dimanche, 02 décembre 2018
En Avent
Si le peuple français parvenait collectivement à renoncer aux valeurs allégoriques, abstraites et prétendument universelles qui, en poussant dans l’abstraction son génie séculaire, ne fait depuis 1789 que le précipiter de catastrophe en catastrophe jusqu’à une dilution dans un ordre mondial où il ne pourra plus tenir son rang ; si admettant la toute puissance de la Providence qui, lors de la triple donation du 21 juin 1429, fit du Christ Seul son unique roi, le peuple français revenait au corps mystique dont la nation de France procède en vérité; si plutôt que de se laisser réduire par ses dirigeants à mendier dans les rues un « pouvoir d’achat » ou de débattre dans l’orgueil, il offrait au monde un « pouvoir de prier » régénéré, alors la réponse de Dieu en sa faveur serait immédiate et grandiose : cette entrée en avent ne serait pas seulement le passage d’une année liturgique à l’autre, mais un changement salvateur de cycle liturgique.
La France ayant un destin surnaturel, je ne doute pas que cela se fera un jour ; quand ? Je n’en sais rien. En ce comble de l’obscurité dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, nous tous qui sommes nés « Français » sous un régime déicide, au point d’avoir vu notre mémoire de la véritable France presque effacée, nous savons que nous ne pouvons rien faire [ hormis prier, prier toujours et payer nos dettes] tant que l’imprimatur du Ciel n’est pas donné : dans la prière, nos forces surnaturelles se ressourcent, se concentrent, s’aiguisent, nos vertus s’accroissent et notre raison s’ajuste à la seule Vérité : le Dieu des Armées, Père Tout Puissant, est absolument de même nature que l’Agneau Égorgé, Fils très obéissant.
D’eux et d’eux seuls [c’est-à-dire d’aucune philosophie, dogme, valeur ou science humaine validés par l’adversaire], procède l’Esprit véritablement saint. Comprendre déjà cela et véritablement s’y tenir dans son existence, participer le plus possible à la sainte et véritable messe et prier autant qu’il est possible selon notre devoir d’état, c’est en attendant ce que nous pouvons faire de mieux, de plus juste et de plus salutaire, en compagnie de Celui qui était, Celui qui est, Celui qui vient…
Grotte de l'Apocalypse, Patmos. Au centre, la vision de Jean qui ouvre l'Apocalypse.
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lundi, 26 novembre 2018
D'un dimanche, l'autre.
L’année liturgique épuisera lentement ses forces dernières durant cette semaine, jusqu’à la saint André, le pêcheur du lac de Tibériade, devenu l’apôtre de la Croix que nous fêterons vendredi ; puis tout doucement, derrière les voiles obscurs de l’actualité et du spectacle divertissants, s’en lèvera une nouvelle, à l’orée du dimanche qui vient : une prochaine qui déroulera ensuite ses heures et ses pages tandis que la France et le monde risqueront de s’enfoncer selon toute vraisemblance dans le chaos du non-repentir, de semaines en semaines et de mois en mois.
Cette année qui point à l’horizon, accordez Seigneur qu’elle se révèle riche en conversions de toute sorte et nous maintienne tous dans la grâce sanctifiante dont nous avons tant besoin pour demeurer debout sur le sol si meurtri de cette terre. Accordez que l’Église militante le soit véritablement, que le pape soit vraiment pape et les fidèles vraiment fidèles, rangés au service du Dieu des Armées Célestes et d’aucun autre, à travers nos pérégrinations parmi la trompeuse réalité de cette société contemporaine où tout est inversé ; protégez nous contre les embûches et les malices de Satan, plus que jamais avide de dévorer nos âmes, au moyen de l’acédie comme de l’orgueil, du mensonge ou de la luxure; car ils demeurent nombreux les voiles qui dérobent à notre vue la beauté sans taches et la sagesse sans fin de Jésus Christ ; faites que le démon soit défait, cet esprit vivace et faux qui ignore la force du repentir, dédaigne les attributs vivants de la sainte Trinité, demeure aveuglément étranger aux vertus de la Croix, et sans cesse inspire des projets faussement nobles à une humanité dressée contre le véritable Dieu, dont « le visage est comme le soleil quand il luit dans sa force » (Apocalypse, I,16) ; que la justesse de notre parole s’accorde à l’humilité de nos actes devant Lui qui est Père, Fils et Saint Esprit.
Puisse cette année liturgique dont l’ordonnance constitue sur cette terre déréglée la grande école de l’Imitation de Jésus-Christ et le rempart contre le péché nous maintenir à l’écart des mauvaises philosophies et des vaines tromperies dont nos écrans, nos lois et nos fictions débordent, et dont l’apôtre Paul rappelle qu’elles « relèvent d’une tradition toute humaine, des éléments du monde et non du Christ. (Colossiens, 2,8). Cette année, qui s’annonce, puisse-t-elle enfin, à nos prières et par le mérite du Christ à jamais souffrant découvrir nos noms inscrits sur le Livre de Vie. Amen.
