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dimanche, 10 janvier 2021

Décidément, cette fameuse liberté d'expression ...

Emmanuel Macron vint il y a peu défendre 'la liberté d'expression" de manière grandiloquente dans la Cour de la Sorbonne. Cette dernière a connu bien des pantomimes  carnavalesques depuis sa fondation au XIIIe siècle, mais n'a jamais vu un dirigeant de la France réduire la culture française d'une manière quelque peu galimatieuse dans le contexte dramatique de ce moment, au simple droit au blasphème : "Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent." La culture française se réduirait-elle à ça, d'après cet homme à courte vue ? Avoir le droit d'insulter une religion au nom d'un principe laïc réduit à l'insulte et à la haine de l'autre ? 
 
Non, bien sûr ! Souvenons-nous que ce gaillard arrogant, soumis à ceux à qui il doit sa carrière, a affirmé en meeting à Lyon qu' il n'y a pas une culture française, mais qu'il y a une culture en France et qu'elle est diverse. Macron n'est qu'un concentré de Tartuffe et de Trissotin, et son règne n'est qu'un carnaval.
 
Donald Trump, lui, en parla à la tribune de l'ONU, en 2019, avec un souci plus manifeste de l'étendre à l'expression de la libre opinion : “Une société libre ne peut permettre aux géants des médias sociaux de faire taire la voix du peuple”
 
Les gens qui ont les yeux ouverts et que l'idéologie n'aveugle pas peuvent en toute liberté d'esprit juger de quel côté se trouve la caricature : Trump ou Macron ?
 
On dirait que le président français, qui soutint les Démocrates américains et leur candidat du sous-sol au point de faire des leçons à la planète entière en pleine nuit durant le grand show du Capitole, a du mal à envisager la libre parole comme autre chose qu'une caricature de la parole : c'est d'ailleurs ce qu'il a soutenu dans son discours ridicule au "professeur" à propos du droit à la caricature. Ce type, Macron, n'est qu'une caricature. Quel appauvrissement général, que ce mandat présidentiel que nous traversons... Et dans ce monde où le vrai n'est qu'un moment du faux, et la réalité sans cesse inversée, celui que tout le monde traite de pitre parle de bon sens. Ecoutez-le :
 

14:04 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : trump, macron, capitole | | |

mercredi, 17 avril 2019

Notre Dieu est au Ciel et Il fait ce qu'Il veut

Comme beaucoup de gens sensés, je doute que la forêt de chênes séculaires composant la charpente de Notre-Dame ait pu ainsi s’embraser sans quelque aide maléfique : il en est des forêts de cathédrale comme des forêts corses : attentat islamiste ? spéculateurs immobiliers internationaux ? complot du gouvernement ?  Tandis que le président exerce son cynisme au jeu du petit père de la nation, le filiforme premier ministre annonce déjà le lancement d’un « concours international d’architecture sur la reconstruction de la flèche » de Notre-Dame, détruite dans l’incendie. On peut s’étonner, comme le fit un petit curé de province anonyme, de cet « activisme effréné qui les a saisis là où le Roi David aurait couvert des semaines durant sa face de cendres, là où l’Empereur de Chine se serait astreint à trois jours de bains d’eau lustrale. Ceux qui nous gouvernent ne se sont-ils pas demandés quelle main les avait frappés ? Sont-ils à ce point orgueilleux que même la catastrophe la plus inattendue ne puisse prendre à leurs yeux la figure d’un présage ? » Ce dont je suis sûr, c’est que quelle que soit la main criminelle qui a agi, elle n'a n’a pu le faire sans le consentement de mon Dieu qui, comme le proclame le psaume 115 chanté à chaque vêpre du dimanche : « est au ciel et fait ce qu’il veut »

Et ce qu'Il fait, Il le fait bien : les reliques sacrées ont été sauvées (couronne d'épines, tunique de saint Louis) le corps du bâtiment médiéval a été préservé. La flèche de Violet-Leduc n'était qu'une restauration et n'avait rien en soi de sacré : elle a été perdue, est-ce une telle affaire ? Demeure de la cathédrale l'essentiel, ce qui est véritablement consacré à Dieu et à sa liturgie. Le reste ... 

