mercredi, 11 avril 2012
Gazette de Solko n°24
12:36 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : solko, hollande, politique, actualité |
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Commentaires
Alors là, ce trouduc de Jérémie va en avoir un orgasme !
Écrit par : Bertrand | mardi, 10 avril 2012
Si vous voulez, monsieur Bertrand, je peux vous expliquez à quoi sert la prostate en matiere d'orgasme. A moins, que comme en politique et en Histoire, je n'au là aussi, rien à vous apprendre.
Écrit par : Jérémie | mercredi, 11 avril 2012
PS. Hollande Président, aura autant de charisme et de tact politique que Louis-Philippe, ce qui n'est pas peu dire.
Écrit par : Jérémie | mercredi, 11 avril 2012
NB.: Désolé pour les virgules mal placées, mais j'ai écrit à partir d'un smartphone.
Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 11 avril 2012
"L'esprit est le contraire de l'argent: moins on en a, plus est satisfait." (Voltaire)
De gauche comme de droite, certains semblent fort satisfaits par ici, orgasme ou pas d'ailleurs...
Écrit par : Sarah. S. | mercredi, 11 avril 2012
Solko, la satire est excellente, comme toujours! Cette Gazette de Solko devient tout à fait addictive!
C'était la première fois que je prenais la plume, (ou plutôt le clavier) pour intervenir ici, mais ces débats déjections-fientes, pardon, droite-gauche qui tournent systématiquement au pugilat dans les commentaires sont vains et fatigants. Et quand les propos deviennent irrespectueux voire insultants, on ne vaut pas mieux que ceux que l'on critique, de droite comme de gauche. D'où mon précédent commentaire.
Les droitos seraient bien inspirés d'être un peu plus objectifs sur les réelles compétences de ceux qu'ils défendent. Si, si c'est bien d'être lucide parfois!
Et si seulement les gauchos pouvaient cesser de se prendre pour des Saints (qu'ils sont loin, mais alors très loin d'être), ça ferait plaisir à bien du monde! Merci.
Écrit par : Sarah. S. | mercredi, 11 avril 2012
Au temps pour moi, "saint" ne prends pas de majuscule.
Écrit par : Sarah. S. | mercredi, 11 avril 2012
Bienvenue à vous. C'est toujours étonnant de découvrir la voix d'un nouveau lecteur qu'on ne soupçonnait pas...
Écrit par : solko | mercredi, 11 avril 2012
J'ai de l'aversion pour de l’anathème unilatéral. La tradition de la satire politique à la française veut qu'on se gausse du pouvoir en place....Je sais bien qu'on ne tire pas sur une ambulance , mais tout de même!
Écrit par : patrick verroust | mercredi, 11 avril 2012
Vous savez bien que le PS fait partie du pouvoir en place. Il risque même, demain, d'être tout le pouvoir en place, quelle catastrophe! J'écoutais le clip de la nana de LO, tout à l'heure. Très juste, ce qu'elle dit du candidat socialo. Presque envie de voter pour elle
J'ai inventé un petit personnage, le président planplan Louis François Egalité. Reste à le dessiner au plus juste. Si Hollande passe, j'entre le soir même dans l'opposition, je vends mon bonhomme à tous les journaux et je fais fortune en cinq ans...
Écrit par : solko | mercredi, 11 avril 2012
Moi, je trouve ce numéro de la Gazette de Solko très amusant... Hollande aura peut-être son hochet : on verra bien ce qu'il est capable d'en faire, lui l'éternel-indécis-sans-conviction. Quant à son fils, il représente cette génération Y de jeunes engagés-bien-comme-il-faut : complètement déconnectée de la réalité, qui n'a jamais travaillé pour payer ses études, et qui étale son allure de jeunes-bobos-gochos sans vergogne.
