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mardi, 06 décembre 2016

Cazeneuve : le pire du quinquennat reste à venir.

Cazeneuve aux affaires européennes, ce fut le premier reniement de campagne du Moi président, avec l’acceptation du traité budgétaire européen. C’est lui qui eut la lourde tâche de faire avaler cette première couleuvre aux parlementaires socialistes qui deviendront des « frondeurs ».   Bilan négatif.

Cazeneuve au Budget, remplaçant au pied levé Cahuzac, ce fut les augmentations d’impôts qu’on appela fort justement « matraquage fiscal ».  Ce fut aussi l’enterrement d’une autre promesse de campagne du Moi Président avec la légitimation du trading à haute fréquence. Bilan catastrophique.

Cazeneuve à l’Intérieur, ce fut la mort de Rémi Fraisse, onze attentats islamistes et 250 morts sur le sol, Viry-Châtillon, les manifestations policières dans la rue. Bilan tragique.

Cazeneuve, d’un air sérieux (et, disent certains, rassurant) de croque mort caustique et d’un ton grave (et disent certains, pédagogique, d’instituteur de la troisième République, ne fit jamais que parler en bon frère. C’est cela, semble-t-il, qu’en Hollandie, on appelle « le sens de l’état ».

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La valse maçonnique de Matignon

Cazeneuve Premier Ministre, à présent. Même les mondanités de passation de pouvoir ont l'air surjouées, en papier glacé. Papier glaçant.Dans une France où les courtisans de tous bords s’écharpent pour s’installer à leur tour sur le siège d’un calife exsangue, une France en plein état d’urgence, avec 9 millions de pauvres et 4 millions de chômeurs, le pire reste sans aucun doute à venir. Autour du Moi Président ,qui n’est plus parait-il obsédé, en bon pervers narcissique, que de « l’image qu’il laissera dans l’Histoire » ( 1) ne demeurent que la poignée de fidèles incapables que ce Cazeneuve incarne sous son masque de cire. Les ennemis du pays l'ont dans leur viseur. Le pire reste à venir. Ce n’est pas jouer les Cassandre que le dire. Vous verrez…

 

  • Marieur d‘homosexuels ? Tête de turc de Léonarda ? Vaudevillesque conducteur de scooter ?  Président démissionnaire ? Fossoyeur de son propre camp ... Hollande, c'est l'embarras du choix.

18:08 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cazeneuve, hollande, socialisme, gouvernement, france, attentats | | |

jeudi, 27 octobre 2016

De l'honneur des prêtres en Croix-Rousse

Le temps médiatique dans lequel on nous laisse mijoter passe, emportant avec lui l'attention des peuples, de plus en plus disséminée. Aux affaires s'enchaînent les attentats, aux scandales les élections. Il arrive que la machine médiatique broie non seulement l'attention des peuples, mais aussi l'honneur des gens. Ce fut le cas d'un prêtre croix-roussien, Jérome Billioud, accusé de pédophilie puis innocenté. Je publie aujourd'hui ce texte de mon ami Xavier Charpe, auquel je souscris entièrement, qui relate pour ceux qui n'ont pas suivi le dossier le déroulement des événements, et s'adresse, par delà les paroissiens et les chrétiens de la Croix-Rousse, à tous les hommes de bonne volonté 

Ignoble ! Tel est le qualificatif qui convient à l’attaque dont  notre ancien curé de la Croix Rousse a été victime. Attaque infamante, de la plus extrême gravité, puisqu’il a été accusé d’être un prêtre pédophile[1].

Attaque  bien lâche au demeurant, puisque avec la complicité de la journaliste l’accusateur masquait son identité sous un pseudo. De l’autre côté, le nom de notre ancien curé et son identité était étalés en toutes lettres. A soi seul, cette dissymétrie jette la suspicion sur l’accusateur et ses allégations. Comment peut-on accuser un curé d’être un prêtre pédophile sans preuve mais plus encore quand l’accusation est mensongère  et la manoeuvre  perverse ?

L’article était visiblement malveillant ; les termes de l’accusation si invraisemblables que j’ai cru devoir mener  une enquête serrée. Vous comprendrez que cela ait pris du temps. J’ai maintenant la preuve que l’accusateur est un menteur et un manipulateur ;  il a été le premier à qui j’ai écrit pour le lui dire. Si je l’accuse d’avoir porté publiquement une accusation mensongère, c’est que j’en ai la preuve. Je l’attends paisiblement s’il avait l’intention que l’explication entre nous se fasse devant un tribunal.

Quand une accusation est aussi grave, celle d’avoir commis des actes de pédophilie, surtout s’il s’agit d’un curé ou d’un éducateur, il est  essentiel de savoir si l’accusation est véridique ou si elle est mensongère. Dans le premier cas il faut sans délai et avec fermeté écarter le prédateur de tout contact avec les enfants. Ce que précisément le cardinal  n’a pas fait dans le cas de l’abbé Preynat. Mais à l’inverse, si l’accusation est mensongère, le curé doit être  défendu avec vigueur.

