dimanche, 17 mars 2019
Parler ensemble
15:00 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, gilets jaunes, bernays, propaganda, champs elysées, grand débat, orwell, common decency |
samedi, 09 mars 2019
Le cardinal et le président
Puisque le président français se prend à lui tout seul pour une Eglise en délivrant un catéchisme pseudo démocratique à l'Europe entière et en répandant dans la société sa morale délétère, j'aimerais que la justice traite avec la même "impartialité" qu'elle vient de le faire avec le cardinal Barbarin et l'Eglise catholique tout entière, cet espèce de téléévangéliste pré-pubère à qui furent livrées les manettes de République : limogeons le cardinal, soit ! Mais pour avoir avec un discernement inégalable, dès les premiers mois de son mandat, employé et payé avec l'argent du contribuable une barbouze fricotant avec des oligarques et négociant des contrats tous azimuts, limogeons aussi le président, de grâce !
Je crains, hélas, que la justice dans laquelle on m'invite sur tous les plateaux télé à accorder ma pauvre confiance ne le fera pas, et qu'il ne me faille supporter ce pauvre type et tous ceux que son "charisme" impressionne pendant de nombreux mois encore. C'est détestable ! Je ne supporte plus rien de ce représentant de commerce, surtout pas ses leçons de morale et de civisme ; sa simple vue me donne envie de fuir dans le désert ! Dans son Eloge du désert, justement, saint Eucher, un évêque de Lyon du Ve siècle écrivit ceci :
« Qu’est-ce donc que la demeure du désert ? Je dirais : la résidence de la foi, l’arche de la vertu, le sanctuaire de la charité, le trésor de la piété, la resserre de la justice.» Tout ce que n'est plus cette malheureuse France qui ne cesse de faire de sa Révolution sanguinaire et de sa laïcité hérétique une religion ! Il poursuit : «Comme on garde secrètement enfermés, dans une grande maison, tous les objets de prix, la splendeur des saints cachés au désert, que sa nature entoure de mille difficultés, est déposée dans cette chambre fermée à double tour qu’est une terre de solitude ; ainsi le commerce humain ne peut-il pas la ternir. Et le Seigneur de l'univers, s’il enfouit un si précieux équipage dans cette partie de la maison du monde, sait aussi l’en faire sortir quand il en a l’usage.»
Afin, nous apprend la page wikipedia qui lui est consacrée, de s'isoler d'un monde qu'il avait connu civilisé et qui sombrait dans la barbarie, Eucher se retira au coeur du Lubéron, à Beaumont-de-Pertuis, où il vécut en ermite dans une grotte murée.
Il n'accepta de la quitter que parce que le peuple de Lyon, qui avait perdu son évêque, pria et jeuna durant trois jours pour demander à Dieu un Pasteur capable de la gouverner, et qu'un Ange leur était apparu et leur avait dit : « Il y a dans une caverne assise sur le bord de la Durance un Sénateur nommé Eucher qui a tout abandonné pour suivre Jésus-Christ. Il faut l'aller trouver et le prendre pour évêque. Car c'est lui que Dieu a choisi.»
Si le pape François accepte la démission de l'actuel primat des Gaules, il faudra bien un individu de cette trempe pour, dans le climat médiatique pourri et dans l'état où se trouve ce pays saisi d'inaction, d'impuissance et de parlotte sous la gouverne d'un imbécile, faire entendre à quelques-uns une parole qui ait vraiment quelque chose de divin... Un saint homme, dans une époque qui par ses moeurs, ses idéologies, ses ambitions, aura fait tout pour tourner le dos à la sainteté...
13:18 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, macron, france, cardinal barbarin, primat des gaules, saint eucher, benalla, bardouze, élysée |
vendredi, 08 mars 2019
Le cardinal et la République
Le cardinal Barbarin a incarné avec fermeté et dignité la protestation légitime de l’Église de France contre la contrefaçon que représente la loi anti-christique sur le mariage gay, portée à l’époque par un président Hollande qui, tout en décidant d'accepter le titre de chanoine d'honneur de la basilique du Latran n’en prit jamais possession, marquant par là son mépris profond pour la religion catholique et l’histoire du pays dont il prétendait incarner les « valeurs ».
