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lundi, 19 décembre 2016

Leo Marjane (1912-2017)

Ma dette, à l'égard de Leo Marjane, qui vient de mourir  :

 

« Encore la voix timbrée Léo Marjane. Julienne affectionnait cet air-là. Dans cette France assiégée, elle était loin d’être la seule. Mais avec quelle justesse elle le chantait !  (…)

       Mon ange qui veillez sur moi

       O mon ange, ayez pitié de moi…

Julienne tardait bien à redescendre ! Il se mit à gravir le plus silencieusement possible les marches de l’escalier étroit, pénétré du sentiment de plus en plus nauséeux de devenir un intrus dans cette maisonnée. Il trouva la porte de la chambre d’Adrien entrouverte. Ce n’était plus la voix de Léo Marjane qui s’en échappait, mais celle, presque endormie, de Julienne. Il fronça le sourcil, tendit mieux l’oreille :

       Et quand enfin descend le soir,

       Quand arrive l’heure de l’espoir,

       Accordez que sous mon toit

       L’amour entre quelquefois,

       O mon ange, qui veillez sur moi !

 

Une pression de deux doigts sur la porte lui suffit pour pénétrer à l’intérieur. La pièce était plongée dans une demi-obscurité. Plus encore qu’au rez-de-chaussée, chaque objet lui paraissait veiller sur son propriétaire. Assise sur un fauteuil aux côtés du Gramophone, Julienne fixait l’oncle Adrien qui reposait, inerte et tout habillé sur son lit. Il était mort. »

 (La Queue, deuxième partie)

      

      

mercredi, 17 juin 2015

Allez-vous bien ?

A quelqu’un qui me demandait tout à l’heure si j’allais bien, je répondais qu’il faut être fou pour me poser une telle question, car aller bien, dans une société pareille, cela tient de la prouesse. « Du miracle », surenchérit-il en souriant.

Le libéralisme qui s’est diffusé à tous les étages, dans tous les niveaux, toutes les Institutions de la société, y compris celles censées nous protéger de cette lèpre en garantissant un environnement propice, comme l’Eglise, a rendu les gens – tous les gens y compris moi-même – malades et fous.

C’est chez certains théologiens catholiques du XIXe siècle que je trouve la plus juste définition du libéralisme : « Le libéralisme est un subjectivisme qui prétend donner les mêmes droits au vrai et au faux, par amour déraisonné pour une liberté indépendante de toute loi ou autorité. »  Cela m’a fait plaisir de découvrir cette définition, car j’en étais arrivé exactement à cette conclusion avec l’écriture de mon roman La Queue, qu’il constitue en effet la ruse la plus aboutie du diable pour nous perdre tous, soumettre nos cœurs à des gimmicks et notre intelligence à des logiques corrompues.

Mais ce n'est pas seulement la vraie religion et la culture séculaire que le libéralisme vise, c'est aussi, nous en sommes tous les témoins consternés ou pas, la nature. Quand on a commencé a nommer Environnement  (ce qui m'entoure, moi, mon petit moi merdique et mortel) la Nature que les Grecs jugeaient éternelle et que les Chrétiens voient comme l'œuvre de Dieu, le libéralisme gagna une bataille. Quand, comme le dit splendidement Hannah Arendt, l'homme prit la Nature et la fit entrer dans sa mortalité à lui. Quand elle devint un objet d'étude semblable à un autre, autrement dit, quand elle devint la propriété exclusive des naturalistes, tous aussi intrinsèquement scrupuleux que libéraux, comme ne peut que l'être ou le devenir n'importe quel militant des droits de l'homme, c'est à dire de ce moi merdique et mortel...

Le libéralisme procède de la même façon sur le terrain économique (en justifiant par la loi du libre marché des écarts de salaires aussi fous que ceux des footballeurs ou des grands patrons d'une part, et ceux des infirmières ou des patrons de PME d'autre part) et sur le terrain sociétal (en affirmant qu’un couple composé d’un homme et d’une femme vaut un couple composé de deux femmes ou de deux hommes dans l’éducation d’un enfant). Sur les deux terrains, la même dérégulation, la même séparation d’avec la logique et la tradition, le même discours simplificateur, le même laxisme, la même réduction et la même absurdité.

Qu’est-ce donc, par ailleurs, que l’œcuménisme de Vatican II, qui prétend que toutes les religions se valent, sinon l’effet du même libéralisme que celui qui prétend que tous les élèves doivent pouvoir au mérite ( et non plus par la preuve d'un résultat) décrocher un diplôme. Et comme on peut transformer un Hôtel-Dieu en hôtel pour milliardaires, on peut transformer une église en mosquée ou en supermarché. Pour ces chiens, seule compte la Loi du nombre; c'est donc égal, et tout se vaut. 

