorités incompatibles entre elles (les gays et les musulmans par exemple), elle aura été le plus ridicule.

Bref. Que garder de monsieur Hollande ? Sa fameuse courbe nous dit-on va s’inverser et, pour abaisser totalement la fonction présidentielle, certains disent qu’il songe à se présenter aux primaires que son parti tente d’organiser, afin de retrouver un peu de crédibilité. Texto. Les communistes moins les catholiques moins les musulmans moins les socialistes – je veux dire, dans les trois cas, pratiquants, cela explique la popularité du monsieur dans les sondages. Quand on pense à ça, à l’énergie qu’il déploie [et à l’argent qu’il dépense] pour préparer déjà sa réélection, on se dit qu’en terme d’honneur également, le candidat est en déficit. Quant à moi, j’ai retrouvé sous son quinquennat les taux les plus élevés d’impôts, alors que je ne suis ni ce qu’on appelle un héritier, ni ce qu’on appelle un nanti. Pour autant, je n’ai jamais vu tant de gens tendre la main dans la rue, dormir sur des cartons, boire de l'alcool et parfois s'entretuer ; je n’ai donc jamais senti la fameuse paix sociale à ce point compromise, non par des syndicalistes enragés comme les médias à la botte du système le susurrent à longueur d'éditoriaux, non par des groupuscules d'extrême droite comme les mêmes sont prêts à le dire à la première occasion, mais par les tensions palpables entre les uns et les autres, les communautés diverses et les individus multiples à l’heure de la guerre entretenue entre tous et chacun, entre chacun et tous. La France, en bref, n'a jamais été autant pauvre et clivée depuis la Libération. De quoi réfléchir avant de pénétrer prochainement dans l’isoloir, si un tel acte possède encore un sens à ce degré de délitement démocratique et de mépris souriant du peuple. 

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Un président normal...

lundi, 30 mai 2016

La belle endormie

Que tout retourne au calme avant l’euro. Parait que c’est le credo du gouvernement. L’euro. L’euro ! Je ne peux plus encaisser ce mot, quel que soit son sens, d’ailleurs. M’en ont dégouté à vie, tous ces chiennards de la politique. Dégouté. Penser qu’ils sont prêts à légiférer vaille que vaille pour que leur compétition se tienne coute que coute. Code du travail ou pas, le footeux doit footballer. Le Macron macroner. Affaire qui tourne. Plus rien à voir avec la France, tout ça. Ni eux, ni leur foot, ni leur euro, ni leurs primaires, rien, rien. Oui la France se retire d’eux au fur et à mesure qu’ils avancent dans leurs compromis, leurs magouilles en vue de réélection, leurs empoignades à courte vue. La France se retire d’eux comme la mer salie de la plage, abandonnant sur le sable le spectacle des goélands mazoutés, des algues en tas puants, des détritus en tous genre. La France, pour la garder au cœur, il faut ouvrir ses livres et contempler ses églises, comme on regarde au loin la ligne de l’horizon, guettant la barque. La barque. 

Dimanche, c’était la Fête-Dieu, initiée jadis par Urbain IV. Nous étions quelques-uns à suivre le saint-Sacrement porté sous un dais par les rues. La pluie par intermittence, bien moins que redoutée. Le saint-Sacrement demeure le cœur palpitant de la vieille Europe, le seul palpitant, à tresser des liens contre lesquels personne ne peut rien, entre les peuples, les pays, les siècles. Je le vois ainsi vraiment comme un astre, aussi muet qu’efficace dans la tourmente, attendant dans tous les tabernacles de la belle endormie.

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Raphaël, Messe de Bolsena, Chambre d'Heliodore, Vatican

 

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mardi, 03 mai 2016

Collector

Le propre de la société du spectacle telle que Debord l'a définie est d’accorder toujours à chaque élément de sa contestation la place marchande qui lui reviendra un jour ou l’autre dans son système. C’est ainsi que les meilleurs slogans du carnavalesque mai 68 vinrent finalement s’échouer dans une campagne de pub de la grande distribution : « il est interdit d’interdire de vendre moins cher », clamèrent à l’occasion des quarante ans du mouvement l’agence Australie, en quatre visuels déclinant les « combats » de l'enseigne qui lui avait passé commande : parapharmacie, essence, culture et sacs plastiques jetables. « Sous les pavés, la consommation », personne ne fut ainsi plus éloquent quant à la postérité de 68 que le bien nommé Leclerc. Avant de venir s’échouer dans cette salutaire mise à nu, les tracts contenant les slogans les plus détonants de ce funeste mois étaient passés, il est vrai, par quelques expositions à Beaubourg pour bobos nostalgiques, et avaient battu quelques records à Drouot, entre un vinyle des Beatles et une planche de Tintin. Les spécimens les plus brillants de la génération 68 qui s’étaient illustrés tout en braillant ni Dieu ni maître rue des écoles indiquaient par là où se trouvaient ses dieux et quels étaient ses véritables maîtres à penser.