Pendant bon nombre d'années, il n'y aura donc plus de cérémonies modernistes à Notre Dame, ni de conférences, ni de touristes en promenades culturelles... Tant mieux. Le temps que la France, je l'espère, retrouve ses esprits. Le temps que les Français perçoivent la nécessité pour eux de revenir à la liturgie millénaire et sacrée de la sainte messe traditionnelle, qui seule témoigne de la beauté de l’Église du Christ, de l'Eternité de son Père, ainsi que de la force et de la vérité de l'Esprit Saint.

En attendant, les grandes fortunes françaises, l'état maçonnique, les intérêts privés et les gens attachés à leur patrimoine national « se mobilisent pour Notre-Dame » : ce n’est certes pas très catholique d’entendre certaines de leurs motivations (rouvrir la cathédrale pour les Jeux Olympiques, sauver une certaine image de Paris, satisfaire la curiosité des touristes, retrouver "notre" fierté). Ce que l’humain possède de plus aveuglé, c’est-à-dire l’amour du profit, de l’argent, de la reconnaissance, s’y exprime sous couvert du bien – ce qui est en réalité le pire ! Tout cœur aimant le Christ a le droit de juger cela détestable. Mgr Patrick Chauvet, recteur archiprêtre de la basilique cathédrale Notre-Dame, vient de déclarer : « Je vais devenir un prêtre-bâtisseur », ce qui est de mauvais augure quand on sait ce que représente le « dieu bâtisseur » dans la Bible et qu’on est un tantinet versé dans la symbolique maçonnique et son luciferisme.

Un catholique ne peut que se fier en Jésus-Christ seul : Sur l’Église des fidèles, l'enfer ne prévaudra pas.

Plutôt que de « reconstruire » une cathédrale pour les touristes, il vaudrait bien mieux songer à  construire des fidèles : si l’éducation nationale, par exemple, introduisait dans les écoles primaires des cours de théologie catholique, plutôt que de laïcité maçonnique, dans lesquels on expliquerait aux enfants de toutes les confessions religieuses que si la nature de Dieu est bien d’être Une, à la fois éternelle, juste et miséricordieuse, ce Dieu unique s’est réellement manifesté dans l’Histoire sous la forme de trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit, et qu’Il est vain de Le prier sans Le connaître, tel que le Verbe (sa Connaissance parfaite, son Fils) l’a révélé.  Enseigner autrement dit la Vérité. Je rêve ?  La France qui a construit Notre-Dame savait ce mystère, celle qui parle de la reconstruire l’a oublié. Elle ne peut donc – à moins de renaître à son baptême -  cette France là que construire autre chose : un temple maçonnique à la gloire d’Olympie… Mieux vaudrait alors que dans les ruines de Notre-Dame poussent ronces et vignes-vierges, et que la nature, sous la croix, y reprenne tous ses droits…

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14:55 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : notre-dame, macron, christianisme | | |

dimanche, 17 mars 2019

Parler ensemble

L'ère du blondinet Macron est donc l'ère du débat. On débat, on débat, on débat : Telle serait la preuve que le "vivre ensemble" fonctionne. On ne cesse donc de débattre sur les chaines infos, les pages facebook, les ronds points, dans les salles de mairies et les préaux d'écoles, en direct ou en différé. C'est devenu une sorte de communion républicaine incontournable. Le "parler ensemble"
 
Si je dois, pour ma part, dire quelque chose de l'élection de ce président prétendument novateur, de cette crise des gilets jaunes prétendument inédite, de ce grand débat prétendument démocratique, bref, de cette "société post-moderne liquide" (1) je me borne à constater l'efficacité de la "Propaganda" mise sur pied par Edward Bernays et je rappelle la phrase de conclusion du petit livre magistral et toujours d'actualité qu'écrivit ce prodigieux mythomane à sa propre gloire, il y a déjà plusieurs décennies : "La propagande ne cessera jamais d'exister. Les esprits intelligents doivent comprendre qu'elle leur offre l'outil moderne dont ils doivent se saisir à des fins productives, pour créer de l'ordre à partir du chaos."
 
