mercredi, 06 avril 2016
Les 6000 pas de son ex
Philippe Muray écrivit naguère un texte jubilatoire qui commençait ainsi ; « Notre époque ne produit pas que des terreurs innommables, prises d’otages à la chaîne, réchauffement de la planète, massacres de masse, enlèvements, épidémies inconnues, attentats géants, femmes battues, opérations suicide. Elle a aussi inventé le sourire de Ségolène Royal. » dont on peut lire la réjouissante totalité ICI.
Le sourire de Ségolène Royal inaugurait, c'est vrai, ce que son ex aux 6000 pas, quelques cinq ans plus tard, aura appelé une présidence normale, et qui n'aura été qu'un gigantesque abousement intellectuel et politique dans le quelconque, l'insipide, le vivre ensemble et le pour tous, une sorte de naufrage dont la France et ses 12 nouvelles régions métropolitaines taillées chacune aux ambitions et au format de la Hollande ne se relèvera pas. Le Grand Est après les Hauts de France, on reconnaît là toute la poésie administrative de l'ENA dont ce couple de bourgeois sans saveur demeure devant l'histoire la morose incarnation.
Ce socialisme franchouillard qui rend l'âme laisse les anciennes régions financièrement exsangues, d'après les audits réalisées par le cabinet Ernst & Young. Un milliard d'euros en Poitou Charente, et des ardoises identiques partout ailleurs. Et pendant ce temps là, la Société Générale, dont l'Esprit d'équipe est bien connu, créait 979 sociétés offshores au Panama.... Le règne du quelconque finit toujours par être celui du scandale, et ce qui est vrai sur un plan local l'est aussi sur un plan international.
Comment aimer ce monde qui heurte en chacun d'entre nous tout sentiment de pureté,de justice, de vérité, de beauté, ce monde qui flanque la nausée quel que soit le bout de la lorgnette par lequel on l'entrevoit ? Comment s'y sentir bien, s'y abandonner un tant soit peu aux fantasmes, aux dogmes, aux lubies qu'il promeut, lui qui,depuis longtemps, nous a rendus complices de sa vacuité, de sa médiocrité, de toutes ses ambiguïtés ? La contre-performance, partout. Et cependant, le condamner semble pareillement vain. Ce monde paraît irrémédiablement voué à la corruption tant il nie son péché initial, pour ne pas dire originel, entraînant chacun de ses membres dans un mensonge organique, une ignorance consubstantielle, loin de toute rédemption possible. Il continuera à crucifier le Verbe inlassablement, il répétera les mêmes erreurs et son incessant activisme se déploiera dans un incessant blasphème contre l'Esprit Saint. Comment aimer ?
Ce § du Petit Journal de sœur Faustine (le n° 60) comme une échappée : Vers la fin des litanies, je vis une grande clarté et, dans cette clarté, Dieu le Père. Entre cette clarté et la terre, je vis Jésus cloué en Croix, placé de telle façon que lorsque Dieu voulait voir la terre, Il devait la regarder à travers les Plaies de son fils. Et je compris que c'est à cause de Jésus que Dieu bénit la terre.
De Ségolène à Faustine, d'un sourire à l'autre, un voyage de la contrefaçon à la vérité, de ce qui nuit à ce qui sauve...
01:09 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : muray, ségolène royal, podomètre, société générale, ernst & young, poitou-charente, grand est, hauts de france, ena, panama, mossack fonseca?petit journal?faustine |
lundi, 13 mai 2013
Le pouvoir et le courage
Je m’étais promis de ne plus vous entretenir de l’ancien conseiller général de Corrèze, mais quoi, son actualité dépassant la fiction, je ne résiste pas au plaisir de sortir du bois et, d’une certaine façon, de tomber dans le piège qu’il tend. Qu’importe.
Il est vrai que les politiques ont toujours nourri, à l’égard de la création et de la culture, une espèce de complexe, comme si le pouvoir, justement, n’était pas suffisant à apaiser leur boulimie névrotique de reconnaissance. Cela passait, naguère, par une volonté de singer l’homme de lettres. On se souvient des velléités littéraires de François Mitterrand, dont La Paille et le Grain, qui n’ont pas, c’est le moins qu’on puisse dire, marqué plus que ça les esprits. Giscard, avant lui, a prétendu faire œuvre de romancier (et a fini à ce titre dans la Coupole qui n’a pas craint le ridicule de l’accueillir en 2003). On ne sait trop à quel nègre Chirac a confié, après lui, ses Mémoires dont les manuscrits originaux doivent croupir au musée de Sarran.
