Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 30 août 2016

Le sociopathe

Il faut, je crois, remonter à ce que les gens de gauche appellent « les heures sombres de l’histoire », (c’est à dire les années trente) pour rencontrer un tel amateurisme. La leçon à en tirer, c’est qu’un homme « normal »  ne peut assurer les fonctions de chef d’état sans conduire son pays au désastre. Quatre ans et tout ce que cet idiot trouve à dire dans une moue d'autosatisfaction vaudevillesque, c’est que c’est  dur de gouverner et qu’il n’a pas eu de bol. Surréaliste !  Voilà un olibrius qui pour des raisons différentes aura perdu je ne sais combien de ministres (de Cahuzac à Macron en passant par Montebourg, Dufflot, Fabius, Taubira, Hamon,) qui « gouverne » à présent le pays avec son ex et mère de ses enfants, quelques copains de promotion et deux ou trois francs-maçons coagulés au petit clan. Ce serait comique si c’était un épisode des Guignols, or c’est la réalité. On ne peut même pas se réjouir d ‘avoir eu raison avant tout le monde quand on pronostiquait qu’Hollande serait tout juste bon à faire un bon principal de collège ; n’est-il pas en train de transformer la société en cour de récréation, où chacun chacune prétend aux plus hautes charges, propose sa solution face à des questions aussi importantes que la théologie musulmane, l’Islam radical, la crise économique , la déstructuration complète du corps social ? Il est certain que dès le prochain attentat, personne ne parlera plus de Macron. Mais il n’y aura plus ni Euro ni JO pour apaiser les tensions et divertir les masses. Il y aura les primaires des uns et des autres, me direz-vous. De quoi rajouter du ridicule au ridicule. Du moi je au moi je. C'est quand, au fait, l’élection des délégués dans le préau ? La démocratie montre ses limites dans ce peuple infantilisé, dont la vie intellectuelle se borne à la tolérance à manifester face à l'Islam. Une question qu'on croyait réglée depuis lurette au si fier et si vain pays des Droits de l'Homme. Pas besoin d‘être grand clerc pour se dire que ça débouchera soit sur une guerre civile, soit sur une crise de régime. Ce qu’à l’étranger, certains ne verront pas d’un sale œil, hélas.

80-des-francais-ne-voudraient-pas-d-une-candidature-de-hollande-en-2017.png

21:26 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hollande, macron, démission, sociopathe, élections2017, présidentielles, élysée | | |

vendredi, 06 mai 2016

Jeanne & les anglais...

Londres élit un maire musulman : on le savait depuis longtemps que les Anglais sont nos ennemis héréditaires. Et des chroniqueurs hexagonaux qui se demandent ici si Jeanne d’Arc est de droite ou de gauche… Elle n’est ni l’un ni l’autre, tout simplement catholique. On ne la voit pas voter, par exemple, une loi comme celle de Macron encourageant les gens à travailler le dimanche. Ni se féliciter de l'élection de Sadiq Khan...

Triste époque.

22:02 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sadik khan, labour, macron, jeanne d'arc, londres | | |

lundi, 23 novembre 2015

Hollande centre du monde

Taux de chômage inédit en France sous la Cinquième République. Mendicité extrême dans les centres villes. Insécurité dans les gares, les stations de métro, les écoles, les lieux de culte. Vie intellectuelle quasiment nulle, culturelle réduite en bouillie. Hollande centre du monde titre BFM ce matin. Centre du désastre, oui.

Et on voit ce Bibendum infatué se pavaner, gonflé à l'hélium,  parmi les Grands de ce monde, certain de représenter la France, de parler en son nom, calculant sa réélection en tablant sur les malheurs du pays auquel il aura plus que tout autre participé. Et ce connard de Macron qui affirme que "la société française a une part de responsabilité dans les attentats". Mais qui la dirige, cette société française, hein, qui la dirige ?

