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dimanche, 26 août 2018

Je suis

Cœur ouvert, je me répète,

En tête,

Les prières du Pater

Noster.

 

Dans le silence se nomme

Un homme :

Son Sang s’écoule sur moi,

Qui boit.

 

Le heurt de cette rencontre

Me montre

En quelle agonie je vis

Sans Lui.

 

La grandeur du sacrifice

Du Fils

Accomplit ce que le Père

Espère.

 

Le feu que l’Esprit adore

Me dore,

Tue la nuit puis, au matin,

M’atteint.

 

La colère de Satan

S’entend :

Qu’il craigne pour son empire

Le pire !

 

Dieu Lui-même se proclame

En l’âme :

Je sais que, malgré la nuit,

Je suis.

 

pater noster,christ,christianisme,

08:05 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pater noster, christ, christianisme | | |

jeudi, 23 août 2018

Assise (2)

Devant le tombeau de François d’Assise

Je suis resté longtemps devant le tombeau, agenouillé devant le mur, sur un banc.

La sainteté de François (1) Par-delà le temps et les aléas de l’histoire, Dieu répond aux prières, à toutes les prières. La présence franciscaine de la Custodie de Jérusalem n’est-elle pas la réponse donnée à François d’Assise qui avait compris qu’on ne peut affronter l’Islam [comme Satan d’ailleurs] qu’armé de la foi seule, d’une foi incorruptible, et que le reste est voué à l’échec. Et comme cette foi n’est jamais acquise, nous, chrétiens, devons la demander chaque jour à Dieu assisté de ses saints.

La sainteté de François (2) J’égrenai des prières devant le tombeau. Je priai pour un tel, une telle… J’entends une voix soudain, « mais pourquoi pries-tu pour si peu de gens ? On ne peut désirer le salut d’une âme sans désirer le salut de toutes ».

Pardon et prières, ferventes prières à adresser pour le salut des âmes, de toutes les âmes, donc. Les offenses commises par les mères et les pères, dont les pères et les mères n’ont pas demandé à Dieu pardon, sont des obstacles sur les chemins des fils et des filles et la principale source de leur aveuglement. Et tu ressens l’innombrable foule de ceux pour qui tu n’as jamais prié, du salut desquels tu ne t’es jamais soucié.

Tous ces gens que j’ai croisés dans la rue, ces visages inconnus, étrangers, plus ou moins connus, connus, pour lesquels je n’ai jamais prié, jamais. Un vertige me saisit. La sainteté de François est immense ; Je récite le chapelet de la Miséricorde de Sœur Faustine : « Seigneur je t'offre le corps et le sang, l’âme et la divinité de ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, et de ceux du monde entier »… La sainteté de François est virile, ferme, amicale également. Il n'aime pas les indifférents.

N’oublie pas d’être pauvre devant le Poverello, petit devant le petit, n’oublie pas d’être gentil.

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Tombeau de François, Assise

00:21 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois d'assise, poverello | | |

samedi, 18 août 2018

Rester français...

À Cracovie, quelle que soit l’heure de la journée, vous trouvez une église à l’intérieur de laquelle le Saint Sacrement est exposé. En France ? 
A Gènes, après une catastrophe nationale, on se réunit dans des églises et autour du Christ. En France ?
A Moscou, on rénove les monastères et on reconstruit les églises. En France ?

En France, après l’attentat du Bataclan et celui de Nice, on dépose des gerbes et des bougies devant la statue d’une allégorie ou sur du sable.
Que s’est-il passé ?

Il s’est passé que depuis longtemps, on n’enseigne plus la vénération authentique qu’on doit aux saints, et en tout premier lieu, la dévotion qu’on doit à la Vierge Marie, dont l’acquiescement ouvrit littéralement un Ciel fermé depuis toujours aux hommes. On n'enseigne plus que la communion des saints atteste de la véracité du salut que le Christ offrit sur la Croix à chacun ; et ne se peut donc dissocier de la vénération première qu'on doit à toute Justice. Dans les tristes écoles de la République égalitaire, nul ne parle de la Miséricorde aussi infinie qu’incompréhensible du Christ, qui fit d’un larron peu recommandable le premier saint de son Église.