Le cardinal Barbarin a adopté une attitude exemplaire face à la persécution des Chrétiens d’Orient, alors même que les gouvernements français successifs, pourtant aux prises avec le terrorisme islamique, se sont montrés pour le moins silencieux et veules.
La décision de la justice française à son encontre vise à discréditer la parole de l’Église auprès d’une opinion française largement déchristianisée et conditionnée par les médias dominants à la cause ultra libérale des lobbys LGBT lors des futurs débats à propos des lois sur la PMA, la GPA, l’euthanasie, lois clairement aussi anti-christiques que celle sur le mariage des homosexuels : L’Église, qui seule incarne un contrepouvoir efficace, alors que le monde est vraiment sorti de ses gonds, pour paraphraser Shakespeare...
Au fur et à mesure que la République française trahit la France [après avoir bradé sa monnaie, ses frontières, sa conscription, sa langue, une partie de son service public, elle s’attaque à son Église] ce régime profondément corrompu par les présidents successifs qu’on a placés à sa tête [ le dernier n’est pas le moindre] cherche à imposer pour perdurer une religion laïque au peuple, fondée sur des allégories païennes [on se souvient de la statue de la République transformée en mausolée durant ders semaines après les attentats islamistes], une idolâtrie forcenée de ses prétendus grands hommes [et à présent prétendues grandes femmes], une éthique démocratique qu’elle est la première à violer dès qu’elle en a besoin [en s’asseyant sur le résultat d’un vote en 2005 par exemple] et une collaboration avec l’Islam dont elle favorise la visibilité dans les rues par tous les moyens, visibilité qui devient purement offensante et scandaleuse.
Combien de temps les Français se laisseront-ils faire ?
Je prie pour que le cardinal Barbarin, dont on sait que la santé est fragile, traverse cette épreuve dans la paix ; je prie également pour la France, pour que les véritables appartenances et intentions des hommes et des femmes qui se sont emparés de ses institutions et de son gouvernement apparaissent enfin au grand jour et aux yeux de tous, et que son peuple retrouve la lucidité, la foi et la raison. Je prie pour que les prétendus honnêtes gens qui trainent le cardinal Barbarin en justice fassent preuve de la même prétendue vertu lorsqu’ils devront affronter des imams pour des cas qui seront certainement autrement plus graves que ceux reprochés au cardinal, et qui ne manqueront pas d’éclater. Je crains qu’alors il sera hélas trop tard.
01:33 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cardinal barbarin, lyon, pédophilie, république |
lundi, 29 octobre 2018
Malheur du peuple grec
De retour d'Athènes : A deux pas du Parthénon, Monastiraki est un quartier aujourd'hui révélateur de la crise désolante que traverse la Grèce : saleté, misère, pickpockets, tags, ghettoïsation de certaines rues emplies de migrants, églises fermées en raison des vols, animaux errants, égouts bouchés... Les Grecs souffrent, et cela se ressent. Tristesse.
Que faire ? Que dire ? Dans mon roman La Queue, j'écrivais en 2014: "Chaque jour qui passe comme un mauvais linceul sur la sublime et idéale patrie d'Hypérion, voile les suicides en série de ses fils. La boucler ? Comment donc ? L'Europe a cessé pour de bon d'être l'Europe. On n'y est plus français, allemand, italien, grec ou espagnol. Partout, on n'y est plus que riche ou pauvre, consommateur ou consumé"
photo Panagiotis GRIGORIOU - Greek Crisis
Les consumés, ce sont eux, les pauvres d'Athènes; pendant que les républicains français favorisent l'implantation de l'Islam en entretenant des familles entières de musulmans ici, là-bas des Grecs orthodoxes, nos frères en Christ, pleurent et mendient sur les trottoirs de leur propre capitale, noyés dans la foule indifférente. Cynisme et veulerie républicaine. Ce qui flanque la honte, partout, ce sont les consommateurs, ces touristes de toutes les nationalités qui déambulent, smartphone à la main, et photographient les ruines de l'Athènes antique sans s'arrêter sur celle des temps présents, si criarde, si glaçante, si visible et si absente de leurs guides du routard et autres lectures du dimanche.