Le cycle de l'année liturgique dans l'Eglise catholique
08:21 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : année liturgique, catholicisme, christ |
dimanche, 26 août 2018
Je suis
Cœur ouvert, je me répète,
En tête,
Les prières du Pater
Noster.
Dans le silence se nomme
Un homme :
Son Sang s’écoule sur moi,
Qui boit.
Le heurt de cette rencontre
Me montre
En quelle agonie je vis
Sans Lui.
La grandeur du sacrifice
Du Fils
Accomplit ce que le Père
Espère.
Le feu que l’Esprit adore
Me dore,
Tue la nuit puis, au matin,
M’atteint.
La colère de Satan
S’entend :
Qu’il craigne pour son empire
Le pire !
Dieu Lui-même se proclame
En l’âme :
Je sais que, malgré la nuit,
Je suis.
08:05 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pater noster, christ, christianisme |
jeudi, 23 août 2018
Assise (2)
Devant le tombeau de François d’Assise
Je suis resté longtemps devant le tombeau, agenouillé devant le mur, sur un banc.
La sainteté de François (1) Par-delà le temps et les aléas de l’histoire, Dieu répond aux prières, à toutes les prières. La présence franciscaine de la Custodie de Jérusalem n’est-elle pas la réponse donnée à François d’Assise qui avait compris qu’on ne peut affronter l’Islam [comme Satan d’ailleurs] qu’armé de la foi seule, d’une foi incorruptible, et que le reste est voué à l’échec. Et comme cette foi n’est jamais acquise, nous, chrétiens, devons la demander chaque jour à Dieu assisté de ses saints.
La sainteté de François (2) J’égrenai des prières devant le tombeau. Je priai pour un tel, une telle… J’entends une voix soudain, « mais pourquoi pries-tu pour si peu de gens ? On ne peut désirer le salut d’une âme sans désirer le salut de toutes ».
Pardon et prières, ferventes prières à adresser pour le salut des âmes, de toutes les âmes, donc. Les offenses commises par les mères et les pères, dont les pères et les mères n’ont pas demandé à Dieu pardon, sont des obstacles sur les chemins des fils et des filles et la principale source de leur aveuglement. Et tu ressens l’innombrable foule de ceux pour qui tu n’as jamais prié, du salut desquels tu ne t’es jamais soucié.
Tous ces gens que j’ai croisés dans la rue, ces visages inconnus, étrangers, plus ou moins connus, connus, pour lesquels je n’ai jamais prié, jamais. Un vertige me saisit. La sainteté de François est immense ; Je récite le chapelet de la Miséricorde de Sœur Faustine : « Seigneur je t'offre le corps et le sang, l’âme et la divinité de ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, et de ceux du monde entier »… La sainteté de François est virile, ferme, amicale également. Il n'aime pas les indifférents.
N’oublie pas d’être pauvre devant le Poverello, petit devant le petit, n’oublie pas d’être gentil.
Tombeau de François, Assise
00:21 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois d'assise, poverello |
dimanche, 29 juillet 2018
Assise (1)
Les deux véritables portes d’Assise sont en vérité : le Transitus [ à l’intérieur de l’église Santa Maria dell Angeli, là d’où François quitta ce monde] et la cellule du couvent de Saint Damien, à l’endroit d’où Claire prit son envol.
Transitus - Santa Maria degli Angeli - Assise
Cellule de Claire, Sanctuaire saint Damiano
Virile est tout d’abord l’accolade de François, parmi les plaines et au milieu des bois. Est-ce le pardon du Portioncule, celui devant lequel tout péché part en déroute, et qui répand sur toi son indulgence en pluie ? Virginal est ensuite l’accueil de Claire en l’humble cellule de son monastère, non loin de cette cloche dont le timbre se reconnaît entre mille. Combien de temps ton cœur surpris se fige et s’allonge-t-il, tandis que s’égare au loin l’inconstance de ton esprit ?
C’est par ces lieux évidemment, ces lieux à l’écart des remparts réels d’Assise, qu’il convient de pénétrer dans le silence et le mystère de la forteresse véritable — la cité de ton propre cœur, pèlerin — où Dieu grava sa marque.
Assise en ses remparts
La pauvreté franciscaine exige de toi ce geste, pèlerin : crains Dieu à partir de l’abondance de tes biens, la foison de tes pensées, le nombre de tes œuvres tournées vers de vaines gloires ou de faux salaires. Dépouille-toi ! La pauvreté de Claire et celle de François qui, en ces lieux laissèrent, épuisés et reconnaissants, ce monde bas et fou demeure un appel au dénuement de l’âme, à chaque instant et pour les siècles des siècles.