Une gauche putride gère le libéralisme de mœurs pendant qu’une droite délétère gère à l’étage au-dessus le libéralisme économique, les deux ayant en commun de détester l’Eglise comme la Nation, de se satisfaire du communautarisme imposé, d’utiliser les mêmes canaux de propagande que sont les médias institutionnels, de revendiquer le même révisionnisme historique, et de se partager sans scrupules les parts du gâteau.

 

Voilà pourquoi c’est, pour tout esprit attaché à la raison, pour tout cœur sensible à l’oraison, et pour toute personne attachée à cette France qu’on jette au sol, une prouesse que de rester sain au centre d’une telle entreprise de démolition, sous le gouvernement de tels truands, dans une foule de tels somnambules.

A vierge_a_lenfant_fra angelico.jpg

Vierge à l'Enfant, Galerie Sabauda, Turin,

Une consolation tirée d'une Foi devant laquelle & grâce à laquelle je m'incline. 

(et pas seulement, comme le disent les Docteurs infatués d'Esthétique moderne, devant la splendeur du bleu ou l'éclat du doré...)

20:53 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fra angelico, sabauda, libéralisme, france, la queue, littérature | | |

mardi, 21 avril 2015

La Queue, remarques de lecture, par Michèle Pambrun

« Seul l’amour peut saisir les œuvres d’art, les garder, être juste envers elles. » (Rilke, Lettres à un jeune poète)

Quelques remarques de lecture à propos de La Queue, de Roland Thévenet (éditions du Bug, janvier 2015) :

 Les queues de Félix SY ne sont pas si éloignées des manteaux et robes traînantes dont l’usage est, comme chacun sait,  fort ancien.

Habit long et traînant de la tragédie ; habit court, retroussé et rattaché de rubans, de la comédie.

Les premiers porteurs de queues le furent aux cérémonies funèbres, où furent introduits les manteaux noirs à longues queues pour ceux qui menaient le deuil, en réplique des habits qu’on déchire pour marquer sa  douleur, et qui, fendus de haut en bas, traînent par lambeaux (Jacob déchire ses vêtements après qu’on lui a apporté la tunique ensanglantée de Joseph).

« De cet usage des queues traînantes dans les funérailles vint la coutume de les porter dans d’autres cérémonies, et de marquer par les différentes longueurs de ces queues, la distinction qui se devait faire entre les personnes de qualité, particulièrement pour les souverains, princes, princesses, grands officiers et premières dignités des compagnies ecclésiastiques et séculaires (…). Ce qui obligea le concile de Tolède, l’an 1524, de condamner ces superfluités, comme peu séantes à des personnes qui devaient s’éloigner des manières séculières, et peu conformes à un état où l’on doit faire profession de modestie et d’humilité. »

 

Avec La Queue, Roland Thévenet franchit un cap. C’est de vraies queues, attachées aux vêtements, que son célébrissime Félix SY affuble les derrières des Européens.

Il épingle sa première création sur les fesses d’une amie américaine le 21 mai 1981, avec l’arrivée au pouvoir de la gauche ( ?), et dans les décennies qui vont suivre « le port de la queue (devient), tant chez les hommes que chez les femmes, les jeunes que les vieux, un marqueur universel du monde nouveau dans les opinions publiques (p.238). »

Notre auteur n’hésite pas à enfoncer le clou de la « sauce égalitaire » en donnant à la bru de notre milliardaire créateur de queues, le statut de « Commissaire (européenne) de la Justice, des Consommateurs et de l’Egalité des genres. »

L’on voit en quelle estime le romancier tient les hommes (et les femmes) politiques.  Il n’hésite pas à faire s’amalgamer deux registres distincts : le symbolique et l’efficace. Parler de l’égalité des genres c’est aussi la produire, jusque dans sa dimension programmatique, et la montagne ici accouche d’une souris : « Le port de la queue signe la fin de toutes les discriminations de genres » (p.45).

On se rappelle que Félix adolescent, en quittant sa grand-mère Etiennette pour continuer sa formation d’homme, est amené par un sien cousin au château de La Chaize, dans le Beaujolais, et qu’en traversant le jardin du château, lui vient à l’esprit une phrase d’Anatole France (qu’il avait dû copier cent fois pour une question d’orthographe). Cette phrase est dans l’incipit de La Révolte des anges :