Lire ici le billet du blog Greek Crisis, qui depuis 8 ans raconte ce lent et morbide enlisement dans la crise.
14:25 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monastiraki, athènes, grèce, hypérion, greek crisis |
samedi, 01 septembre 2018
Du salut de la méduse
Si le Père a décidé que toutes les âmes qui l’accepteraient sans être contraintes mais en usant pleinement de tout leur libre arbitre iraient un jour à sa rencontre, le verraient, l’adoreraient dans toute sa plénitude, et puisque le Fils a enduré ce qu’il a enduré dans ce dessein, alors sa volonté sera évidemment faite un jour, comme nous l’en prions : Il est éternel et il a le temps : tous les hommes qui s’ouvriront à sa grâce, à sa volonté, à son amour, seront donc sauvés.
Cependant, comme la justice veut que chacun paie ses dettes, et la miséricorde que chacun soit sauvé, justice et miséricorde allant de pair puisque toutes deux relèvent du même Dieu elles ne peuvent s’opposer l’une à l’autre, par combien de purgatoires toutes les âmes vont-elles devoir passer ? Cette seule pensée devrait suffire à persuader les plus endurcis, les plus réticents, les plus sauvages des hommes… Si le Père a décidé que toutes les âmes qui l’accepteraient sans être contraintes mais en usant pleinement de tout leur libre arbitre iraient un jour à sa rencontre, le verraient, l’adoreraient dans toute sa plénitude, et puisque le Fils a enduré ce qu’il a enduré dans ce dessein, alors sa volonté sera évidemment faite un jour, comme nous l’en prions. Il est éternel. Il a le temps : tous les hommes qui s’ouvriront à sa grâce, à sa volonté, à son amour, seront donc sauvés.
Cependant, comme la justice veut que chacun paie ses dettes, et la miséricorde que chacun soit sauvé, justice et miséricorde allant de pair puisque toutes deux relèvent du même Dieu elles ne peuvent s’opposer l’une à l’autre : par combien de purgatoires, bien plus rudes que cette terre déjà très hostile, toutes les âmes qui se refusent vont-elles devoir passer ? Cette seule pensée devrait suffire à persuader les plus endurcis, les plus réticents, les plus sauvages des hommes… Cela nous prouve que la raison est insuffisante à convertir et qu'il y faut autre chose : une nécessité d’aimer Dieu et d'être aimé de Lui.
Et cette nécessité, en quel abime chacun va-t-il la puiser ? C'est un peu le mystère que Dieu partage, précisément, avec chacun, et qui fait que ses voies demeurent absolument impénétrables.
Rubens, Tête de Méduse
22:38 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française, Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) |
dimanche, 18 mars 2018
Un mal bien français
J'entends une vieille dame nommée Christine Ockrent évoquer la ré-élection de Poutine en ces termes : Son élection n'est pas démocratique (elle commente les 76,3%°), elle n'est organisée que pour vérifier "l'état de contrôle de la population".
Pour avoir rencontré durant un récent voyage à Moscou quelques éléments de cette population (que je salue au passage) et pour cotoyer régulièrement (hélas) une salle des profs bien macronnienne, je dois avouer que "l'état de contrôle de la population" d'un spectateur de BFM, lecteur de Libé ou du Figaro moyen est visiblement bien plus élevé que celui des quelques Russes que j'ai rencontrés (et que je resalue au passage)
.
