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vendredi, 13 avril 2012

Comme un point, disait Musset

Chercher la lumière du soleil vers ce qui ne fait que la refléter

S’abuser

Etre las de la nuit des hommes

La conquête de l’espace par l’homme a-t-elle augmenté ou diminué sa dimension ?

Hannah Arendt fait du premier pas de l’homme sur la lune la fin définitive de l’humanisme. Elle ne le dit pas, mais ça revient à ça.

Ma grand-mère n’a jamais voulu y croire. On posait un pied sale sur un rêve à la suavité millénaire

La lune, disait Musset, comme un point sur un I

Songe combien de générations d’hommes ce spectacle a pu lier

Relier dans un seul livre

Cyrano de Bergerac se prenant pour Hercule

On a marché sur la lune, génie d’un album en 1954

Et maintenant, sur quelle terre marche-t-on ?

Quelle déception, cette Terre des hommes

Qui aura bouffé jusqu'à la lune

C'est une toile sur panneau

Une école de Daumier

Fuir loin du siècle imbécile


 

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12:58 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musset, daumier, hannah arendt, lune, conquête de l'espace | | |

Commentaires

Quel tableau magnifique, quel beau billet triste.

Écrit par : Sophie | vendredi, 13 avril 2012

« Hannah Arendt fait du premier pas de l’homme sur la lune la fin définitive de l’humanisme. Elle ne le dit pas, mais ça revient à ça.» Dans quel boisson?

Écrit par : Jérémie | dimanche, 15 avril 2012

Dans le chapitre sur la conquête de l'espace, dans "La crise de la culture", qui reste une analyse d'une érudition et d'une acuité sans égales.

Écrit par : solko | lundi, 16 avril 2012

PS: "Dans quel bouquin ?".

Ah, la saisie semi-automatique fait de gros ratés sur les smartphones !

Écrit par : Jérémie S. | lundi, 16 avril 2012

Les commentaires sont fermés.