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mercredi, 09 septembre 2015

On ne se pose pas la question

« On ne se pose pas la question de savoir quelle est leur religion » déclare Bernard Cazeneuve... C’est bien cela, justement le problème. Cette gouvernance qui ne se pose pas de questions. Ou plutôt qui se moque ouvertement du champ culturel ou religieux au nom de grands principes abstraits. Cela revient à créer sciemment, volontairement, du communautarisme, au nom même de la République. Parce que l’intégration par le sentiment républicain, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir à quel point c’est un échec. La charte de la laïcité et ses quelques clauses abstraites, face à la sourate 122 de la pureté du dogme, c’est du pipi de sansonnet. De la réclame républicaine, que personne ne regarde, comme les étiquettes sur les boites de conserves.

 Je ne suis pas certain que l’honneur d’un pays soit de s’asseoir ainsi sur son histoire,(2) au profit d’une gestion des flux et d’un raisonnement économique géostratégique pour le moins arbitraire. Il faut voir M. Juncker en train de dresser ses quotas, et de dire à tel Syrien, toi du deviendras Allemand, à tel Lybien, toi tu deviendras Français, à tel Irakien, toi Italien ; comme si la France, la Lybie, la Syrie, l’Allemagne et l'Irak, c’était dans son esprit dorénavant un échiquier sur lequel il règne et place ses pions. Du passé. Les élites mondialisées, à force de jouer au Monopoly (ou au poker menteur)  avec le sort des peuples se préparent  (et surtout nous préparent ) des lendemains qui déchantent. 

On accueille les migrants comme s’ils étaient des stars, entourés par des psychiatres, des infirmiers de la Croix-Rouge, des policiers, des journalistes, (2) bientôt des gardes du corps… je me demande ce qu’ils pensent – les plus honnêtes et les moins dézingués d’entre eux – de cette démence et de cette récupération. Le préfet de Seine-et-Marne leur a déjà préparé un emploi du temps pour une quinzaine de jours. Celui l’Oise se dit submergé d’émotion en les accueillant. Submergé d’émotion

 La véritable tragédie humanitaire réside aussi là, dans cet abrutissement des Français, cette mise en scène grotesque et ce déni de la prééminence de toute culture, de toute philosophie, de toute religion (je cite l'épouvantable  Juncker), ce peuplement à l'arraché de la zone euro décidé en haut lieu et géré sur le dos de la misère du monde  pour neutraliser l'électeur mécontent pendant qu'il n'est pas trop tard  (croient-ils). Voilà qui en dit long sur l'Europe communautariste, ultra libérale et soumise qu'ils improvisent sous le couvert d'impératifs humanitaires élevés en dogme. Nous sommes loin, pape François, très loin de l'Evangile...

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(1)  Personnellement, je préfère accueillir des chrétiens qui croient que Dieu est Trinité et a engendré pour remplir nos églises en partie vides et déjà construites, que des musulmans qui croient que Dieu est Unique et n'a jamais engendré, pour qui on s'empressera de construire des mosquées avec le pognon de mes impôts et celui de l'Arabie Saoudite...

(2) La machine de propagande médiatique est en cours. Parait que désormais, une majorité de Français  (53%) sont pour l'accueil des migrants qui s'appellent dorénavant des réfugiés. La courbe des sondages s'inverse plus facilement que celle du chômage. 

samedi, 08 février 2014

Finkielkraut et le fascisme de gauche

La guerre des mots continue. Après le singe et la quenelle, voici le français de souche, qui devient à son tour un gros mot. Après l'émission, Des Paroles et des Actes de ce jeudi 6 février, deux membres du conseil national du PS, Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d'Harlem Désir et Naïma Charaï, présidente de l'Agence national pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) ont en effet saisi le CSA. Dans une lettre envoyée à son président, ils qualifient l'intervention d'Alain Finkielkraut «d'inacceptable» et «dangereuse». Ils s'inquiètent précisément de l'usage par le philosophe de l'expression «Français de souche», «directement empruntée au vocabulaire de l'extrême droite». Ah bon ?

Moi qui n'ai pas un seul immigré dans mon pedigree, que des péquenots accrochés de génération en génération au bois de la croix qui fut aussi celui de la charrue, je suis donc, c'est confirmé, un fasciste d'extrême droite pour tous ces dangereux crétins incultes et procéduriers du PS. 

Voici la réponse de Finkielkraut :

 

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«Je suis totalement abasourdi. Hier soir, lors de l'émission Des paroles et des actes, j'ai dit que face à une ultra droite nationaliste qui voulait réserver la civilisation française aux Français de sang et de vieille souche, la gauche a traditionnellement défendu l'intégration et l'offrande à l'étranger de cette civilisation. La gauche en se détournant de l'intégration abandonne de fait cette offrande. Manuel Valls a expliqué que nous avions tous trois -lui-même, David Pujadas et moi - des origines étrangères et que c'était tout à l'honneur de la France. J'ai acquiescé mais j'ai ajouté qu'il «ne fallait pas oublier les Français de souche». L'idée qu'on ne puisse plus nommer ceux qui sont Français depuis très longtemps me paraît complètement délirante. L'antiracisme devenu fou nous précipite dans une situation où la seule origine qui n'aurait pas de droit de cité en France, c'est l'origine française. Mes parents sont nés en Pologne, j'ai été naturalisé en même temps qu'eux en 1950 à l'âge de un an, ce qui veut dire que je suis aussi Français que le général de Gaulle mais que je ne suis pas tout à fait Français comme lui. Aujourd'hui, on peut dire absolument n'importe quoi! Je suis stupéfait et, je dois le dire, désemparé d'être taxé de racisme au moment où j'entonne un hymne à l'intégration, et où je m'inquiète de voir la gauche choisir une autre voie, celle du refus de toute préséance de la culture française sur les cultures étrangères ou minoritaires. L'hospitalité se définit selon moi par le don de l'héritage et non par sa liquidation.»

Pendant ce temps là, savez pas ce que le Pingouin de la Raie Publique, à 19% dans les sondages fait ? Histoire de récupérer le vote des banlieues après la désastreuse affaire Dieudonné, et pour ne pas prendre part au spectacle de la procédure, il danse avec Jamel Debbouze dans un collège difficile  ! Ha ha !

Il veut finir sa lamentable carrière dans les fraises ou dans les choux ?