L’hôtel d’Esparvieu dresse, sous l’ombre de Saint-Sulpice, ses trois étages austères « entre une cour verte de mousse et un jardin rétréci »…

 lachaize cour verte de mousse.jpg

 château de La Chaize, dans le Beaujolais

Le roman de Roland Thévenet ne cesse, comme tout bon roman, de parler de littérature et l’on pourrait dire, à l’instar de Roberto Saviano parlant d’Anatole France dans sa préface de La Révolte des anges, que Roland Thévenet « se sert de la littérature comme d’un laboratoire imagé capable de subsumer sans aucune règle toute notion et toute connaissance. (Son) roman réussit dans sa titanique entreprise grâce au façonnage littéraire du possible. Dans les pages de (Roland Thévenet), l’imagination prend un caractère concret palpable. Le rêve qui consiste à reformuler la vie, à dévoiler le cœur de la nature et des choses devient réel à travers la puissance constructive des mots. Même si la littérature est libre de mentir sur son authenticité, quand elle renonce à son rôle de proxénète entre réalité et invention, elle agresse cruellement la réalité en transformant la structure moléculaire de la matière en compositions radicalement nouvelles, rendues possibles par la seule et suffisante raison d’être pensables. »

Dans ce roman, Roland Thévenet dessine la figure emblématique d’une société impuissante à aimer.

Une image dès le début : celle du square des Milliardaires, cette résidence qui cache ses riches (quelques ambassadeurs, le secrétaire général adjoint de l’OTAN, des hommes d’affaires, aussi. Et des Français qui sont probablement des… défilés fiscaux), à l’abri de grandes grilles noires, dans le prolongement à angle droit de l’avenue Louise, avant d’entrer dans le bois de la Cambre, dans la partie sud de Bruxelles.

 

Il y aurait beaucoup à dire sur la construction de ce roman et il pourrait s’avérer utile de faire jusqu’à la dernière page, ce que l’écrivain et journaliste Jean-Louis Kuffer  pratique parfois pour ses lectures et met en partage dans son blogue, Carnets de JLK : passer le texte au « notoscope ».

Ce que je retiens en tout cas, c’est que l’analepse (elle-même coupée de prolepses) est utilisée quasiment jusqu’au bout (très peu de pages à la fin pour revenir au Félix septuagénaire et à Anne-Laure), sans doute parce qu’au fond, ce que fait Félix, c’est un retour à « l’esprit d’enfance » : un esprit ouvert à toutes les possibilités, à l’imprévu, à l’inconnu.

« Quiconque n’accueille pas le royaume de Dieu en petit enfant n’y entrera pas »(Lc 18, 17), dit le Christ…

L’onomastique dans ce roman : Lisa / Elisabeth / Mélissa (assistante de vie) : ou Elisa, l’anagramme d’asile…

 

Lire La Queue comme on porte un regard contemplatif soumis à la lenteur du songe en clair-obscur qui s’y trame en silence… Comme un tableau peint par Georges de La Tour…

Saint Sébastien pleuré par Irène :

Un « nocturne » où une femme, Irène, à la lueur d’une torche, sonde les ténèbres mouvantes et stupéfiantes de la mort qui frappe, brise, et n’abolit que pour mieux redresser – nuit immense de la foi mêlant l’angoisse et l’espérance et requérant une veille indéfinie.

mardi, 14 avril 2015

Hillary, Hillary

 "Hillary, soucieuse de sa carrière politique autant que de celle du président, lui fut d’un grand secours, en acceptant d’être filmée avec lui dans les jardins de la Maison Blanche, tous deux accoutrés d’une queue identique, spécialement conçue par les ateliers de Félix. C’était à la fois le signe d’une revanche et d’un pardon, d’une complicité et d’une complémentarité, d’un certain american way of life, qui postule que tout est réparable dès lors que tout dit, et qu’on peut surmonter n’importe quelle crise, dès lors que la communication est au point."   (La Queue, p 43)

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L’avenir se nomme hier. Hillary bat la campagne à bord de sa voiture très middle class. On entend déjà les progressistes français de tous crins s’enthousiasmer : après un Noir, une Femme, une présidente ! Quelle aubaine : quelle émotion ! Changer le sexe après la couleur,  ça va forcément tout changer, d’autant plus qu’à en juger son premier clip, elle est drôlement moderne, Hillary  – mais pourquoi diable les mêmes ne trouvent-ils pas qu’une femme président,  et bien plus jeune même que memé Clinton, ça changerait la donne dans leur propre pays, alors que le personnel politique français leur en tend une sur un plateau, hé hé … Leur argument prend l’eau, dès lors, mais ils le brandiront quand même, car aucun paradoxe ne les effraie, prétendant qu’une femme président c’est forcément un changement quand la queue se  porte à gauche – à supposer d’ailleurs que la mamie milliardaire fût à gauche. Le magazine Elle, en tout cas, du microcosme hexagonal, vote déjà Hillary, et ce n’est qu’une première couverture, Madame Figaro suivra, vous verrez.L’avenir se nomme vraiment hier. Mais nous n’avons pas trop de leçons à donner à des Amerloques qui devront choisir entre une Clinton bis et un Bush ter.