L’accusation a été publique ; elle doit être lavée publiquement. Cela n’a été fait ni par le diocèse ni par les responsables de notre paroisse. Cette inertie est indigne, d’un simple point de vue humain; elle l’est plus encore de la part de responsables de notre Eglise : si on se prétend chrétien, on ne pactise pas avec l’injustice ; ne venez pas me parler ensuite de charité ou de communion, si un évêque ne prend pas la défense d’un curé injustement accusé et trainé dans la boue ; cela vaut dans une moindre mesure pour ceux qui sont ses frères dans le ministère pastoral.

Comprenez : le seul point d’accord que j’ai avec le diocèse c’est qu’ils ont reconnu (du bout des lèvres) que notre curé n’est pas un pédophile. Autrement dit, notre curé a été diffamé publiquement ; pas seulement lui : le cardinal également.  En effet, le cardinal  est accusé par ricochet d’avoir protégé ce prêtre prétendument pédophile ; plainte  a donc été déposée contre le cardinal pour « non  dénonciation de crime » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Le cardinal  avait tous les moyens de porter plainte pour diffamation et par la même de défendre notre curé et son frère ; de défendre du même coup notre Eglise, dont vous vous doutez bien qu’elle est l’objet d’une attaque en cette affaire. Comment a-t-il pu rester  amorphe et les bras ballants, sans réaction ? Il a même osé dire à notre curé : « Pourquoi Charpe n’attaque-t-il pas lui-même ? » Ce n’est pas moi qui  suis diffamé ! Ne l’étant pas,  je ne suis pas habilité à porter plainte.

La première chose à faire de la part du diocèse, et à son défaut par notre nouveau curé, était de dévoiler publiquement l’identité de l’accusateur particulièrement lâche qui se cachait sous un pseudo ; il s’agit de monsieur Pierre-Henry Brandet, un journaliste qui a mené une brillante carrière et qui se retrouve porte-parole du Ministre de l’Intérieur et des Cultes, membre du Cabinet de monsieur Cazeneuve ; déjà sous monsieur Manuel Valls à ce poste[2].  Si cet anonymat avait été dénoncé publiquement, chacun aurait aussitôt pressenti que nous étions devant une cabale politique menée contre le cardinal  et contre les positions de certains responsables de notre Eglise sur les questions de sexualité et de morale sexuelle. Ce n'est pas par hasard si la charge s’est concentrée sur l’Eglise de Lyon, précisément en raison des prises de positions parfois sans nuances prises par le cardinal et  en raison de son goût prononcé pour la médiatisation[3]. Ce monsieur Brandet est un homme de pouvoir ; il fait partie du cercle rapproché du ministre, un poste politique ; il a en charge la communication du ministère. D’où l’omerta généralisée protégeant ce monsieur ; aucun journal, même pas le journal La Croix, n’a eu le courage de dévoiler son identité et sa position de pouvoir. Qui peut d’ailleurs imaginer qu’à son poste il ait pu porter une telle accusation contre le cardinal sans prévenir sa hiérarchie ? Notre curé  n’est que l’instrument de cette machination, ce que j’appelle « l’affaire Brandet-Barbarin ».

Loin de défendre avec courage notre curé injustement accusé, le diocèse a tenu des propos parfaitement ambigus, laissant planer le doute sur sa culpabilité ; pliant aux exigences de l’accusateur qui avait demandé qu’il soit écarté du ministère pastoral, le diocèse l’a écarté de la paroisse de l’Immaculée  Conception. Chacun a compris  entre les lignes qu’il faisait partie du groupe des quatre « pestiférés » ; entre les lignes certes, mais Le Figaro s’est chargé d’expliciter la chose… Dans ses déclarations au Figaro, l’accusateur présentait le cardinal comme une sorte de caution de ses accusations. Belle manipulation ! Aucune réaction de la part du cardinal ; et les dirigeants du diocèse n’arrivent pas à comprendre que le fait de ne point défendre notre curé et de le mettre « sur la touche » était « de facto »  comme une caution apportée à l’accusation.

Sur la paroisse l’ambigüité de certains a été similaire. Nous avons entendu des « il n’y a pas de fumée sans feu » ; le refrain  était « laissons la justice se prononcer » ce qui justifiait la passivité ; en effet les motifs de l’accusations sont si ridicules au regard du droit que l’affaire sera classée sans suite ; la  justice ne sera pas rendue ; l’inculture juridique  peut servir d’excuse à ceux qui tiennent cette position ; pire certains  colportent les pires ragots, ignorant les règles élémentaires  de la vie chrétienne qui condamne la « médisance » et la « calomnie ». Devant la gravité  de l’accusation portée la moindre des choses si l’on se prétend responsable c’est de chercher à faire émerger la vérité. Ce n’était pas à moi de chercher à savoir ce qu’il y avait  au juste dans le dossier de l’accusation initiée devant la justice en 2009 et ressortie juste à propos en 2016 pour les besoins de la cabale politique. Rester inerte en cette affaire, c’était se faire le complice de l’injustice. On tend une oreille  complaisante à l’accusation et on ne sait pas ce que le dossier contient au juste ; on juge sans connaissance de cause ; on condamne sans preuve et dans l’ignorance des faits. J’accorde que ces attitudes  regrettables sont induites par le comportement même du diocèse.

