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samedi, 06 mai 2017

Ce qu'on mérite

Un pays qui a laissé passer toutes les réformes libérales, jusqu'à ce si ridicule mariage pour tous

Un pays dans lequel on peut finalement

Egorger un pretre ou tirer à bout portant sur un flic

Sans que finalement cela n'émeuve personne 

Plus que quarante huit heures

Un pays qui a renoncé à sa religion, ses frontières, sa langue, sa monnaie, son histoire

Un pays trans-genre qui sera bientôt le Nevada ou la Virginie des improbables Etats Unis d'Europe qu'on nous prépare

Un tel pays ne mérite que ça

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19:55 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : macron, élections | | |

Richard Millet, chronique 131

 

La misère Macron

 

 La macronisation de la France est en bonne voie. L’unanimité s’est constituée autour de lui, comme en toute période de crise, ou de pré-dictature ; et Marine Le Pen, censée menacer des « valeurs républicaines » pourtant bien faisandées, ne fait que resserrer davantage cette unanimité. Macron est donc le nom d’une unanimité qui ne reflète nullement la « décomposition du champ politique », comme on peut le lire ça et là ; c’est même tout le contraire qui a lieu : la coalition médiatico-politique et financière se porte mieux que jamais ; elle s’adapte à toutes les situations, y compris à la mort d’une forme de bipartisme qui ne trompait personne, au sein de l’enfumage démocratique. Ne créant plus l’Histoire, la démocratie européenne fabrique de l’événementiel, en l’occurrence un prétendu enjeu, alors que Macron est d’ores et déjà président de la République, parce que le Système le veut.

            Ainsi voit-on une nouvelle clique de politicards de gauche, du centre et de droite se convertir au macronisme, applaudis par une claque d’acteurs, de chanteurs, de sportifs, d’essayistes mondains, de financiers et d’écrivassiers qui, alors qu’on est sorti du symbolique pour vivre uniquement dans l’économique, ont tous leur mot à dire sur le danger de revivre « les heures les plus sombres de notre histoire » ; on fait parler les morts, ou les demi-morts tels le Marocain Ben Jelloun qui y va de sa plume de dromadaire pour exhorter Macron à être plus de gauche, tandis que les éditorialistes font croire qu’il y a là un enjeu civilisationnel, à tout le moins un « débat », et un suspense.

            En vérité, les jeux sont faits, parce que Macron est tout ce qu’on veut : de gauche, de droite, du centre, hétéro, homo, gendre idéal, fils rêvé, intello, pragmatique, « prodige », marié avec sa mère, mais pas encore père, et tout dévoué pour finir d’évacuer l’idée de nation française dans un « espace France » ouvert au grand rut migratoire et à la soumission. Macron est vide ; mais c’est un vide sémillant, donc acceptable. Macron n’est qu’un Fillon qui a 25 ans de moins que l’ex-candidat de la droite officielle, pour qui il était impossible de voter, me dit une amie, depuis qu’on avait appris que ses discours étaient réécrits par une ordure telle que Macé-Scaron. Ce simple fait en dit long sur la décomposition morale d’une France où les musulmans s’apprêtent à voter pour Macron – raison suffisante pour ne pas le soutenir, me dit encore cette amie ; car partager un bulletin de vote avec un musulman est non seulement une faute, mais une soumission au muezzin du totalitarisme mondialisé.

            Si l’on pouvait souhaiter la victoire de Marine Le Pen (à supposer que celle-ci veuille vraiment le pouvoir, et non la puissance de l’opposition), c’eût été uniquement pour qu’il se passe enfin quelque chose : l’état insurrectionnel que ne manquerait pas de déclencher son élection, et qui amènerait un groupe d’officiers catholiques à prendre le pouvoir pour mettre de l’ordre dans un pays prostitué à l’audimat politico-culturel.

            Redisons-le : nul candidat n’a posé les vraies questions – celle qui agite en profondeur la France et l’Europe : l’immigration de masse, principalement musulmane. L’oligarchie règne toujours sur les faibles d’esprit qui constituent le « peuple », du moins ce qu’en daignent montrer les médias. Un peuple qui ne se révolte plus pour dire ce qu’il est et chasser les intrus n’est plus un peuple.