 

Les mêmes progressistes franchouillards, dont le sang se glace à l’idée d’un duel Sarkozy - Le Pen, sont prêts à voter pour un septuagénaire à une primaire UMP, pour ce même Juppé contre lequel la France entière s’était  dressée il y a de ça, si je me souviens bien, presqu’une vingtaine d’années… Jeunesse, tu as du souci à te faire...

18:43 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hillary clinton, bush, juppé, politique, la queue, communication, démagogie, fin de l'histoire | | |

jeudi, 09 avril 2015

La Queue, dans la Zone

Merci à Elisabeth Bart pour sa lecture attentive et son analyse de La Queue,  parue dans La Zone. J'y relève ce parallélisme :

 

"Á cet égard, on pourrait rapprocher La Queue de Soumission, le dernier roman de Michel Houellebecq, s’il n’était entre eux une différence radicale. Chez Houellebecq, le protagoniste narrateur, prototype du nihiliste, finit par se soumettre à la république islamique; d’ailleurs, il ne se prend jamais pour un rebelle. Le personnage de Roland Thevenet, Félix Sy, est autrement plus complexe : il joue le jeu social en maître du jeu, il ne se soumet pas. "

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Greta Garbo dans Grand Hôtel

"I want to be alone"

mardi, 07 avril 2015

La Queue, sur Off-Shore

A retrouver ICI la lecture par Philippe Nauher de La Queue. Une lecture en trois points, la satire du design, la face tue de Kerouac, et la « préoccupation de l’auteur devant un monde occultant son héritage chrétien ».

Je ne sais à ce propos si, sans la coïncidence avec les fêtes de Pâques, l’insistance du pape François durant tout le week end pour interpeller la « communauté internationale » et l’émoi soulevé dans une partie de l’opinion hexagonale, Valls aurait finalement réagi et invité le patron de la RATP à revenir sur sa décision de retirer la mention « pour les chrétiens d’Orient » de l’affiche des Prêtres. La manière dont la RATP s’est ridiculisée à propos de cette mention d’abord retirée, puis réaffirmée, ses ineptes allégations de laïcité, tout ceci en dit long sur les porteurs de queues qui nous dirigent, hélas !

Encore merci à Philippe pour son billet.

 

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vendredi, 20 mars 2015

La Queue chez Alexipharmaque

Merci à Alexipharmaque pour son commentaire en deux temps de La Queue, dont cet extrait qui me touche tout particulièrement : "Un livre, aussi, écrit par un vrai connaisseur de la langue française, qui a fait le pari d’adapter le style de son écriture au contenu du récit – variable donc suivant les moments, comme les couleurs des jours et des saisons".  Parce que c'est vrai, soumettre le style au contenu, c'est faire le contraire de ce que le siècle précédent a promu sous le gant de fer des structuralistes, c'est à dire plier le contenu à la toute puissante, à la sacro-sainte forme, et c'est un des grands plaisirs de l'écriture de se laisser couler ainsi, de méandre en méandre ...  

(se la couler douce ?)...

 

18:31 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexipharmaque, la queue, le bug, littérature, roman, thévenet | | |

mardi, 10 mars 2015

La Queue, on en parle...

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La Queue, on en parle ICI & ICI , ICI & ICI

20:52 Publié dans Des Auteurs, Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : la queue, littérature, bug, thévenet | | |

jeudi, 12 février 2015

Saint Félix honoreras chaque année que Dieu fera

sticker-felix-le-chat.jpgUn soleil éclatant répand sa lumineuse tiédeur sur la ville de Lyon pour la saint Félix. Les gens cultivés ne sont pas sans savoir que c’est le prénom que porte le joyeux héros de La Queue. Il paraît qu’on l’a enfin retrouvé, mais cet original qui déteste les postures demeure à surveiller comme le lait sur le feu car malgré son grand âge, il a pris soin de ne pas perdre de l’œil son enfance, profitant des leçons de son père adoptif comme de celles de Kerouac ou de Lazareff. Je souhaite donc à cet être de papier bonne fête et longue vie, sous les auspices de lecteurs attentifs. De la lointaine église de la basilique Sainte Anne de Kodeń en Pologne, la relique du crâne de son saint-patron, par doux hasard ou providentielle grâce rencontrée  (c’est selon), veille de loin sur son fabuleux destin. Et par le monde, le pote félin qui porte le même prénom que lui court encore...

reliques de FELIX.jpg

Relique de saint Félix à Kodeń

 

10:08 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : félix, koden, littérature, la queue, le bug | | |