CE POUVOIR EST OUTRAGEANT.

BFM,hollande,france,société,république

08:18 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bfm, france, société, république, macron, bibendum | | |

samedi, 29 août 2015

De bonne et de mauvaise foi

La rentrée est toujours l'occasion de médiatiser des faux-débats. Le ministre Macron devait-il assister à l'université d'été du MEDEF ? Marion Maréchal Le Pen à celle, catholique, de Sainte-Baume ? Lesquels, de ceux qui restent à Europe Ecologie les Verts ( Cosse, Pompili...) ou ceux qui quittent le mouvement ( De Rugy, Placé) pour rejoindre le gouvernement après les Régionales sont-ils les plus opportunistes ? Une démocratie d'opinions a besoin de ce brouhaha inutile pour se sentir exister elle-même et ce que Shannon appelait le bruit est finalement nécessaire à sa survie apparente. 

Les vrais débats, eux, persistent en toile de fond. Comment accueillir les migrants qui fuient l'Afrique et le Moyen Orient [et derrière ce terme migrants se cachent de multiples réalités]  ?  quelle place peut occuper l'Islam dans la société française à l'heure du jihadisme le plus violent revendiqué par ailleurs par ce même Islam ? la construction européenne [ou ce qu'on nomme ainsi dans une sorte d'antiphrase assez ragoutante] sera-t-elle fiable encore longtemps ? sans rite commun, comment endiguer la violence inexorable qui s'empare des gens lorsqu'ils n'ont plus grand chose à vivre ensemble, sinon le fait de consommer [ c'est à dire détruire par l'usage ] des spectacles, des objets, des nourritures et des idéologies que tout oppose ?

Le pape Pie XII avait en son temps remarquablement anticipé le problème posé par l'Islam : « Réveillé, fanatisé par le différend israélo-arabe, disait-il, disposant de moyens matériels considérables, de la puissance du Coran, d'une démographie galopante, l'Islamisme reprendra son expansion. L'Occident, pour préserver l'essentiel de ses valeurs ainsi que son identité, sera soumis à rude épreuve. »

Kadhafi, lui-même, en 2006, ne disait rien d’autre [video ICI] : «Tout le monde doit devenir musulman. (...) Il y a 50 millions de Musulmans en Europe. Il y a des signes qu'Allah va faire triompher l'Islam en Europe — sans sabres ni armes ni conquête militaire. Les 50 millions de musulmans vont transformer l'Europe en un continent musulman en quelques décennies. (...) Allah mobilise la nation musulmane de Turquie. Ce qui ajoutera 50 autres millions de musulmans en Europe. C'est fâcheux pour l'Europe, comme ça l'est pour les Etats-Unis. Car ils vont devoir accepter de devenir Islamiques et suivre le cours de l'histoire ou déclarer la guerre aux Musulmans. » 

Pour ma part, je lis dans le Coran (sourate 61, dite du Rang) « Souviens-toi que Jésus, le fils de Marie, disait : je viens vous annoncer la venue après moi d’un Prophète du nom d’Ahmad »  [C'est-à-dire Muhammad, le loué]. Le Christ annonçant Mahomet, je dois dire que la ficelle et grosse... Surtout si on se souvient de Matthieu (24/5-11), un tant soit peu plus fiable pour citer les paroles du Christ qu’un rédacteur intervenant sept siècles plus tard :  « Beaucoup viendront sous mon nom, disant je suis le Christ (…) Et il s’élèvera plusieurs faux prophètes qui en induiront un grand nombre en erreur ». En toute bonne logique, le Christ annoncerait donc plutôt un faux-prophète en la personne de Muhammad, que le Prophète avec un p majuscule que d'aucuns voudraient nous vendre.