Les démocraties occidentales ayant ainsi depuis longtemps renoncé à créer de l'ordre à partir de Dieu (2) ou à partir de la raison, mais ayant choisi d'organiser le monde autour du libre marché que condamnent et l'Evangile, et la Common decency la plus ordinaire chère à Orwell, elles n'ont d'autres solutions que de créer de l'ordre à partir du désordre qu'elles auront semé au préalable, et cela à tous les niveaux où elles peuvent agir et inter-agir : médiatique, politique, sociétal, religieux, fiscal, éducatif, géopolitique... De là le "ni gauche ni droite", le "dégagisme", les violences policières, le mariage gay, la dénonciation recurrente des affaires de pédophilie dans l'Eglise, le réchauffement climatique, les réformes fiscales, le terrorisme, la construction européenne, et j'en passe. Je vous entends me murmurer suavement à l'oreille, sûr de votre fait  :
- Oh la la, que d'amalgames ! C'est beaucoup pour un seul homme ... Mais vous ne vous ne vous feriez pas un film, mon ami ? Seriez pas un tantinet  complotiste (3) ?
A quoi je réponds qu'il ne s'agit évidemment pas d'un complot, non !
Mais d'une guerre, mon ami ! D'une guerre qu'on vous livre, oui, à vous aussi . Et qu'elle est totale. Et sans merci ...
 
(1) L'expression est de Zygmunt Bauman
(2) du véritable Dieu trinitaire, s'entend, je ne parle ici ni d'Allah ni de divintés allégoriques du genre Liberté Fraternité bla bla bla...
(3) Alors que "populiste" est idéal dans la novlangue de la société liquide pour dire "vieux con", "complotiste" marche aussi très bien pour dire "petit con"...
 
Propaganda, du diabolique double neveu de Freud, à relire ( ou à découvrir) sur ce lien 
 

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15:00 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, gilets jaunes, bernays, propaganda, champs elysées, grand débat, orwell, common decency | | |

samedi, 09 mars 2019

Le cardinal et le président

Puisque le président français se prend à lui tout seul pour une Eglise en délivrant un catéchisme pseudo démocratique à l'Europe entière et en répandant dans la société sa morale délétère, j'aimerais que la justice traite avec la même "impartialité" qu'elle vient de le faire avec le cardinal Barbarin et l'Eglise catholique tout entière, cet espèce de téléévangéliste pré-pubère à qui furent livrées les manettes de République : limogeons le cardinal, soit ! Mais pour avoir avec un discernement inégalable, dès les premiers mois de son mandat, employé et payé avec l'argent du contribuable une barbouze fricotant avec des oligarques et négociant des contrats tous azimuts, limogeons aussi le président, de grâce ! 

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Je crains, hélas, que la justice dans laquelle on m'invite sur tous les plateaux télé à accorder ma pauvre confiance ne le fera pas, et qu'il ne me faille supporter ce pauvre type et tous ceux que son "charisme" impressionne pendant de nombreux mois encore. C'est détestable ! Je ne supporte plus rien de ce représentant de commerce, surtout pas ses leçons de morale et de civisme ; sa simple vue me donne envie de fuir dans le désert !  Dans son Eloge du désert, justement, saint Eucher, un évêque de Lyon du Ve siècle écrivit ceci : 

« Qu’est-ce donc que la demeure du désert ? Je dirais : la résidence de la foi, l’arche de la vertu, le sanctuaire de la charité, le trésor de la piété, la resserre de la justice.» Tout ce que n'est plus cette malheureuse France qui ne cesse de faire de sa Révolution sanguinaire et de sa laïcité hérétique une religion ! Il poursuit : «Comme on garde secrètement enfermés, dans une grande maison, tous les objets de prix, la splendeur des saints cachés au désert, que sa nature entoure de mille difficultés, est déposée dans cette chambre fermée à double tour qu’est une terre de solitude ; ainsi le commerce humain ne peut-il pas la ternir. Et le Seigneur de l'univers, s’il enfouit un si précieux équipage dans cette partie de la maison du monde, sait aussi l’en faire sortir quand il en a l’usage.»

