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jeudi, 25 septembre 2014

De sacrés terroristes

A moins d’être fou, opportuniste ou soi-même manipulé, on ne part pas à la guerre, quand on est un chef d’Etat responsable, on n’embarque pas son peuple et son pays en surfant,  toute rhétorique dehors, sur la mer passionnée de l’émotion. A moins que ces voiles ne cachent, bien sûr, quelque autre inavouable motif. Les amalgames de Hollande, dans son discours à l’ONU d'hier, entre Daesh, l’Ukraine, la Syrie, Ebola, et le fameux « rôle » ou « devoir » de la France dans tout cela, sont plus qu’inquiétants : l’état de l’opinion, entre désinformation, désintérêt, défiance inévitable et confiance partisane, l’est tout autant.

Pour le coup, je regrette qu’il n’y ait à l’Elysée un Chef militaire formé à l’action militaire ainsi qu’à la diplomatie, général ou autre, plutôt que ce civil adepte de la dissimulation, qui n’a jamais travaillé ailleurs que dans un parti et des administrations d’Etat, et qui, il y a deux ans et demi, dirigeait encore une région du centre de l’hexagone. Le voir disposer de tels pouvoirs et s’improviser chef de guerre sur tous les fronts de la planète à la remorque d’Obama, en se répétant chaque matin peut-être qu’il joue sa place dans les livres d’histoire parmi les « Grands », est alarmant. Sauver son quinquennat, dit-il : Et tous de s'engouffrer dans la brèche, va-t-en guerre de la presse et va-t-en guerre de l'opposition, le maire de Nice Estrosi en tête  (quel discours, celui d'Estrosi !) Où l’on voit et l’on comprend pour de bon que si, oui, les politiciens ont toujours été, à leur façon, de sacrés  terroristes, c'est qu'il savent qu'ils ne tomberont jamais, eux, entre des pattes d'égorgeurs détraqués, et ivres de sang

06:42 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, hollande, onu, obama, hervé gourdel, ei, daesh | | |