Heureusement des paroissiens ont réagi. Les témoignages en faveur de notre curé ont afflué. Une lettre collective de soutien en sa faveur a été signée par quelques 135 paroissiens, amis ou collègues de notre curé[4]. En sus des témoignages individuels. Ces fidèles parlaient d’expérience, pour avoir éprouvé la qualité avec laquelle notre curé avait exercé  son ministère pastoral. Leur « sensus fidei » ne les trompait pas ; leur jugement était sûr et droit, visiblement davantage que celui de certains clercs[5].

Les échanges  avec le cardinal et avec  les responsables  du diocèse sont particulièrement rudes. J’ai été dans l’obligation de rappeler au cardinal et au diocèse les  nombreuses fautes qu’ils ont commises en cette affaire. Je leur ai demandé de rétablir publiquement la vérité et la justice  par rapport à l’injustice  commise ; en pure perte. J’en suis arrivé à la conviction qu’ils n’avaient jamais mené l’enquête indispensable pour savoir si l’accusation était fondée ou non. On a fini par m’avouer  qu’ils n’ont en effet jamais eu accès au dossier d’instruction de la plainte  déposée en 2009 et instruite en 2010, instruction qui a  conduit à classer la plainte sans suite. Ce qui veut dire qu’ils ont laissé accuser notre curé sans  avoir la connaissance du dossier, en accordant crédit à un accusateur de mensonge et en s’en tenant à des ragots. La présomption d’innocence et l’obligation de récuser les accusations diffamatoires, ils ne semblent pas  connaitre.

J’ai demandé à rencontrer le cardinal ; « il n’avait pas le temps de me recevoir… » ; j’ai eu droit à  cinq minutes d’entretien, dans une sorte d’audience publique, un vendredi soir, entre deux piliers de la cathédrale Saint Jean, debout appuyé sur ma canne. J’ai été stupéfait de l’entendre me dire qu’il tenait le témoignage de l’accusateur pour véridique et que c’était notre curé qui était le menteur. Ahurissant et scandaleux ; une double erreur de jugement. Tout d’abord sur l’accusateur ; le cardinal  n’a pas saisi que l’accusateur  était un manipulateur. Certes ce n’est pas très agréable  pour notre cardinal  de devoir avouer qu’il a  été naïf et s’était fait manipuler ; bref d’avoir commis une erreur de jugement. Dieu sait que la ficelle était grosse : le porte-parole  du Ministre de l’Intérieur et des Cultes ; il n’a rien vu venir ! Et bien entendu sans s’être donné la peine de savoir ce qu’il y avait dans le dossier instruit par la justice en 2010. Mais l’autre erreur de jugement est à propos de notre curé; il faut croire que le cardinal ne le connait pas, qu’il n’a jamais  parlé d’homme à homme et de frère à frère avec « son curé » ; il fait confiance à un accusateur pervers qui ment et il se méfie de son collaborateur dans le ministère. Il échange des mails avec l’accusateur sans même prévenir  notre curé, puis va diner avec lui au restaurant Le train bleu  à la Gare de Lyon ; ce n’est qu’au tout dernier moment qu’il avertit le curé de ce « repas d’affaires ». Quel manque de fraternité. Et comment se tromper à ce point sur Jérôme ; il est tout le contraire du profil de l’abbé Preynat ; allez lire le portrait qu’en dresse madame Isabelle de Gaulmyn dans son livre sur l’omerta ; des amis m’avaient délivré la même description du personnage : autoritaire, imbu de sa personne, se prenant pour un « père », un homme de pouvoir qui se prétendait  au-dessus de ses paroissiens ; ah, je vous accorde des grands talents d’organisateur qui faisaient l’admiration de ses supérieurs.. Jérôme est un doux, rien d’un autoritaire ; un pasteur amical, joyeux et fraternel et plein d’empathie[6] ; l’avez-vous entendu une seule fois nous prêcher et se situer par rapport à nous comme nous étant supérieur ? Bordélique au possible je vous l’accorde ; rien d’un violent en tout cas. Comment le cardinal  a-t-il pu se tromper à ce  point sur « son » curé.