Pour le reste, c'est vrai que je me serais passé du qualificatif posté dans le premier commentaire. La dernière fois que j'ai entendu, je devais être en maternelle. En outre, à l'image de la logorrhée de noms d'animaux accolés au Président par beaucoup, ici et ailleurs, il démontre un manque évident d'arguments et une fixation à la limite de la psychose.
Mon idéal politique c'est Octave-Auguste, Louis XIV, Napoléon, de Gaulle... Mes essayistes de prédilection : Bernanos, Baudrillard, Dantec, Camus... Alors, c'est vrai que je ne peux vraiment pas m'entendre avec des gens qui nous racontent que toutes les civilisations se valent, par exemple, ou d'autres billevesées de la sorte, qui font jÔli, mais qui ne sont que des inepties.
Aucun candidat ne défend l'amour de la Patrie, ne parle de notre identité nationale, exalte notre passé historique. Pas étonnant que le pays se délite, que le communautarisme remplace la citoyenneté, et que l'idéal politique s'incarné dans la figure sans consistance d'un cinquantenaire chauve, mou, amateur de bons mots faciles, et passé maître dans l'art de répondre à des questions précises par des réponses très générales.
No comment.
Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 11 avril 2012
Je ne donne pas six mois à ce loustic pour devenir le président le plus impopulaire (s'il est élu) de la Vème. Car une fois élu, sans le contre poids de Sarkozy avec lequel il joue, il se retrouvera tel quel face à la rue, dans un pays en crise et alors on verra ce qu'est cette fameuse gôche socialo...
Écrit par : solko | mercredi, 11 avril 2012
PS.: C'est vrai que j'en ai soupé de la bonne-pensée-bien-pensante. Déjà en Terminale, en 1998, j'étais entouré de gochos... Mais le pire m'attendait en prépa, ou le prêt-à-penser-citoyen-et-républicain s'étalait sans complexe, traquant les empêcheurs de tourner en rond. Et je ne parle pas même de la Fac, car à Lyon III, en Histoire, on atteint des sommets qui n'ont rien à envier à la sinistre Lyon II-Bron!
En Khâgne, j'ai même vu un mec de droite se convertir sans vergogne au côté bon de la Force, et forcer l'admiration des khâmarades en achetant des disques de Brassens, en lisant Libération et en pourfendant le super-menteur-Chirac qu'il portait aux nues, lui le fils d'exploitant agricole. Moi, je n'ai jamais été dupe de ce revirement, et je préférerais avoir moins d'amis, mais garder ma liberté de penser. Il faut dire que ça plutôt bien réussi, le bougre, mais je tairai son nom.
Ah oui, j'en ai soupé des biens-pensants ! Les profs, les syndiqués du SNES, les étudiants, les étudiants-chercheurs, les militants bourgeois de l'UNEF (qui n'ont jamais travaillé pour payer leurs études, j'y reviens encore une fois!)... Une énorme caste, une vaste secte, un Ordre à Abolir en somme. Comme quoi, un bon 1789 par siècle serait bien nécessaire.
Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 11 avril 2012
Bon, allez justifions-nous, justifions-nous ! Nous serons ainsi dans l'air d'un temps que vous faites tous mine d’exécrer et qui, finalement, vous sied à merveille, puisque la négation de la vie en est, ici comme partout, à ce point de renversement qu’exécrer, c'est encore ce qu'il reste de plus convaincant pour exister. Je vous imagine mal, tous et toutes, dans une société que je n'appelle pas de mes vœux car ce serait comme implorer le fantasme du ciel, une société fraternelle, juste, égale. Vous ne sauriez pas quoi faire de votre parole. Vous ne sauriez pas dans quelle merde la délayer...Donc, et sans sourire, vive la société spectaculaire marchande et mensongère ! Au moins, elle permet à chacun de faire l’intelligent par le biais de l’indignation.