Afin, nous apprend la page wikipedia qui lui est consacrée, de s'isoler d'un monde qu'il avait connu civilisé et qui sombrait dans la barbarie, Eucher se retira au coeur du Lubéron, à Beaumont-de-Pertuis, où il vécut en ermite dans une grotte murée.

Il n'accepta de la quitter que parce que le peuple de Lyon, qui avait perdu son évêque, pria et jeuna durant trois jours pour demander à Dieu un Pasteur capable de la gouverner, et qu'un Ange leur était apparu et leur avait dit :  « Il y a dans une caverne assise sur le bord de la Durance un Sénateur nommé Eucher qui a tout abandonné pour suivre Jésus-Christ. Il faut l'aller trouver et le prendre pour évêque. Car c'est lui que Dieu a choisi.»

Si le pape François accepte la démission de l'actuel primat des Gaules, il faudra bien un individu de cette trempe pour, dans le climat médiatique pourri et dans l'état où se trouve ce pays saisi d'inaction, d'impuissance et de parlotte sous la gouverne d'un imbécile, faire entendre à quelques-uns une parole qui ait vraiment quelque chose de divin...  Un saint homme, dans une époque qui par ses moeurs, ses idéologies, ses ambitions, aura fait tout pour tourner le dos à la sainteté...

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13:18 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, macron, france, cardinal barbarin, primat des gaules, saint eucher, benalla, bardouze, élysée | | |

mercredi, 30 août 2017

Nouvelles du front

« Une presse unanime, entièrement achetée, des gouvernements de compradores. Il faut faire de l'Ukraine un abcès permanent au flanc de la Russie, et une plate-forme militaire de l'OTAN. C'est le cas de pratiquement tous les pays de l'est qui, si cela tourne au conflit général, en seront le champ de bataille dévasté.

Cela paraît difficile d'imaginer que des reportages puissent être honteusement et complètement bricolés, mais avec les techniques modernes, et sans médias libres d'envergure, cela devient possible.

On peut exterminer un peuple entier en se donnant le beau rôle, incendier la planète en accusant les autres de ses propres turpitudes, et les gens n'y voient que du feu. »  (Laurence Guillon, Chroniques de Pereslav)


En France, c’est la rentrée, chaque autruche rentre au bercail.  Après avoir voté contre « la haine » et installé deux clowns à l’Élysée, on s’apprête à descendre dans la rue pour « continuer la lutte » et « protéger les acquis ». En attendant le prochain attentat, les bougies et les padamalgam’… Les deux clowns de l’Élysée s’en foutent, ils ont adopté un chien et un nouveau directeur de la communication et sont là pour cinq ans. Ce pays et ses habitants me sortent par les trous de nez, c’est la rentrée, et voilà, voilà, voilà…


01:25 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ukraine, donbass, russie, france, rentrée, macron, chien, brigitte, communication | | |

lundi, 19 juin 2017

Les faux savants

Les connaissances en sciences, sciences humaines, politiques, philosophiques sont utiles pour comprendre les principaux clichés de l’espace-temps dans lequel nous nous trouvons et y survivre tant bien que mal. Elles sont cependant souvent partielles, relatives, pesantes et alourdissent l’esprit, encombrent le corps, égarent l’âme. On n’enseigne pas assez la vigilance à l’égard de ces connaissances sacralisées abusivement dans les écoles où elles sont enseignées. D’où la cuistrerie, le pédantisme, la vanité. Ou, dans un autre ordre d’idée, la nervosité, le stress, le burn-out qui règnent dans ces lieux pourtant très prisés.