Et comment  l’accusateur a-t-il pu porter son accusation de pédophilie, alors qu’il sait qu’il n’en est rien ? Passons encore sur le caractère invraisemblable de son récit (à certains moments c’est abracadabrantesque ; je n’ose vous raconter… tellement c’est grotesque) ; passons sur le fait que dans l’article du Figaro il ment sur son âge en se rajeunissant ; passons sur le fait que sur l’un des points  qu’il évoque son témoignage est contredit par un tiers témoin ; passons encore sur le fait  qu’il accuse sans preuve ; l’essentiel n’est pas là : il n’y a rien dans le dossier qui justifie l’accusation de pédophilie. Au juste, dans sa propre déposition il ne parle que d’une simple « avance », sans que l’on sache au juste qui aurait fait l’avance. Il prétend avoir été traumatisé, mais il revient trois ans après ; s’il a été  traumatisé pourquoi serait-il revenu une seconde fois ? Et au vu de sa belle carrière comment croire qu’il aurait été traumatisé ? Le grand gaillard de 17 ans révolus, devenu journaliste sportif,  officier de réserve de pompier et de gendarmerie, occupant un poste de pouvoir au ministère de l’Intérieur, comment peut-il se faire passer pour un jeune enfant du genre des enfants de chœur et des jeunes scouts de l’abbé Preynat ? « Une avance », le mot de monsieur Brandet  dans sa déposition de 2010, me parait probablement juste, en tout cas plausible et correspond au reste du dossier; dans quel sens s’est fait l’avance, je ne sais ; je n’y étais pas ; en tout cas des deux côtés rien de violent ; je crois à une imprudence réciproque du jeune curé d’alors et du jeune homme, à coup sûr un grand gaillard. C’était sympathique d’accueillir ce garçon qui ne savait pas où loger ce soir-là, mais dans ce cas-là il faut se montrer prudent ; des deux côtés ; à 17 ans on dort sur la moquette ou sur le parquet; en tout cas, cette affaire  est un « pas grand-chose » et ne mérite pas que l’on en fasse tout un plat, 26 ans après. Avec du recul, je ne suis pas certain que nos séminaristes  soient toujours bien formés et instruits dans ces domaines. Puisqu’on leur impose de manière bien imprudente le célibat, alors que celui-ci doit s’exercer normalement dans le cadre d’une vie religieuse communautaire[7] , mieux vaudrait les  bien avertir…

Pour l’heure la situation est bloquée. Le diocèse comme les responsables de notre paroisse se refusent à dévoiler publiquement l’identité de l’accusateur et à dénoncer la manipulation, comme la cabale politique.  Le diocèse a mis sur la touche le curé injustement accusé ; à croire que le diocèse regorge  de pasteurs de sa qualité. Refus de reconnaitre  publiquement qu’ils ont jugé et sanctionné sans preuve, sur le témoignage d’un seul, pire sur le témoignage d’un menteur. Là-dessus tout ce dont nous pouvons témoigner est tenu pour quantité négligeable : ils sont les clercs ; nous sommes les moutons qui devons obéir docilement et n’avons pas voix au chapitre. Tout cela est inacceptable et difficilement compréhensible.

Sauf que le cardinal est sur la sellette dans l’affaire de l’abbé Preynat, le pédophile notoire et  récidiviste.  Si  le cardinal a été « absous », au strict  plan juridique,  par le Procureur de Lyon[8], il n’en est pas  pour  autant indemne de tout reproche sur le fond. Il a affirmé publiquement à deux reprises qu’il n’avait été  tenu informé sur les pratiques de l’abbé Preybat qu’à partir de 2007-2008, par les soins de madame de Gaulmyn. Or celle-ci affirme qu’elle l’a alerté  dès 2004 ; il est même possible que le cardinal ait été averti déjà dès 2002, tant la rumeur courrait de tous côtés sur Lyon. Et il ne pouvait ignorer la gravité et la nature des actes de pédophilie, puisque l’épiscopat français avait été  alerté de manière très circonstanciée sur ces questions dès  l’année 2000, lors de l’assemblée plénière de l’épiscopat ; il y participait en tant qu’évêque de Moulins. Il a donc commis une grave imprudence en renommant l’abbé Preynat comme curé, et même comme doyen, le remettant ainsi au contact d’enfants, organisant comme par le passé des camps et colonies de vacances. Le cardinal étant sur la défensive, il pense d’abord à défendre sa réputation, quitte à se montrer  particulièrement sévère sur des  fautes bien moins graves commises par tel ou tel des prêtres de son diocèse : bref, ce que l’on peut appeler la « purification sur les autres », comme pour se disculper soi-même. Il serait temps que le diocèse  se ressaisisse et rectifie sa position.  Pouvons-nous espérer qu’il en soit ainsi ?