Justification donc : Jérémie, j'ai à dessein été irrévérencieux pour que vous sortiez un peu de vos gonds qui, quoique vous vouliez le faire accroire, sont parfaitement huilés dans la poisse de la vieille réaction. Comme ceux du maître de céans d'ailleurs, mais lui, il y met une dose de désespoir et de misanthropie, le tout agrémenté d’un talent littéraire certain, qui font que les ces gonds-là ne baignent pas dans le convenu et font quand même un bruit acceptable.
J’avoue avoir été un peu déçu, Jérémie. Je m’attendais à une colère digne d’un ancien étudiant de Khâgne. Une colère pleine de panache et, contradictoirement, nourri du vernis de l'intellectualisme . Mais non, vous avez continué à dire sottement votre messe et il semblerait que vos seules idées se résument à un mépris pour la gauche. Sachez bien que je partage ce mépris, Jérémie, mais que je suis en âge de l’avoir dépassé, de par tous les chemins de traverse que j’ai pu emprunter, de sorte qu’il ne m’obnubile pas. Je conseillerais d’ailleurs volontiers, amicalement, à Roland d’en faire autant. Sa plume depuis des mois n’est trempée que dans l’angoisse de voir la gauche arriver au pouvoir. On sent la viscère blessée.
Enfin, Jérémie, l’exemple que vous donnez de ce gars qui avait subi une apostasie est d’une bêtise déconcertante qui éclabousse autant le gars en question que celui qui le sort comme exemple. Je crois qu’un gars qui exhibe Brassens pour faire voir qu’il est à gauche (connaissez-vous les textes de Brassens ? J’en doute fort…) ne mérite pas d’être cité mais d’être oublié sur-le-champ. C’est comme si je vous disais que je vais voter Le Pen parce que je tiens « Le voyage au bout de la nuit » et « D’un château l’autre » pour des chefs d’œuvre. Absolument grotesque et indigne d'être rapporté!
Choisissez-donc vos références dans des eaux qui méritent encore de renvoyer une image lisible. Je vous le dis sans méchanceté et sans aigreur. Simplement vous pour éviter d'être ridicule, ce dont, j'en suis sûr, vous ne méritez point..
J’ai l’impression, en lisant ces commentaires depuis pas mal de temps, - quoique de façon très épisodique - d’assister à une danse de déments. Des ronds de jambe, des menuets sur des musiques de haine où personne ne dit le fond de ce qui l’anime vraiment, sinon par allégories foireuses et mots décousus.
Solko sera content si Sarkozy est réélu parce que Hollande sera battu. Point. Qu’il le dise enfin avec deux ou trois mots. Tout comme vous Jérémie et on pourra commencer à faire connaissance si ça nous chante. On ne fait pas connaissance avec des ombres rampantes.
Moi ? Comment ça moi ? Moi, je vous l’ai dit, je m’en fous mais si je suis mis en demeure d’émettre un choix, je dirais que mon mépris pour tous les candidats saltimbanques rassemblés est encore moins violent et pénible en mon cœur que la haine que m’inspire votre nabot pernicieux. Si je votais, je voterais pour un con, donc, Hollande, histoire de me dire que je n’ai pas participé, ne serait-ce que d’une once, à la gloire d’un des pires salopards politiques de ces soixante dernières années.
Voilà, j’ai sur vous l’avantage d’annoncer clairement la couleur.
Mais le mensonge étant un parti pris quand il n’est pas une erreur, je m’abstiendrai, afin d’éviter l’un et l’autre, de participer au bal des fous, ce que je fais depuis plus de trente ans.
Mon bal des fous à moi est ailleurs.
La musique qui l'enchante à des années-lumière de ce commentaire-là.
Écrit par : Bertrand | jeudi, 12 avril 2012
Je vous accorde que le sinistre sire dont j'ai cité l' exemple d'apostasie ne méritait pas cet égard tant la ficelle est grosse. Je l'ai vite laissé avec ses faux nouveaux amis. Non, Brassens ne m' intéresse vraiment pas. Je préfère Trénet, c'est moins redondant musicalement. Quant à ma plume, qui j'ai pas le talent d'un Solko où d'un Bernanos (mais qui l'a, ici ?) est bien meilleure que l'aperçu que vous en avez ici. Désolé de vous avoir déçu. Oui, je suis réac et j'assume.