Les névroses présidentielles sont un bon marqueur des changements de civilisation.
Le pauvre type qui occupe aujourd’hui le théâtre de l’Elysée ne fantasme donc plus bibliothèque. Il laisse ça à son ex qui sort le même jour (!!!) un bouquin avec sa bibine hilare en couverture, sous un titre lui aussi hilarant : Cette belle idée du courage. Non, il ne rêve pas d’être Voltaire ou Hugo (pour rester dans du scolairement correct) plutôt Gabin ou Depardieu. Le voilà donc qui sera dès mercredi le héros d’un nouveau vaudeville, dans lequel Moi Président joue son propre rôle (on l’imagine mal dans Quai des Brumes ou Cyrano, faut dire) : ça s’appelle Le Pouvoir.
Décidément, je crois comprendre pourquoi, dès le début cet être m’est à ce point antipathique. Il me fait penser au beauf qui, revenant de Thaïlande, ne peut s’empêcher de faire sa soirée crêpe pour montrer ses putains de photos à tout le voisinage, savez : « J’ai fait la Thaïlande ». Ou à l’ado boutonneux qui, après avoir levé sa première minette, montre la photo à tous les copains.
François Dujardin Hollande himself a donc tourné son premier film. C’est ce qu’il appelle être normal. Ah ! ah ! Franchement, je suis vraiment content de ne pas avoir glissé son bulletin dans l’urne. Me demande ce que je penserais à présent. Le Changement ! J’entendais un étudiant l’autre jour répéter niaisement à la télé, comme on décline sa leçon : « Moi j’ai voté François Hollande parce que je voulais plus de Sarkozy, mais le changement, on l’attend encore ». Pauvre chou. Pourra toujours aller voir son président aller et venir, entrer et sortir, se lever et s’asseoir sur l’écran en lui faisant des leçons de morale sur la République et l’Egalité ; Se rendra-t-il compte qu’il a la même dose de narcissisme, de fatuité et d’ego boursouflé que Sarkozy, la même dose en plus feutré, plus notable, en mieux élevé, en plus insipide, plus médiocre, somme toute. Hollande, c’est du Sarkozy light. Pauvre de nous. Au fait, le pognon récolté servira-t-il à rembourser la dette ?
C’est vrai que, sans être un changement, un président aussi bas dans les sondages, aussi peu crédible dans sa fonction et qui au bout d’un an s’échine encore à jouer son propre rôle dans un film en salles, c’est une première ! Le jour de la sortie du navet, le héros normal ira présenter sa copie à Bruxelles. La queue basse et friendly. Sur tous les écrans, ce mercredi. La veille de la conférence de presse, censée ouvrir l’an II du pays bas. Et vive le socialisme !
Y'a t-il encore une vie intellectuelle en France ?
07:45 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : ségolène royal, le courage, politique, france, culture, société, le pouvoir, patrick rotman, françois hollande |
jeudi, 05 avril 2012
Le salaire du président
C’est la famille recomposée dans toute sa gloire. Avec Hollande et Royal à Rennes, les journaleux nous entretiennent d’une « superbe affiche », un peu comme si l’OM et le PSG s’étaient réconciliés. François et Ségolène craignent si peu le ridicule qu’ils en seraient presque touchants dans ce story-telling à deux francs six sous qu’est la conquête de l’Elysée version 2012. C'est le fifils Thomas qui a dû verser sa larme en les regardant. Si c'est pas du bling-bling carla brunesque digne d'une série TF1, tout ça...
Outre cette pitrerie, la journée fut marquée, nous dit-on, par l’annonce de la première mesure de Hollande, sitôt installé dans le bureau de son méchant prédécesseur : baisser son salaire et celui de ses ministres de 30%. Et vlan, ça c'est de la justice sociale et du dévouement (dénuement). Voilà qui va réjouir le cœur de tous les pauvres revanchards et mettre du beurre dans leurs épinards. C'est du socialisme ou je ne m'y connais pas. Des pauvres revanchards, ça peut servir par les temps qui courent, y'en a plein les bureaux de vote.