Rechercher des connaissances ésotériques est pire encor. C’est se charger les épaules de savoirs pour lesquels nous ne sommes pas préparés, s’exposer à des rencontres bien souvent aventureuses, tenir des jugements dont les enjeux véritables nous échappent. Cela revient à porter des responsabilités écrasantes et nous expose à payer des dettes qui ne sont pas forcément les nôtres. Au final, les bribes de vérité conceptuelles ou symboliques que nous croirons avoir conquises durant ces recherches, nous devrons toutes les laisser derrière nous.  

Mieux vaut s’en tenir à l’Évangile, qu’on n’en finira jamais de visiter: « Quel profit peut avoir l’homme à gagner l’univers au détriment de son âme ?», interroge le Christ (Marc, 8 -36). Entendue d‘une oreille, la phrase peut sembler creuse et ressassée, comme un énoncé du Petit Prince. Arrêtons-nous et creusons, justement ; s’y énonce autant la vanité de la recherche spatiale (remise au gout de l’hexagone par Thomas Pesquet), que celle du Grand Architecte de l’Univers et autre maître des Horloges (remise au gout du jour par le président new age Macron). Les deux, précisément, se sont congratulés ce matin, au salon du Bourget. On voit à leurs regards pétillants qu'ils sont contents d'eux-mêmes et de ce qu'ils savent. Mais qu'ont-ils appris? 

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Quel profit, vraiment ? Il est beaucoup plus difficile qu’on ne le croit de comprendre ce que signifie « au détriment de notre âme » Sans doute n’est-ce vraiment possible qu’en prière, lorsqu’une véritable hiérarchie des valeurs nous est restituée. Nous comprenons alors ce que nous avons besoin de comprendre, avec les ressources qui nous sont adaptées et sans que nous ayons besoin de rechercher plus loin la moindre connaissance, la moindre conquête...

14:45 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : macron, évangile, le bourget, pesquet | | |

lundi, 29 mai 2017

Le spectre de Louis XX à Versailles

Le meilleur moment de la conférence de presse des deux présidents russe et français, c’est le début. Alors que Macron fait débuter l’histoire "qui nous dépasse"de l’amitié franco-russe à celle de la visite de Pierre le Grand à Versailles et au début de l’influence des Lumières, Poutine rappelle très habilement au jeune coq devant lequel se pâment tous les commentateurs politiques l’existence de Anne de Kiev, épouse de Henri Ier de France, qui fut reine des Francs de 1051 à 1060 et en tant que mère de Philippe Ier apporta sa contribution à la dynastie des Valois et des Bourbons dont, rappela l’ingénieux Poutine, un descendant héritier demeure encore en Espagne.
Qu’il revienne au président russe de rappeler à Versailles l’existence de Louis XX en dit long sur la déliquescence culturelle d’un pays dont le président considère que la défense des LGBT constitue une « valeur essentielle ». En dit long aussi sur l'humour russe pince sans rire de Poutine, que j'affectionne particulièrement.
Autre moment fort de la conférence, lorsque que Poutine invita les intellectuels et artistes français à s’intéresser à toute l’histoire de la Russie et pas seulement à celle de l’URSS. Sainte Russie contre France républicaine… Manière de rappeler sa vision plus englobante et surplombante de la culture de son propre pays, à ce jeune homme qui, malgré son discours de campagne contre « la culture française » semble apprécier la cour du Louvre et le palais de Versailles au moins autant qu’il méprise ceux qui les ont construits…
 

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18:33 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poutine, russie, macron, louis xx, versailles | | |

mercredi, 17 mai 2017

Le guide de Sri Lanka

Collomb, 70 ans, l’un des principaux cumulards historiques de la république, premier flic de France et figure du renouvellement politique…. Laissons la tambouille de cet imposteur empli de dettes de Macron pour se consacrer un peu sur le réel.