Dans l’attente, c’est à nous de réagir. Il faut que de la manière la  plus large possible  nous fassions connaitre l’identité du diffamateur et qu’il s’agit d’un homme  qui détient un poste clé  auprès du Ministre de l’Intérieur et des Cultes.  J’ai pris les devants en accusant directement Pierre-Henry Brandet d’avoir porté  une accusation mensongère et d’être un manipulateur ; même pas le courage d’accuser à visage découvert.  Je prends la responsabilité de l’accusation que je porte contre lui. Chacun doit savoir dans notre paroisse que notre ancien curé n’a rien d’un pédophile et que l’accusation était diffamatoire et abjecte. Sur notre paroisse les colporteurs de ragots doivent se taire et je demande à notre nouveau curé de s’employer pour que cela soit. Puisque les responsables de notre diocèse se refusent à défendre notre curé, c’est à nous de le faire. Les lâchetés de quelques-uns ne nous autorisent pas, pour ce qui est de nous,  à manquer de courage et à ne pas assumer notre responsabilité propre.

Xavier Charpe                                                                                   

 

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Auguste Perrodin, Christ en majesté, coupole du chœur de Saint-Denis, Croix-Rousse, 1878

 NOTES :

[1] Dans un article du journal Le Figaro, en date du 15  mars, reproduit  quelques 1200 fois par  presque tous les médias.

[2]  Comme par hasard, à peine l’attaque  portée dans l’article du  Figaro, le Premier Ministre a appelé le cardinal « à prendre ses responsabilités », ce qui en langage politique codé veut dire à  démissionner.  Étrange manière de respecter la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

[3] On pouvait prendre position contre certains aspects de la loi Taubira ouvrant le mariage à des couples homosexuels, sans pour autant le faire sans  nuances ou avec outrance, par exemple en  établissant un rapprochement injurieux avec la zoophilie ! Le cardinal semble  parfois  se bien mal garder de propos malheureux : on se souvient, lors de la conférence de presse à Lourdes, à propos de l’affaire Preynat : « Grâce à Dieu tous ces faits sont prescrits ».

[4] On ne saurait dire que notre nouveau curé nous ait apporté son concours ; plutôt des bâtons dans les roues. On nous objectait  qu’une lettre collective de soutien  ne plairait pas au cardinal …

[5] Disant à un paroissien que je détenais les preuves du mensonge de l’accusateur Brandet, il m’a répliqué : « Je n’ai pas besoin de preuve ; je connais mon curé ; je sais que l’accusation est mensongère ». Le  bon sens de la foi.

[6] Même l’accusateur l’a reconnu quand il m’a appelé au téléphone ; il m’a même parlé du « côté lumineux » de Jérôme !

 [7] C’est en tout cas la sagesse traditionnelle de l’Eglise : le célibat et la chasteté  sont liés au vœu d’engagement libre dans la vie religieuse ;  il est imprudent de les imposer à des curés, isolés dans leur paroisse et que l’on déplace sans cesse, en sorte  qu’ils sont arrachés à intervalle régulier de la « Communion d’Eglise » qu’ils sont censés édifier.

[8] Le Procureur a classé sans suite la plainte déposée par les anciennes victimes de l’abbé Preynat regroupées dans l’association La Parole Libérée. Pour des strictes raisons juridiques, ce qui laisse entier le problème de fond.

lundi, 29 août 2016

L'Islam modéré : un boulevard pour les politiques ?

Jour J pour l'Islam de France, donc. Chevènement, Raffarin, Cazeneuve, tous les frères républicains viscéralement attachés à la laïcité sont sur le pont. Nous aurons bientôt des musulmans sénateurs et académiciens qui nous expliqueront la beauté de la République et la beauté de la France. Sans oublier celle des cinq prières et du ramadan qui font partie de son identité heureuse,vous verrez. La collaboration politique du gratin démocratique français interroge.

L’Islam dit modéré ne serait-il pas une aubaine pour agréger les individus dans une société de masses où règne le libre marché ? il offre juste ce qu’il faut de morale pour huiler les comportements individuels, tout en asservissant les rouages collectifs à une loi politique supérieure parfaitement intériorisée. Allah n’étant pas Père, on y parle assez peu d’amour. Et, grâce à l’effacement de la Croix, jamais de transcendance : Étant mort d'une mauvaise grippe, Mahomet est incapable de racheter le moindre pécheur. Or c’est la transcendance qui rend les gens ingouvernables dans l’immanence. Par ailleurs, sans la Trinité, pas de réconciliation avec le Père possible, et donc, seule règne la charia, une aubaine pour le législateur et les cabinets d'avocats  A bien y regarder, les concessions à faire à l’individu y sont faibles, et leur rendement efficace : une bonne machine pour façonner des esclaves libres, en somme. Un discours séduisant pour beaucoup de dirigeants politiques en mal de gouvernance. Ce dont l’occident libéral et déchristianisé  a besoin ?  On en viendrait presque à remercier le califat de réveiller les amnésiques quant à la face obscure et véritable du Coran...  A celui qui me dit, même en souriant (surtout en souriant), que Dieu est unique et n'a jamais engendré, toujours, je répondrai  : Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous...