Mesure en la blancheur de ce présent d’Assise comme tu es d’ordinaire éloigné de ce dénuement. Mesure ! Mesure et saisit ta chance de prier ; prie devant ces deux portes surnaturelles afin qu’un ange-sentinelle entrebâille pour toi l’accès aux balbutiements d’un premier repentir et au jaillissement d’une vivifiante oraison.
Te voici comme éclos en toi-même par les vertus incomparables des deux saints d’Assise. Tu chemines par leurs rues, tu respires l'encens pur et léger de leur compagnie, malgré l’opaque indignité des sentiments et des pensées que tu charries dans le bagage encombré de ton âme ! Laisse-les t’assister, pèlerin ! Accorde aux clapotis de ton ruisseau plus d’attention qu’aux imposants amoncèlements de tes nuages ! Car elle t’élève fluide et diaphane, joyeuse et acharnée, l’intercession des humbles saints d’Assise : franchis ces portes par lesquelles ils sont morts et vivent pour toujours, ces portes surnaturelles d'où jaillit l'Esprit sans lequel tu ne peux subsister, ces portes que pourtant rien de toi ne mérite de passer...
22:18 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : assise, saint-françois, sainte-claire, christianisme |
jeudi, 01 mars 2018
Duomo di Lucca
La visite de la cathédrale saint Martin à Lucques vaut surtout pour le fascinant crucifix byzantin Volto Santo, placé juste à l'entrée après les guichets (curieux amalgame). Il est abrité dans le tempietto, kiosque octogonal en marbre réalisé par Matteo Civitali. Il passe pour celui que réalisa Nicodème, le membre du Sanhédrin disciple du Christ qui l'ensevelit en compagnie de Joseph d'Arimathie. L'intérieur contiendrait plusieurs reliques émanant du Christ : un clou de la Croix, une partie de la couronne d'épines, une fiole du Saint Sang. Il se dit que pour échapper à la destruction, il a été confié à un navire sans équipage, qui navigua à tous les vents de la mer Tyrrhénienne avant d'échouer finalement en face du port de Luni. Les spécialistes (nous errons, aveugles, dans un monde de spécialistes) affirment qu'il s'agit d'une copie. J'ignore quelle est la réalité historique de ces faits, mais la présence surnaturelle de ce Christ crucifié en habit sacerdotal, dont le regard fixe et surplombant traduit le don de souffrance, est vraiment impressionnante quand on veut bien s'y arrêter pour s'ouvrir un instant.
Ancienne photo avec la relique du Volto Santo à Lucques
Pour le reste, une fois qu'on a payé son billet, on peut admirer les oeuvres d'art dont la cathédrale s'enorgueillit à juste titre: le monument d'Ilaria del Carretto, La dernière Cène (vraiment trop luxuriante à mon goût), du Tintoret, L'Annonciation de Stefano Tofanelli, le Triptyque de la Vierge à l'Enfant de Francesco Anguilla, les orgues ou encore les bas reliefs et les détails de la façade toute de marbre blanc, gris et vert foncé, racontant la vie de saint Martin. Malgré tant de beauté photomitraillée par les touristes, c'est pourtant vers ce crucifix que, tel un mendiant en quête d'une réelle nourriture, inexorablement je revenais prier...
détail de la façade
détail du sarcophage d'Ilaria del Carretto
Crucifix de la sacristie
11:15 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : volto santo, lucques, lucca, saint martin |
dimanche, 28 janvier 2018
Notre Père
Le Christ s’est placé au cœur, au centre de toute création, en assumant par la Croix tous les péchés dont les creatures sont capables, de sorte qu’il n’en existe pas une qu’Il ne puisse, si tel est Son souhait, racheter. Devenu ainsi pêcheur d’hommes grâce à sa double nature, il est pleinement le chemin que chaque part de nous-mêmes peut emprunter pour éloigner et maintenir la totalité de notre être sauve des blessures du péché.
Il pêche d’abord les hommes par leur raison, le logos. Saint Jean le théologien, le disciple dont le Christ dit vouloir qu’« il demeure jusqu'à Son retour », incarne pleinement cette raison par Lui élevée au plus haut.
Il pêche également les hommes par leur pathos : il leur a donné pour les attendrir au sens plein, et purifier leurs affects, Sa Passion. Thomas, qui pour croire dut plonger son doigt dans la plaie vivante du Christ, de même que tous les passionnistes et les stigmatisés, représente cet autre accès à la personne du Fils.
Un troisième est la porte de l’action, que conduisent Pierre et tous les missionnaires, et à ceux-là le Christ à confié les Béatitudes, pour leur offrir les clés dont leur action a besoin pour demeurer inspirée loin de tout reniement.