Une anecdote à ce sujet : je discutais hier matin avec une collègue «de gôche» (y’en a plein dans l’éducation nationale, que c’est pitié!) de la mort de Richard Descoings et lui faisait remarquer qu’on n’entendait guère les Martel, Demorand, Domenech et autres Barbier qui s'insurgèrent contre le salaire de Sarkozy protester contre « l’indécent salaire » du directeur de sciences po (24 000 euros net plus une prime variable par mois) quand celui du président de la République, objet de tant de polémiques, était de 19 000…par mois. Tu plaisantes, s’indigna-t-elle, celui de Sarko est de 190 000 par mois… J’eus beau lui dire que non, le président n'était pas footballeur ni Dany Boom, elle vérifia sur son iphone et dut admettre qu’en effet le directeur de sciences po gagnait plus que le président de la république dont elle avait multiplié par dix le salaire en imagination…
Cette anecdote pour souligner les fantasmes qui galopent dans l’esprit des gens. Pour moi, que la première mesure de Hollande concerne ce fantasme me révèle trois choses sur le bonhomme :
- son habileté relative à enfumer les gens en se faisant passer pour plus humble ou plus modeste que l'immooonde Sarko, ainsi que la piètre estime dans laquelle il tient de fait ce « peuple de gauche » si prompt à avaler la moindre de ses couleuvres (remarquez, il semble avoir raison de les prendre pour des c…, non ?)
- le fait qu’il n’ait plus trop besoin de pognon, lui, faisant partie des nantis de gauche qui payent l’impôt sur la fortune depuis longtemps comme ses potes sénateurs, présidents de région, comme DSK, Descoings et autres. Si ça continue ils vont bientôt enfiler des salopettes bleues en distribuant leurs tracts rose-fushia sur les marchés....
- son ambition très sarkozienne, in fine : le Paris de Henri IV valait bien une messe, celui de Hollande vaudrait bien une ristourne de salaire, d’autant qu’il a sans doute déjà trouvé le moyen de remédier à ce manque à gagner par un système de primes. Vous savez bien, contribuables, que l’Etat est une bonne mère…
05:14 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : ségolène royal, françois hollande, ps, richard descoings, politique, société, rennes |
vendredi, 10 décembre 2010
A me regarder, ils s'habitueront
La campagne médiatique pour l'élection présidentielle a donc commencé. Tandis que DSK joue le dieu absent, Sarkozy le dieu occupé ailleurs, Ségolène Royal et Martine Aubry ont enfourché leur vélo de campagne pour sillonner la banlieue. Marine le Pen a les yeux déjà posés sur les aiguilles du chrono et accuse Michel Drucker, le (vieux) gendre des familles, de faire de l'ostracisme à son encontre. Le palpitant feuilleton pour la désignation du prochain sous-préfet de l’Elysée a commencé.
« A me regarder, ils s'habitueront », a lancé Ségolène durant son pas de danse à Cergy, reprenant à son compte le troisième aphorisme de Rougeur des Matinaux de René Char :
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront ».
Le « ils » se trouve en italiques dans la version du poète.
Je ne sais ce que le poète aurait pensé de cette métamorphose en slogan de son aphorisme.
La resucée qu’en fait Ségolène est assez équivoque. S’agit-il d’assimiler sa promotion personnelle à un combat politique comparable à celui du maquis en pleine Résistance ? S’agit-il d’une auto-exhortation ironique ? S’agit-il d’un jeu de salon, du genre Précieuses Ridicules (Oyez gens de banlieue comme je suis cultivée...) ?
Cette intrusion du discours poétique assujetti à un discours auto-promotionnel (on ne peut même pas dire un discours politique au stade où nous en sommes de non-programme) met mal à l’aise. Elle avoue sans complexe à quel niveau de narcissisme se pose le débat, et à quel point l'électeur, simple sujet de ce ils, n'est désormais plus qu'un spectateur qu'on méprise.
Arrête ton Char, Ségolène, c'est affligeant.
12:07 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : rené char, littérature, politique, ps, ségolène royal, cergy |
samedi, 18 septembre 2010
Ségolène à Arcueil
« La raison et les arguments ne sauraient lutter contre certains mots et certaines formules. On les prononce avec recueillement devant les foules ; et, dès qu'ils ont été prononcés, les visages deviennent respectueux et les fronts s'inclinent. Beaucoup les considèrent comme des forces de la nature, des puissances surnaturelles. Ils évoquent dans les âmes des images grandioses et vagues, mais le vague même qui les estompe augmente leur mystérieuse puissance. On peut les comparer à ces divinités redoutables cachées derrière le tabernacle et dont le dévot ne s’approche qu'en tremblant », écrivait en 1905 Gustave Le Bon dans son livre un peu oublié, Psychologie des foules. Aujourd’hui à Arcueil, le discours de Ségolène Royal a offert un bel exemple de cette démagogie incantatoire, devant ses inconditionnels de la fête de la fraternité qui scandaient : « Ségolène présidente ».