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mercredi, 20 janvier 2016

Actes anti religieux et propagande

- 806 actes antisémites –  5%

- 400 actes antimusulmans   + 35 %

- 810 actes antichrétiens : + 20%

Le ministre de l'intérieur a annoncé les chiffres, et les médias français commentent. Tous titrent sur la progression des actes « anti-musulmans », surfant sur une islamophobie galopante présumée de la population, feignant d’en rechercher les causes (c’est vrai qu’on a besoin d’experts pour cela !) et sermonnant le téléspectateur à coup de micro-trottoirs. Ils se réjouissent du léger recul des agressions antisémites, ce qui est normal, mais ne semblent pas s’alarmer outre mesure de la progression parfaitement irrationnelle des actes antichrétiens sur le sol national. Or si l’on doit s’étonner d’un chiffre, c’est bien de celui-là. On n’a en effet jamais vu « d’organisations terroristes  christiques » commettre le moindre attentat au nom de la Sainte Trinité, et les massacres de Chrétiens en cours au Moyen Orient sont devenus une désolante monnaie courante. Mais l’islamophilie de la classe politique et médiatique prétendument laïque, son anticléricalisme morbide, qui se confondent avec les combats prétendument anti-racistes de ses dirigeants, deviennent vraiment de plus en plus inquiétants, atteignant des sommets d’aveuglement et de mauvaise foi. Ils ne peuvent que nous conduire au pire.

mercredi, 09 septembre 2015

On ne se pose pas la question

« On ne se pose pas la question de savoir quelle est leur religion » déclare Bernard Cazeneuve... C’est bien cela, justement le problème. Cette gouvernance qui ne se pose pas de questions. Ou plutôt qui se moque ouvertement du champ culturel ou religieux au nom de grands principes abstraits. Cela revient à créer sciemment, volontairement, du communautarisme, au nom même de la République. Parce que l’intégration par le sentiment républicain, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir à quel point c’est un échec. La charte de la laïcité et ses quelques clauses abstraites, face à la sourate 122 de la pureté du dogme, c’est du pipi de sansonnet. De la réclame républicaine, que personne ne regarde, comme les étiquettes sur les boites de conserves.

 Je ne suis pas certain que l’honneur d’un pays soit de s’asseoir ainsi sur son histoire,(2) au profit d’une gestion des flux et d’un raisonnement économique géostratégique pour le moins arbitraire. Il faut voir M. Juncker en train de dresser ses quotas, et de dire à tel Syrien, toi du deviendras Allemand, à tel Lybien, toi tu deviendras Français, à tel Irakien, toi Italien ; comme si la France, la Lybie, la Syrie, l’Allemagne et l'Irak, c’était dans son esprit dorénavant un échiquier sur lequel il règne et place ses pions. Du passé. Les élites mondialisées, à force de jouer au Monopoly (ou au poker menteur)  avec le sort des peuples se préparent  (et surtout nous préparent ) des lendemains qui déchantent. 

On accueille les migrants comme s’ils étaient des stars, entourés par des psychiatres, des infirmiers de la Croix-Rouge, des policiers, des journalistes, (2) bientôt des gardes du corps… je me demande ce qu’ils pensent – les plus honnêtes et les moins dézingués d’entre eux – de cette démence et de cette récupération. Le préfet de Seine-et-Marne leur a déjà préparé un emploi du temps pour une quinzaine de jours. Celui l’Oise se dit submergé d’émotion en les accueillant. Submergé d’émotion

 La véritable tragédie humanitaire réside aussi là, dans cet abrutissement des Français, cette mise en scène grotesque et ce déni de la prééminence de toute culture, de toute philosophie, de toute religion (je cite l'épouvantable  Juncker), ce peuplement à l'arraché de la zone euro décidé en haut lieu et géré sur le dos de la misère du monde  pour neutraliser l'électeur mécontent pendant qu'il n'est pas trop tard  (croient-ils). Voilà qui en dit long sur l'Europe communautariste, ultra libérale et soumise qu'ils improvisent sous le couvert d'impératifs humanitaires élevés en dogme. Nous sommes loin, pape François, très loin de l'Evangile...

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(1)  Personnellement, je préfère accueillir des chrétiens qui croient que Dieu est Trinité et a engendré pour remplir nos églises en partie vides et déjà construites, que des musulmans qui croient que Dieu est Unique et n'a jamais engendré, pour qui on s'empressera de construire des mosquées avec le pognon de mes impôts et celui de l'Arabie Saoudite...

(2) La machine de propagande médiatique est en cours. Parait que désormais, une majorité de Français  (53%) sont pour l'accueil des migrants qui s'appellent dorénavant des réfugiés. La courbe des sondages s'inverse plus facilement que celle du chômage. 

mercredi, 26 août 2015

La fin chez Poutine ?