Écrit par : Jérémie | jeudi, 12 avril 2012
"On sent la viscère blessée." : Vous avez raison Bertrand. Car les réformes dans l'Education Nationale contre lesquelles j'ai combattu sont toutes passées grâce à ces endives de socialos. Ce qu'ils reprochent à la droite en ce domaine (avoir brisé l'école républicaine) , c'est eux qui l'ont mis en place. Idem avec l'Europe,l'euro,la BCE. Voyez le tenant du non européen (Fabius)dresser l'agenda du premer an élyséen du tenant du oui européen (Hollande): quel bal des Tartuffe,non ?
Idem avec l'Hôtel-Dieu et Collomb :combat perdu. Quand je pense que la gôche passe pour avoir plus de verni culturel que la droite, ça me fait rigoler. Un hôtel de luxe chez Eiffage !
Au final ,quitte à vivre chez les fous, je préfère la droite dure qui s'assume à cette droite qui ne s'assume pas des socialos. Mais je crois l'avoir dit cent fois déjà, non ? Tout comme ne me plait pas cette concentration du pouvoir(ville,sénat, régions et le reste si Hollande est élu) entre les mains d'un seul parti, aussi verrouillé par les mêmes que celui-ci.
Et s'il est entendu que si je me déplaçais au second tour ce serait pour voter contre Hollande, il n'est pas dit qu'au su de ce que vaut une voix, je fasse cet effort. La propagande a tourné plein pot et, hélas,ma voix n'y changera rien,Louis François Egalité sera élu, vous verrez... Quel triomphe du mensonge !
Écrit par : solko | jeudi, 12 avril 2012
J'ai quelques points d'accord avec Bertrand. L'individualisme régnant, le contentement petit bourgeois de classes moyennes supérieures bien installées dans leurs coquilles, les compromis qui permettent à ce petit monde d'exister , font s'approprier un nihilisme haineux qui est le nouveau bon chic bon genre; Il y a une captation des désespoirs existentiels des Beckett et autres, désespoirs authentiques face à la vacuité de la condition humaine, au profit des intérêts matérialistes de petits nantis et de leurs narcissismes. Les sentiments qui élèvent l'homme au dessus de lui même sont tournés en ridicule. L'amour devient une névrose, l'altruisme une tare psychologique.
D'un côté , il y a un candidat, celui de la "vieille réaction" , il a été bombardé de boules puantes à nous en asphyxier, nous l'avons vu à l’œuvre, il n'a pas su se dégager de la naphtaline cancérigène qui l'embaumait, il a tournicoté comme un moustique fly- toxé. Peut être que le système avec sa médiatisation tarée, son absolu mercantilisme a besoin de dirigeants agités. Quoiqu'il en soit , il y a ,suffisamment de signaux inquiétants chez cet homme et ses séides pour décider de les remercier.
Le remplaçant putatif apparaît plus calme, ce peut être un atout. La question est de savoir s'il saura s'abstraire des représentants des pouvoirs que dénoncent Jérémie. La cour qui se presse autour de lui, les partages des dépouilles, les légitimités auto-proclamées ont de quoi rendre pessimiste. Mais , avons nous, vraiment le choix ? Le Mélanchon brouille la donne et obère les perspectives de changements . Il va obliger à des négociations avec des ossatures fossilisées de vieux conservatismes qui sous couvert de défenses des intérêts de leurs mandants se sont installés dans des rentes et des situations de pouvoirs qu'ils défendent , becs et ongles, étouffants toutes créativité et avec elle, la liberté.Il est certain que notre société est corsetée et qu'il n'apparait pas aisé d'échapper au carcan des uns et des autres. Coxons celui en place plutôt que de légitimer , dangereusement, par dépit.