« Je crois à la politique par la preuve », a-t-elle pourtant affirmé On a envie de lui répondre demander combien, en effet, il lui faut encore de preuves, après celle, cinglante de 2007 ?
« Je crois à l’articulation entre le local et le global » a aussi asséné Ségolène. C’est bien là que le bât blesse. Car affirmer sa croyance dans « l’articulation entre le local et le global », ce n’est pas s’opposer au système (à celui que par ailleurs on dénonce quand on affirme vouloir « construire un autre système économique »), cela revient au contraire à huiler au mieux tous les rouages qui autorisent la soumission du local au global, de chaque particule de la base au principe qui se tient au sommet. Bel exemple de « tyrannie douce », qui commence par l'articulation du verbal au symbolique.
« Pas un jeune ne doit rester désœuvré » proclame alors la dame à l’allure soudaine de maîtresse d’école, qui veut ouvrir les portes de l’apprentissage et de la formation par alternance à tous les jeunes et appelle cela la reprise économique.
Ségolène Royal croit à la rhétorique gaullienne, voire hugolienne, mais du Hugo récitée à la lueur d’une lampe à pétrole sur le ton d'une remise des prix, comme dans une image d’Epinal. Elle s’enlise donc dans les pleins et les déliés d'un discours charpenté à la façon d'un besogneux devoir de bac dont le sujet serait un pastiche des discours d'antan : Sur le ton geignard qui est le sien, elle égrène donc une série de plaintes (« la France va mal, la France souffre, la France au corps blessé… ») qu’elle ponctue régulièrement d’une formule incantatoire : « que font-ils là-haut – rien ». «quand on sait que… »… et puis « je propose », « ça marche », et enfin « Dans moins de deux ans »
Elle n’hésite pas dans son « désir d’avenir » à s’inscrire dans le sillage gaullien du Conseil national de la Résistance, puis de celui de Malraux qu’elle cite en rappelant des valeurs proclamées par la Révolution, enfin dans celui de Régis Debray qui sera, j’en suis sûr, très honoré d’avoir été dérangé pour une définition de la fraternité qui fera date : « la fraternité c’est se traiter en frère et sœur même quand on n’est pas d’une même famille »: la voilà dès lors qui se positionne en future présidentiable : et de stigmatiser « l’abaissement de la France sur la scène mondiale » , et d’entonner : « le message universel que nous devrons porter en 2012 »
« Vous me redonnez une liberté et une force », dit-elle à ses partisans avant de conclure par un curieux argument : en perdant les trois dernières élections, la gauche aurait contracté une dette vis-à-vis du peuple, puisque c’est la gauche qui finalement serait responsable de la victoire de la droite (elle, la gauche qui était auparavant au pouvoir, et non le peuple qui tout simplement a voté contre elle en votant à droite)… Curieuse façon de reconnaître la responsabilité du vote.
Ségolène Royal conclut enfin son interminable discours sur ces grands mots magiques de liberté, égalité, fraternité. Elle s’emmêle un peu les pinceaux à leur lecture même. Mais pourquoi malgré ses efforts vertueux, sa dénonciation lyrique de ceux qui font des profits, la dame a-t-elle tant de mal à convaincre ? Parce qu’on se souvient trop que d’autres, d’autres parmi ceux, précisément ceux qu’elle dénonce, nous ont déjà fait le coup. Il faut citer à nouveau Gustave Le Bon et un paragraphe de sa Psychologie des foules :
«La puissance des mots est liée aux images qu'ils évoquent et tout à fait indépendante de leur signification réelle. Ce sont parfois ceux dont le sens est le plus mal défini qui possèdent le plus d'action. Tels par exemple, les termes : démocratie, socialisme, égalité, liberté, etc., dont le sens est si vague que de gros volumes ne suffisent pas à le préciser. Et pourtant il est certain qu'une puissance vraiment magique s'attache leurs brèves syllabes, comme si elles contenaient la solution de tous les problèmes. Ils synthétisent les aspirations inconscientes les plus diverses et l'espoir de leur réalisation. »
C’était en 1905. Il y a plus d’un siècle.