            La seule bonne nouvelle, dans ce désastre, est la découverte d’une larve capable de digérer la matière plastique. L’humanité sauvée non par la démocratie mais par une larve ? Les larves humaines devant leur salut à un ver ? Nous sommes non plus chez Macron, qui serait, lui, de l’ordre du plastique, mais chez Pascal : sans Dieu, l’homme n’est qu’une larve. Macron est le nom de cette misère.

Richard Millet, chronique 131

 

 

18:53 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : richard millet, france, macron | | |

mardi, 25 avril 2017

Macron, Le Pen & la falsification des signes

La présence de nombreux drapeaux français, agités dans les meetings de Macro, apparaît quelque peu loufoque : pourquoi ne pas agiter des drapeaux européens, puisque ce candidat et ceux qui l’ont placé là veulent engager l’Europe dans une voie clairement fédéraliste. Que se cache-t-il, en effet, derrière ces éléments de langage martelés en meetings :  « L'Europe nous rend plus grands. L'Europe nous fait plus forts » ?  Pour le savoir, il suffit de visiter les clauses de son programme européen, dont voici quelques extraits, avec en rouge, ce qui paraît très clairement aller contre notre souveraineté :

  1. « On oppose depuis 10 ans Europe et souveraineté. Il est temps d’affirmer que, sur les grands défis de notre époque (sécurité, migrations, commerce, numérique…), la vraie souveraineté passe par une action européenne, dans un cadre démocratique renouvelé. L’Union européenne est un outil de souveraineté sur bien des sujets ».
  2. « Nous proposerons de mettre en place un Quartier Général européen permanent chargé d’assurer une planification et un contrôle des opérations de défense européenne, en lien étroit avec les centres de commandement nationaux et l’OTAN.Nous proposerons de créer un Conseil de sécurité européen rassemblant les principaux responsables militaires, diplomatiques et du renseignement des États membres ».
  3. « Nous proposerons de renforcer et d’harmoniser la sécurité des cartes d’identité (biométrie) »
  4. «Nous proposerons de créer un budget pour la zone euro avec 3 fonctions (investissements d’avenir, assistance financière d’urgence et réponse aux crises économiques). »
  5. « Nous proposerons de créer un poste de ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro, qui aura la responsabilité du budget de la zone euro, sous le contrôle d’un Parlement de la zone euro, rassemblant les parlementaires européens des États membres »
  6.  « Nous proposerons de créer un « procureur commercial européen », pour vérifier le respect des engagements pris par nos partenaires et sanctionner rapidement leur violation, notamment en matière sociale, environnementale ou fiscale ».

Bref, si je sais lire, cela revient à inspirer la création d’un état fédéral sur le modèle américain sur le vieux continent, et l’on comprend dès lors pourquoi, pour ce jeune Cyber Gédéon issu de « l’ordre cyber-mercantile » du « financier spéculateur » [tel que Gilles Chatelet le théorisa dans son ouvrage Vivre et penser comme des porcs en 1998] « la culture française n’existe pas.

Pour justifier ce projet de disparition de la souveraineté française, les gens qui sont derrière Macron font appel à des bons sentiments qui sont tous e pieux mensonges. Il n’est pas vrai d’affirmer que la fermeture des frontières est un repli sur soi, car l’ouverture des cœurs n’est pas l’ouverture des frontières et n’est en rien garantie par elle.  C'est ce que signifie le fameux « rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César » de l’Évangile. C’est de plus faire peu de cas d’un Islam conquérant dont la dangerosité n’est plus à prouver.

Il est faux de croire que Macron offre la garantie d’une République unie et apaisée. Alors que l’euroscepticisme est majoritaire dans le pays, vouloir imposer un tel projet et toutes les conséquences qui en découlent, notamment sur le code du travail français, c’est prendre le risque d’affrontements sociaux qui relèveraient d’une forme de guerre civile. D’ailleurs, si Macron est élu le 8 mai, nul ne sait qui sera son premier ministre (un centriste ? un socialiste ? un membre de la société civile ?), nul ne sait avec quelle majorité il pourrait gouverner.