L'arrogance de cette vieille dame serait-il dûe à une dégénérescence cellulaire de sa pauvre cervelle ? Non, hélas ! Elle est, cette arrogance, comme l'écrivait La Fontaine au XVIIe siècle déjà "un mal bien français"
19:35 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ockrent, poutine, russie |
samedi, 27 janvier 2018
Des nouvelles de Solko
En berne depuis Noël, son animateur étant saisi d’un vertigineux besoin de silence, Solko revient sous la plume de JJ Nuel et sous les traits d’un personnage de polar. Il se révèle un affreux réac et un bon vivant féru de Lyon, dans une enquête plaisamment mené par Brive Noval, un détective-sumo. Ce récit plein d'humour et sans prétention s’inscrit dans une double tradition : le polar français, qui aime toujours s’attarder dans les décors et plonger le lecteur dans les ambiances urbaines ; la Lyonnaiserie, puisque l’urbs dont il est question est l'inépuisable cité de Scève et de Rabelais, de Soulary et de Béraud, auquel Nuel n’oublie pas de rendre - merci à lui - un hommage appuyé en passant. Plus d’infos ici
22:22 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solko, nuel, hôtel-dieu |
mercredi, 06 décembre 2017
Un peuple malade
Ce que m'inspire non pas la mort de Johnny Halliday elle même, mais la surenchère médiatique de chaine en chaîne au point qu'on ne parle plus que de cela, c'est que ce pays va mal, très mal, et cherche des moyens de restaurer son unité perdue de façon pathétique, un peu comme un vieillard gâteux pleurant sa jeunesse.
Et j'ai l'impression que cette disparition du rocker sera le prélude à de nombreux fracas et dislocations encore, jusqu'à ce que la France, tombée très bas, plus bas encore, retrouve un jour -mais quand ? - son unité spirituelle et historique réelle... Il lui faudra pour cela revenir du culte de bon nombre d'idoles, de l'adoration de multiples illusions, et de la foi en de multiples mensonges...
Cela dit, qu'il repose en paix, si c'est possible au milieu d'un tel tintamarre...
20:52 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) |
samedi, 11 novembre 2017
En terre sainte, les devises font la loi….
Si vous souhaitez vous rendre en terre sainte, mieux vaut bien savoir pourquoi ; car la-bas plus qu’ailleurs, les lieux de culte sont devenus, tout en restant des lieux de culte, des marchandises qu’on vend aux touristes. C'est l'état d’Israël, nous confia un guide palestinien, qui organise les voyages vendus aux chrétiens occidentaux, en sélectionnant les églises et les sites à visiter. Le Vatican a négocié, lui, cet apport de devises contre la sécurité des pèlerins : en terre sainte, le bon dieu est ainsi la source d’un business omniprésent. Sur la via dolorosa, à l'endroit même où le Christ souffrit sa Passion, le chemin de croix des pèlerins traverse le souk de Jérusalem où se monnaient bruyamment souvenirs, épices, fruits secs, cierges et chapelets; à chaque station, psaumes, prières et marchandages se mêlent en un bruit de fond et une oxymorique autant que significative sensation : et il faut s’accrocher de toute son âme à chaque grain du chapelet pour ne pas être tenté de fuir… Partout, jusqu'au mont des Béatitudes, les impératifs liés au tourisme de masse sont palpables, rappel burlesque d'une certaine gestion des flux et du souci sécuritaire qui nous caractérise.
Réglementation sur le mont des Béatitudes
Autre exemple : certains lieux, à présent en terrains musulmans, sont délaissés par les guides juifs ou chrétiens ; Béthanie, que je tenais spécialement à visiter, fait partie de ceux là, et il a fallu insister pour s’y rendre. Je comprends, au vu de leur situation, que les Chrétiens n’aient guère envie de servir la soupe aux adeptes de Mahomet qui ne peuvent se revendiquer d'aucune légitimité à occuper une terre aussi intrinsèquement christique que Béthanie; partout, la situation est ainsi complexe et tendue. Notre guide jordanien nous racontait que le détour de certains pelerinages par la Jordanie est le fruit d'une négociation entre l'état d’Israël et le roi Abdallah II. En terre sainte, les devises font la loi….
Le bazar de Lazare, et les souvenirs de Béhanie...
Et malgré tant d'interférences, cela demeure pourtant une grâce incomparable de se recueillir quelques instants sur tant de lieux présumés ou réellement témoins jadis du passage du Christ parmi nous. Le commerce et ces conflits si dramatiquement révélateurs de ce rien que nous sommes cotoîent de multiples figures du sacré, et comme tout don de Dieu, s'en tenir à elles demeure très exigeant.
Grotte du lait, Bethléem
13:13 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël, via dolorosa, jérusalem, mont des béatitudes, béthanie, jordanie, grotte du lait, bethléem |