Paraît que Renaud est en train d’enregistrer un album contenant une chanson sur les événements de janvier, comme on dit dans l’hexagone. Je vous laisse deviner si le vieil alcoolisé de la variété franchouillarde est ou non Charlie. Je vous laisse deviner les paroles et la rengaine. Salut Cabu, ça f’rait un bon titre, mnémotechnique à souhait et viril à la mode pote, bien comme il faut. L’album doit sortir juste avant Noël et le premier anniversaire. Un hasard, dites-vous  ? On entend déjà la promo chez www.Ruquié&Drucker.servicepublic.com

Le frère de Ayoub El Khazzani explique dans son coin que son frère n’est pas un terroriste. Juste un bon p’tit gars bien comme il faut, qui n’a rien d’un jihadiste et serait devenu fou dans le train, comme ça, brusquement. La maman ne dort plus depuis quatre jours, elle doit prendre des médicaments et se sent mal. Très mal. Toujours selon le frère, le gars ne serait jamais allé en Turquie. Il le jure devant Dieu. Gare au troisième commandement…

Spielberg serait déjà sur le coup. Le film s’appellerait Je suis Thalys. A un journaliste qui lui a demandé s’il ne pensait pas que ça sentait un peu le réchauffé, le grand homme a répliqué : On ne s’en lasse pas…

Dans la Somme, tout le monde est effondré, choqué. Le ministre de l’Intérieur a encore exprimé toute sa solidarité, toute sa compassion. Il a dénoncé la violence abjecte. Le ministre de l’Intérieur n’en peut plus d’être ainsi un puits sans fond de compassion pour toutes les victimes des crimes commis en France ; il est plus compassé qu’un cardinal de l’Ancienne France. Mais je préférais les cardinaux de l’Ancienne France, leurs robes et leurs dentelles, plutôt que ce cardinal tout de noir vêtu.

 

Je disais à un ami que je songeais de plus en plus à quitter ce pays de fous dans lequel je me sens de moins en moins chez moi. Pour aller où ? me disait-il. Je lui parlais des pays slaves ou baltes. Nous regardions les passagers du bus… Pas très engageants, ces braves gens de tous horizons... Ou bien alors, me dit-il, dans la bonne vieille Russie orthodoxe. Ce qui reste de la vieille Europe… Oui, pourquoi pas, après tout ? Gégé, grand précurseur... On finira tous chez Poutine…

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samedi, 22 août 2015

Fiche S

Cela tient désormais de la routine. Dans son costume sombre de croque-mort, le ministre de l’intérieur français égrenant d’un ton morne le récit du drame « évité de justesse » [ou pas, c’est selon], puis celui des aveux de « l’individu », de la garde à vue en cours… et faisant allusion à un moment donné, pour justifier le travail de ses services, à cette mystérieuse fiche S [comme sureté, paraît-il]. Au début, je pensais naïvement qu’il s’agissait d’une fiche Salafiste. Car c’est un secret de Polichinelle, on retombe toujours sur ces mêmes réseaux à la fin du balbutiant discours.

Alors on se demande : quand cette gauche si prompte à pourchasser les nostalgiques du Reich, si efficace pour dissoudre certains groupuscules d’extrême droite, se décidera donc à pourchasser les nostalgiques de l’Islam des premiers temps et à déclarer illégale sur le sol français toute propagande salafiste, comme est illégale toute propagande nazie ? On s’interroge, tandis que, dos vouté, le ministre quitte le champ des caméras, Jusqu’au prochain rendez-vous, au prochain point presse. Basse besogne.

Au lieu de cela [ce serait nous explique-t-on, sur le plan des droits de l’homme et de l’arsenal judiciaire français infaisable…], on organise des systèmes de surveillance généralisée à tous, on reçoit les héros à Élysée pour se faire un coup de pub et détourner l'information sur le courage des passagers, on brasse du vent et on fait du spectacle. On assure enfin que tout ce qui pouvait être entrepris [la fameuse fiche S] l’a été. Avale ta soupe et tais-toi.

Comme si coffrer tout individu s’adonnant au salafisme, dissoudre les réseaux, extrader les leaders et les imams, était impossible. Cette idéologie extrême n’a-t-elle pas suffisamment prouvé sa nocivité, entraîné de gens dans des errances sans retour, et fait des victimes collatérales [qui, comme l’expliquait tout à l’heure Jean-Yves Anglade « se trouvaient au mauvais moment au mauvais endroit »] ? Ah, me dira-t-on, mais elle est liée à l’Islam ! Et alors ? La face cachée [ou la face obscure] de l’Islam a-t-elle droit à des égards dont la face cachée [ou la face obscure] du nationalisme serait privé ? Les gens de gauche se retrouvent placés là devant – une fois n’est pas coutume – leurs incohérences, leurs paradoxes, leurs lâchetés.