Ce candidat prospère sur la liquidation des héritages collectifs (les partis, les nations) : Il est le candidat de l’individualisme et du libéralisme intégral, ce qui n’est nullement garant de paix et de lien social,  mais d’une vision post nationale de l’individu tout puissant, nomade, interchangeable, inculte, dans une société où prospérera l’islam radical sans qu’aucune morale puisse lui être opposée, autre que celle des valeurs républicaines qui ne seront plus que des vœux pieux, si ce n’est déjà le cas. On peut voter Macron si l’on est résolument fédéraliste et si l’on ne croit plus à la possibilité de construire l’avenir de la France sur son histoire millénaire. Mais ne nous faisons pas passer alors pour des patriotes…

Je n'ai pas envie de polémiquer sur les sujets périphériques comme la moralisation de la vie politique, la nouvelle façon de faire de la politique ou l'âge de la potentielle première dame, qui sont autant de tartes à la crême pour divertir l'attention. Dans une telle situation, je voterai sans état d’âme pour Marine Le Pen en n’écoutant pas la propagande médiatique qui bat son plein, dans l'espoir de préserver la souveraineté déjà bien entamée de mon pays, qui est son bien le plus précieux.

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13:53 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : macron, le pen, élections présdientielles, france, europe, politique | | |

lundi, 24 avril 2017

2017, le coup d’Etat

Comme pour répondre à la réflexion de bon sens d'une dame que j'entendais dire, lors d'un micro trottoir :"moi, je ne peux pas voter pour cet homme, je ne le connais pas, je ne sais pas d'où il sort"  Je relaye, en attendant une analyse plus personnelle du "montage Macron", cet article particulièrement édifiant, trouvé sur Investig'action 

 

« Une étude un peu approfondie de l’Histoire nous laisse deviner qu’en toute occasion les vraies forces dirigeantes ont à se tenir dans l’ombre des représentants qu’elles se sont choisies, ne pouvant se risquer à s’exposer aux fluctuations événementielles, sous peine de se voir un jour dépossédées de leur puissance ».

                                                                                                                        Louis Calaferte.

AVERTISSEMENT :

Les informations qui ont été utilisées pour cette analyse ont été recoupées et vérifiées conformément aux principes de la charte journalistique de Munich. Elles ont pour origine des articles de presse, interviews télé, images et ouvrages dont les auteurs sont connus et reconnus pour la fiabilité de leurs recherches. Il serait trop long de les énumérer ici. Loin de tout name-droping, vous trouverez en fin de publication les références. Mais tout est vérifiable. Attention, cependant aux sites complotistes, confusionnistes où d’extrême droite. Assurez vous que les sites que vous consultez soient reconnus pour le sérieux de leurs publications. Préférez les sites de recherches universitaires. A ceux qui disent que cet article est complotiste, il s’agit, tout simplement, d’un propos irresponsable qui a pour objectif de discréditer toutes critiques à l’égard de pratiques qui mettent en danger la démocratie. Mais plus grave encore cela permet de les avaliser. Il est urgent de cesser ce genre d’accusation un peu simpliste et de poser les vraies questions. En l’occurence a-t-on oui ou non utilisé l’appareil d’État à des fins de stratégies politiques? Les relais d’influence sont -ils réels ? Les media et les instituts de sondage sont ils indépendants? etc. Ce sont les questions centrales du débat.

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23:06 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, jouyet, hollande | | |

Ce que signifie être macronisé

Je me souviens avoir ressenti en  2012 à quel point l'élection de Hollande serait un mal pour mon pays. Mais je n'imaginais pas que ce mal prendrait l'allure de ce mixte entre le loup de Tex Avery et  Peter Pan que j'ai vu prêt à jouir sur les écrans hier. Ce clown a déjà oublié le policier flingué à bout portant sur les Champs il y a quelques jours, et ne parlons pas des 240 victimes civiles de l'islamisme en France dont il n'a pas l'air de faire grand cas non plus.

Si j'ai entendu un politologue de service expliquer que l'extrême droite et le catholicisme représentaient des risques pour la démocratie, je n'ai pas entendu le mot Islam de la soirée, ni sur BFM ni sur france 2.

En revanche, le candidat de En Marche a tenté d'expliquer qu'il représentait du nouveau alors que tous les désistements en sa faveur, jusqu'à celui de ce décidément veule et faux dur Fillon, ont prouvé avec éclat l'existence avéré de l'UMPS et le peu de renouveau de sa candidature. Comment dire le contraire de ce qui est et nier le réel en toute obscénité : Orwell, au secours ! 