Je partage l'avis de Bertrand, Solko a une plume. Une plume nostalgique qui trouve sa sève dans l'amour des vieilles racines. Cette plume est capable d'en extraire les sucs et faire décanter, dans ses filtres, notre patrimoine historique et culturel , même ses erreurs peuvent avoir du talent. Son acrimonie actuelle et son parti pris, systématique, la gâchent.
Écrit par : patrick verroust | jeudi, 12 avril 2012
Sérieusement, Patrick, où voyez vous qu'il y a plus de "petits nantis narcissiques" à l'UMP qu'au PS ? Quelle différence entre Collomb et Raffarin ? Plus de gens "altruistes" au PS qu'à l'UMP ? Quelle différence entre Najet Belkacem et Nathalie Kosciusko-Morizet ? Plus de gens haineux à l'UMP qu'au PS ? Moscovici respire-t-il plus l'amour que Juppé ? Cette politique "affective" pue la propagande. Sérieusement ! La "gôche" PS n'est qu'une posture qui a trouvé dans l'opinion son meilleur allié en la personne de l'actuel président pour asseoir sa propagande. Je ne "gâche" pas ma plume en affirmant cette vérité. Bien au contraire.
Écrit par : solko | jeudi, 12 avril 2012
Merci Solko. (cela fait étrange de vous appeler ainsi, mais après tout je ne suis plus au lycée!) Il y a un moment que lis vos billets, avec intérêt souvent, avec plaisir toujours, mais sans jamais avoir éprouvé la nécessité d'ajouter mon grain de sel. C'était une exception et il est probable que cela le reste.
Les débats politiques me mettent dans une colère noire, parce qu'ils font souvent ressortir tout ce qu'il y a de bas et de mesquin chez l'Homme. Je ne sais pas si la soupe fait vraiment grandir les enfants, mais je suis convaincue que les "adultes" gagneraient beaucoup à bouffer de la tarte aux cinq doigts plus souvent!
Le fanatisme politique ne veut pas mieux que l'intégrisme religieux, il déchire des familles, brouille des amis, bref, rend bêtes et méchants même les meilleurs d'entre nous.
Ah qu'il est confortable d'être "de droite" ou "de gauche"! On est pas seul, on a une grande famille-troupeau pour se rassurer! ça pue bien un peu la crasse et on est un peu gêné aux entournures de l'esprit, mais qu'importe! On a une identité (Pauvres-martyrs-obligés-de-se-planquer pour les droitos et Humanistes-populaires-moralement-irréprochables pour les gauchos), et un ennemi héréditaire sur qui taper allègrement!
Bien sûr la lucidité, l'objectivité et la liberté d'opinion, ne sont pas admises, mais qu'importe, il faut bien faire partie d'un groupe, c'est important, c'est dans nos gènes! Cela vaut bien que l'on y sacrifie son cerveau au passage, sans doute. Et pour ce qui est de la dignité, il n'y a qu'à voir Mélenchon jouer sa farce à la Bastille ou Le Pen pleurer après ses signatures pour en juger.
Et si certains pensent que j'ai forcé le trait, qu'ils relisent leurs commentaires depuis quelques semaines. Et contrairement à ce que semblent penser certains, être apolitique et penser par soi-même, ce n'est pas une maladie honteuse!
Écrit par : Sarah. S. | jeudi, 12 avril 2012
On peut ne pas souscrire aux sirènes des partis politiciens sans être pour autant "apolitique" au sens strict. Seuls les militants ont, de toute façon, intérêt à voir triompher leurs poulains. Pour les autres, mieux vaut chercher ailleurs. Le grand privilège de la littérature, c'est d'extirper nos esprits, par la fréquentation des textes, de tous ces débats contemporains.