Alors que l’Assemblée Nationale s’apprête une fois de plus à dilapider les voix et les sous des contribuables en de vains débats, la contestation de la loi El Khomri  [dont personne ne dénonce véritablement les pires méfaits][1], se poursuit dans la jeunesse, aiment à commenter sur les plateaux des chaînes infos les spécialistes de la vie politique française. Ils auraient aimé, ces spécialistes-là, avoir autre chose à se mettre sous la dent que la lassitude des riverains et l’exaspération des commerçants devant les scènes de casse et de dégradation. Il est certain, au passage, que si en lieu et place de Nuit Debout, un mouvement organisé par l’extrême droite eût porté sur la place publique la nécessité pour la France de quitter au plus vite la zone euro, peut-être que Hollande, Valls et ses sbires auraient commandé une évacuation manu militari des lieux. Sans doute les éminences socialistes espéraient-elles, au moment où, comme la comique ministre de l’Education Nationale, mi clown, mi garçon manqué, toutes exprimaient à demi-mots leurs soutien pour ce mouvement naissant, l’éclosion de je ne sais quel Podemos versus Marianne. Ils n’eurent qu’une « kermesse au milieu de l’indifférence », comme l’académicien Finkielkraut  le fit sagement remarquer.

Mais une kermesse, même insignifiante [ qu’est-ce qui a le pouvoir de signifier un peu plus qu’une image dans cette société du spectacle, dont le fondement est  la défaite de toute pensée? ] se doit d'avoir aussi ses slogans. Un slogan, c'est comme un selfie, un instantané de la vacuité qui passe avant de rejoindre l'insignifiant néant d'où il est sorti. Et j'avoue que ces deux visuels placardés à l'entrée d'un lycée par un vaillant militant, parce qu'ils expriment toute la stupidité des temps et toute la veulerie de ses dirigeants, méritent qu'on s'attarde sur eux quelques secondes. Parce que le slogan final par lequel se clôt la litanie pour décérébrés dysorthographiés qui clôt le second, oui, est vraiment collector...

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[1] l'article 6 stipule que «la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l'exercice d'autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.» Ainsi, le transfert des fêtes religieuses chrétiennes vers les fêtes musulmanes est en cours et l’islamisation des mœurs se met en place avec la bénédiction de ce gouvernement d’islamo gauchistes corrompus

samedi, 12 mars 2016

Maike, Norma, Flavia, Naïna, Kumiko,Aline et tant d'autres...

 

Lorsque Hillary et Alain seront élus, l’une présidente des  USA et l’autre de notre malheureux hexagone, ils pourront se claquer de nouveau la bise durant les « sommets » qu’on continuera à organiser pour les dirigeants du monde, comme en 1996, lorsque l’une était femme d’un président et l’autre premier ministre de l’autre. Ce qui aurait vraiment de l’allure, en fait, ce serait de présenter Bernadette plutôt qu’Alain à l’Elysée 2017, histoire que nos féministes franchouillardes ne soient pas de reste face à la Tante Sam. Mais bon. La France court derrière, nous dit-on, elle est en retard, toujours, sur le grand frère américain.

En 1996, donc, le G8 n’était encore qu’un G7 et les enflures internationales s’étaient retrouvées à Lyon durant le beau mois de juin. A l’occasion, ce machin hideux avait été posé sur l’herbe dans un coin du Parc de la Tête d’Or à Lyon. Une lointaine inspiration soviétique, dans cet hymne en bronze à la gestion bilderbergerisée de nos affaires et de nos esprits et de notre pognon.

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Outre Clinton et Chirac, s’y serrèrent la pogne Ryutaro Hashimoto pour le Japon, Helmut Kohl pour l’Allemagne, John Major pour la Grande Bretagne, Romano Prodi pour l’Italie et Jean Chrétien pour le Canada, avant d’aller manger au MAC (Musée d’Art contemporain) un repas préparé par Bocuse en personne.

Il faudrait retrouver toutes les dames de ces braves humanistes en costards pour établir le casting du vrai renouveau, parmi le gratin démocratique mondial. Nul doute que nous pénétrerions ainsi avec plus d’ardeur encore, avec un vrai élan, dans la géopolitique complexe de ce  XXIe siècle.

Depuis ce beau sommet lyonnais, mesdames Kumiko Hashimoto et Maike Kohl-Richter eurent l’heur de devenir veuves. La politique étant plus gratifiante que le bridge ou la tapisserie, elles auraient tout intérêt à y investir quelques neurones. Quant à Norma Major, Flavia Prodi, Aline Chainé-Chrétien, toutes à peu près conscrites de Bernadette, elles viendraient avec enthousiasme compléter ce club de mamies décomplexées haut de gamme… Et vous verriez alors comme on ne ferait qu’une bouchée de la crise, du terrorisme islamiste, du réchauffement climatique et de tous ces plaisants dossiers brûlants que les gouvernants se refilent de mandats en mandats.

En 96, la Russie, c’est vrai, manquait à l’appel et Boris n’eut pas le plaisir de goûter la soupe VGE de Popaul puisqu’elle ne rejoignit le club très fermé qu’un an plus tard. Qu’importe ! Naïna, la jolie veuve d’Elstine, qui remplacerait avantageusement ce vieux macho de Poutine sur les photos officielles, ferait toujours l’affaire ! Vous imaginez Juppé, entourée de toutes ces affriolantes collèges, le « meilleur d’entre nous », toujours « droit dans ses bottes » ?  C’est Isabelle, toute femme digitale qu’elle prétend être, qui n’aurait qu’à bien se tenir…

 

13:53 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : g7lyon, paul bocuse, chirac, clinton, hashimoto, prodi, chrétien, major, elstine, mac lyon, politique, primaires, france | | |