Tous ceux qui ont compris le lien intrinsèque qui unit, contre toute apparence, l'ultralibéralisme de moeurs et de marché pour les riches avec l'Islam le plus totalitaire pour les pauvres ne pourront pas voter pour Macron. Ils n'ont désormais d'autres solutions que de voter massivement pour Marine Le Pen, à moins de consentir à une mutation culturelle égale à la transformation des hommes en rhinocéros chez Ionesco, ce à quoi personnellement, je ne pourrai me résoudre. 

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03:57 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : macron, le pen, france, présidentielle, rhinocéros, ionesco, politique, littérature | | |

dimanche, 19 mars 2017

Structurellement déséquilibré

Au marché ce matin, une jolie femme me tend un tract sur le programme de Macron. Après le matraquage médiatique subi à mon insu à chaque fois que mes yeux se posent sur un écran, ça sort de moi tout cuit, comme c'est en vérité : "Quelle horreur !" Elle a l'air surprise. Un type qui vous dit qu''il n'est ni de gauche ni de droite, que la culture française n'existe pas, qu'il n'a jamais vu l'art français, qu'il est populiste et anti système, tout en allant draguer Merkel, j'en passe ! Ce type est selon moi structurellement déséquilibré, et je ne peux que me désoler qu'il trouve quand même une fille mignonne comme elle pour perdre son samedi matin à tracter sur les marchés pour son discours attrape tout.  Tête vide, buse lamentable, quel gâchis ! Elle aussi, semble-t-il, structurellement déséquilibrée. Si ce type se retrouve à l'Élysée après le second tour, c'est ce que je me dirai : le pays tout entier est majoritairement structurellement déséquilibré, et il n'y aura plus qu'à prendre le maquis comme d‘autres en leur temps, ou aller vivre ailleurs.

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12:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebo, présidentielle, macron, en marche, france | | |

dimanche, 12 mars 2017

L'antisémitisme et la gauche hollandaise

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Toute la gauche et la droite gauchisée s'indignent de cette caricature du banquier Macron mais quand Libé met en scène la judéité de Zemmour, toute la gauche est aux abonnés absents. Manipulation grossière de campagne, et bétise de cette droite au garde à vous devant la bien pensance et la propagande médiatiques ... Tout cela finira mal.

11:51 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zemmur, macron, antisémitisme, électorale, manipulation | | |

jeudi, 23 février 2017

Passer outre

« Quand j’entends les sauveurs professionnels de la République démolir l’institution républicaine, je laisse tomber et je passe outre », disait de Gaulle dans une conférence de presse du 19 mai 1958 tenue au palais d‘Orsay (1). Il est plaisant d‘entendre aujourd’hui le vieux François Bayrou et le jeune Emmanuel Macron présenter comme un « vrai tournant vers l’avenir » ce qui n’est qu’un retour à la politique des années 1950, celle-là même qui fut responsable de tous les aléas de la France sous la Quatrième République, et par contrecoup de la naissance de la Cinquième. Alors que nous nous trouvons toujours en état d‘urgence, en plein délitement sociétal et en pleine crise culturelle de surcroît, avec un taux d‘exaspération de l’homme de la rue rarement atteint sous la Cinquième République, « aux prises dans un monde terrible avec d‘extrêmes difficultés et de grandes menaces » (dixit toujours de Gaulle), c’est effectivement le moment de proposer aux gens un tel mode de gouvernement ! Un tel tandem, à quoi il faut rajouter toutes les « sensibilités autres » du genre de de Rugy qui ne manqueront pas de s’agglomérer tant l’aubaine leur paraîtra inespé rée, c’est l'introuvable quinquennat de Hollande, en pire ! Sûr que ça enchantera les Trissotin et les Bélise de plateaux télé, qui y trouveront de quoi débattre ou blablater - ce qui revient au même, durant des heures entières. Face à l’Islam, face aux risques de guerres civiles et planétaires, face à l’éclatement programmé de l’Europe telle qu’ils l’ont bâtie et son ingouvernabilité chronique, un tel mode de gouvernement me paraît juste improbable. C'est pourquoi, suivant le conseil du vieux Charles, je passe outre, dès aujourd’hui.

macron,bayrou,en marche,centre,élections

 (1) Mémoires d'Espoir, "Discours et messages"
 

23:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, bayrou, en marche, centre, élections | | |

mardi, 14 février 2017

A propos de Macron l'imposteur

Sentiment partagé, qu'il y a péril en la demeure   : je renvoie donc mon lecteur au billet de Off Shore à lire ICI

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22:43 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : macron, en marche, présidentielle | | |