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lundi, 07 septembre 2015

Libérer les musulmans de l'Islam

On parle sans cesse d’économie, et de raisons économiques qui prévaudraient ou non à la décision d’accueillir des migrants. J’entends rarement parler de raisons culturelles qui pourraient pousser les gens vers une position ou une autre. Comme si au fond, la culture des gens ne comptait plus, n’existait plus, pour les décideurs devenus fous de la planète et que l’humanité ne se pensait plus en « haut lieu » qu’en termes d’habitat et de vivier, de flux et de problème démographique ou géopolitique. Hors du multiculturalisme, point de salut ! Effrayant, tout ça…

Accueil des migrants : S’il s’agit de donner « une image du pays à l’international », s’il s’agit d’être contre vents et marée « une France terre d’accueil », autrement dit un réservoir non seulement de toutes les « misères du monde », mais aussi de toutes les cultures du monde, si la démarche demeure aussi paradoxalement autocentrée sur soi [le pays et sa carte postale touristique et diplomatique], alors je fais partie de ces gens qui s’opposent fermement à l’accueil des migrants. Car la France des Droits de l’Homme, la France citoyenne, la République laïque de monsieur Hollande, sincèrement, je m’en fous. C’est une coquille vide, un discours attrape-mouches et absolument faux-cul, une idéologie sans ossature ni squelette, pour faibles d’esprit ou opportunistes, une zone mortifère de consommation dénuée de sens, qui ne vit plus que de propagande  sur de l’émotionnel. Les partisans de cette zone n’argumentent plus depuis longtemps  [et pour cause : s’ils donnaient leurs réels arguments…].

Là où les dirigeants parlent de valeurs et de solidarité, le pape parle, lui, de l’Evangile et de charité, en appelant chaque paroisse, chaque communauté religieuse, à accueillir en leur sein une famille de migrants « afin de lui faire connaître l’Evangile dans ses aspects concrets ». Le pape est centré, lui, sur un discours qui possède une ossature et en son centre une vraie logique d’accueil : il ne s’agit pas d’accueillir parce qu’on est ému, ou pire, parce qu’on « se met à la place de l’autre » 1, ou encore parce qu’on se convainc  qu’il faut le faire, mais parce qu’on est soi-même solide et posé à sa place et qu’au nom de cette place, on peut accueillir quelqu’un d’autre. Alors l’accueil devient une démarche qui retrouve son sens ; il n’est plus porteur de conflits ou de débats. Il va de soi également que l’attention porté à l’autre n’a d’égal que la vigilance à l’égard de soi : Aime ton prochain comme toi-même, cela signifie aime toi toi-même et de la même façon, aime ton prochain. L’oubli de la première proposition dans un culte stérile de l’autre pour l’autre aura été dévastateur dans bien des discours en apparence seulement généreux.

 Si le  grand rabbin de France Haïm Korsia a aussi appelé, dimanche, à « un sursaut civique et humain », l’assourdissant silence de ceux qu’on appelle les musulmans modérés témoigne en revanche du malaise dans lequel son radicalisme fou jette l’ensemble de l’Islam. Or c’est pourtant bien là que se trouve les raisons du drame. L’Islam et ses divisions, l’Islam et son Prophète qui ne cherche à diviniser le monde que pour mieux régner dessus et l’asservir à sa loi. Le contraire absolu du Christ : car à peine ceux qui reçurent l' enseignement de ce dernier crurent le reconnaître comme Prophète, ils voulurent « l’enlever pour le faire roi ». Or Jésus  dut alors leur échapper en se retirant dans la montagne. (Jean 6/ 14-15). A ses apôtres même, qui continuaient à l’interroger (Actes, 1/6-8), « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? », il répondait que la seule royauté est le Saint-Esprit. Un tout autre discours qu'un discours de soumission.

De l’Evangile à l’Islam, il y a, on le voit, un fossé, au point que l’un semble être en effet le contraire de l’autre : Christ et antéchrist ? A chacun de juger, bien sûr ! « Le fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes et ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux Gentils pour être bafoué, flagellé et crucifié, et il ressuscitera le troisième jour » (Mathieu, 18-19) : tel est la Royauté du Christ, celle d’un sacrifice consenti, le don de l'hostie alors que le sang des animaux ne suffisaient plus à laver le péché des hommes.

Il ne faudrait donc pas que l’élan de compassion médiatique fasse oublier les martyrs d’Orient, ainsi que l’ignominie intrinsèque à Daesh, son satanique mensonge ;  Car la France, pas plus aujourd’hui qu’hier, n’a vocation à être islamisée. Mais bien au contraire, à libérer les musulmans de l’Islam. Je crains que ce ne soit pas la motivation essentielle de  notre ridicule caniche présidentiel qui, toujours à la remorque des Américains, après avoir laissé les islamistes progresser jusqu’aux portes de Damas et avoir voulu bombarder Bachar Al Assad tandis que les Russes, plus intelligents, le soutenaient clairement, semble se décider enfin  – ce n’est pas trop tôt – à engager une lutte contre les fous d’Allah qui mettent le proche orient à feu et à sang. A ce François versatile et péremptoire qui ne songe malgré les 19% dont il se trouve affublé qu'à sa réélection, je dois avouer que je préfère vingt mille fois l'autre...

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 1. Comme les artistes, ah ! les fameux artistes ! Les imaginez-vous, Carole Bouquet, Benjamin Biolay ou Michel Boujenah au milieu de ces cortèges dramatiques ? Sérieusement ? Vous les imaginez, à la place des migrants ? 

 

08:38 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daesh, islam, pape françois, musulman | | |

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