Une amie à moi, de retour du Sri Lanka, me raconte qu’elle a visité un temple hindouiste puis, que son guide catholique lui a proposé de visiter une mosquée. « -  Pourquoi ?, s’étonne -t-elle ? - Mais vous n’êtes pas française ?  - Si, dit-elle. - La France est bien devenue musulmane, non ? Elle s’étouffe et l’en dissuade, évidemment. Un peu plus tard, elle monte dans un taxi : le chauffeur a un pendentif de la Vierge accrochée à  son rétroviseur, avec un Saint-Christophe.  « - Cela ne vous dérange pas ?  dit-il … - Et pourquoi cela devrait me déranger ?  - Vous êtes bien française, rétorque l’autre. Les Français sont devenus musulmans… »  

Mon amie reste abasourdie devant ce qu’elle commence à comprendre, d’autant plus que le lendemain, la même aventure se reproduit.

Il fait froid chez ces libéraux autocentrés et axés sur leur nombril qui ont voté  Macron. Mais nous ne sommes pas au terme de nos déconvenues. Tournant le dos à son passé chrétien, la France idéologique a été très violente au siècle dernier, la France libérale s’apprête à devenir glacée. Comme un cadavre. Les musulmans rigolent bien. Les inconscients qui nous gouvernent aussi. 

Avec ce qui arrive, les premiers risquent de rire davantage. À  moins que les Chrétiens baptisés ne  réinvestissent leur religion peu à peu, lentement, comme cela semble commencer à  s’amorcer.  Quant au gouvernement : il faut laisser les morts enterrer les morts, disait le Christ, et puisqu’on ne peut en aucun cas cohabiter avec ses membres, enchevétrés les uns dans les autres pour constituer un Golem improbable, reste à  les oublier…

21:20 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : collomb, politique, macron, gouvernement | | |

mardi, 09 mai 2017

Les vieux

 Pas de mots saillants chez ce triste sire qui vient d’être élu. Pas d‘idées originales. Pas de personnalité. Macron et ses équipes de com ont essayé de raconter leur histoire avec des images qu’on voit défiler mais qui n’impriment pas, comme si elles étaient déjà du passé. Tout ceci semble un théâtre vainement rabâché, un sketch pour maisons de retraite : remake du Panthéon dans la cour du Louvre, pour ceux qui n'étaient pas nés en 81... Une mise en abyme des « forces de l'esprit » par ce président petit pied/petit prince dont il faudra, se méfier au fur et à mesure qu'il prendra de l'épaisseur. Car derrière cette image en papier glacée très mitterrandienne (la ferveur en moins) se cache déjà l’idée (très hollandaise) qu’on fera de la politique en catimini, dans l’exercice convenu d’une duplicité politicienne élevée au rang du professionnalisme d’entreprise. Parcourant ce lieu ô combien chargé de la grandeur passée de la France, on ne voit qu’un fringant yuppie en redingote, mauvais acteur au demeurant, europhile convaincu prêt à la brader aux intérêts supérieurs transnationaux.

Le lendemain, encore des images : celle d’une complicité sordide entre deux « présidents », l’un qui battit des records d’impopularité, et son dauphin qui s’apprête, dans une société dont en réalité le sens échappe à tous deux, à en battre de nouvelles. Mais qu’importe : ils occupent les lieux stratégiques, ils règnent, ils jouissent de leur victoire arrachée dans l’ombre des loges et des palais. Ceux qui se moquent de ce qu’ils appellent « la théorie du complot » savent bien pourtant qu’on ne réussit aucune stratégie d’entreprise sans un projet bien théorisé, bien ficelé, et préparé de longue date.

La preuve en image encore, ce documentaire ridicule servi le soir par TF1, révélant à quel point la « conquête », pour reprendre un terme très sarkozien, avait été préparée et filmée de longue date, et à quel point un certain électorat (je ne dis plus le peuple, à l’identité moribonde) a été roulé dans la farine par l’Élysée. Les Anglais, parait-il, se moquent de la « monarchie républicaine » et des acteurs de second plan qui se succèdent dans les palais qu’elle emprunte à son passé. Ils ont raison. La République française est ridicule.

A présent se profilent les législatives. En Marche veut une majorité. On se demande bien pourquoi, puisque ses deux présidents ont d’ores et déjà décidé de gouverner par 49.3….

09:29 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : élysée, macron, présientielle | | |