mercredi, 04 septembre 2013
Quatre septembre
Cette date, Quatre septembre, qui appartient à tous, m’appartient un peu plus en propre car c’est aujourd’hui mon anniversaire. Je ne me suis jamais enorgueilli, même si à une époque je trouvais ça drôle, d’être né le même jour du calendrier que la République de Gambetta. Aujourd’hui, au vu des hommes et des femmes qui squattent les palais de la République, des lois stupides qu’ils promulguent et du boucan qu’ils font pour donner une quelconque épaisseur à leurs grimaces, je me sens de moins en moins républicain, dans le sens restreint qu’ils donnent à ce terme. Ma chose commune n’est pas dans leur déraison, mon bien public dans leur façon de faire perdre boussole au monde. Je reste arrimé à d’autres mœurs. Leur changement m’indiffère et Quatre septembre n’est donc plus aujourd’hui pour moi que l’anniversaire de ma naissance.
Aux infos hier, j'entends ce commentaire surréaliste : Quand le chef de guerre rencontre le peuple. La propagande est si vive, d'une jeune blondasse dont j'ignorais la bobine jusqu'à ce jour (chef des écolos paraît-il) qui affirme : "Les écolos sont contre la guerre mais nous voterons pour l'intervention militaire parce que ce n'est pas une guerre ". (???), aux Pujadas, Barbier et autres Calvi, que je ne me demande même plus si la phrase entendue est au deuxième degré. Et là, tenez vous bien : On voit à l'écran que le peuple en question, c'est une poignée de parents d'élèves et leurs moutards, et que le chef de guerre est le pingouin bedonnant, qui n'a jamais été que chef de parti et de sa promotion Voltaire à la con, venu faire sa retape de communication le jour de la rentrée des classes... Chef de guerre ? Mais où est passé le président normal pour qui des millions d'électeurs ont voté ? Me souviens que j'avais pour ma part décidé de m'abstenir et qu'au dernier moment, quand j'ai compris que malgré (ou en raison de) sa nullité, ce type allait passer, que c'était plié, dans une sorte de dépit inversé, je suis allé voter pour son adversaire, et ce fut mon premier acte de réaction face à ce quinquenat désastreux, où l'on voit un seul parti contrôler tous les centres de pouvoir, et un dangereux manoeuvrier répandre sa soupe nauséeuse par les ondes.
Qui est derrière Hollande, ce président gonflable probablement surendetté. par les promesses faites aux uns et aux autres corps intermédiaires et autres maffias? En tout cas, pas moi. Il ne parle qu'au nom de sa pomme, pour la République si vous voulez, mais au nom de la France, de son peuple ou de sa culture, non. La France, elle existait avant ce type, son peuple aussi, DIeu merci, et sa culture lui survivra. Le lyrisme journalistique et belliqueux qui s'empare des medias pour abuser les uns et les autres comme les faux débats qui vont retentir à l'Assemblée cet après-midi relèvent d'une propagande qui n'a pour antidote que la mémoire et l'expression de la joie de vivre. Ce qui laisse perplexe, c'est que ces mêmes cyniques là seront tout près, bientôt, à vous faire des leçons de morale en allant déposer des gerbes sur les monuments des poilus ou à l'entrée des camps de la mort... Bref.
Je garde mon Quatre septembre, et je leur laisse le leur...
05:33 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : quatre -septembre, république, syrie, hollande, socialisme, politique, société, france" |
Commentaires
Je note néanmoins que vous êtes un coquet qui soigneusement tait le nombre de 4 septembre qu'ont vu vos yeux et respiré vos poumons (!)
Mais peu importe, me direz-vous... Comme le dit la formule consacrée, il s'agit d'ajouter de la vie aux années et non l'inverse.
Écrit par : Bertrand | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Bon anniversaire Roland.
Écrit par : Michèle | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Quand je vous dis que le temps passe, que le temps passe...
Écrit par : Bertrand | mercredi, 04 septembre 2013
PS J'ai connu moi aussi le lait chocolaté à la récré. On peut encore en retrouver le gout avec le cacolac (pub)
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : Tanguy | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : Tanguy | dimanche, 08 septembre 2013
Écrit par : solko | dimanche, 08 septembre 2013
Écrit par : Upsilon | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : Sophie | mercredi, 04 septembre 2013
Mais pas que nous étions du même jour
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Dans mon souvenir lointain, le lait n'était ni chaud ni chocolaté, il était très froid et légèrement, très légèrement vanillé.
Écrit par : Julie des Hauts | mercredi, 04 septembre 2013
(il faut faire des recherches...)
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
C'est votre anniversaire et la rentrée scolaire. Une nostalgie du monde rural explique,qui sait, qu'on fasse autant de foin pour cette rentrée...
J'ai vu sortir du port de Toulon des bâtiments de guerre mais pas de pédalos, ils vont , peut être,envahir la Suisse par le Léman pour récupérer l'argent des Cahuzac de tous acabits....
Écrit par : patrick verroust | mercredi, 04 septembre 2013
Écrit par : solko | mercredi, 04 septembre 2013
Excellent les suppositions de Patrick. Moins excellent, ces bâtiments de guerre en manœuvre...
Écrit par : Bertrand | jeudi, 05 septembre 2013
Écrit par : Sophie | vendredi, 06 septembre 2013
Écrit par : Sophie K. | vendredi, 06 septembre 2013
Écrit par : Tanguy | dimanche, 08 septembre 2013
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