 Pie XII parla avec une même clairvoyance du déclin de la France, laquelle, après  « une période de dix années de prospérité et de prestige (...) retournera, dit-il, à ses jeux politiques favoris, à ses obsessions destructrices. Une succession de gouvernements faibles, laxistes, démagogues,[ pour le coup on y est ! ] laisseront se désagréger le sentiment national et les valeurs élémentaires. Une réaction brutale des forces vives et populaires du pays mettra fin à cette déliquescence voulue par certains, tolérée par d'autres.» 

A propos de l'Église et des conséquences de Vatican II, son regard est aussi juste : «L'Église vivra des temps difficiles, subissant les effets néfastes de l'ambiance décadente de cette fin d'époque, de l'aggiornamento qui s'annonce nécessaire, mais sera mal compris.  Le clergé s'appauvrira sur tous les plans et sera troublé. Profitant de ce climat malsain et de ses incertitudes, les sectes prospéreront. Mais cette grave involution mourra avec le siècle.»  Il est certain qu'on parle moins des Enfants de Jésus, Moon, Hare Krsna, Scientologues, Maharishi Yogi, Evangélistes et autres sectes que dans les années soixante-dix. A l'époque, ça pullulait. Mais ce qu'on pourrait appeler le modèle de spiritualité de toutes ces sectes tournées sur l'individu et son épanouissement, ce fameux développement personnel, a envahi la société entière, les mœurs, les discours et les aspirations de monsieur et madame Tout l'monde.

 

A bien y regarder,  la notion même de développement personnel qui s'est imposée à partir de ces sectes est tout sauf chrétienne, puisqu'elle relève du développement orgueilleux de soi et s'oppose à la spiritualité du sacrifice qui bâtit la Chrétienté. Avec l'essaimage du New Age, nous assistons bien à cet affaiblissement moral dont il est question plus loin dans le texte de Pie XII. Ce dernier, s'il n'est pas optimiste, reste cependant empli d'espérance, et c'est d'ailleurs là un bel exemple de ce qui sépare le simple optimisme béat et niais de la mauvaise foi et l'espérance bien placée de la bonne  : «Le XXIème siècle, malgré la présence du premier Antéchrist, malgré l'affaiblissement de l'Occident, tant matériellement que moralement verra se produire une véritable résurrection de la foi et de l'Église rénovée. Le matérialisme le cédera au spirituel. Les valeurs morales, tant dénigrées, retrouveront leur place première. L'humanité reprendra alors sa marche bien longue et malaisée vers la lumière.»

pieXII,saint-matthieu,coran,islam,christianisme,kadhafi,

Pie XII

dimanche, 18 janvier 2015

Les routiers sont sympas

C’est bien connu. Et ils en font la preuve en annonçant un préavis de grève menaçant de bloquer le pays tout entier.  Moyen, diront les esprits caustiques, de l’extraire de la pompeuse léthargie dans laquelle la rouerie politique vient de le plonger suite aux attentats. En même temps que des routiers, on va donc reparler d’Emmanuel  Macron et du travail du dimanche, des soldes de janvier et des résultats de la Ligue 1. Se souviendra-t-on que la France venait tout juste d’être rétrogradée du 5e au 6e rang parmi ce qu’on appelle les puissances économiques mondiales. Pas sûr. Et puis, quelle importance ? Le personnage le plus populaire de France serait bientôt le ministre de l’Intérieur, 69 % pour le Parisien, quel bonheur !  Allez défendre la liberté de la presse après ça !

Alexandre Vialatte fut un prophète en son temps, qui dans ses chroniques, de toute chose énoncée, tirait pour rigoler la grandeur – consécutive ou concomitante - d’Allah.  Songer qu’en 2015, le pays de Rabelais en serait à se demander tout en s’entre-sondageant s’il est bon ou non de publier des caricatures de Mahomet…  franchement, quelle question existentielle d’envergure !  Depuis les débats sur la nature de la grâce suffisante ou nécessaire, on peut dire que la conscience religieuse du citoyen ordinaire a grimpé en flèche et que la profondeur des questions qui le tourmentent  a atteint de vertigineux abîmes. Car au risque de creuser ma tombe avec mon stylo, je vais vous dire, caricaturer ou non Mahomet, je m’en contrefiche, tant la question me parait pour le coup importée. Le problème – et il est d’envergure – c’est qu’on réduise à d’aussi vaines controverses ce qu’on appelle, un air grave dans la pupille en se tenant à bonne distance du micro, « la liberté d’expression ».