Il est vrai qu’il est plus facile de s’en prendre aux extrémismes d’hier qu’à ceux d’aujourd’hui ! Et quand on  nous explique qu’on craint de faire des amalgames dans nos proches banlieues, on se demande plutôt quelle susceptibilité on craint de heurter dans de lointaines péninsules.

Le (p)résident de la République a eu de la chance : un carnage évité dans une église, un autre dans un train. Il n’empêche… L’été 2015 restera sous son mandat comme celui où, pour la première fois depuis des siècles, un homme aura été décapité sur le sol français à cause d’un fanatisme religieux complaisamment entretenu. Il est vrai qu’à force de donner les mêmes droits au vrai et au faux, au laid et au beau, au bon et au mauvais, au juste et à l’injuste, dans une sorte de relativisme érigé en religion d’Etat, l’opinion publique semble prête à tout entendre, tout admettre, tout supporter, pourvu qu’on lui laisse l’illusion de vivre dans un état de droit. Mais enfin, dès lors que je ne peux plus prendre un train, un avion, me promener dans un supermarché ou m’asseoir dans une salle de cinéma sans être moi-même surveillé comme si j’étais un terroriste islamiste, sous prétexte que les dirigeants n’osent plus nommer un chat un chat, c’est vraiment une illusion de se croire dans un pays libre, comme de se prétendre une démocratie.  

 

A l’autre bout de l’Europe, d’ailleurs, on voit le rêve démocratique européen ouvertement étranglé dans les oripeaux de ce pitoyable Tsipras hollandisé ou merkelisé, c’est du pareil au même. Disons Junckerisé…  Cette fois-ci nous y sommes, le XXIe siècle à commencé.  Bienvenue dans ses terribles dysfonctionnements.

 

 

lundi, 21 juillet 2014

Deux poids, mille mesures

Au moment où Israël « passe la barre des 500 morts » (1) Cazeneuve juge « intolérable » ce qui s’est déroulé à Sarcelles. Le ministre de l’intérieur et son gouvernement feraient bien mieux de juger « intolérable » ce qui continue de se passer à Gaza, et que les images qui défilent en boucle sur les écrans des banlieues françaises, images d'immeubles calcinés, de voitures incendiées, de cadavres d'enfants dans les gravas, laissent augurer. Drôle de pays, vraiment, où dans la bouche des gouvernants, la dénonciation des crimes d’hier sert de paravent au mutisme sur ceux d’aujourd’hui. 

Sur les écrans, un manichéisme sans vergogne oppose un peu partout les bons et les mauvais, le méchant Poutine et le gentil Obama. Mais il n’y a ni bons ni méchants, il n’y a que des gouvernements soumis aux intérêts financiers de leurs élites. Et les élites mondialisées, qui s’enrichissent et survolent de capitale en capitale le sale business de la planète en fureur, voudraient que les pauvres, qui ne quittent jamais leurs faubourgs, aient du monde, la même vision, béatement universaliste qu’eux ! 

La schizophrénie de ces gouvernants est terrible : ils ont rêvé de mondialiser le commerce, le tourisme, l’information, la culture. Ils ont voulu la libre circulation des biens et des personnes, et s’étonnent de récolter au passage celle des conflits. Mais un enfant de sept ans aurait pu leur expliquer qu’elle était inévitable. Comment, donc, douter qu'organiser partout le chaos était parfaitement pensé de leur part ?  Et j’ai bien peur qu’ils ne fassent que commencer à récolter que ce qu’ils ont semé parmi nous…

On parle beaucoup de l’exode des Palestiniens devant les Juifs,  celui des Chrétiens devant les Islamistes en Irak passe du coup étrangement inaperçu dans les medias occidentaux. L’évêché de Mossoul a été incendié. Imagine-t-on la mosquée Sainte Sophie à Istanbul, ou la synagogue Aben Danan à Fes subissant un tel traitement dans une indifférence générale ? Il y a dix ans, dix mille Chrétiens vivaient là, dans ce qu’on considérait comme la capitale du christianisme en Irak. Il n’en reste que 200 aujourd’hui. Sur leurs maisons on grave le « N », qui signifie Nazaréens : à ses côtés, une inscription en arabe : « bien immobilier, propriété de l’Etat Islamique ». 

Ici, l’exode des Palestiniens devant les Juifs, là, celui des Chrétiens devant les Islamistes. Partout les mêmes exactions. Les mêmes folies. Sauf chez ceux qui détiennent et le pouvoir et l’argent. Des bons d'un côté ?  Des méchants de l'autre ?Cherchez l'erreur...

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Mossoul, évêché en feu

 

 (1)   Langage cynique des journalistes entendu sur BFM

10:18 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cazeneuve, sarcelles, gaza, israél, poutine, obama, mossoul, conflits, christianisme, judaïsme, islam, guerre | | |