Écrit par : solko | jeudi, 12 avril 2012
D'accord avec vous, Solko, dans le commentaire que vous fîtes juste en dessous du mien, après Jérémie, et donc sur ces exemples d'une sociale démocratie lâche, sournoise, innommable.
ça fait quand même plus de 40 ans, excusez-moi du peu, que je me suis frotté à eux, PC compris,pour tenter de dénoncer leurs magouilles démagogiques.
Quant à cette notion désespérante d'apolitisme, elle me fait rire aujourd'hui... Dans tous les débats auxquels j'ai participé ou desquels il me fut donné d'être le témoin, j'ai constaté ceci : l'apolitique était toujours de droite. Mais bon, pourquoi pas ?
Mais vous me connaissez, Solko : ma haine de cette droite n'est pas pour moi un signe d'amour pour la gauche.
Et je veux pourtant bien tout dire de moi, sauf que je suis apolitique. Parce que ça, ce n'est effectivement pas une maladie honteuse, c'est plus clair que ça : ça n'existe pas.
Écrit par : Bertrand | jeudi, 12 avril 2012
Solko:
Dans mon commentaire, je dénonce le comportement narcissique, égocentrique, faux jeton du bellâtre homologue féminin contemporain. Je ne les répartis pas selon des affinités politiques.La sclérose sociale , les conservatismes , les blocages sont le fait de groupes sociaux antagonistes d'apparence mais qui peuvent trouver des collusions d'intérêt.
Écrit par : patrick verroust | jeudi, 12 avril 2012
Bizarrement, bien que n'étant pas de droite, je n'ai pas de haine pour Sarkozy. Et du coup, quand il fait une bourde (et il en fait), je trouve insupportable de le voir traiter de "nain" de "Nano1" etc. De la même façon que je déteste voir traiter Hollande de "Flamby". En fait, l'esprit partisan à don'f m'insupporte (et ce n'est pas une tournure des temps actuels si on connaît ses classiques de type "Charivari", je sais bien) parce qu'il empêche toute discussion de fond (ce qui sied tant à la Société du Spectacle, justement). Ceci dit, j'ai des amis qui vont voter pour l'un, d'autres amis qui voteront pour l'autre, et je comprends fort bien leurs motivations. Et eux comprennent que je ne sois pas convaincue ni par l'un ni par l'autre. Tout ça pour dire qu'on peut se situer politiquement sans pour autant adhérer à l'un ou l'autre camp et sans perdre son calme, ou le goût de lire des gens qui ne sont pas du même avis.
Écrit par : Sophie K. | jeudi, 12 avril 2012
Chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus de ce qui semble inévitable : la France se jetant dans les bras d'une personnalité choisie par défaut. Franchement, ça ne me rendra pas malade. L'essentiel reste ailleurs...
J'ai plein de bons livres à lire et à relire... Il y a aura toujours de bons repas lyonnais à déguster au restaurant, de bons disques à réécouter. Oui, Bertrand, j'aime trop le passé, le Présent me semble bien fade, en littérature, en musique et autres choses. Avec Hollande au pouvoir, c'est le point final de la médiocrité.
Un Président énarque ?
J'ai trouvé cette citation de Bernanos :
« On ne refera pas la France par les élites, on la refera par la base. » (Les Grands cimetières sous la Lune).
Écrit par : Jérémie S. | vendredi, 13 avril 2012
En comparaison du torrent de boue qui a été déversé sur Sarko pendant 5 ans, Flamby paraît trop gentil. Je respecte beaucoup les abstentionnistes, dont je suis depuis 2007. Après tout, contrairement à ce que les moralistes, démocrates forcenés, veulent nous faire croire, le vote est un droit, pas un devoir. Mieux vaut s'abstenir que de voter part défaut, contre un danger imaginaire, comme le 7 mai 2002.
Écrit par : Jérémie | jeudi, 12 avril 2012
MORALITE : VOTEZ NICOLAS DUPONT-AIGNAN !
Écrit par : fred | vendredi, 13 avril 2012
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