A propos de liberté d’expression, je ne comprends pas ceux qui veulent réduire celle des tenants de  « la théorie du complot ». Cela revient à dire que seuls ceux qui possèdent la vérité garantie, authentifiée toutes preuves en mains, auraient droit à la parole. Dites donc ! On entendrait alors voler les mouches sur les plateaux télé, principalement dans les périodes de campagnes électorales. Remarquez, une mouche qui vole et fait bzzz bzzzz, ça murmure des choses à l’oreille, les soirs caniculaires de juin, et certaines lignes éditoriales et partisanes ne sont guère plus complexes ni variées que ce son curieusement répétitif qui finit par rentrer par l’oreille et envahir tout le crâne au point qu’on ne goûte plus au délice du repos jusqu’à ce que, muni d’un journal replié sur lui-même et qui enfin sert à quelque chose, on aplatisse l’insecte dans son jus ragoutant contre la paroi d’un mur ou le bord d’une commode.

 Mais le principe même de liberté d’expression consiste à laisser parler tout le monde, les sages comme les fous, les avisés comme les excentriques, les élus comme les électeurs. Après tout, un propos sage devrait se distinguer d’un propos fou de lui-même dans l’esprit des braves gens. Il semble que nos élites n’en soient plus aussi certaines. Ce qui ne manque pas d’alimenter, soit dit en passant, ladite théorie. Le serpent se mord la queue et c’est ainsi, serait-on tenté de dire en chœur avec Vialatte, qu’Allah est grand. Mais ce qui pouvait se dire dans les années soixante risque de ne plus pouvoir se dire en 2015, tant la prudence devient partout de mise.

Je souhaite bon courage à nos âmes vertueuses et gouvernantes qui veulent mettre fin aux prétendues rumeurs en partant à la pèche au citoyen responsable. Car des théories du complot, il y en a toujours eu. Dans son Journal daté du 3 janvier 1915, ça fait tout juste un siècle, Léon Bloy  (devenu à son corps défendant personnage de Houellebecq) note que l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand et de sa femme était sans doute une machination  (le mot sonne mieux que complot, ne trouvez-vous pas ?) On avait besoin, poursuit-il, d’un grief. Et puis il a cette phrase, sublime, dont tous les lecteurs de Soumission ne saisiront pas l’humble portée : « Les dessous de l’histoire ne seront connus qu’au Jugement dernier lorsque la parole sera donnée à l’empereur des démons ».

 

Mais revenons à nos routiers. Leurs camions ne sont plus équipés de sièges Louis XVI et tous ne sont plus de séditieux mélomanes comme au temps de Jean Yanne ;  ils demeurent pourtant  sympas, oui, de ramener un « peuple » ivre de vanité, et dont le président rondouillard se déclare sans rire perché au centre du monde, au quotidien le plus ordinaire, à ses records de pauvres et de chômeurs, et de gens désemparés de plus en plus incapables d’en découdre avec le Réel, et qui seraient tout juste bon, malgré les efforts depuis 40 ans, de réforme en réforme, de l’école de la République, à comploter à l’angle du comptoir devant un ballon de blanc ou un thé à la menthe en maugréant sa colère jusqu’aux prochaines élections. La France de 2015, quoi, rien que du bien normal…

léon bloy,houellebeq,soumission,littérature,france,macron,routiers,grève,ligue 1,vialatte,prophète,caricature,

Carte postale Trésors du Journal de Spirou  couverture du 57e album du journal - 1985