Un petit Désir d’avenir ?
Gustave Le Bon (1841-1931)
18:35 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ps, société, ségolène royal, arcueil, politique, france, 2012, parti socialiste, histoire, ségolène |
mercredi, 29 avril 2009
Addicted
Ces gens-là finiront par me rendre Sarkozy sympathique. Entre Ségolène la recalée ridicule qui présente ses excuses au nom d'un pays qui ne l'a jamais élue, et Chirac qui continue, comme si un troisième mandat l'avait couronné imperator à vie à parler au nom des Français, Carlito Bruni-Sarkozy a, c'est vrai, l'air soudainement presque normal d'exercer ses fonctions. Le monde a besoin de la Chine, a proclamé Chirac, dans une sorte d'imitation de visite officielle de Chef d'Etat (qu'il n'est plus).
20:55 Publié dans Des inconnus illustres | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chirac, addiction, imitation, forfanterie, politique, sarkozy, présidence, ségolène royal, folie |
lundi, 23 février 2009
Vente Bergé Saint-Laurent
Lot spécial hors catalogue : Une machine royale à foutre en l'air la gauche. Mise à prix 3 euros. Tout doit partir.
Cela intéresse quelqu'un ? Un effort, allez : Une machine à perdre en parfait état d'marche, vous n'allez pas me la laisser sur les bras. Elle a servi qu'une fois. La p-tite dame au troisième rang ? Le monsieur à ma droite ? 3 euros cinquante si vous voulez...
19:27 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, ps, ségolène royal, vente bergé saint-laurent |
jeudi, 27 novembre 2008
Ségolène
Il y a chez Ségolène Royal et ses partisans, dans ce déterminisme froid, cet opportunisme qui avance à découvert, ce cynisme langagier, intransigeant et procédurier, quelque chose d'obscène et de veule qui me glace littéralement. Comme si cette femme et sa cour incarnaient jusqu'à la nausée et de façon irrémédiable la fin de tout ce que la gauche a pu avoir de juste, de complexe, de réel.
20:54 Publié dans Des inconnus illustres | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : ps, politique, ségolène royal |
mardi, 04 décembre 2007
Ségolène et son histoire d'amour....
Non... Après s'être prise pour la Madone en personne, l'ex-candidate du Parti socialiste, qui ne sait parler que d'elle-même et de son avenir, ose à présent se prendre pour Barbara ! Jusqu'où ira-t-elle dans la sale récup' ? Je ne peux même pas dire que cela m'étonne, tant l'ego surdimensionné de cette femme ridicule laisse songeur. Quelle époque vulgaire! L'ère des coucous et des vautours, l'ère des faux-monnayeurs et des imposteurs de tout poil... Qu'en penserait Barbara, la longue et belle dame brune, la véritable Barbara, Monique Serf de son état, et auteur originale de Ma plus belle histoire d'amour ? que j'ai tant écoutée, qui m'a tant fait rêver, de ville en ville et de scène en scène, celle à qui je dois tant ? Celle qui, lorsqu'elle vous regardait dans les yeux, et malgré sa tristesse, déjà, d'être empêtrée dans le show-business, et dans une sale époque, et dans une humanité qu'elle invitait à aimer tout en sachant qu'elle ne valait pas grand chose, celle qui savait pourtant vous communiquer force, tendresse et dignité... Oserais-je dire Foi ? Ce n'est pas le cas, hélas, de la pilleuse et de la piteuse qui reprend aujourd'hui un titre qui ne lui appartient pas en espérant usurper une légitimité médiatique pour la prochaine présidentielle. Cette femme, qui ment comme elle respire, prétend dans Le Monde daté d'aujourd'hui ne pas s'être rendu compte qu'elle donnait à son livre le titre d'une chanson de Barbara. Son service de marketting ira-t-il jusqu'à prétendre aussi que c'est un hasard, s'il sort aujourd'hui, jour de la sainte Barbara ? Jusqu'à quel point prendra-t-elle les gens pour des idiots ?
Le fait de piquer ce titre est d'ailleurs un aveu : A quel nègre doit-on le reste du bouquin ? A l'heure où les nains, pour se faire une dimension, pillent ainsi, sans vergogne, les grands, la question de Kant se pose à nouveau, et devrait, par nous tous, être posée à cette gauche dérisoire, falsificatrice et immonde : Que pouvons-nous espérer ?
07:25 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps, ségolène royal, politique, barbara, royal, socialisme |