Un dernier accès enfin est la Vision : par elle, Il convertit, et Paul demeure l’emblème des repentis, qui devra jusqu'à son dernier souffle conserver au pied sa fameuse épine.
Il est bien sûr absurde d’opposer ces différentes lignes par lesquelles Christ pêche les hommes, mais plutôt de comprendre en quoi chacune, s’adressant à un aspect de la nature humaine, définit cette dernière, et en quoi toutes se complètent pour la former.
De plus, quel que soit le biais par lequel le Christ nous a pêchés, nous ne devrions pas nous en tenir là : car le meilleur raisonneur peut ne pas appliquer ce qu’il a pourtant compris, et le visionnaire le plus fécond tomber dupe d’une imagination corrompue ; et l’action n’est jamais à l’abri d’un dévoiement politique, tout comme le pathos ne l’est d’un dérèglement psychologique. Car nous habitons toujours la terre, qui est la demeure de l'orgueil, et nous nous démenons sous le regard vif de Satan. Nos efforts doivent donc tendre à harmoniser les quatre voies (celles de la raison, de la vision, du pathos et de l’action) afin d’appartenir, du mieux qu’il est possible au regard de toutes nos limites, au Christ Lui-même, d'être baptisés en Esprit et conscients de notre filiation véritable, qui n’a plus rien de terrestre.
Car le dieu trine est un dieu vivant. Le Père, en effet, ne mène pas au Père, ni le Fils au Fils, ni l’Esprit à l’Esprit d’une manière systématique et figée ; mais c’est le Fils, comme Lui-même l’enseigna, qui conduit au Père et ce par l'opération de l’Esprit, à chaque instant de notre vie si nous acquiesçons devant cette connaissance et ce cheminement. Et c’est pourquoi tout chretien, quels que soient sa « famille » et le rite qu’il pratique par ailleurs, ne peut se passer de la prière, de cette prière donnée par le Fils, portée par l’Esprit, et qui conduit au Père, ce Notre-Père par lequel il se démarque d’un adorateur d’Allah ou d’un quelconque Grand architecte de l’univers, comme il se distingue du plus profond raisonneur, du plus brillant imaginatif, de l’humaniste le plus empathique ou du politique le plus averti ...
Lac de Tibériade
20:23 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christ, notre père |
mercredi, 20 décembre 2017
Nativité
Ne dis plus Noel, dis Nativité :
L’un vient de l’autre, certes, mais le terme fut tant détourné…
Noel des cadavres de sapins enguirlandés,
Noel des familles décomposées,
Noel des cadeaux qu’on se fait rembourser,
Noel des oies gavées, des homards ébouillantés, des huitres éventrées,
Noel des enfants enlevés,
Noel des païens alcoolisés,
Noel des p’tits vieux abandonnés,
Noel des défunts oubliés, des voitures incendiées,
Et des peines aggravées d‘année en année,
Valse feinte des euros, des dollars et des chéquiers,
Noel sans trêve ni rêve, Noël dérobé,
Sans crèche ni messe, Noël des athées,
Qu’un enfant naisse comptait peu,
Mais qu’il fût, ce Fils,
Né de l’Esprit qui planait sur le monde avant sa création
Verbe incarné,
Tiens compte de cela seul au centre du péché de l’univers,
Et garde le au cœur de ta prière,
Christ Seul, Salvator Mundi,
Noël : Nativité du Fils de Dieu .
Sanctuaire du Gloria in excelsis Deo,champ des Bergers, Béthléem, détail
06:08 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sanctuaire du gloria in excelsis deo, béthléem, nativité, noël |
dimanche, 10 décembre 2017
Jérusalem
Jérusalem,
Ville Passion du Christ.
Où s’ouvrit le Ciel
Et la Terre se fendit,
Golgotha !
Marie souffle toujours au chrétien
Que pour le rachat des Siens
Son Fils y expira.
En cette pensée, mon âme,
Baise la pierre où fut déposée
Sa chair d’Agneau lacérée
Et sa Divinité intacte,
Inébranlée.
Ressuscité, il traversa
Le suaire ici-même,
Jérusalem !
Jérusalem !
Gardé par trois églises,
Son Saint-Sépulcre irise,
Flambe d’un Feu
Trine et surnaturel :
Simple pèlerin en ce lieu,
Âme éprise de Dieu,
Qu’il fasse de toi Sa semence !
Laisse pour cela se dérober,
De ton corps prosterné,
Toute autre présence
Que le Verbe Incréé,
Qui fut avant le mur
Du temple second,
Et sera après le Rocher même,
Jérusalem !
17:53 Publié dans Des poèmes, Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jérusalem, saint sépulcre, christ |