On n’enseigne plus non plus que, pour avoir « payé » pour les fautes de chacun en subissant le châtiment le plus vil, Christ est en droit de racheter qui il l’entend et d’abaisser qui il l’entend, au mépris de toute hiérarchie et de toute morale simplement humaines. 
Cette vérité qui fait du Christ un maitre en sainteté se trouve tout entière contenue à la fois dans l’Évangile et dans la Passion. On ne le dit plus trop non plus dans les écoles. Ni qu’elle est portée jusqu’à nous par l’Esprit Saint et lisible telle quelle dans le Sacré Cœur…

Lech Walesa et les ouvriers de Solidarnosc en grève ont prié avec ferveur la Vierge devant des autels dans les chantiers de Gdansk, pour qu’elle leur rende leur nation. En novembre 2016, les évêques de Pologne, le président de la République, le Premier ministre, les présidents de la Diète et du Sénat et quelque 100 000 fidèles ont participé au sanctuaire de sœur Faustine à Cracovie à l’Acte d’accueil du Christ comme Roi et Seigneur de Pologne. 
Et en France ? Sarkozy... Hollande... Macron...
Malgré le vœu de Louis XIII, Louis XIV a refusé par orgueil et malgré la demande pressante du Christ à la moniale Marguerite Marie Alacoque à ce que la France le soit quand elle aurait dû l'être. Louis XVI s’en est amèrement repenti dans son cachot, mais un peu tard. Le désastre de la Révolution française s'était produit. Les autres allaient suivre.

Or depuis, les droits de l’homme, les prétendues Lumières, les inénarrables valeurs républicaines, voilà ce qu’on enseigne aux enfants du contribuable dans les écoles françaises prétendument objectives. Allez, sans une conscience claire de ce qu’est la Trinité et une reconnaissance avérée des vertus de la croix, comprendre en quoi l’Islam est un danger ! En quoi le mariage gay est un carnaval ! En quoi l'avortement est un meurtre ! Liberté, égalité, fraternite et en voiture Simone ! Tout passe...

En 1979, Marthe Robin continuait de prophétiser le fait que cet abaissement de la France est loin d’être achevé.; cest un fait...

« Ma fille, j'ai besoin de victimes, et de victimes fortes. Il me faut des âmes qui par leurs souffrances et leurs tribulations expient pour les pécheurs et les ingrats. Oh ! si je pouvais faire comprendre combien mon divin Père est irrité contre le monde impie ! Plus rien ne retient sa justice, et il se prépare un effroyable châtiment pour tout le genre humain. », a dit le Christ à sainte Gemma Galgani en 1902. Quelques années plus tard, alors que les tranchées de 14 /18 sont à peine refermées, que la révolution bolchévique bat son plein et que se prépare la Shoah, sœur Faustine écrit dans son Journal en 1938 : « Quand je priais pour la Pologne, j’ai entendu ces paroles : — J’aime particulièrement la Pologne, et si elle obéit à ma volonté je l’élèverai en puissance et en sainteté. D’elle sortira l’étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue »

L’Éternel est l’Éternel ; la lecture de la Bible nous enseigne avant tout qu’Il a le temps. Combien de générations coûtera le redressement de la France ? Devra-t-elle, comme c'est arrivé à d'autres, disparaître ? J’ai bien peur de ne pas le connaître et d’assister le cœur navré et l’esprit démuni, de président en président, à cette chute inéluctable. En attendant je comprends que rester français, en dépit des multiples tentations d'exil, c'est avant tout rester catholique. Pour le reste ...

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21:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, cracovie, gènes, italie, pologne | | |