jeudi, 03 janvier 2013
Amor mundi
Le monde tel que je l’ai appris
Celui que j’ai découvert
Ce qui m’est demeuré occulté, caché
Enfoui dans le prochain, diffus dans le lointain
Sa marche, la marche du monde ...
La double dilution dont il est victime
Et qui m’égare infiniment.
Ce grand écart entre la routine la plus confortable, et l’inouï à venir ...
Sais-tu, l’inouï ?
Non, nul ne l’a entendu venir, à commencer par ses plus fidèles guetteurs.
Ce grand écart entre le nu et l’habillé, tout autant ...
« Le mal n’est jamais radical, il est seulement extrême », déclarait Arendt en quittant le procès d'Eichmann. « Seul le bien a de la profondeur. Et peut être radical. »
C’était un autre temps
On parlait de race sans frémir, de nation sans honte, de religion sans ironie et l'argent relevait encore du méprisable
Alors l’amour du monde cheminait par ces parfois sentiers
Parfois labyrinthes
Cheminements de la pensée
Aimable n’est donc plus la question, mais bien plutôt ce qui demeure du monde dans ses copies
L’écran, la multitude
Les écrans ont envahi le monde et même le cabaret de Fellini s’est retrouvé englouti
Même son bordel et celui de Brel aussi avec tous les marins qui lèvent le nez au ciel
Pas seulement les feuillets d’Hannah
Et les carnets d'Heidegger
Mais la gouaille aussi
de Fréhel et d'Arletty
Et l'extrême délicatesse de Messiaen
Pour l'instant (hélas !), la différence entre les sociétés de restriction et celles de consommation
Ne réside qu'en un certain plaisir ou déplaisir qu'on y prend à faire
La queue
09:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : brel, fellini, fréhel, heidegger, hannah arendt, amormundi, littérature, poésie, philosophie |
samedi, 22 novembre 2008
Voilà pourquoi
Voilà pourquoi j'emmerde la faune de la Star Académy,
ainsi que l'aphone Carla Bruni :
00:46 Publié dans Des inconnus illustres | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : fréhel, chanson, musique, carla bruni, star academy |
lundi, 07 juillet 2008
Fréhel à la radio
Document rare : un interview de la chanteuse Fréhel au studio Lausanne, à Paris, lors de son retour sur les planches non loin de la place de la Contrescarpe en 1950, juste un an avant sa mort, le 3 février 1951, au 45 de la rue Pigalle. Le mythe Piaf a un peu éclipsé celui de Fréhel, morte avant la popularisation du microsillon. Toutes les chanteuses qui lui ont succédé savent pourtant ce qu'elles lui doivent. Ecoutez donc Fréhel vous raconter son trac, quand elle a débuté dans un modeste bal des PTT; écoutez ce rire étonnant, puis La chanson tendre, a capella. De nombreux documents photographiques également, sur cette video-document, rare.
00:58 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : frehel, chansons, portrait, vidéo, musique, chanson |